Il existe deux écoles de pensée. D’un côté, il y a ceux qui croient que les vacances sont synonymes de laisser-aller : la routine du dodo, les heures de repas régulées au quart de tour et les règles peuvent bien se reposer jusqu’en janvier. On prend la vie comme elle vient, sans trop de soucis. De l’autre, il y a ceux qui croient que pour vraiment profiter des vacances, il faut garder un semblant d’horaire. Ils optent pour une routine plus souple.
La clé pour ne pas perdre pied
La question qui se pose : quelle est la bonne ligne de conduite à adopter? La réponse, comme dans bien des cas, se trouve dans la nuance. Le but des vacances étant de se reposer et de faire le plein d’énergie, il va sans dire que le plus important est de maintenir une bonne qualité ET une quantité suffisante de sommeil.
Combien d’heures de sommeil?
À titre de référence, voici le nombre d’heures de sommeil qui est nécessaire au bon fonctionnement.
De 0 à 3 mois – Entre 14h et 17h de sommeil
De 4 à 11 mois – Entre 12h et 15h de sommeil
De 1 à 2 ans – Entre 11h et 14h de sommeil
De 3 à 5 ans – Entre 10h et 13h de sommeil
De 6 à 13 ans – Entre 9 et 11h de sommeil
De 14 à 17 ans – Entre 8h et 10 h de sommeil
De 18 à 64 ans – Entre 7h et 9 h de sommeil
65 ans et plus – Entre 7 et 8h de sommeil
Le manque de sommeil n’est pas sans conséquence
Enfant et manque de sommeil ne font pas bon ménage. En fait, il s’agit d’un mélange explosif. Après tout, dormir est un besoin essentiel. Si l’adulte, lorsqu’il est fatigué, est plutôt raplapla, l’enfant quant à lui sera irritable, turbulent et intolérant à la frustration. Voilà pourquoi votre petit, après quelques soirées qui s’éternisent, se transforme en petit diablotin et s’effondre en larmes, pour un oui ou un non.
Quelques conseils
Il va sans dire que dans ces cas-là, personne ne profite pleinement de ses vacances. Afin de se prémunir des effets d’un manque de sommeil, les siestes sont essentielles afin de rattraper les nuits écourtées. Idéalement, elle devrait débuter après le repas du midi et se terminer, au plus tard, vers 15h. Un bon indicateur que la période de repos a été suffisante : un bambin reposé n’est pas grincheux au réveil.
Même si la fête se prolonge aux petites heures du matin, l’enfant n’est pas obligé de rester debout toute la nuit. Apportez son pyjama et son doudou, puis trouvez-lui un coin tranquille pour qu’il puisse s’endormir légèrement plus tard qu’à l’habitude. Malgré les rires et la musique, le sommeil finira par le gagner.
Les soirs d’accalmie, entre deux fêtes, retourner à l’horaire normal. Tout le monde sera gagnant. Profitez-en pour faire des jeux calmes et retrouver vos habitudes.
Et les bébés dans tout ça?
En ce qui concerne le nourrisson, il restera régler comme une horloge, quoi qu’il arrive. L’heure des boires et des siestes devrait rester sensiblement les mêmes. Cependant, ce qui risque de l’affecter plus grandement, c’est le stress. En effet, les tout-petits sont très sensibles aux bruits, aux changements de bras et aux nouveaux visages. Ces chamboulements pourraient le rendre plus grincheux. Réservez-lui des moments de calme, à l’abri de l’effervescence et minimisez les « changements de bras ». Tant qu’il sera près de vous, il aura l’impression d’être « chez lui ».
Il ne sert à rien de se battre contre le changement de routine et de résister à l’envie de dire « oui » aux multiples invitations. La clé pour des vacances de Noël réussies et reposantes : dormir mieux et suffisamment. Pour le reste, il suffit de rester à l’écoute des besoins et des envies de tous et chacun et… de s’amuser!
Sources