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Parce que le mois d'août rime avec « auteur chouchou »!

En ce dernier mois des vacances estivales, j’ai voulu vous faire découvrir un auteur, membre de l’Association des écrivains québécois pour la jeunesse et de son conseil d’administration : Louis Laforce. Au fil des questions posées, vous découvrirez l’homme et l’auteur, ses passions, ses influences, ses convictions et ses inspirations.

Je vous ai également ajouté la bibliographie descriptive des romans de Louis Laforce afin de faciliter votre sélection « découverte » pour votre jeune, avide de lecture et d’aventures!

Bonne lecture!

Où êtes-vous né et où avez-vous vécu?

J’ai grandi à Victoriaville et fait mes études universitaires à Montréal. J’habite Québec depuis le début du nouveau millénaire et ma ville d’adoption est le théâtre de l’un de mes romans : Les zombies de la Conquête.​

Le fait d’avoir eu des enfants a-t-il influencé votre activité littéraire?

Absolument! J’ai eu envie d’écrire des romans qui interpelleraient mon garçon lorsqu’il grandirait. Mes premiers romans sont donc remplis d’action, d’aventure, de fantastique. Récemment, j’ai écrit quelque chose de différent, susceptible de plaire à ma fille. Cette comédie sur les liens que tissent les membres d’une famille devrait paraître en 2020.

Où allez-vous en vacances pour vous ressourcer et retrouver l’inspiration?

Mon endroit de prédilection est un monde magique où les rêves deviennent réalité et où les adultes retrouvent l’enfant en eux. Je vous laisse deviner où.

Quand avez-vous commencé à écrire?

J’ai toujours écrit. Enfant, je m’amusais à dessiner des histoires accompagnées de phrases simples. J’inventais aussi des récits en calquant des personnages de bédés auxquels je faisais vivre de nouvelles aventures. Vers dix-sept ans, j’ai pondu un (mauvais) roman policier qui n’a jamais été publié, mais ce fut un point tournant... j’ai réalisé que j’étais capable d’inventer une histoire de plus de cent pages. L’exercice était formateur. On dit qu’il faut s’exercer dix mille heures avant de devenir expert dans quelque chose et toute expérience d’écriture était formatrice : concours scolaire, chroniques dans la revue Philatélique Québec, album de finissant, journal étudiant, participation à des marathons d’écriture... j’aiguisais mon crayon.

Y a-t-il des écrivains qui vous ont influencé ou qui vous influencent encore?

Je suis béat d’admiration devant J. K. Rowling. Elle me donne des complexes en tant qu’auteur. Sa série Harry Potter est un tour de force littéraire. Toute ambition de créer à mon tour quelque chose d’original me paraît présomptueuse. Son succès a donné ses lettres de noblesse au roman fantastique et permis à plusieurs auteurs en herbe d’écrire, à leur tour, dans ce genre jusqu’alors mal-aimé.

Que répondez-vous à ceux qui pensent que la littérature jeunesse est inférieure à celle destinée aux adultes?

La même chose que je réponds à ceux qui estiment qu’il existe une « grande littérature » et une autre « populaire » : quelle bêtise! Beaucoup d’adultes lisent des romans destinés aux ados pour la simple raison que ces histoires sont bien écrites, passionnantes et qu’elles les font rêver. N’est-ce pas tout l’intérêt de lire que d’avoir du plaisir à tourner les pages, d’anticiper ce qui s’en vient, de terminer un livre à la fois comblé et déçu qu’il s’achève?

Ceux qui pensent qu’il est facile d’écrire pour la jeunesse devaient essayer de publier quelque chose de leur cru ; ils se rendraient compte que c’est un travail aussi exigeant que n’importe quel projet destiné à un public mature. Et il n’y a rien de plus noble que d’encourager le plaisir de lire chez les jeunes et de développer leur imagination. C'est un pouvoir qui leur sera utile toute leur vie.

Vous rappelez-vous votre sentiment lorsque votre premier livre a été publié?

C’est en 2005 qu’est paru L’éclair jaune, le premier tome de ma série « Arthur et Zeïa ». Mon sentiment de fierté, à l’époque, était mêlé à d’autres émotions, car au même moment je déménageais, je fondais une compagnie de recherche et d’indexation juridique et j’épousais ma muse ! Je me rappelle surtout la naïveté qui m’habitait : j’imaginais que je serais traduit en vingt-cinq langues, invité à Tout le monde en parle, que mon roman serait adapté en série télé. En réalité, le marché est très compétitif et quelques centaines d’exemplaires vendus font parfois un best-seller. La plus grande récompense demeure la chance d’être publié par une maison d’édition estimée et d’être lu par les milliers de jeunes qui emprunteront mes livres à la biblio de leur école ou de leur quartier.

Est-ce toujours vous qui choisissez le titre de vos histoires?

Je suis incapable d’amorcer un projet sans lui donner un titre. Celui-ci pourra changer en cours de route, même plusieurs fois, suivant les suggestions de ma muse ou de ma directrice littéraire, mais je dois pouvoir me référer à un titre quelconque. Même chose avec les titres des chapitres.

Qu’est-ce qui est le plus difficile à écrire?

Les scènes d’action! Dans ma tête, j’imagine des poursuites, des combats, des échanges simultanés, comme dans un film. Il me faut transcrire cette vision en tenant compte des bruits, des odeurs, des véhicules en mouvement et du positionnement de chaque personnage. Accoucher d’un récit fluide, ce n’est pas toujours évident. Comme on dit, une image vaut mille mots, alors j’ai besoin de tous ces mots pour traduire l’image dans ma tête. À l’opposé, les dialogues me viennent facilement. Je devrais peut-être écrire pour le théâtre?

Dans vos romans, utilisez-vous des personnages que vous connaissez ou dont vous avez entendu parler?

Comme j’écris des romans historiques, il arrive que je mette en scène des gens qui ont existé. Toutefois, mes personnages principaux sont fictifs. Ils sont la somme de mes expériences, de mes lectures, des films que j’ai vus, des gens que je connais. J’aime semer dans mes récits des clins d’œil à des amis ou des membres de ma famille, qui peuvent (ou pas) se reconnaître en découvrant qu’un personnage porte leur nom ou que leur date de naissance est devenue un code secret.

Savez-vous si certains de vos écrits ont été intégrés à un programme de littérature au secondaire?

Oui! Deux années consécutives, une classe d’immersion francophone en Ontario a étudié Le trésor des Templiers, le tome 2 de ma série. J’ai alors eu l’occasion de répondre aux questions des élèves, une expérience mutuellement enrichissante.

Bibliographie de l’auteur

 

Public cible : 7 ans et plus

Alex et Marion gagnent le million T.01 : La recette secrète, Louis Laforce ; illustrations : Pascale Constantin. Dominique et compagnie, collection Grand roman lime, 2019.

Résumé : Les parents d’Alex et Marion ont gagné un million de dollars à la loterie. Tout devient possible, absolument tout ! Les enfants rêvent de mener la grande vie. Une idée loufoque n’attend pas l’autre ! Mais leurs parents ont eux aussi un projet spécial en tête. Qu’est-ce que ça peut bien être?

 

 

 

Public cible : 12 ans et plus

Les zombies de la Conquête, Louis Laforce. Les éditions Pierre Tisseyre, collection Chacal, 2018.

Résumé : Harry et Juliette habitent Québec, à leurs yeux la plus belle ville du monde. Mais une malédiction plane sur la capitale. Des soldats décédés en 1759 sur les plaines d’Abraham reprennent subitement vie, avec la ferme intention de poursuivre la bataille autrefois perdue. Découvrant l’existence d’une incantation qui pourrait renvoyer ces zombies dans l’entre-monde, les deux amis se lancent tête baissée dans une course contre les forces occultes qui menacent leur communauté.

 

Public cible : 12 ans et plus

Arthur et ZeïaT.04 : Le secret de Pachacamac, Louis Laforce. Les éditions Pierre Tisseyre, collection Chacal, 2016.

Résumé : Après avoir voyagé à travers les âges et affronté des pirates venus du futur, Arthur a enfin découvert sa véritable identité. Il est le fils de l’inventeur des machines à remonter le temps. Le Grand Kat’sina, qui règne en tyran sur la Terre et qui tient prisonniers ses parents et son frère, a mis sa tête à prix. Recueilli au sein de l’Académie Tempol pour sa sécurité, le garçon se doute qu’il devra tôt ou tard affronter son destin. Mais pour y arriver, il aura besoin d’aide. Alors qu’une guerre entre Templiers et résistants se prépare, le jeune héros suivra sa propre voie, du pays des Incas au cœur de la cité futuriste d’Unu, dans une ultime quête...

 

 

Public cible : 12 ans et plus

Arthur et ZeïaT.03 : Les Zuniques, Louis Laforce ; illustrations : Joël Perreault. Les éditions Pierre Tisseyre, collection Arthur et Zeïa, 2008.

Résumé : Après avoir déjoué un complot dans l’Antiquité, échappé à des Vikings sanguinaires et retrouvé le trésor perdu des Templiers, Arthur et Zeïa doivent une fois de plus affronter le Grand Kat’sina, qui règne en despote sur la Terre au XXIVe siècle. Pour Zeïa, ce sera l’heure de faire des choix. Quant à lui, Arthur découvrira d’obscures facettes de son passé dont il ignorait tout. Du cœur d’Unu, capitale du futur, à la cour du roi Louis XIV, les deux amis nous entraînent aux confins de la toile du temps, dans une aventure pleine d’humour, de mystère et de rebondissements.

 

 

Public cible : 12 ans et plus

Arthur et ZeïaT.02 : Le trésor des Templiers, Louis Laforce ; illustrations : Joël Perreault. Les éditions Pierre Tisseyre, collection Arthur et Zeïa, 2006.

Résumé : Sélection Communication-Jeunesse. Plusieurs mois après son premier voyage dans le temps avec Zeïa, Arthur reçoit un S.O.S. de son amie du futur. Zeïa le presse de venir la secourir en l’an 982, au pays des Vikings. Lui demander, à lui, un simple adolescent du XXIe siècle, de piloter seul une machine à remonter le temps ? C’est de la pure folie ! Mais s’il y a la moindre chance que son amie soit en péril, Arthur ne peut rester les bras croisés. Un petit saut à travers le temps, et hop ! il reviendra dans le présent. Enfin, c’est ce qu’il croit... Cette mission de sauvetage devient vite une chasse au trésor effrénée. Au fil des époques, où se multiplient les dangers, les adolescents remontent la piste du mythique trésor amassé par les Templiers au temps des croisades. Mais ils ne sont pas seuls à croire à la légende. Un pirate venu du futur les précède...
 

Public cible : 12 ans et plus

Arthur et ZeïaT.01 : L’éclair jaune, Louis Laforce ; illustrations : Maxime Bigras. Les éditions Pierre Tisseyre, collection Arthur et Zeïa, 2005.

Résumé : Zeïa Lunebourg croise les bras et regarde Arthur Vaillancourt : – Je suppose que si je te dis que je suis née le 20 février 2334 et que j’ai quatorze ans, tu ne me croiras pas ? – Que tu as quatorze ans oui, mais pour le reste, pantoute ! – Si je te dis que je suis en mission, au service d’une école d’espionnage clandestine nommée Tempol, qui lutte contre une puissante organisation… – Je dirais que t’as encore plus d’imagination que moi. Et ça, c’est franchement rare ! Arthur et Zeïa n’auraient jamais dû se rencontrer. Et pourtant, ils vont se retrouver ensemble dans la Rome Antique, à la poursuite d’un pirate qui pille les trésors du passé. Créatures mythologiques, courses de chars, prise d’otage, cataclysme géologique, rien ne leur sera épargné…


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