Une statistique alarmante, qui a poussé le gouvernement du Québec à lancer une vaste campagne publicitaire afin de lutter contre ce phénomène qui prend de l’ampleur.
L’objectif de cette campagne est de démontrer que d’aimer, partager ou commenter une publication véhiculant de l’intimidation peut être aussi dommageable que de publier soi-même le message. « Quand on poursuit la promotion d’une publication haineuse, on contribue à la propagande de celle-ci et ça peut être très dévastateur pour la personne concernée », explique Véronique Blais, conseillère en communications chez TACT. Bien des gens commentent ou partagent ce qu’ils voient sur les réseaux sociaux, sans se poser de questions sur les répercussions possibles de ce simple petit « clic ».
Conséquences désastreuses
La cyberintimidation peut blesser profondément les personnes qui en sont victimes. Comme il ne s’agit pas de violence physique, il peut être plus difficile pour les jeunes de voir les répercussions. Cette violence psychologique affecte toutefois grandement les victimes, entraînant une variété de conséquences, tant pour la personne qui en est atteinte que pour son entourage. Celles-ci peuvent affecter la santé physique, la santé mentale et les relations sociales et peuvent être encore plus grandes si la personne visée souffre d’anxiété ou de dépression.
Passer à l’action
Avec cette campagne publicitaire, le gouvernement espère sensibiliser les gens, autant les adultes que les adolescents, à ce phénomène grandissant. « On veut débanaliser le phénomène et aider les jeunes à mieux le comprendre », explique Véronique Blais de l’agence TACT. Les gens sont donc invités à participer au mouvement #chaquepersonnecompte en partageant les publicités et vidéos mises en ligne sur les réseaux sociaux.
Sensibiliser nos jeunes
En tant que parent, il est important de sensibiliser notre enfant au phénomène de la cyberintimidation. Voici quelques pistes pour vous aider dans votre démarche :
- Visionner avec vos jeunes les vidéos réalisées par le gouvernement.
- Expliquer à votre enfant ce qu’est l’intimidation et lui faire comprendre l’importance de ne pas partager de publications propageant des propos haineux.
- Parler avec vos jeunes des conséquences réelles de la cyberintimidation.
- Dénoncer les publications haineuses sur les réseaux sociaux et inviter votre enfant à faire de même.
Sources : Ministère de la famille, Institut national de la santé publique