Mode/Beauté

Choisir une robe de baptême

Que l’on opte pour un baptême à l’église ou pour une cérémonie de bienvenue laïque, il faut habiller bébé pour le rituel. Êtes-vous du type traditionnel ou moderne?

C’est au XIIe que le baptême, qui était jusque là réservé aux adultes, s’ouvre aux bébés. Longtemps, on a d’ailleurs fait baptiser les enfants le plus rapidement possible, dès leur naissance : si le malheur s’abattait sur la famille, au moins l’enfant avait une place de réservée aux côtés de Dieu.

Jusqu’en 2000, au Québec, 75 % des nouveaux parents faisaient toujours baptiser leur nouveau-né. Pour un peuple qui ne se dit plus pratiquant, c’est énorme! Mais, depuis, ce chiffre ne fait que descendre et, en 2009, il était tombé à 55 %. Souvent, la nouvelle génération de parents n’a pas un attachement particulier à l’Église, et la pression de la famille se fait aussi moins forte que jadis.

Faire baptiser

Malgré tout, pour d’autres, le baptême demeure quelque chose d’important. Pour certains, il s’agit d’une façon d’accueillir l’enfant, de souligner sa venue sur terre et, par manque d’alternative (il n’y a pas de baptême civil, après tout), ils optent pour le baptême à l’église. D’autres le font pour que leur enfant puisse accéder aux autres sacrements, plus tard. Bien sûr, certains autres le font tout simplement parce qu’ils ont la foi.

Même si la pression familiale est moins présente qu’autrefois, elle l’est encore, dans certains cercles. On fait alors baptiser le bébé pour plaire aux grands-parents ou aux membres de la parenté, en se disant que l’enfant décidera plus tard de sa propre foi.

La robe

Au Moyen-Âge, pendant la cérémonie du baptême, on immergeait bébé complètement dans l’eau, avant de le recouvrir d’un long linge brodé. Ce geste avait pour but de le purifier du péché originel. C’est lorsque cette pratique fut supprimée que l’on a remplacé le linge par une robe. Celle-ci, à l’image des vêtements que les enfants de la cour du roi portaient, devait être longue et, habituellement, on la brodait de fleurs et l’ornait de rubans et de dentelles. En plus de la robe, l’enfant portait le jupon, le bonnet et la cape.

Le blanc, symbole de pureté, de lumière et d’innocence, était bien entendu de mise et, parfois, la robe était taillée à même la robe de mariée de la mère.

De nos jours

Si vous désirez faire baptiser votre enfant à l’église, selon la tradition catholique, sachez que la majorité des institutions n’obligent plus l’enfant à porter la fameuse robe traditionnelle de baptême. En effet, celle-ci est plutôt dispendieuse et peut être difficile à trouver. On optera alors pour de simples vêtements blancs.

Plusieurs familles conservent la robe de baptême, pour que, d’une génération à l’autre, les enfants la portent au moment de recevoir ces premiers sacrements. Ceci dit, jadis, on baptisait les enfants très jeunes, et les robes sont souvent très petites. De plus, une robe longue n’est pas idéale pour un enfant qui se déplace par lui-même.

Vous trouverez assez facilement des habits blancs dans toutes les boutiques de vêtements pour enfants. Ce qui est doublement pratique, avec cette option, c’est que l’enfant pourra reporter les vêtements, par la suite. D’ailleurs, le célébrant n’exige souvent pas que l’enfant soit tout de blanc vêtu : seule une couverture blanche, pour couvrir le bébé au moment du sacrement, est demandée.

Si vous préférez néanmoins vous procurer une robe traditionnelle, sachez que vous en trouverez assez facilement de deuxièmes mains (kijiji, eBay). Plusieurs boutiques spécialisées pour les enfants offrent aussi des robes de baptême (environ 50 $). Il y a plusieurs modèles offerts sur Etsy.

Nouveaux rites

Si le mariage civil existe, il n’y a pourtant pas l’équivalent pour le baptême. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas souligner la naissance d’un enfant. Plusieurs parents optent donc pour une célébration laïque, qui leur ressemble davantage. L’auteure Chantal Dauray en a d’ailleurs traité, dans son ouvrage Célébrons la naissance de bébé.

Célébrons la naissance de bébé, Chantale Dauray, édition Publistar, ISBN 9782895623281, 8,95 $

Image de Marie-Eve Bourassa

Autrice, scénariste, rédactrice et chroniqueuse.


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