S’ils occupent une grande place au sein de nos préoccupations, les poux sont néanmoins de très petites bestioles. Ne mesurant que quelques millimètres (entre 1 et 4) qui ressemblent à des grains de sable, ils se déplacent ultra-rapidement et sont, donc, difficiles à voir. Ils vivent sur les têtes et aiment bien passer de l’une à l’autre. Cela dit, les poux ont une durée de vie très courte lorsqu’ils sont éloignés de la chaleur et du sang que leur procurent les cuirs chevelus. On peut donc un peu respirer de ce côté-là.
C’est la faute des lentes
Grâce à leurs petites pattes munies de pinces, les poux s’agrippent à la racine des cheveux et sont difficiles à déloger. Comme si ce n’était pas suffisant, ils pondent des œufs (des lentes) qui mettent une dizaine de jours avant d’éclore. Ce sont elles, ces discrètes lentes, qui s’accrochent et qui sont à l’origine de plusieurs infestations répétitives.
Au moment où l’on croyait tout avoir enlevé, on voit les poux réapparaître! Quelques œufs avaient échappé à notre vigilance, et vlan! On est reparti pour un tour. Il faut aussi garder en tête l’existence des «super poux», ceux qui ont développé une résistance aux produits que l’on trouve en pharmacie et qui aident supposément à les éliminer.
La prévention est le meilleur des traitements
La meilleure arme contre les poux reste la prévention. Une fois par semaine, avec ou sans alerte aux poux, on devrait passer le peigne fin dans la tête de nos enfants. Attention, car pour que ce soit efficace, il faut bien l’utiliser, le peigne.
La meilleure manière est de mouiller au préalable les cheveux, de les éponger avec une serviette et de les séparer en sections. Puis, il faut passer le peigne partout, de la racine (pour ne pas louper une lente) à la pointe. À noter que, en cas de crise, c’est au quotidien qu’il faut répéter l’opération.
Éducation
Toujours dans une logique de prévention, il est important d’apprendre à nos enfants à ne pas échanger de tuques, chapeaux et accessoires pour cheveux avec les copains d’école. Même à la maison, on respecte ces règles et on applique en plus la politique du «chacun sa brosse à cheveux». On en profite pour éduquer nos enfants et leur rappeler que les poux, ce n’est pas une histoire de malpropreté. C’est la faute à «pas de chance».
La lavande
Une petite goutte d’huile essentielle de lavande derrière les oreilles le matin, avant de partir à l’école, aiderait également à ne pas inviter les indésirables. D’ailleurs, il existe sur le marché des trousses de prévention comme celle de Bleu Lavande, qui contient une huile de lavande, un shampooing 2 en 1 et une eau de linge à la lavande.
Aviser les établissements
Malheureusement, on perd parfois le contrôle et on se retrouve face à l’obligation de gérer une «crise de poux». Le premier réflexe est certainement d’en aviser le personnel enseignant ou la direction de la garderie. Les responsables communiqueront avec les autres parents pour leur demander d’ouvrir l’œil afin d’éviter la propagation à vitesse grand V des poux.
Les produits traditionnels
Pour en finir avec les poux, vous pouvez essayer les produits que l’on retrouve sur le marché. Il existe une gamme de produits aux huiles essentielles à l’efficacité relative. On pense à la marque Nyda, Puressentiel et Paranix. Pour éviter que les poux ne deviennent résistants à ces traitements, il faut absolument suivre les indications du fabricant.
L’air chaud contre les poux
Récemment, on a vu l’apparition de l’appareil AirAllé, un diffuseur d’air chaud qui éliminerait les poux et les lentes à 99,2 %, sans agent chimique et en un seul traitement. Cette solution est accessible via les Centres de traitements de poux (il en existe un à Montréal). Disons que pour les parents qui ont une hantise des poux et qui perdent leurs moyens devant leur apparition, une visite en clinique spécialisée pourrait s’avérer très utile.