Phase 1
De la naissance à au moins un an, un siège de phase 1 est requis. On l’oriente vers l’arrière du véhicule. Ainsi, en cas d’arrêt brusque ou de collision, le dossier du siège soutient le cou et la tête du bébé et empêche celle-ci d’être projetée vers l’avant.
Les porte-bébés sont des sièges de phase 1 aussi conçus pour transporter l’enfant à l’aide de la poignée et on peut les fixer à une poussette appareillée. Ils sont également plus adaptés à la taille d’un nouveau-né par leurs dimensions et parce qu’ils permettent habituellement de multiples ajustements; cependant, le bébé risque d’y être à l’étroit avant l’âge d’un an.Il vous faudra donc acheter un autre siège de phase 1 adapté à un bébé plus lourd et plus grand, mais qui n’est pas transportable. Même si votre petit est assez lourd pour un siège de phase 2, attendez qu’il ait au moins un an avant de faire le changement.
Phase 2
Un bébé de plus d’un an peut passer à la phase 2. Le siège est alors orienté vers l’avant, car l’enfant a maintenant le cou assez robuste pour absorber le mouvement de sa tête en cas de collision.
Tout comme en phase 1, l’enfant est retenu par un harnais ancré en cinq points. Les forces qu’il doit absorber en cas d’accident sont ainsi bien réparties sur son petit corps. C’est pourquoi il est préférable de garder son enfant le plus longtemps possible dans un siège de ce type.
Phase 3
Quand l’enfant est devenu trop grand pour son siège de phase 2 (voyez les consignes du fabricant) et qu’il pèse au moins 18 kg (40 lb), il doit utiliser un siège de phase 3. Celui-ci, qu’on appelle siège d’appoint ou siège rehausseur, permet de l’asseoir plus haut afin que la ceinture de sécurité du véhicule puisse le retenir correctement en s’appuyant sur les os de son bassin et sur sa clavicule, pas sur son ventre, ni en travers de son cou.
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Pour installer le siège correctement
Lisez attentivement le manuel d’instructions pour installer le siège. Et évitez les erreurs les plus fréquentes : un harnais ou une ceinture insuffisamment serrés ou la pince de poitrine plus haute ou plus basse que la hauteur des aisselles. Et n’hésitez pas à faire vérifier l’installation par un des membres du Réseau provincial permanent de vérification de sièges d’auto pour enfants. Cliquez ici pour connaître la liste des membres du réseau.
Lorsqu’ils sont bien utilisés et que les enfants y sont adéquatement sanglés, les sièges d’auto réduisent de 71 % les risques de blessures fatales et de 67 % les risques de blessures graves, selon une étude de la National Highway Traffic Safety Administration, une agence américaine.
Quant à l’utilisation du siège d’appoint (ou siège rehausseur) plutôt que de la seule ceinture de sécurité, elle réduit de 59 % les risques de blessures chez les enfants de quatre à sept ans, selon une étude publiée en 2003 par des chercheurs du Children’s Hospital of Philadelphia.
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