Noël ne figure pas au palmarès des fêtes préférées de Catherine Bérubé (District 31, 19-2, Rupture, etc.). « Moi, je ne suis pas une fille de Noël, nous explique l’actrice et maman d’une fillette de 3 ans. Faire le sapin, les décorations, tout ça, ce n’est pas pour moi. Par contre, mon trip, c’est l’ambiance. Par exemple, après le souper, j’aime mettre de la musique jazzée des années 1950 ».
De chouettes souvenirs d’enfance
Elle garde pourtant de très bons souvenirs de ses Noël d’enfant. Elle se souvient, entre autres, d’une fois toute spéciale où ses parents avaient manigancé pour prendre des photos du père Noël à l’insu de ce dernier: « Mon père avait organisé toute un truc, avec un appareil photo et de la corde pour que le père Noël trébuche, nous raconte-t-elle le sourire dans la voix. Au final, j’avais une photo de ses bottes. C’était vraiment chouette ».
Les troubles Fêtes
Aujourd’hui, pour Catherine, les obligations sont des troubles fêtes. « Je trouve que Noël arrive à un très mauvais moment, lorsque tout le monde est à bout. Fatigué. Il faut courir chez l’un, chez l’autre, trouver des cadeaux, c’est épuisant. Sans parler du fait que c’est une période où l’on surconsomme. Moi, j’aimerais juste que ce soit plus léger ».
Contrer la surconsommation
Pour contrecarrer la surconsommation, elle adore la formule Donnez au suivant. « J’ai une cousine qui fait ça. Elle donne toujours à Marie-Jane, ma fille, de beaux vêtements ou des jouets en bon état qui appartenaient à ses enfants ». En ce moment où l’écologie est plus préoccupante que jamais, c’est une belle solution à envisager.
Et le père Noël dans tout ça?
Si Catherine n’a pas d’amour particulier pour Noël, qu’en est-il de sa fille? Catherine versera-t-elle dans les excès et l’entretien de mythes (les Lutins Coquins et le père Noël) pour plaire à Marie-Jane ou saura-t-elle résister? Nous lui avons posé la question et voici sa réponse :
« En ce moment, je vis dans le déni. Je me dis que je vais m’en sauver et que je n’aurai pas à gérer le père Noël et les lutins. Marie-Jane commence à peine à comprendre le concept des Fêtes. Elle aime les lumières et on en reste là. Il faut aussi dire que je ne suis pas très confortable avec l’idée de lui faire croire en quelque chose qui n’existe pas. Pourtant, moi j’y ai cru et apprendre la vérité ne m’a pas causé de traumatismes. J’ai certainement eu une petite déception, mais sans plus ».
Alors, qu’est-ce qui freine l’artiste? « J’ai un malaise, exprime Catherine. Je veux que ma fille sache d’où viennent les cadeaux et qu’elle soit reconnaissante. Ces gens qui lui offrent des présents ne sont pas obligés de le faire, ils le font par amour et envie. C’est important qu’elle en soit consciente ».
Noël 2018
Cette année, le temps des Fêtes ne sera cependant pas aussi reposant que l’auraient souhaité Catherine Bérubé et son amoureux, le réalisateur Gabriel Allard. À l’approche du tournage de Snow Angel the Movie (un long métrage indépendant, produit et réalisée par les deux comparses), leurs journées sont bien remplies et ça ne se calmera pas pour cause de temps des Fêtes. Ceci dit, Réveillon, brunch familial en pyjama et petits cocktails sont au programme.
Un projet aussi inspirant qu’innovant : Snow Angel the Movie
Tourné à Saint-Octave-de-l’Avenir, un ancien village gaspésien, le film Snow Angel raconte l’histoire d’une planchiste américaine qui, à la suite d’un drame, tente de se réconcilier avec son passé. Au même moment, des événement terrifiants surviennent et laissent croire à la jeune femme que sa vie est en danger. Pour en savoir davantage sur le projet ou son mode de financement (novateur), cliquez ici.
Le film, prévu pour la fin de 2019, est déjà très attendu.