Pour moi les vacances d’été, ça ne rime avec rien. Parce que depuis que mon Homme travaille dans son domaine, il planche sur des projets dont leur fin, mais surtout leur dernier sprint, a lieu en été. Pour que tout soit en place pour les Fêtes. Mon Homme travaille pour une boîte de jeux vidéo, il participe à l’élaboration artistique 3D des jeux vidéo. Vous comprendrez pourquoi il est crucial que tout soit terminé pour la folie des achats du temps des Fêtes. Bref! Ça fait de moi, une veuve des vacances. C’est toujours à cette période qu’il fait beaucoup d’heures supplémentaires et donc il n’est vraiment pas question qu’il puisse prendre des vacances. Nous avons déjà réussi à avoir une semaine, une année ou l’autre, mais les vacances se prennent définitivement plus en septembre et octobre. Bon, pour le moment, ça va parce que nous n’avons pas encore de calendrier réglé au quart de tour par celui des écoles, mais l’année prochaine, ce sera une tout autre paire de manches.
Des vacances sur mesure!
Enfin! Je n’ai pas vraiment le choix de me créer des vacances sur mesure pour nous. Dès le début juin, nous listons les endroits et activités que nous voulons visiter ou faire. Puis, nous les plaçons de façon systématique sur les samedis de juillet et août. Au moins, nous aurons fait quelques trucs en famille. Et pour ma part, je dois sortir de ma routine, parce que sinon je vire un peu folle en septembre quand nous retrouvons encore cette cadence.
Les vacances pour plusieurs riment avec farniente, plage, lecture, terrasse. Alors, je me crée une ambiance estivale dans mon jardin. Nous avons un beau pavillon, une petite pataugeoire, une chaise longue et une table de patio. Tout pour nous faire croire que nous sommes en vacances dès juin. Je suis aussi très ouverte aux escapades-surprises offertes par mes copines. Une virée à la plage, un repas à la dernière minute en ville, une sortie au parc. Toujours prête, une vraie Jeannette!
Un état d’esprit
En fait, je dois voir plus loin que mon nez en matière de vacances. Parce que dans le fond, c’est nous-mêmes qui les créons. C’est d’apprendre à lâcher prise, tout est alors plus agréable et facile. Pas de gros bonnets et de gros manteaux. Seulement un chandail et une paire de shorts. Hop! Nous voilà partis pour de nouvelles aventures. Pour les enfants, l’été c’est tellement plus que 10 jours sur le bord de la plage (quoi que ça se prend toujours bien), c’est des popsicles en soirée, des parties de soccer sur le tas, des après-midis dans la piscine. Avec des enfants, ce qui est le plus merveilleux en été, c’est la douceur du temps qui passe tranquillement, chaudement.
Je pense que ça devient encore plus vrai quand les enfants vont à l’école. Quand la cloche sonne enfin la fin des classes et que nous les entendons crier leur joie d’être en congé de devoirs et tout le tralala. J’ai la chance de demeurer près d’une école. Je vois la cour de ma fenêtre de cuisine. Cette année, je me suis sentie toute nostalgique, lorsque cette cloche a sonné. Ça m’a toujours fait cet effet, même depuis que je ne vis plus au rythme de l’école. Quand la Saint-Jean-Baptiste arrive, je me dis qu’une année vient de passer, que des choses peuvent être derrière nous et que nous pouvons regarder vers l’avenir, vers de meilleures choses.
Mes étés, je les ai toujours passés dehors. Même quand j’ai eu mes premiers emplois d’été. J’étais monitrice de camps de jour. J’ai vraiment eu de la chance. J’ai un peu pâti quand j’ai dû travailler « pour vrai » à l’air conditionné; j’ai trouvé ça difficile. Mais maintenant, j’ai retrouvé ma chance, celle de vivre mes étés dehors à prendre du soleil et m’amuser avec mes enfants. Et ça, c’est les plus belles vacances que je pouvais m’offrir.