Après la chick lit, voici la mom-lit nous annonce la quatrième de couverture de cet attrayant roman. Et elle nous plait cette littérature fraîche, pleine d’humour et dans laquelle on se voit comme dans un miroir…
Hannah débarque à New York où son mari a été transféré pour son boulot. Dur choc d’avec sa réalité de la Californie. Vous pensez qu’elle est à mille lieues de nous? Vous n’avez pas encore rencontré les mamans de la jungle new-yorkaise. Bee, l’épouse du meilleur ami du mari de Hannah, se voit obligée de présenter l’ex-Californienne à sa bande de copines. Ces mamans très in regardent Hannah de haut puisqu’elle habille sa fille Violette chez Gap, qu’elle ne l’a pas encore inscrite à la meilleure maternelle de la place (échec en vue à l’université, c’est clair voyons!), qu’elle refuse de payer un stage à 4000 $ pour enlever la suce à sa fillette (risque de retard de langage évident!) et qu’elle n’a pas encore de nounou attitrée pour lui permettre de courir les restaurants branchés, les expositions et vider les boutiques en présentant nonchalamment sa carte de crédit. Entre autres. Car ces mères huppées sont prêtes à tous les coups bas pour assurer à leur progéniture un avenir gâté pourri. Pire encore que cette bande de mamans complètement dingues qui enfilent les cours de yoga premier âge, multiplient les layettes de grands créateurs et les cours préparatoires à la maternelle, il y a sa belle-mère qui rêve de voir Hannah se transformer en mère parfaite… Au secours! On ne peut que sympathiser avec elle. Et on dévore les pages pour partager son quotidien. Plus encore, on l’inviterait bien à dîner avec nous.
Petit bonus rempli de clins d’œil savoureux : le glossaire des termes et abréviations momzillesques. On y retrouve les définitions de l’accouspeech (laïus interminable sur les douleurs de l’enfantement), l’anoreximère (mère qui retrouve son poids de forme moins de quinze jours après avoir accouché), sperminator (père de quatre enfants ou plus) et mèralisatrice (mère persuadée de savoir ce qu’il faut non seulement à son enfant, mais aussi à tous ceux des autres).
Succulent!
