Nous avons demandé conseil à Marie-Hélène Marchand, directrice générale pour Olang Canada, une marque italienne créée en 1991 qui chausse toute la famille avec des produits de conception et de fabrication européenne par une main-d’œuvre adulte et spécialisée. On aime!
6 critères à considérer avant d’acheter une botte
- L’indice de température. Choisissez une botte qui garantit un confort jusqu’à -- 30 degrés. Rien de moins pour affronter nos hivers québécois!
- L’imperméabilité. Assurez-vous que la botte ait été traitée en usine pour l’imperméabiliser. «Un traitement n’est pas nécessaire à l’achat, mais dès la deuxième année, on conseille de faire un traitement supplémentaire à la maison pour prolonger l’effet imperméable», conseille Marie-Hélène Marchand. Informez-vous en magasin, car certaines marques développent leur propre technologie d’imperméabilité qui porte des noms différents. Par exemple, «chez Olang, le terme iso warm, est notre waterproof», précise-t-elle. La mention «résistante à l’eau» ne signifie pas nécessairement que la botte est imperméable. Ne confondez pas les deux!
- La semelle intérieure. Recherchez des semelles avec une pellicule argentée isolante et réfléchissante qui conserve la chaleur à l’intérieur de la botte. Autre point important, les semelles doivent être amovibles. Très pratique également si on a besoin de faire sécher la botte.
- La semelle extérieure. «La première source de perte de chaleur vient du dessous de la botte. Pour cette raison, toutes les bottes Olang sont faites avec des semelles de thermoplastique, qui est de loin meilleur que le caoutchouc pour garder la botte chaude et résistante à l’eau», ajoute Marie-Hélène Marchand. Demandez à un conseiller en quoi la semelle est faite, puisqu’on retrouve beaucoup de caoutchouc sur le marché. Recherchez des semelles non lisses pour une meilleure adhérence. «Les crampons sur nos bottes servent non seulement à ne pas glisser sur la glace, mais aussi à limiter le contact direct de la semelle avec la neige pour éviter la perte de chaleur», ajoute-t-elle.
- La doublure. La laine est excellente, car elle est souple, confortable et légère. Oui, c’est plus dispendieux à l’achat, mais puisque c’est une fibre naturelle, elle respire bien et garde le pied au sec et, donc, au chaud. C’est un choix gagnant! Pour un prix moins élevé, vous pouvez vous tourner vers le thinsulate, une matière synthétique tout de même performante.
- La flexibilité de la botte. Il faut que la botte ne soit ni trop rigide ni trop molle lorsque vous essayez de la plier. Si elle est trop rigide, votre enfant ne sera pas confortable pour marcher, mais à l’inverse, si la botte ne démontre aucune résistance, c’est que la qualité n’est pas au rendez-vous.
- Conseil de Marie-Hélène: Ne vous laissez pas influencer par le look de la botte et par le fait qu’elle semble chaude. Les matériaux extérieurs ne sont qu’une question de style et ne garantissent pas que la botte sera chaude.
Quelle taille choisir?
Pour acheter la bonne grandeur de bottes, la règle générale dit de calculer deux tailles de plus que celle de ses chaussures, mais puisque toutes les marques sont différentes, rien ne vaut un essai sur place. «L’ajustement est primordial», précise Mme Marchand. «Une botte trop petite empêchera la circulation de l’air, et votre enfant aura froid aux pieds.»
Pour savoir si la botte est de la bonne taille, faites-le marcher. Sa démarche vous indiquera d’abord s’il est confortable et vous permettra de vérifier si les lacets ou le velcro deviennent de moins en moins serrés au fur et à mesure qu’il marche. Si c’est le cas, le modèle n’est probablement pas ajusté pour le pied de votre enfant. Pour les modèles à lacets, privilégiez ceux avec un petit arrêt de plastique au bout des lacets (voir la photo ci-dessus) qui permet de garder les lacets bien en place.
«Prenez votre enfant dans vos bras et vérifiez si les bottes lui sortent des pieds», conseille Mme Marchand. Si une botte tombe, c’est que la taille est trop grande.