Le soleil, la plage, les terrasses et la farniente! Ce moment semble nous faire le plus grand bien. Avec ce recul, nos soucis deviennent anodins. C’est le moment où on remarque à quel point nos enfants ont grandis et se développent à merveille! Voilà sûrement un effet secondaire de nos soudaines disponibilités d’esprit et de temps. Dommage que cet effet de décrochage ne se pointe le nez qu’une seule fois par année…
Épuisement parental généralisé
Le nombre de vacanciers dans les tout inclus grimpe en flèche. Les parents sont épuisés. Il n’est pas rare de les entendre nommer qu’ils ont besoin de vacances de leurs vacances! C’est vous dire la fatigue cumulée et la pression vécue au quotidien. Peu importe le style de vacances, les effets en demeurent les mêmes : le plein d’énergie, un moment pour prendre du recul face au quotidien, cultiver ses passions et être plus disponible envers la famille.
Savons-nous exactement quel est l’ingrédient actif des vacances? Quel aspect précis procure cet effet de bien-être? Une étude néerlandaise a tenté de comprendre et de mesurer l’effet des vacances sur le bonheur des gens. Il semblerait que les vacances n’ont pas d’effet durables sur le bien-être. Les conclusions démontrent que ce n’est ni la durée, ni le type de vacances qui influencent le bonheur ressenti au retour, mais plutôt à quel point nous nous sommes sentis « très détendus » tout au long du congé.
De plus, ceux qui en ressentent l’effet positif, le ressentent pour une quinzaine de jours tout au plus. Les chercheurs expliquent ces résultats par le stress qu’oblige le retour dans notre routine.
La planification, une partie de plaisir
Étonnamment, il semblerait que le moment qui a le plus d’impact sur le bonheur serait celui de la préparation et de la planification des vacances. Ainsi, plusieurs courtes périodes de congés seraient préférables à une seule longue période de vacances. Pouvons-nous alors extrapoler que le monde idéal serait d’avoir plusieurs petits congés et de les planifier en famille? L’indice du bonheur familial s’en trouverait donc automatiquement bonifié.
L’art d’avoir des vacances illimitées
Nous inspirant de cette conclusion, comment pouvons-nous parvenir à recréer ces moments de détente et de contemplation familiale plus souvent dans notre quotidien? Est-il possible de recréer cet état d’ouverture, qui nous permettrait alors de plonger dans des moments de bien-être, sans avoir à partir en vacances?
Grande mission me direz-vous? Je répondrai que les études tendent à démontrer que ce sont ces moments qui sont plus bénéfiques pour notre bonheur à long terme (et par ricochet, celui de notre famille).
Et si nous pouvions recréer ce moment de détachement, de lâcher-prise à n’importe quel moment de l’année? Et si nous arrivions à nous ressourcer de manière à ce que nos vacances deviennent alors des moments riches d’exploration et de découvertes puisque le repos et le ressourcement n’y seront plus la priorité? Faut-il vraiment attendre la retraite pour aspirer à jouir de vacances de découvertes?
Pour ce faire, je vous invite à vous faire des repères en gravant dans votre mémoire votre état d’ouverture durant nos prochaines vacances. Entre deux photos qui immortalisent les sauts dans la piscine et les châteaux de sable, pourquoi ne pas vous filmer en exposant votre état de bien-être?
Durant vos vacances, au moment où vous sentirez le poids de vos obligations tomber, je vous invite à prendre un moment pour ressentir cet état d’ouverture afin de peut-être pouvoir y retourner lorsque la routine reprendra.
Car si la sérénité ressentie en vacances ne s’éternise pas, les bonheurs simples qui forment les souvenirs heureux ainsi que ces moments de qualité avec nos proches, eux, sont inoubliables.