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TDAH et autres...

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Yachelle

Inscrit le :
09 févr. 2010

Posté le: 6 mars 2011 13:29:13 EST  
Une personne de ma famille semble aimer les étiquettes et les diagnostics... Ses deux filles portent des bracelets MedicAlert sur lesquels il est inscrit: "TDAH et troubles d'apprentissage non-verbaux" pour l'une et "Maladie de Steinert" pour l'autre. Pourtant, ce ne sont pas des conditions médicales qui nécessitent une intervention rapide en cas d'urgence ou qui justifient un bracelet MedicAlert (selon moi, en tout cas!).

Connaissant bien cette personne de ma famille, j'ai souvent observé qu'elle se complaisait dans la maladie et dans les épreuves. On dirait que le fait de faire "pitié" (ou que ses filles fassent pitié) lui apporte des bénéfices. Et si ses filles ont une telle étiquette, ça "explique" toutes les différences ou faiblesses qu'elles pourraient avoir par rapport aux autres enfants. Du genre "Ha ben tu sais, avec son trouble d'attention,..."


Lozalo , c'est un beau témoignage que tu as écrit!
C'est bien que tes parents aient compris ta situation dès ton jeune âge et qu'ils aient pu l'expliquer à tes profs. Ça aurait été plate qu'ils te tombent dessus eux aussi à cause de tes comportements... Tu te serais probablement sentie seule et incomprise!





 

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Anonyme

Inscrit le :
02 mai 2007

Posté le: 29 janvier 2011 18:54:36 EST  
Mon étiquette à toujours été.... hyperactive et dérangeante. Mes bulletins étaient toujours avec des comportements F.... et j'aurais eu Z si ça avait existé Wink Cela ne m'a absolument pas dérangé. En fait, j'en suis fière. C'est qui je suis...encore maintenant. Je peux être à 1000 endroits en même temps. Magnifique dans mon domaine. Le seul moment dans ma scolarité fut en 3ième; la vieille folle me disais que j'étais méchante, pas bonne et que je n'étais pas capable de m'assire tranquiile 5 minutes. C'est sur, elle l'avait juste pas ET refusait de travailler avec mes parents. Ouf; ma mère te l'a ramasser.
Sinon, ce fut toujours une très bonne collaboration entre mes parents et mes professeurs. Mon père refusait la médication et, encore aujourd'hui, je l'en remercie.

J'ai toujours été une première de classe. J'ai fait de hautes études, comme beaucoup d'autres hyperactifs que je connais. Le truc: faire confiance au travail d'équipe. La majorité des professeurs sont allés dans ce domaine par amour. Il faut y croire; autant les parents que les professeurs. Mes parents y croyaient et, maintenant, je suis une femme tellement épanouit! Mon père parlait régulièrement à mes professeurs, il s'impliquait. C'est un travail d'équipe!!! 

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*LouColou*

Inscrit le :
14 janv. 2011

Posté le: 29 janvier 2011 16:57:04 EST  
Je suis enseignante, Mela-Coco. Orthopédagogue plus précisément et ça me choque terriblement, ce que tu avances... Surprised Confused C'est extrêmement réducteur et tu portes un jugement plutôt limité sur le travail de l'enseignant qui, à mon sens, implique d'innombrables facteurs.

Côté médication, il y a un gros questionnement à faire du côté des omnipraticiens.

Côté ressources pédagogiques, lié directement aux finances, il faut aussi jeter un oeil dans les fonds gouvernementaux.

Côté société de consommation et de performance plongée dans l'éternelle insatisfaction avec parents absents, dépassés et désengagés, des familles éclatées, et des enfants qui consomment trop de produits chimiques, de sucre et de gras sans jamais jouer dehors, on devrait également se poser des questions.

L'augmentation des comportements anti-sociaux et des comportements dépressifs n'est pas une lubie du monde enseignant. Ça existe ! Il y a un réel mal de vivre chez un nombre grandissant d'enfants et qu'on remette ça encore et toujours entre les mains du prof rigide qui n'a aucune conscience, ça me tue !!

Je trouve complètement scandaleux qu'on suppose que les enseignants se plaignent pour rien, qu'ils sont des incompétents finis qui ne savent pas se comporter de manière professionnelle et éthique devant un TDA/H et qu'ils donnent volontairement des notes poches à leurs élèves en difficulté pour favoriser les meilleurs.

Il y a certainement un travail de restructuration à faire dans le système pour accueillir plus de différences et de styles d'apprentissage, mais il y aura toujours bien des limites à faire cohabiter efficacement toutes les petites particularités imaginables pour l'apprentissage optimal de chacun !

Tous n'ont pas besoin du même encadrement. Tous ne répondent pas de manière identique à la même dynamique. Tous n'ont pas le même rythme. Alors on fait quoi ? Ça devrait ressembler à quoi, nos classes ? Sans étiquette, on fait quoi avec qui ? Et sans support gouvernemental, sans ressources, sans fonds et sans personnel qualifié, on fait quoi ?

Je travaille en milieu scolaire et la réussite et l'estime d'enfants TDA/H ou autres, je l'observe au quotidien. Les efforts mis en place pour favoriser l'intégration, je la vois aussi. Les efforts de valorisation des enfants sont là également. J'y contribue et je trouve franchement poche qu'on ternisse ainsi mon métier...  

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Hochi

Inscrit le :
13 mai 2007

Posté le: 29 janvier 2011 14:21:05 EST  
C'est un exellent video et c'est vrai qu'il y a beaucoup de prejuger par rapport au noms des maladies mais ca reste des humains et des personnes qui ont des ambitions et des reves... Wink  

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Anonyme

Inscrit le :
18 juin 2008

Posté le: 29 janvier 2011 13:48:13 EST  
*LouColou* a écrit


Même sans étiquette, ces enfants seront tôt ou tard confrontés à des difficultés parce que leur trouble est bien réel et peut leur causer de sérieux problèmes. Il faut pouvoir les aider à s'épanouir avec les bons outils.


 


Ces enfants sont confrontés à leur différence depuis la naissance. Ils n'ont pas besoin d'une étiquette en plus. C'est ce que ce vidéo dénonce. En effet, on connait très bien l'effet pygmalion et l'effet des étiquettes sur les préjugés et les comportements de la société en général et des enseignants en particulier. Un enseignant à qui ont dit qu'un élève a tel ou tel diagnostic (ou telles difficultés) baisse immédiatement la barre pour cet élève, un phénomène prouvé par des recherches, qui montre que les élèves identifiés ont moins de chances de réussite que les autres. Et ce n'est pas à cause de leurs difficultés, mais bien parce qu'on ne les croit pas capables de réussir et qu'on ne s'investit pas autant qu'auprès de ceux qu'on croit capables de réussir. Des attentes moins élevées mènent directement à de piètre performances et à l'échec scolaire. On se retrouve avec des enseignants qui crient au meurtre que 50% des élèves sur l'île de Mtl on des difficultés d'apprentissage. Je pense que rendu-là, ils devraient se poser des questions sur leur façon d'enseigner.

Le seul hic selon moi, c'est que notre système d'éducation est à cheval entre la perspective sociale et la perspective médicale. On a besoin d'un diagnostic médical pour avoir des services éducatifs pour soutenir les enfants. C'est une abberation! Lorsqu'on se débarrassera de ça, on règlera à la fois le problème des pilules et celui de l'exclusion sociale dont sont victimes ces élèves dès le début du primaire. On se concentrera à aider les élèves à réussir, selon leurs objectifs et leurs talents point.  

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*LouColou*

Inscrit le :
14 janv. 2011

Posté le: 29 janvier 2011 13:21:18 EST  
Le TDA/H étant un trouble neurologique, il entre dans la catégorie des affectations mentales et le vidéo traite pas mal de différents troubles qui affectent justement le fonctionnement mental ( troubles de comportements, troubles de l'humeur, troubles de la personnalité, etc. ). ADHD est effectivement l'acronyme de Attention Deficit and Hyperactivity Disorder.

Je trouve le vidéo intéressant. Aujourd'hui, on connaît beaucoup mieux ces affectations. Nous disposons d'énormément d'informations et de pistes de solution. Il faut donc s'ouvrir à ces différences et éviter à tout prix les préjugés. Pour les enfants, c'est essentiel, mais même chez les adultes, les mythes qui circulent font parfois fumer le cerveau !!! Ça peut être assez incroyable ce qu'on entend !

Toutefois, je pense qu'il importe de ne pas mentir aux enfants et de leur faire prendre pleinement conscience de ce qu'ils sont. C'est en nous connaissant nous-mêmes et en nous respectant qu'on arrive à entreprendre une réelle démarche de croissance personnelle positive. Même sans étiquette, ces enfants seront tôt ou tard confrontés à des difficultés parce que leur trouble est bien réel et peut leur causer de sérieux problèmes. Il faut pouvoir les aider à s'épanouir avec les bons outils.

Il faut donc savoir s'harmoniser, je crois. Autant faut-il éviter de catégoriser pour donner toutes les chances, autant faut-il être conscients des capacités et des limites de chacun.

 

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Anonyme

Inscrit le :
18 juin 2008

Posté le: 29 janvier 2011 13:07:46 EST  
Ouais tu as raison, ils ont tous mis ensemble pour dénoncer le marché des pilules. Mais c'est quand même bizarre de voir les troubles de la personnalité et la dépression dans le même panier que le TDA/H.


The psychiatric/pharmaceutical industry spends billions of dollars a year in order to convince the public, legislators and the press that psychiatric disorders such as Bi-Polar Disorder, Depression, Attention Deficit Disorder (ADD/ADHD), Post Traumatic Stress Disorder, etc., are medical diseases on par with verifiable medical conditions such as cancer, diabetes and heart disease.

http://www.cchrint.org/psychiatric-disorders/  

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Tchin_Tcha

Inscrit le :
06 janv. 2011

Posté le: 29 janvier 2011 11:42:21 EST  
ADHD, c'est TDAH non? À la fin, on voit un garçon étiqueté ADHD et quand il enlève l'étiquette, c'est écrit: KID! 

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Anonyme

Inscrit le :
18 juin 2008

Posté le: 29 janvier 2011 11:31:01 EST  
Pourquoi tu dis TDA/H ?

Il s'agit des troubles d'ordre psychopathologiques (psychiatriques). C'est très différents du TDA/H qu'on classe habituellement dans les troubles du comportement (trouble d'apprentissage pour le TDA).

Excellent vidéo de toute façon, sur l'étiquetage et les effets pervers à long terme qui s'ensuivent pour ces enfants. 

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Tchin_Tcha

Inscrit le :
06 janv. 2011

Posté le: 29 janvier 2011 11:14:47 EST  

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