Après la découverte du premier pou et que mon cœur ait cessé de battre, après que mes esprits se soient écrasés le nez sur un gros mur noir, j’ai enfilé mes habits de mère rassurante et je suis passée en mode guerrière (après la mini crise de nerfs intérieure).
Mon premier réflexe : lire. J’ai lu sur le net des quantités indigestes de textes et d’études sur l’ennemi. J’y ai lu tout et son contraire. Hum… difficile de se faire une tête et d’adopter une stratégie dans ces conditions. Puis, j’ai accouru chez mon pharmacien, plus confuse que jamais. Bizarrement, ce n’est pas les poux qui l’ont laissé bouche bée, mais plutôt le fait qu’à 37 ans, je n’avais JAMAIS eu affaire à eux…
Bref, je suis retournée à la maison avec un paquet de produits, des petits peignes, de l’information sur l’ennemi et surtout, un besoin urgent de créer une stratégie inter-parentale. Avec 3 enfants, 2 pères, 3 maisons, une demie sœur, une garde partagée et l’école, il fallait agir vite. Je nous voyais déjà à Noël entrain de nous gratter la tête.
Primo, il fallait appeler les pères, leur exposer la situation et s’entendre sur une marche à suivre. Oui, avec notre mode de garde (2-2-3), facile de s’imaginer la suite sans fin. Nous avons convenu d’inspecter chaque cheveu de chaque tête, de traiter ces mêmes têtes et de tout désinfecter, sans nécessairement perdre la tête. Nous nous sommes fait la promesse d’inspecter le capillaire de tous, de proscrire les accolades et de recommencer le traitement au besoin dans nos chaumières respectives.
J’avais clairement sous-estimer la Chose. Certains individus s’adaptent et deviennent super résistants. Impossible d’en venir à bout. Au moment où je croyais voir la lumière au bout du tunnel, oupelaye! J’en trouvais un ultime. Pendant 3 semaines j’ai vu et/ou halluciné des poux, mes messages textes ressemblaient tous à « Pis, les poux? », j’ai acheté des quantités quasi industrielles de produits anti-poux, on ne s’est plus collé et j’ai aspergé quotidiennement la maison de spray aux huiles essentielles de lavande. J’en rêvais même la nuit.
Comment dire ? Je capotais.
Puis, on a vaincu. Enfin, je crois. C’est ce que je saurai ce soir après avoir épouillé toute la famille. Je sais, il faut toujours mettre les choses en perspective. Je sais qu’il y a des événements et des maladies bien plus horribles que la pédiculose du cuir chevelu (le nom propre pour les POUX), j’en conviens, mais… Ark !
Quelques conseils tirés de ma grrrande expérience
- Prévenir plutôt que guérir. Examinez régulièrement la tête de vos enfants et observez s’ils se grattent.
- Mettez des gouttes essentielles de lavande derrière les oreilles de vos enfants. Cette plante repousse les poux, semble-t-il.
- Achetez un produit en pharmacie, écoutez les conseils de votre pharmacien et suivez les instructions.
- Vérifiez l’efficacité du produit au 2e, 11e et 17e jour.
- Passez le peigne fin tous les jours et de préférence sur un cheveu humide. Les lentes se décollent plus facilement.
- Les poux peuvent parcourir 23 cm en une minute ; il faut donc le peigne pour les débusquer.
- Évitez les contacts de tête.
- Avertissez votre entourage.
- Ne présumez pas. Ce n’est pas parce que ça ne pique pas que vous n’avez pas de poux.
- N’accrochez pas les serviettes de bain les unes collées sur les autres.
- Nettoyez les literies, jouets, doudous, siège d’auto, chapeaux et coussins des canapés à l’eau très, très, chaude.
- Répandez la bonne nouvelle : Les poux n’ont rien à voir avec un manque de propreté !
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