C’est comme ça que s’improvise mon week-end. Spontanément, avec comme seul prétexte, celui de jouer ensemble.
Dans les faits, ça doit faire deux ans que je n’ai pas vu cette famille. Leur invitation me fait chaud au cœur.
Je les ai connus du temps où j’étais une « soccer mom » en bonne et due forme.
Sur les bancs et dans les estrades, il arrive toujours un moment où on se découvre des affinités entre familles. La leur était ma préférée. J’ai même convaincu le père de devenir entraîneur avec moi pour l’équipe où jouaient nos deux filles. Ça cliquait vraiment!
Nos filles fréquentaient aussi la même école primaire, la même classe. C’était parfait!
Par le biais de nos filles, une amitié est née. Nous avons même passé une semaine de vacances ensemble à Kénogami il y a trois ans. On s’entendait bien, nos valeurs se ressemblaient. Cette amitié était douce à vivre.
L’érosion d’une amitié prometteuse
Mais voilà, nos filles ont cessé de se fréquenter. Les amités sur les bancs de soccer entre parents ne durent pas plus longtemps que les relations entre les enfants. Je considère un peu malaisant de maintenir un lien qui ne tient plus par sa raison d’être de base.
J’ai essayé de convaincre ma fille de renouer avec cette amie d’enfance. Sans grand succès, pour être honnête. Plusieurs quartiers les séparent désormais. Ma fille a abandonné le soccer au profit de la claquette. Et la seule et unique modalité de communication de mon adolescente, le cellulaire, ne fait pas partie des options technologiques de l’autre. Triste!
Je me cherchais un prétexte pour reprendre le contact.
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