Le prénom choisi s’accorde-t-il avec le nom de famille?
Chaque année, on retrouve dans les médias de ces prénoms et patronymes qui font naître des moqueries lorsqu’on les associe. D’autres combinaisons seront particulièrement dissonantes ou difficiles à prononcer par l’enchaînement des voyelles ou le choc des consonnes. Enfin, l’association avec un nom de famille composé peut vous orienter vers un prénom court dans un désir d’équilibre.
Vous rappelle-t-il des personnes (ou des émotions) désagréables?
Il y a des prénoms corrompus par des personnages tristement célèbres. Pensez à Adolf dont il est question dans la pièce de théâtre Le prénom. Mais il y a aussi l’ancien collègue de travail Maxime qui vous a longtemps pourri l’atmosphère au bureau, et la petite Jessica qui vous a intimidé à l'école... Lorsqu’un nom fait remonter de mauvais souvenirs à l’un ou l’autre des futurs parents, mieux vaut s’abstenir.
Est-il en accord avec les autres noms de la fratrie?
Règle générale, les parents choisissent des prénoms qui semblent faire partie d’un même univers, d’une même époque ou qui ont des sonorités semblables. Par exemple, on imagine bien Alexandre, Catherine et Édouard, ou Léa et Manu, mais moins Louis-Félix, Anne-Sophie et Brad, ou Simone, Clément et Stacy. Ceci dit, tout est une question de goût!
Est-il facile à prononcer?
Voir son prénom massacrer à l’oral est un véritable calvaire pour plusieurs enfants. Pensez au moment où le professeur prend les présences la première journée d’école. Cela dit, ce n’est peut-être pas un argument assez fort pour sacrifier un prénom aux origines culturelles différentes juste pour s’intégrer plus aisément. Aussi, selon les régions et les accents, certains parents évitent les prénoms qui se terminent en « a » et en « an », car ils sont fréquemment prononcés « ô » et « in ».
Quels sont les diminutifs habituels de ce prénom vous?
Vous ne saurez protéger votre enfant des surnoms, ils sont quasiment inévitables. Des futurs parents apprécient l’affection et l’intimité qu’ils supposent, d’autres s’en offusquent. La question à se poser: aimez-vous les diminutifs communs du prénom que vous désirez adopter?
Le prénom exige-t-il l’épellation à l’écrit?
Mathis, Mattisse ou Matthis? Mia, Miya ou Milla? Si vous souhaitez prémunir votre enfant de l’obligation d’avoir à épeler son prénom au quotidien, éliminez les noms qui portent à différentes graphies ou, du moins, optez pour l’orthographe la plus répandue. Des parents préféreront tout de même une façon originale d’écrire le prénom. C’est une question de goût.
Y a-t-il des personnes dans l’entourage qui portent ce nom? Des animaux?
Il y a une règle non écrite qui dit qu’on ne choisit pas un prénom qui existe dans la famille élargie (les cousins, cousines) et chez les animaux de l’entourage. Vous souhaitez baptiser votre bébé Laura comme la fille de votre grande copine? Cela peut se faire, mais ce serait une belle délicatesse de l’aviser.
Est-ce un prénom très populaire?
Certains parents ont peur que le nom de leur enfant soit trop répandu. D’autres aiment bien un prénom dans l’air du temps. Pour vérifier l’état de popularité des noms de votre sélection, consultez la Banque des prénoms de la Régie des rentes du Québec. Vous y retrouverez la liste complète de tous les prénoms donnés ces cinq dernières années.
Le prénom est-il facile à prononcer en anglais?
Dans les familles bilingues, ou appelées à une mobilité dans le reste du pays, le choix d’un prénom facile à transposer du français à l’anglais n’est pas une mauvaise idée.
Avez-vous choisi ce nom par tradition familiale?
Dans certaines familles, les prénoms se transmettent de génération en génération, le premier garçon de l’aîné portant le nom du grand-père, par exemple. Avant de consentir à cette tradition, assurez-vous d’être pleinement en accord et d’aimer le prénom dont héritera votre enfant. Si ce n’est pas le cas, expliquez calmement votre décision aux membres de la famille.