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MaxalInscrit le : |
Mela-coco a écrit quote="La louve"] Pour l'influence des technologies sur le développement du déficit d'attention... Si le corps se tourne vers des mécanismes de survie datant de l'époque préhistorique pour faire face à notre quotidien de fou, c'est peut-être que la vie moderne a des similitudes avec la situation de survie de la préhistoire... Le corps ne fait pas la différence entre le stress d'être la proie d'une bête sauvage et le stress d'être le plus performant possible au travail; l'adrénaline est la même et donc le corps s'ajuste en conséquence. Quand tu parles des technologies, pour moi tu parles de notre génération de parents. Or, comment se fait-il que des enfants, leurs parents et leurs grand-parents puissent avoir un TDA/H si, de toute évidence, les parents et grand-parents de ces enfants n'ont pas connu les technologies étant enfant, ni le «stress» des mères qui travaillent à l'extérieur de la maison ? N'est-ce pas parce qu'autrefois, un garçon qui grouillait beaucoup et qui ne tenait pas en place c'était un «tanant» et ça n'avait pas de conséquences alors qu'aujourd'hui on appelle ça de l'hyperactivité et que ça peut avoir de lourdes conséquences sur la réussite à l'école et dans la vie ? Je dirais plus que, jadis, le garçon tannant et turbulent à l'école qui avait de la difficulté à réussir, on essayait pas de lui faire finir son secondaire........ Il finissait sur le marché du travail très tôt ou bien il allait aider son père ds son travail. Il avait peut-être cumulé l'équivalent d'une 4ème année du primaire, mais ds le temps c'était pas important. C'est en partie pour ça que nous avons un haut taux d'analphabêtes fonctionnels au Québec. |
AnonymeInscrit le : |
quote="La louve"] Pour l'influence des technologies sur le développement du déficit d'attention... Si le corps se tourne vers des mécanismes de survie datant de l'époque préhistorique pour faire face à notre quotidien de fou, c'est peut-être que la vie moderne a des similitudes avec la situation de survie de la préhistoire... Le corps ne fait pas la différence entre le stress d'être la proie d'une bête sauvage et le stress d'être le plus performant possible au travail; l'adrénaline est la même et donc le corps s'ajuste en conséquence. Quand tu parles des technologies, pour moi tu parles de notre génération de parents. Or, comment se fait-il que des enfants, leurs parents et leurs grand-parents puissent avoir un TDA/H si, de toute évidence, les parents et grand-parents de ces enfants n'ont pas connu les technologies étant enfant, ni le «stress» des mères qui travaillent à l'extérieur de la maison ? N'est-ce pas parce qu'autrefois, un garçon qui grouillait beaucoup et qui ne tenait pas en place c'était un «tanant» et ça n'avait pas de conséquences alors qu'aujourd'hui on appelle ça de l'hyperactivité et que ça peut avoir de lourdes conséquences sur la réussite à l'école et dans la vie ? |
La louveInscrit le : |
Pour l'influence des technologies sur le développement du déficit d'attention...
J'ai lu que ce que l'on qualifie aujourd'hui de déficit d'attention serait en fait le mécanisme de survie ayant permis à l'espèce humaine de survivre dans les conditions précaires de la préhistoire. L'adaptation à la vie sédentaire aurait fait disparaître cette caractéristique de notre cerveau mais, comme toute adaptation, une caractéristique peut ressurgir même après plusieurs générations. Il en va de même avec l'intolérance au lactose qui serait "naturelle" pour l'homme mais que l'élevage des bovins et la consommation de produits laitiers sur des générations à amené une adaptation du système digestif. Les caractéristiques primaires de l'humain tendant à ressurgir à notre époque, il faut se questionner sur le niveau de stress que la course à la productivité nous impose. Si le corps se tourne vers des mécanismes de survie datant de l'époque préhistorique pour faire face à notre quotidien de fou, c'est peut-être que la vie moderne a des similitudes avec la situation de survie de la préhistoire... Le corps ne fait pas la différence entre le stress d'être la proie d'une bête sauvage et le stress d'être le plus performant possible au travail; l'adrénaline est la même et donc le corps s'ajuste en conséquence. |
LälälälouInscrit le : |
Mamamaman a écrit Mais je ne crois pas qu'il faut écarter l'impact que l'environnement (que ce soit l'environnement familial, l'environnement social,l'environnement physique) a sur l'éclosion de troubles non plus. Je suis d'accord avec toi en changeant le mot "éclosion" par "importance". Et je suis persuadée que la majorité si ce n'est la totalité des intervenants qui oeuvrent auprès d'enfants TDAH sont d'accord sur ce point. Donc non, les parents ne sont pas responsables du trouble, mais ils sont des acteurs importants qui peuvent travailler à en minimiser les effets ou à adapter l'environnement pour que les symptômes nuisent moins à l'enfant. |
MaxalInscrit le : |
Pour l'anxiété, je pense réellement que le comportement des parents a une incidence sur les enfants. Par exemple, une mère anxieuse va généralement transmettre son anxiété à sa fille. Les troubles d'anxiété sont souvent transmis de mère en fille sur plusieurs générations, mais on le voit rarement de mère en fils.....
Pour la dépression, la schizophrénie, les psychoses, je crois avoir lu à quelque part que certains personnes avait une prédisposition à développer ses maladies, mais que c'est principalement le milieu qui servait d'élément déclencheur. Par exemple, j'avais vu ds un reportage que de fumer beaucoup de joint pouvait déclencher des psychoses sur les individus avec une prédisposition génétique. J'ai beaucoup d'exemple d'individus souffrant de troubles non-diagnostiqués ds ma famille immédiate... Les individus concernés sont convaincus qu'il n'y avait rien à faire, qu'ils sont nés comme ça. Personnellement, j'ai de la difficulté à accepter qu'un petit bébé qui nait VA faire une dépression (exemple) pcq c'est écrit ds ses gênes... Un prédisposition, une certaine fragilité, oui, mais un mal nécessaire? Ça me bloque, mais je n'ai absolument aucune expertise en la matière. |
AnonymeInscrit le : |
Je crois que la théorie du TDAH psycho-affectif des années 70 a été écarté lorsqu'ils se sont dit que ces manifestations d'agitation motrice étaient davantage de l'anxiété, qu'ils ont distingué cela du TDAH.
Je crois qu'il existe de nombreux troubles ont une source davantage neurologique ou biologique (TDAH, schizophrénie, etc,). Mais je ne crois pas qu'il faut écarter l'impact que l'environnement (que ce soit l'environnement familial, l'environnement social,l'environnement physique) a sur l'éclosion de troubles non plus. Par exemple, je suis persuadée que notre climat québécois (l'hiver) a un grand impact sur nos humeurs par exemple. Et oui, je crois que la technologie peut avoir des impacts sur les neurones aussi. On a juste a regarder l'évolution de l'espèce: il y a des millions d'années de cela, nous étions tout poilu, nous marchions à 4 pattes - l'espèce s'est adapté à l'environnement et notre génétique s'est transformée. Notre environnement social a certainement un impact sur notre génétique, notre fonctionnement cérébral aussi. Je crois aussi que l'environnement dans lequel gravite une personne qui a un trouble quelconque peut faire en sorte que les symptômes peuvent diminuer ou augmenter - jusqu'à un certain point. On s'entend qu'une personne anxieuse qui vit dans un quartier où il y a des crimes à tous les jours va être deux fois plus anxieuse que la personne qui vit dans un petit quartier paisible. Ce n'est pas tant une question de «c'est à cause que maman a fait», c'est plutôt une question de «voilà ce que maman et papa pourraient faire pour aider coco à mieux s'adapter». J'ai déjà vu des enfants prendre de la médication pour TDAH, puis, au bout de quelques années, être en mesure d'arrêter de les prendre car ils avaient trouver des stratégies pour s'adapter. Par contre, ils n'auraient pu être en mesure d'apprendre ses stratégies là sans la médication tellement ils n'étaient plus en contrôle d'eux-mêmes. |
AnonymeInscrit le : |
C'est une bonne analogie, mais elle ne convaincra que celles qui le sont déjà... La vraie affaire, c'est que c'est toujours le parent qui fait quelque chose de croche. J'en ai marre de ce type de supposition, comme vous Catherinova et LaLouve. Si un enfant fait face à un défi dans la vie, c'est parce que ses parents (i.e. SA MÈRE) a fait quelque chose de croche voyons donc! Parce qu'elle n'a pas été assez intelligente pour faire les BONS choix : allaiter, garder son enfant dans la maison jusqu'à deux ans, l'éloigner des écrans d'ordinateur et de télévision pour ne pas qu'il attrappe un déficit d'attention. C'est une attitude qui fait que peut importe l'avis des spécialistes ou les faits scientifiques ou empiriques, c'est la faute des parents: trop individualistes, trop pressés, travaillent trop, pensent que consacrer du temps aux enfants c'est juste la fin de semaine que c'est possible, s'achètent une télévision 46 pouces et vont en voyage dans le sud en avion à la place de payer l'école privée à leur rejeton.
BULLSHIT ! J'en ai tellement marre, que je suis en train de lire là-dessus. Je cherche c'est quoi ce bug de merde. Je vais chercher longtemps. Ça pas vraiment de nom, mais celle que je suis en train de lire appelle ça «This mess». Je trouve ça poétique. «That caught-by-the-thoat feeling so many mothers have today of always doing something wrong... This feeling, -this widespread, choking, cocktail of guilt and anxiety and resentment and regret- is poisoning motherhood for American women today. Lowering our horizons and limiting our minds. Sapping energy that we should have for ourselves and our children. And drowning out thoughts that might lead us, collectively, to formulate solutions.» Perfect madness : Motherhood in the age of anxiety Judith Warner Un article du New york Time en parle si cela vous intéresse, parce que je conçois bien que ça n'intéresse pas celles qui entretiennent le culte de la mère parfaite: mothering has gone from an art to a cult, with devotees driving themselves to ever more baroque extremes to appease the goddess of perfect motherhood. http://www.nytimes.com/2005/02/20/books/review/20COVERSHUL.html Je m'excuse de «poluer» ainsi le post, mais je pense qu'il l'était déjà. |
La louveInscrit le : |
La fameuse question du marqueur biologique...
Si on te suit, Gala, une maladie ou un trouble n'existe pas sur la plan physique si on n'a pas un marqueur biologique pour l'identifier? ~ ironie - ON ~ : Elle est où la prise de sang pour la myopie? On prescrit beaucoup trop de lunettes et on fait dépenser des fortunes aux parents sans avoir la preuve de l'existence de la myopie!!! Eille! Les optométristes et les opticiens ont beau jeu de nous faire croire n'importe quoi avec leurs tests à la noix! Y'a aucune preuve tangible!!! ~ ironie - OFF ~ Vous aurez compris que je pousse l'argument un peu fort mais bon, je pense que le parallèle peut quand même avoir une certaine validité. |
LälälälouInscrit le : |
Gala , je ne comprends pas où tu veux en venir quand tu martèles qu'il n'y a "aucun marqueur biologique"... Parce qu'il n'y a pas de marqueur biologique pour déceler le TDAH, ça n'existe pas? Je suis dans le domaine des troubles du langage, alors s'il fallait obligatoirement une prise de sang pour pouvoir "diagnostiquer" un trouble, ben des dyspraxies, des dysphasies, du bégaiement ou des aphasies, y'en aurait pas ben ben... Faut apprendre à faire confiance aux professionnels et aux intervenants qui traitent nos enfants, non? Le TDAH se diagnostique sur la base de plusieurs critères (présence de plusieurs symptômes, présences de ces symptômes depuis plusieurs mois, fonctionnement de l'enfant altéré dans différents environnement, etc.) Si l'évaluation est faite minutieusement, en collaboration avec les parents et différents intervenants, je pense qu'on peut faire confiance au diagnostic, même si "aucun marqueur biologique" n'est présent. Je ne nie pas qu'il n'y a pas eu de faux diagnostics et j'imagine que certains médecins sont plus prompts à prescrire une médication qu'à travailler à modifier l'environnement de l'enfant pour l'adapter à ses difficultés... Mais ce n'est pas généralisé. La louve l'a bien démontré avec le suivi de son garçon.
Le passage où tu parles de "maladie de l'âme" m'a fait vraiment sursauter! Comment peux-tu affirmer ça? C'est non fondé, ça minimise ce que vivent les enfants TDAH et leur famille, ça jette indirectement le blâme sur l'attitude parentale. C'est limite farfelu comme commentaire. Le crois-tu vraiment ou tu veux seulement alimenter le débat? |
GalaInscrit le : |
" La recherche scientifique, dans son état actuel, tend à démontrer que les causes seraient
neurobiologiques et génétiques même si aucun marqueur biologique ne permet de le confirmer. L'incidence élevée du trouble dans une même famille (de 10 à 35 p. 100) est connue, mais les récentes recherches vont plus loin en démontrant le fait que si un parent présente le trouble, il y a 57 p. 100 de risque qu'un de ses enfants le développe également (Biederman et autres, 1995, cité dans Barkley, 1998). Une revue de la littérature sur les jumeaux identiques (Stevenson, 1992 et 1994, cité dans Barkley, 1998) démontre une influence de l'hérédité sur les symptômes d'hyperactivité- impulsivité de 80 p. 100. Barkley indique également que des études génétiques sont en cours afin d'isoler des marqueurs génétiques qui pourraient être associés au TDAH. Un lien a d'ailleurs a été démontré avec le gène DRD4-7 chez certains sujets , mais d'autres recherches devront approfondir cette voie." Source : http://www.mels.gouv.qc.ca/dgfj/das/soutienetacc/pdf/hyperrap2000.pdf |
Plumelle30Inscrit le : |
En passant, le TDAH serait causé par un problème de recapture de la dopamine par les synapses.
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Plumelle30Inscrit le : |
Pour Gala , oui, c'est le déséquilibre des neurotransmetteurs dans le cerveau qui créerait le TDAH et celui-ci serait héréditaire dans la majorité des cas car il serait lié au gène DRD4 7R, qui joue un rôle crucial dans l'activité de la dopamine, comme en fait foi le document suivant (il est plus long qu'il n'y paraît) :
http://www.enfant-encyclopedie.com/documents/AshersonFRxp1.pdf |
La louveInscrit le : |
La pression est forte pour médicamenter. Pour ce problème comme pour plusieurs autres.
Ce n'est pas nécessairement surprenant même si c'est souvent décourageant. Devant la pression du milieu scolaire et médical et souvent essouflé par la gestion au quotidien d'un enfant qui a du mal à se canaliser, l'option médicale avec ses promesses de changement rapide est très alléchante. Quand les questions d'alimentations, d'hygiène de vie et d'approches alternatives ne sont pas présentée ou qu'elles sont directement ridiculisées par les intervenants, il devient difficile pour les parents de prendre une décision éclairée. Mais les approches alternatives n'étant pas toujours très bien accueillies, il est difficile d'en faire la promotion. Gala, j'aurais beau te vanter les vertues de l'homéopathie, je doute fort arriver à te convaincre. C'est la même chose avec les exercices qu'on m'a proposés, les recommendations nutritionnelles qui diffèrent du fameux guide alimentaire, etc. |
GalaInscrit le : |
"Ce n'est pas notre vision de la solution qui diffère, c'est notre façon d'aborder le sujet..."
Et as-tu l'impression que les parents se tournent trop rapidement vers des solutions médical ? Ce que les chiffres démontres actuellement, c'est que la réponse est oui. Est-ce que les parents sont les seuls responsables ? NON. Absolument pas. |
GalaInscrit le : |
" Ces facteurs affectent la chimie du corps..."
Et affecteront donc aussi l'esprit, les réponses psychologiques au stress et vice-versa. Psychosomatique "Le terme psychosomatique désigne une relation de l'esprit au corps, un trouble psychique pouvant se répercuter sur la santé physique." Source: Wikipedia Il est clair qu'un déséquilibre biologique peut être un facteur mais ce n'est pas le seul à regarder, je ne t'obstine pas là-dessus La louve. |
La louveInscrit le : |
Quand je réponds à une maman qui se questionne sur un éventuel TDA/H ou qui vient de recevoir un diagnostique, je conseille toujours plusieurs avenues. J'avoue que mes messages sont souvent "ignorés" au profit de réponses plus simples.
Ce n'est pas notre vision de la solution qui diffère, c'est notre façon d'aborder le sujet. Même avec un diagnostique et un plan, la recherche de solutions adaptées ne cesse jamais puisque l'enfant évolu et la famille avec lui. |
GalaInscrit le : |
Non La Louve, rien n'est totalement physique ou psychologique. Le corps et l'esprit fonctionne en symbiose et si il y a un déséquilibre d'un côté, il y aura des manifestations physiques et psychologiques bien concrètes.
Le danger, c'est la pensée unique, le statu quo. Il faut être capable de regarder courageusement tout les aspects de la vie de l'enfant pour l'aider à améliorer son fonctionnement et ce, pour les bonnes raisons; son bien-être à lui. |
La louveInscrit le : |
Les facteurs environnementaux, alimentaires ou d'hygiène de vie ne font pas du déficit d'attention un trouble psychologique ou émotionnel! Ces facteurs affectent la chimie du corps, le trouble est donc bel et bien physique. Il existe de nombreuses voies à explorer pour aider les enfants et ados au prise avec ces troubles réels mais bordel, lâchez-moi avec le psycho et l'émotionnel! Le déficit d'attention et l'hyperactivité ne sont pas des trouble psychosomatiques!!!
Il peut y avoir des cas où la source du mal est dans l'émotion, l'anxiété... mais il ne faut pas généraliser - pas plus dans ce sens que dans l'autre. |
GalaInscrit le : |
Flocon Pensif à écrit:Sauf que je me pose encore la même question... Qu'en est-il de ces adultes qui reçoivent un diagnostique suite à un diagnostique chez leurs enfants? Forcément, il doit y avoir une certaine composante héréditaire? Pouvons-nous vraiment parler de TDAH psychologique/affectif dans ces cas-là?
Le tempérament et la réponse au stress Flocon Pensif ont des composantes héréditaires et selon moi, le lien entre les demandes de l'environnement et la réponse du parents seront souvent très similaire pour l'enfant. Un parent nerveux et anxieux aura souvent des enfants nerveux et anxieux. Nous ne pouvons pas nier l'influence de notre bagage génétique. De là à n'en faire une pathologie qui doit être médicalisé pour fonctionner adéquatement selon les critères établis dans notre société actuel, c'est une autre affaire... |
La louveInscrit le : |
Gala, à ce compte là, aucune maladie n'a une cause unique et n'est QUE physique.
Pour le facteur héréditaire ou familial, difficile de contredire les études faites sur des jumeausx monozygotes qui démontrent que lorsque l'un deux a un TDA/H, il y a 80% (certains avancent même le chiffre de 90%) de risque que le jumeau en ait un aussi. |