les recits daccocuhements...

Coup de lune : oui, tu as vu juste! Je suis bel et bien prof de français.

J'adore lire vos récits, c'est tellement touchant. 

Tchintcha, non on ne sait pas à quoi c'est dû...simplement de la malchance. Le médecins ont dit que même si j'avais accouché dans le plus désinfecté des endroits, j'aurais quand même eu la bactérie dans le sang, parce que je l'avais dans le vagin et comme j'ai fait une hémorragie en accouchant, j'étais TRÈS faible et elle en a profiter pour m'attaquer!
Le Dr. dit qu'on ne peut pas être si malchanceux 2 fois, je lui ai écrit justement la semaine passée pour lui demander. Il dit qu'il n'y a pas vraiment de test de dépistage (je suis probablement le seul cas au QC) et ce n'est pas indiqué... Je fais confiance...

Merci pour vos bons mots, même après 2 ans, le physique se remet, mais pas la tête! 

Oups! mon message n'a pas marché...

nads, tu es très courageuse et quelle histoire. Bravo d'avoir réussi à allaiter ta fille malgré tous ces problèmes. Je n'ai jamais vu quelqu,un avoir autant de conséquence à son accouchement. J'espère que ton prochain sera plus simple mais avec d'aussi beaux résultats! 

Mini-Fée, le miracle dans cette histoire-là, c'est plutôt moi (hihihi) car ma fille n'a jamais été en danger. Elle s'appelle Anne et semble contente de me voir chaque matin, tout comme moi d'ailleurs!  

Oufff !!! Heureuse de te savoir saine et sauf !!!

Comment s'appelle ton petit miracle ? 

Non je crois pas...mais tu as dit que tu étais prof au Cégep et je trouvais que tu écrivais très bien, alors, je me suis dis que tu étais prof de français....j'ai frappé dans le mille?  

Bravo à toutes la maman, vos accouchements sont tous très touchants!

Mini fée, c'est vrai que Azalée est très mignonne et bravo à vous 2! Vous êtes des gens courageux et vous avez l'air d'une belle famille aimante!

Donc, voici mon histoire:

Je dois remonter quelques jours avant le jour J pour être un tableau complet.

Je suis dans ma 36 semaine et dans ma dernière semaine de travail avant mon arrêt " pré accouchement". Le mardi, j'ai rendez vous avec mon médecin et ça sera ma première vérification de col. J'Ai hâte de savoir comment ça sera et si mon bb est toujours engagé la tête en bas. Dans ma famille, nous avons une longue tradition de siège qui remonte à mon arrière grand-mère! Tous les premiers sont des sièges... J'arrive chez mon médecin, chose exceptionnelle, mon chum ne voulait être là aujourd'hui, mais c'Est pas grave! C'est un examen de routine et Lucie, mon médecin est très symthatique, elle a travaillé avec ma mère en salle d'accouchement. Ma mère est infirmière qui accompagne les mamans en travail. Donc, on placote de moi, ma mère, mes soeurs et oui, elle connaît toutes la famille! Vient le moment de la vérification du col et là, Lucie qui est toujours hyper positive et "easy going" me fait une drôle de face et me demande si ça ne me dérange pas qu'un autre médecin la double check.. Ben non! si elle croit que c'est nécessaire! Je commence à stresser et à me dire que mon chum à mal choisi son moment pour être absent...

Une autre médecin me check et Lucie m'explique que je suis déjà dilaté à 5 cm! Et aussi que je termine tout de suite de travailler et je me couche pour les semaines à venir! Elle me dit que si je n'ai pas eu de contraction et que je suis déjà autant dilaté, je devrais accoucher comme une chatte, mais il est encore tôt et elle ne voudrait pas que mon bb soit prématuré. Je suis un peu sous le choc! Ma mère a toujours accouché en moins de 5hres, mais toujours à terme! Mon médecin m'explique qu'elle ne hospitalisera pas tout de suite, si je tombe à 7 cm là ça sera automatique. Je dois être debout le moins possible et toujours en compagnie de quelqu'un.

Je retourne chez moi, appelle ma boss pour l'avertir que je ne rentrerai pas et mon chum qui doit réorganiser son horaire pour les prochaines semaines. Donc, je vais le plein d'énergie pour l'accouchement, je reste coucher à dormir, lire ou à écouter la tv.

Le mardi suivant, Lucie me dit que j'Ai encore dilaté d'un autre cm, je suis à 6 cm et que mon ti loup est toujours engagé la tête en premier. Elle me dit que continuer à rester coucher et à faire le moins possible d'effort pour pouvoir atteindre les 37 semaines pour que mon fiston ne soit pas prématuré. Au moindre souci ou doute je dois me rendre à l'hopital. Je stresse un peu plus, j'habite à une bonne 1/2hre de l'hopital et je nai vraiment pas le gout d'accoucher dans mon salon.

La semaine se passe bien. Le vendredi soir, je trouve que j'ai des pertes, mais pas abondantes. Il est 11hres pm, je décide me mettre une serviette sanitaires et si le lendemain j,ai encore des pertes: direct à l'hopital!

Le lendemain, jai eu des pertes durant la nuits, donc mon chum et moi, nous nous rendons à l'hopital. À l'accueil de la maternité nous héritons du dernier lit disponible et les infirmières me disent que ça n'a pas arrêter de la journée et il n'est pas midi! Je suis mise en attente, les 3 autres femmes ont des contradictions et pas moi...

On branche un motiteur pour écouter le coeur du bb et voir si jai des contractions... Tout est beauc et jai des mini contractions pas douloureuses. L'infirmière me fait faire un test de ph pour voir si je perds du liquide anméiotique. Et non! ce n'est pas ça. Mais vu que je dilate de rien, le médecin veut vérifier mon col et l'engagement du bb. Je suis toujours à 6cm, mais elle trouve que le bb est très haut. Elle va voir la gynéco et elles décident de me faire une échographie. Et coup de théâtre, mon petit farceur s'est retourné et il est en siège!!! Maudit, la tradition familiale continue...

Et en plus, la gynéco revérifie mon col et là je suis à 7 cm. Je ne peux plus sortir de l'hopital et en plus, elle me dit que je vais tenir mon bb dans mes bras avant la fin de la journée! Une chance que j'étais assise pcq je serai tombe sur le cul! Donc, je suis maintenant la derniere dans l'accueil, les autres femmes ont été transféré dans leurs chambre, les 3 infirmieres sont là, avec le médecin de garde, la gynéco, un autre médecin et mon chum qui a l'air dépassé par les événements! Tout ce beau monde m'explique les choix que jai, essayer de le retourner manuellement ( ayoye, j'ai toujours trouver cette idée horrible et maudit que ça doit faire mal!), mais on peut me le faire sous épidurale ( autre bogue, jai hyper peur des aiguilles et j'ai plus peur de l'épidurale que de l'accouchement en lui même). Ou bien il y a la césarienne. Je commence à paniquer, je ne sais pas quoi choisir!
Pourquoi il s,est retourné et je veux ma mère!!! ( ça fait un peu enfantin, mais c'est vraiment à quoi j'Ai pensé)

Tout le monde me dit son opinion et moi je suis encore plus mêlée et là je commence à pleurer! Quand ça va mal, ça va mal! Finalement, je décide d'appeler ma mère, en tant qu'infirmière elle en a vu des accouchements et je veux son opinion sur cette histoire de retournement. Elle me dit que personnellement, la plupart du temps ça na pas fonctionner, mais que je dois prendre ma décision selon ce que je ressens. Elle veut descendre tout de suite, elle est dans le bas du fleuve et moi à quebec. Non, on lui dit attendre, je dois prendre ma décision avant.

Entretemps mes soeurettes arrivent, mon chum les a appellées. Ça me reconforte! Et je choisis la césarienne! là tout déboule,la jaquette et le bonnet, le rasage ( super beau moment à oublier!), la sonde urinaire ( encore là, je me sens vraiment à mon mieux) et finalement le soluté (BORDEL! ça fait mal!). Je suis prête pour l'opération, je me relaxe en me disant que j'aurais bientôt mon petit loup dans les bras!

Mon chum me dit à tout de suite, il doit aller se costumer et mes soeurs m'encouragent. Je rentre dans la salle de césarienne, il y a tellement de monde que ça me donne le tourni! Mais tout le monde est hyper gentil. Le moment de la rachi arrive ( je prends une grande respiration et je prie mon petit papa pour qu'il m'accompagne).

***Je vais une mini parathèse, mon petit papa est décédé durant ma 22 semaine, la journée de mon échographie où j'Ai su le sexe. Nous sommes allés dîner avec lui, moi et mon chum pour lui annoncer la nouvelle et le soir il a fait une crise cardiaque fulgurante. C'Est très difficile de vivre un deuil dans sa grossesse. Encore plus, d'un parent que j'aime plus que tout. Il aurait été un grand papa gateau exceptionnel, mais il est un ange gardien pour mon fiston!***

Bon, je me mets en boule, pas facile avec un si gros ventre, et la résidente anesthétiste essait de la faire, mais ça ne marche pas. Au moins, je nai pas mal, mais ça devient difficile de garder la position. L'anesthétiste de garde prend sa place et enfin s'est fait! Ce n'était rien et je me sens un peu nounoune d'avoir eu aussi peur. Une infirmière entre et demande au médecin si le mère de la patiente ne pourrait pas venir avec mon chum. Elle est une ancienne infirmière à la retraite. Ce n'est jamais accepter que 2 personnes proches de la maman assiste, mais le médecin accepte! Ma mère est tellement contente et moi aussi, ça me rassure encore plus. Mon chum et elle arrive, disguisés au grand complet. Durant la césarienne tout c,est bien passé. Ma mère regarde tout en m'expliquant ce qui se passe et mon chum lui me regarde. Et là un cri perce! Mon petit amour est né, mon chum me remercie et ma mère est sans voix. On me montre rapidement mon fils et on m'amène pour le préparer. Mon chum va avec lui et ma mère reste pour expliquer le reste de l'opération. Elle est bien la seule qui peut tripper à voir mon utérus se faire recoudre et réinsérer dans mon ventre. MAis bon, je suis contente qu'elle soit là!

On me donne enfin mon fils dans mes bras. Il est tellement beau! Il se nommera Étienne, c'est le premier des noms sélectionnés qui m'est venu en le voyant. Direction salle de reveil, une de mes soeurs est là mon filmer mon arrivée et s'extansier devant son filleul. Mon petit Étienne pèse 8.2lbs et mesure 19 pouces. Il est né la journée où je débutais ma 37 semaine, donc pas prématuré, mais de peu! Moins de 2 heures après sa naissance, je peux le mettre au sein et il tête tout de suite comme un pro.

Après une heure environ, on me transfère à ma chambre avec mon petit amour et son père. Durant la soirée l'infirmière trouve qu'Étienne respire trop rapidement et on décide ne le mettre en pouponnière pour quelques heures pour plus de sécurité. C'ESt normal pour un bébé en césarienne d'avoir une respiration rapide et 3 hres plus tard il est de retour avec nous. Le première nuit se passe bien, mais vu le grand nombre d'accouchement, nous sommes dans une minicusle chambre et mon chum doit dormir sur un lit de camp. Ce n'est pas ce qu'on avait vu durant la visite. Donc, ce n'est pas le grand confort, on n'est tout pogné et il fait hyper chaud. Avec petit loup on ne peut pas ouvrir les fenêtre, ouf! la nuit sera collante! Étienne pleure et mon chum doit changer sa première couche, je ne peux l'aider car je dois rester coucher 24 hres après la chiurgie. Donc l'infirmière vient l'aider et il se débrouille très bien. Il n'aura pas le choix, car je n'aurais pas beaucoup de mobilité pour encore quelque temps.

Le lendemain matin, je suis affamé. Je n,ai pas mangé depuis 24 hres et je n'en peut plus! Je peux recommencer à manger un petit peu. On donne le premier bain à Étienne, je ne peux participer car je suis encore aliter, mais mon chum prend son rôle de papa très au sérieux et il y réussit très bien. Dans l'après midi, mon chum va jeter un coup d'oeil sur l'étage et voir de grande chambre vide. Le combat pour notre déménagement commence. Il va voir les infirmières pour changer de chambre, on a payé pour en avoir une grande et lui un vrai lit, elles ne sont pas intéressées à nous bouger. Donc, petite visite à l'administration pendant que maman et bb dorment et à notre reveil, on doit ramasser nos choses et on déménage dans une vraie chambre pas trop chaude avec de la place à se bouger et un lit pour papa. Tout le monde est plus heureux.

Entretemps, on m'a enfin enlevé la sonde urinaire et le maudit soluté qui m'a fait souffrir depuis le départ et j'ai peu faire quelque pas. Ouf! pas évident, on dirait qu'un char m'a roulé dessus!

Seul bémol, ma montée laiteuse n'est toujours pas faite et mon petit m,a fait une petite gercures. LEs infirmières me proposent de donner des suppléments au moyens d'une sonde insérer dans la bouche du bb pendant qu,il tète au sein. Bonne idée, ça aide à faire ma montée et mon ti loup ne se fatiguera pas pour rien.

Après 4 jours et le risque de jaunisse passé, nous pouvons enfin rentré à la maison. Je suis tellement contente, mais un peu stresser de la grande responsabilité que le ciel m'a donné. Je suis un peu triste que mon papa n,a pas pu vivre ce moment avec moi, mais il était là en esprit j'en suis sûre!

Nous arrivons à la maison en même temps que ma mère qui viens passé les deux premiers jours avec nous. Merci ma petite maman, ton aide m'a été précieuse!

Et voilà, je suis la maman d'un petit ange! Et j'Ai hâte qu'en avoir un autre, mais pas tout de suite.

Ouf! j'espère que mon récit n'est pas trop long!


 

Voici mon récit d'accouchement. Je suis très fière et heureuse de la tournure des événements malgré les difficultés et les obstacles. La naissance de mon premier enfant a été merveilleuse et je recommencerais demain!

La naissance heureuse de Jean-Léon

Vendredi le 24 octobre, je me présente à la maternité de Ste-Mary's pour un test de réactivité foetale (NST) tel que prescrit pas mon médecin. La veille, nous avions rencontré une obstétricienne spécialiste des grossesse à risque, entre autre reliées à l'hypertension. Elle m'avait convaincue d'arrêter de travailler : il me restait encore une semaine suivant les objectifs que je m'étais fixés. Ma pression ce jour-là était plus haute que jamais (140/94).

Donc, vendredi, je vais à mon test et je dois ensuite me rendre au cégep pour y donner mon dernier cours à 10h30 (j'arrête, mais je tiens quand même à revoir une dernière fois mon groupe!). La nuit précédente, j'ai ressenti une douleur du côté droit (bas ventre) et je crois que c'est mon foie. Je sais évidemment que ça peut être un signe de pré-éclampsie mais je reste confiante. Au test, on voit que le bébé est en pleine forme mais ma pression est encore plus haute que la veille (140/100). On me fait alors des tests sanguins et d'urine : j'ai des enzymes hépatiques anormaux et des protéines dans mes urines pour la première fois. À 9h30, l'infirmière me dit : "Je pense que vous pouvez oublier ça, votre cours dans le West island..." Ah ben, coudonc, je pense que je vais appeler mon employeur pour "caller malade", comme on dit!

Je commence à me faire à l'idée d'une induction : ma doc nous y avait déjà préparé lors des derniers rendez-vous. À 11h, je rencontre un obstétricien qui me dit que je fais une pré-éclampsie et qu'il me fera une induction. Je demande à aller chez moi pour une heure, histoire de faire ma valise ou d'aller au cégep ramasser mes affaires (non, mais, elle n'est pas possible, la fille!). Pas question, le chum peut très bien s'occuper de la valise. On n'a pas de temps à perdre et il faut commencer l'oxytocin le plus tôt possible. Ok.

On m'avait parlé d'un suppositoire de prostaglandine qui ramollit le col et le prépare à l'induction, ce qui prévient les complications et favorise l'ouverture du col. Je m'enquiers de ce traitement et le doc me répond encore une fois par la négative : pas le temps d'attendre 24 h que ce traitement agisse. Il faut provoquer l'accouchement MAINTENANT. Re-ok.

Je décide de me laisser aller au flot de ce qui arrive et m'abandonne à l'idée d'être provoquée. Je sens que mon état est sérieux et j'ai confiance au médecin. Je commence à me soumettre au peu?! J'appelle finalement mon chum qui « spinne dans le beurre » au bureau en attendant la confirmation de ce qui va se passer. Il avait hâte de voir son bébé, hé bien! il le verra sans doute aujourd'hui!

À midi vendredi, je reçois donc ma première dose d'oxytocin et de magnésium de sulfate contre la pré-éclampsie. Je suis dilatée à un cm et je passerai 24 heures sans contraction aucune, à me préparer avec mon chum à ce qui s'en vient et à dormir une bonne nuit, ce qui nous aidera sans contredit pour la suite.

À midi samedi, on décide de rupturer mes membranes, ce qui favorise généralement le travail. Mon col est toujours à un cm et les contractions sont plutôt faibles. À 13h, j'entre officiellement en travail actif : les contractions sont de plus en plus fortes et rapprochées mais tout semble progresser lentement et on me dit de m'attendre à un long travail d'une vingtaine d'heure. Je parle plusieurs fois au téléphone avec mon accompagnante qui se rend disponible pour venir nous assister. Je décide de continuer le travail et d'attendre que ce soit vraiment intense pour la faire venir.

Avec mon chum, nous pratiquons la technique de prolongement que nous avons apprise avec l'accompagnante. Cela me permet de gérer ma douleur et de m'abandonner à fond à ma contraction. Nous sommes tellement dans notre bulle à chaque fois que je dis à mon chum : « j'ai une contraction, ça fait mal », que les contractions sont presque agréables, en tout cas tolérables. Chaque fois qu'une contraction se présente, j'appelle mon bébé, je lui parle, et je bouge de gauche à droite dans mon lit en me plaçant sur le côté, malgré ma mobilité très restreinte (médicament, soluté, position traditionnelle dans le lit). Je fais aussi la respiration bourdonnante et je laisse aller plein de sons graves qui viennent de mon ventre. Entre les contractions, j'ai la chance de dormir grâce au magnésium qui me ramollit complètement. Mon chum, lui, lit son journal! On ne veut pas gaspiller nos forces et on se prépare à en avoir pour des heures. Quand l'infirmière me propose la péridurale, j'ai l'impression que je ne comprends pas ce mot qui me semble dans une langue étrangère. Je me dis que quand je serai à 9 sur 10 dans mon échelle de la douleur, je la demanderai. Je n'ai jamais dépassé 8 et je n'ai pas demandé la péridurale, ce qui est très rare lors d'une induction, il paraît.

À 16h30, je sens que ça pousse dans mes fesses. Je préviens mon chum qui est tout content car ça veut dire que le bébé est engagé et s'en vient. Apprenant cela, l'infirmière en profite pour vérifier mon col : je suis à 5 cm.

À 16h45, je suis placée sur le côté gauche et je ressens trois fois le réflexe de poussée. Je suis très excitée et contente : je sens la tête de mon bébé. Toujours aux aguets, l'infirmière se précipite pour me dire de ne pas pousser, de souffler dans ma bouche (?!). Impossible! Je ne peux pas retenir cette poussée! En moins de deux temps, trois mouvements, environ 5 infirmières se précipitent dans ma chambre, sortent le champ stérile, les instruments, les étriers. On dirait un film, une chorégraphie bien orchestrée et qui se déroule très rapidement. Le médecin qui avait rupturé mes membranes fait une seconde apparition dans la chambre. Tout s'accélère. On veut me faire pousser les pieds dans les étriers et je ne veux rien savoir, je veux rester sur le côté (pas docile pour un sou, la fille!). Tout le monde me crie quoi faire et je ne comprends rien. Mon chum me regarde dans les yeux et me dit de mettre mes pieds dans les étriers (il voit le bébé et présume que ça ne sera pas long) : je fais ce qu'il me dit. Finalement, je pousse deux coups dont un avec le ventre (poussée abdominale, proche du réflexe de poussée), ce qui contrarie le médecin qui veut me faire faire la poussée retenue (traditionnelle). Juste avant la 2e poussée, je crie « Ça brûle! », en sachant très bien ce que ça signifie : mon bébé sera là dans un instant.

À 16h58, j'expulse finalement mon bébé à la 2e poussée et on le place tout de suite sur mon abdomen. Il est minuscule (2,09 kg) et tout beau avec la glu blanche qui le recouvre. Je suis aux anges!

Jean-Léon est né à 35 semaines et un jour de gestation, samedi le 25 octobre à 16h58. Il pesait 2,09 kg et mesurait 47 cm. Il a ensuite passé les premiers jours de sa vie aux soins intensifs pour bébé (pouponnière) à cause de son petit poids. Après 8 jours à le nourrir jour et nuit et à en prendre soin, nous sommes finalement rentrés chez nous avec notre petit trésor. Il avait atteint le poids de 2,1 kg requis pour sortir de l'hôpital. Nous sommes exténués mais contents. Tout se passe bien et on commence à s'organiser autour de sa petite personne si attachante.
 

Mini-fée, ton témoignage est fort touchant et fort inspirant. Le reportage m'a beaucoup émue. L'on voit bien que vous formez tous les quatre une famille forte et déterminée pour l'avenir des enfants et de la petite Azalée. Ah oui, aussi, si j'avais attendu une fille, Azalée aurait été mon premier choix de prénom. C'est un nom tellement poétique et qui ensoleille!  

Voici les récits de mes deux accouchements!

Raphaëlle!!
Ma petite princesse a vu le jour le 1 Octobre 2001 à 18h26(elle était pour le 2) après 16hr de travail!! Eh oui mes contractions ont commencées à 2h00 de façon plus régulières! Appelle à l'hopital, l'infirmière me dit de prendre un bain et bla bla bla!!! On connait le protocole!!!!! Les contractions se poursuivent, un autre bain!! toujours en contractions! À 4h30 et trois bain plus tard, l'infirmière me dit de m'en venir (je suis au 3min environ!). Arrivé à l'hopital, je sui seulement dilaté de 1.5 cm...............découragement!!! Vers 8h00 du matin, mon gynéco vient me voir! Je suis à 2 cm.... Elle décide de rupturer mes eaux et de me donner un sédatif pour que je puisse dormir puisque je n'ai pas dormit de la nuit! Eh voilà que je me retrouve avec plus aucunes contractions! SUPER!! On me donne alors du pytocin pour faire repartir mes contractions!!! Résultat, je n'ai pas dormit et j'ai eu Mal!!!!!! mon chum était rendu vert de me voir souffrir! Là j'en rit, mais il fesait vraiment pitier!!!! hihihihihihihi!! Enfin quel bonheur une péridurale!! je suis à 3cm et il est rendu 17h45 environ!!! Ca pousse!!! l'infirmière me dit que ce n'est pas possible, qu'elle vient juste de vérifier et que j'étais à 3cm...... Je m'en fou ça pousse!!!! Elle me refait un examen.......................SURPRISE je suis déjà à 10 cm!!! en quelques minutes je me retrouve à pousser!!! Mon chum ne m'a jamais vu aussi déterminé!!! je suis concentré........................stop je ne pousse plus!!! La radio joue et c'est les grandes gueules qui sont en train de faire un sketch et je ne sais pas pourquoi à ce moment là ça m'agressait!!! Y'at'il quelqu'un qui peut fermer cette radio!! Elle me tape sur les nerfs!!!!!!!!!!!!!!! Quelques poussées de plus et enfin j'avais ma petite merveille sur mon ventre qui gémissait!!(7lbs6 et 21po 1/2) Je vais toujours me rappeler de ce contact chaud et humide sur mon ventre!!!!! Il ont du partir avec elle à la poupnière rapidement, car lors de mon r-v la veille chez mon gynéco, elle avait entendue un petit souffle au coeur! Par précaution ils l'ont branché sur un moniteur carduaque! Ouf! tout est OK!! Nous sommes rentrées à la maison 4 jours plus tard après un petit épisode de jaunisse!!!!!!!!!!!!!!!!!

Alexis!!

Cet accouchement est très différent!! surtout très intense!!!!!!! Mon tit homme est né le 25 Février 2004 à 22h24(il était du le 22 ou23). La veille, j'ai vu mon gynéco et elle m'a fait un stripping, car je n'en pouvais plus et aussi parce que j'avais beaucoup de contractions, mais très irrégulières!!!! Le soir même je me rend à l'hopital, car j'ai des contractions aux 2 min depuis au moins deux heures! Une heure après mon arrivée, mes contractions retombent irrégulières! On me renvoie chez moi dans la nuit! j'en ai pleuré!! Toute la journée du 25, je n'était vraiment pas bien toujours des contractions ici et là! j'étais fatiguée! Ce soir là mon chum était supposé aller souper avec ses chums de gars! mais comme il ne me trouvait pas assez en forme, il décide de rester!! À 20h45 j'ai une contraction et je sens un TOC dans mon bassin (assez douloureux) je dit à mon chum ''je crois que le bébé vient de descendre!'' Je lui demande d'aller chercher une couverture pour mettre sur le divan au cas ou!!!!! Au moment de me lever, je sens tout ce liquide me descendre sur les jambes!!! Je téléphone à l'hopital pour les aviser! l'infirmière me dit que je peut prendre le temps de prendre un douche si je veux..........NON ça doit faire douze bains que je prends!!! On repart comme la veille, va porter la petite chez belle-maman!! Mon chum me demande ''débarques-tu??'' Heu........................non je sui aux min!!!! grouille!!! Arrivé à l'hopital vers 21h30, mes contractions sont aux minutes et elles sont très intenses!! Mais je ne suis dilaté qu' à 3 cm! Les infirmières sont débordées tout le monde accouche en même temps!! 22h00 une contraction très, trop intense me fait hurler!! mon chum capote!! vite vite il appelle l'infirmière et lui dit vite il y a du sang et quelque chose qui sort!!! même à ce moment je n'ai pas pus m'empêcher de rire!!! Ca y est, je suis déjà à 10cm, mais le seul hic, pas de Dr...... l'infimière me dit de ne pas pousser..... ben oui pas façile! Finalement elle me dit oublie ça et laisse toi aller, une autre infirmière l'à rejoint et ensemble, elles ont mis au monde mon petit coeur!! qui lui hurlait!! pas content le monsieur d'être sortit du ventre de sa maman si rapidement!!! Le médecin est arrivée 10 minutes plus tard pour sortir le placenta et faire les points!! elle a même reprochée aux infirmière de ne pas m'avoir fait venir l'anesthésiste pour la péridurale..................!!!! Nous sommes rentrés à la maison après 1 jour!!!! J'avais quand même une poupounne à la maison qui avait aussi besoin de sa maman!!!!

Bonne chance aux futures mamans!!!! c'est fou comme la douleur s'enfuit rapidement lorsque nous tenons enfin nos petites merveilles!!!