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Célébrez le mois de la francophonie avec Ginette Lareault!

Voilà pourquoi il est pertinent de vous permettre de mieux connaître Ginette Lareault, qui a été enseignante avant de devenir une auteure jeunesse, au grand ravissement de nos tout-petits!

Ce deuxième profil d’auteure, de ma série des auteurs chouchous de l’Association des écrivains québécois pour la jeunesse (l’AÉQJ), vous fera découvrir une écrivaine et une conteuse qui suscitera l’intérêt de vos tout-petits de 3 ans et plus.

Cette entrevue exclusive vous permettra de mieux la connaître et sera suivie d’une bibliographie partielle afin de vous permettre de continuer votre découverte ludique!

À quel moment dans votre vie avez-vous commencé à écrire?

Enfant, j’aimais écrire des histoires que je déchirais avant qu’on ne les lise. Je m’inspirais des faits du quotidien et des films. Cela occupait la petite fille qui n’était pas sportive. Je n’avais pas de public cible, dit-elle à la blague.

Adulte, j’ai fait des ébauches de romans qui sont encore enfouis dans ma garde-robe. J’ai fait un peu de poésie. J’ai commencé à écrire pour les enfants il y a dix ans environ. Le fait d’enseigner aux jeunes des techniques d’écriture m’a donné le goût de créer moi aussi, de sortir du cadre académique. J’avais besoin de créer des histoires joyeuses, dans un bon français, j’ai donc choisi d’écrire pour les enfants.

Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire?

J’ai un besoin de m’exprimer par le biais de la fiction. Écrire, c’est un exutoire dans lequel je me sens libre.

Où puisez-vous votre inspiration?

Probablement dans la lune! Je suis distraite et pensive. Mon inspiration vient de partout, autant dans les situations du quotidien, partout où je vais, que dans les grands événements du monde. J’ai travaillé auprès des jeunes. Mes enfants et leurs amis ont été des bons exemples pour moi. Mes petits-enfants m’inspirent beaucoup. Je m’intéresse à la psychologie des enfants. Je lis beaucoup sur le sujet.

Avez-vous besoin d’une ambiance de travail, d’un lieu ou d’un rituel pour vous plonger dans l’écriture?

Mon bureau à la maison est ma place préférée. J’utilise l’ordinateur. Mais il m’arrive d’écrire à des endroits inattendus comme à bord d’un avion, où j’ai écrit une histoire sur tous les espaces vides du livre que je lisais. J’ai déjà écrit une histoire sur des feuilles de liste d’épicerie. Les napperons de restaurant me servent aussi quand me vient une idée.

Que pensez-vous de vos premiers ouvrages publiés?

Malgré toutes les hésitations que j’ai eues, j’ai un attachement particulier à ces ouvrages. Mes petits-enfants y sont représentés subtilement. J’ai pris de l’expérience, j’ai appris beaucoup. Je suis fière de les avoir faits.

Avez-vous toujours rêvé de devenir auteure, ou votre venue à l’écriture jeunesse est un hasard de la vie?

Mes rêves étaient flous. Je suis arrivée à la littérature jeunesse par hasard. Après avoir enseigné plusieurs années le français et les techniques du conte, j’ai décidé de faire mes devoirs. J’ai écrit, d’abord pour ma petite-fille. Je l’amenais au Jardin botanique pour voir les citrouilles et rencontrer Esméralda, la sorcière et aussi ma collègue de travail. Ma petite avait une peur bleue des sorcières. J’ai décidé de lui inventer une histoire plutôt rigolote. Potiron, cacahuète, la soupe est prête est devenu le premier album d’une série de six contes qui porte le nom Les Larcyberda.

Cette collection a été le début de mes élans créateurs pour l’écriture jeunesse. Évidemment, j’ai composé, dans la série, des histoires qui font de jolis clins d’œil à tous mes petits. J’aime étonner les enfants et raconter des histoires. Mes élèves ont entendu de nombreux faits cocasses. Quelle passion!

Ensuite, j’ai fait un projet inattendu avec l’auteure Anne-Marie Quesnel, un recueil de nouvelles pour les dix ans et plus, Histoires craquantes.

Je suis revenue aux petits avec un style plus moderne avec Toc, toc, toc, le bonheur!

Ma petite dernière m’a inspiré ce livre. La naissance est au cœur de l’histoire. Et de façon tout à fait spéciale, j’ai coécrit un album avec mon petit-fils de sept ans, un jour où il avait besoin de s’exprimer.

Cela a donné La vache aux gros yeux, qui fait fureur auprès des jeunes. J’ai commencé la collection Manège qui permettra à d’autres enfants de s’exprimer. Je continue aussi à faire mes albums personnels. Je suis donc ouverte à toutes sortes de projets. Je n’aurais pas pensé publier, un jour, des albums jeunesse. C’est un bonheur pour moi.

Aimez-vous travailler en collaboration avec l’illustrateur?

Oui, c’est un plaisir. Je lui laisse beaucoup de liberté. Il est bon de suggérer quelques modifications, ce qui rend le texte encore plus éloquent. J’aime être surprise par l’interprétation que l’illustrateur fait de mon histoire. Laurence Dechassey, avec qui je travaille actuellement me surprend agréablement et travaille de façon professionnelle.

Pourquoi faites-vous partie d’une association comme l’AÉQJ?

L’AÉQJ me permet d’être moins isolée. Les personnes sont sympathiques. Les échanges sont intéressants. Je m’instruis sur le monde de la littérature jeunesse.

Enfant, que faisiez-vous de votre temps libre?

Le bolo, la corde à danser, le ballon, le vélo étaient mes activités principales. J’avoue que le bord du trottoir doit avoir mes empreintes parce que je m’y suis assise souvent pour rêver et imaginer des histoires. Je n’étais pas tellement de style «princesse». Seuls les chevaliers avec leurs chevaux pouvaient s’y retrouver occasionnellement. En fait, je peux dire que je m’ennuyais parfois. Je suis contente que les enfants d’aujourd’hui puissent avoir autant de livres.

Quand vous commencez à écrire une histoire, la connaissez-vous en entier ou improvisez-vous au fur et à mesure?

Au début de l’écriture d’une histoire, j’ai une idée, mais souvent, je la modifie. C’est la beauté de l’écriture, on peut changer d’idée, c’est une forme de liberté.

Les membres de votre famille lisent-ils vos livres?

Bien entendu, mes petits-enfants sont les premiers lecteurs de mes albums publiés. Ils sont fiers et me font de la promotion, hi hi hi hi hi ! Toute ma famille lit mes albums. Mon mari m’encourage beaucoup et me démontre de l’appréciation. 

Bibliographie partielle:

Lapins chauffants, Ginette Lareault, illustrations: Isabelle Demers. Les éditions Caramello, 2019.

Pour les 3 à 7 ans.

Résumé:

Certains enfants ont toujours chaud, d’autres, toujours froid. Josiane, la Frileuse, et Hugues, le Bouillant, se taquinent. La maman décide de faire de la récupération. Elle utilise le vieux manteau de sa mère fait de lapin. Elle coud une doublure au manteau de sa fille. Des lapins? Se pourrait-il que Josiane fasse leur connaissance? Ce serait peut-être amusant!

Les petites ailes de Piou, Ginette Lareault, illustrations: Laurence Dechassey. Les éditions Caramello, 2018.

Pour les 3 à 6 ans.

Résumé:

Un petit oiseau bleu, Piou, fige dans son nid. Il craint que ses ailes trop petites ne le supportent pas. Un jour, il découvre qu’il voudrait sortir du nid. Comment? Le courage sera-t-il de la partie? À voir.

Zaxx le renne maladroit, Ginette Lareault, illustrations: Isabelle Demers. Les éditions Caramello, 2018.

Pour les 3 à 9 ans.

Résumé:

Au pôle Nord, on se prépare pour la tournée annuelle de Noël. Comète, un des rennes, s’est cassé la patte. Il faut le remplacer. Le père Noël choisit Zaxx, le renne maladroit. Préparez-vous à rigoler avec les prouesses de ce renne spécial et attachant. Réussira-t-il à relever le défi? Vous verrez.

Le pinceau de Célestine, Ginette Lareault, illustrations: Laurence Dechassey. Les éditions Caramello, 2018.

Pour les 3 à 6 ans.

Résumé:

Une renarde, Célestine, a un talent de peintre. Elle possède un pinceau précieux. Malheureusement, elle ne le trouve plus. Même si elle est rusée, elle a besoin d’aide. Elle fait confiance à ses parents. Elle pense qu’ils vont l’aider. On le lui souhaite.

Mon chien, c’est le plusssss fin!, Ginette Lareault, illustrations: Laurence Dechassey. Les éditions Caramello, 2017.

Pour les 3 à 8 ans.

Résumé:

Les maîtres de chiens aiment aller au parc avec leur animal. Simone et sa mère, accompagnées de Lab, leur labrador, croisent Dorian. Le jeune garçon est sans son Will, son beagle. Il prétend que son chien lui a fait comprendre qu’il ne voulait plus voir les autres chiens. Il crie que c’est son chien le plus fin. Simone réagit et veut transformer Lab. On verra comment cela se passera. Gageons que Dorian avait une bonne raison. 

La vache aux gros yeux, Ginette Lareault, illustrations: Laurence Dechassey. Les éditions Caramello, 2017.

Pour les 3 à 6 ans.

Résumé:

Avoir de gros yeux apporte beaucoup de joie à Meuvette, la belle vache du fermier, monsieur Pissenlit. Hélas, un jour, ses yeux rapetissent. La bête est peinée. Elle se met à chercher une solution. Persévérante, elle saura trouver, parole de jeune auteur.


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