Les 75 mamans de JUIN ! 21 bébés d'arrivés !

coucou les filles !!

Toupette : Moi javais beau etre vraiment tanné a la fin et de ne plus m'endurer j'ai eu 2-3 jours ou je pensais juste a ma bédaine que je n'avais plus, je m'ennuyais déjà ! sentir le bébé bouger pendant plusieurs mois et apres plus rien ca fait comme un petit vide... j'ai déjà hâte au 2eme, mais pas tout de suite

j'ai le premier rendez-vous du bébé demain !! ca fait drôle de retourner a la clinique ou j'ai été suivi, mais avec bébé !

 

Le BioGaia, c'est bon pour les coliques et les dents??? 

Félicitation aux mamans qui ont accouchés!

Ici c'est le calme plat, mon date était le 15 juin et je n'ai toujours pas l'ombre d'une contraction alors je serai provoquée le 23 juin si le travail ne se déclenche pas avant... J'ai hâte de voir ma poulette!!! 

Perso : Vendredi je suis allée à la première visite chez le médecin (la clinique des nouveaux-nés de mon hôpital). Mon fils va très bien, il a pris rapidement beaucoup de poids, tellement que la doc se demandait si on l'avait pesé avec sa couche . C'est vrai qu'il est dodu il boit tellement! En plus d'être un siffoneux (j'ai déjà perdu plus de 20 lbs ), c'est un bébé koala! Il veut toujours être sur quelqu'un. Elle m'a dit que mon lait était de bonne qualité! Pour les coliques de mon bébé, elle m'a conseillé de surveiller ce que je mange car certains aliments (les légumineuses, les choux, le brocoli, etc.) peuvent causer des gaz chez les bébés. Comme il semble soulagé après avoir fait ses selles, elle ne pense pas qu'il soit allergique à mon lait (c'était la théorie que je lui ai exposé hihihi). Mon amie m'a finalement acheté le béké bobo et quel soulagement pour mon coco! ça fait vraiment une différence.

À part ça, mon chum passe sa dernière semaine avec nous et recommence le travail le 27 juin, la veille de ma fête .  

Bonjour les filles,

Désolée mais avec bébé, je n'ai plus trop le temps de venir ici et je suis surtout sur FB.
Voici mon récit d'accouchement. C'est très long, donc je comprends si vous n'avez pas le temps de le lire !


Vendredi 3 juin vers 7h, une douleur désagréable dans le bassin me réveille. Je vais aux toilettes, pensant que, paresse oblige, j'ai vraiment trop attendu pour y aller. Quelques minutes plus tard, je suis de retour dans mon lit et la douleur aussi. Puis elle repart, revient, repart... ça y'est je percute : ce sont des contractions.
Une petite bouffée d'angoisse m'envahit. C'est exactement comme ça que le travail avait commencé pour ton grand frère 4 ans plus tôt, pour finir en césarienne 30h plus tard. Et si l'histoire était en train de se répéter ?
Finalement, lasse de tourner dans mon lit je me lève et décide de prendre mon déjeuner. On se calme et on va voir comment les contractions évoluent.
La douleur s'intensifie et vers 8h30, après avoir envoyé ton papa au travail avec un « oh bah la dernière fois ça a pris tellement de temps, on va voir comment ça évolue et je t'appelle en fin de matinée », je décide de calculer les contractions avec un logiciel sur l'ordinateur.
Je m'installe donc sur le sofa du salon, assise. Ton grand frère doit sentir que quelque chose est en train de se passer parce qu'il est aux petits soins avec moi. Il va avec Mamité découper des choses dans des magazines pour me les offrir (palette de maquillage, bouteille de parfum...). Très vite je réalise que mes contractions sont au 2-3 minutes, bien régulières et qu'elles durent en moyenne 35 secondes. Pas mal, sauf que là encore, je suis projetée 4 ans en arrière. Même fréquence sans aucune incidence sur mon col.
Vers 10h30 - 11h je n'en peux plus et après ma douche et la préparation de mon sac (ah oui chez nous c'est toujours tout au dernier moment) je me décide d'appeler ton papa. À 11h30, nous voilà tous les deux en chemin vers l'hôpital. Chaque trou, bosse, montée sur la route me fait grimacer, mais j'en profite tout de même pour manger quelques craquelins car je sais qu'une fois sur place, je n'aurai plus le droit à grand chose.
J'arrive au triage et l'infirmière appelle le médecin de famille de garde. Je dois m'allonger pour qu'on puisse me brancher au moniteur, mais la position est très inconfortable avec les contractions. Tant pis, je prends mon mal en patience en espérant que le médecin arrive rapidement. Quelques minutes plus tard, elle est là. J'angoisse. J'ai peur qu'elle me dise que je ne suis qu'à 1 cm et qu'elle me renvoie à la maison, comme pour ton frère. Je retiens ma respiration. Le verdict tombe : 3-4 cm de bonheur, effacée à 75%. C'est bon, j'ai ma carte de transfert vers une salle d'accouchement et une belle jaquette d'hôpital en prime !
L'infirmière me propose une chaise roulante que je refuse. Je sais qu'à cause de l'avac et du streptocoque B, ils vont m'immobiliser alors autant marcher un peu tant que j'en ai la possibilité.
Arrivée dans la salle, j'évite le lit et m'installe sur la banquette. Les deux infirmières se présentent et me demandent si elles doivent appeler l'anesthésiste pour la péridurale. Je refuse, elles insistent, avac oblige. J'ai mal et fini par céder. Je m'étais donné jusqu'à 5cm pour craquer. Les fameux 5 que je n'ai jamais dépassés avec ton frère.
Finalement quand l'anesthésiste arrive, je la vois comme ma sauveuse. Mes contractions sont très rapprochées, moins de 2 minutes, et très intenses, à tel point que j'en ai les cuisses qui me brûlent. Ni toi, ni moi n'avons de répit et l'équipe médicale n'aime pas ça.
La dernière fois, j'avais vécu la péridurale comme un miracle car j'en avais ressenti les effets instantanément. Cette fois-ci, elle ne se diffuse que d'un côté, ce qui contrarie énormément l'anesthésiste qui me dit que c'est comme ci je ne l'avais pas du tout. Je confirme, la douleur devient tellement intolérable que je crie, sans pouvoir me contrôler. Une des infirmières m'entend depuis le couloir et revient en courant en me demandant où j'ai mal, j'arrive à peine à lui répondre. Je sais qu'ils ont peur de la fameuse rupture utérine, mais franchement les statistiques montrent que c'est un événement plutôt rare.
Ton père a les yeux rougis et se sent bien impuissant face à autant de douleurs. Finalement, ton coeur se stabilise et on me bascule de l'autre côté, permettant ainsi à la péridurale de se diffuser sur mon côté droit. Je respire, ton père aussi. Les contractions s'espacent aux 2 minutes et mon col continue à s'ouvrir. Il est 16h, tout va bien.
Le médecin m'explique que l'obstétricien de garde est au courant que je suis là et qu'il viendra m'ausculter plus tard. Je commence à en avoir marre de mon statut « avac » et j'aimerais qu'on traite cet accouchement de façon plus naturelle. Là, infirmières et médecins ont les yeux rivés sur l'écran en permanence, pour épier la moindre variation de ton rythme cardiaque et me demandent toutes les 2 minutes si j'ai mal quelque part. 0,8% de rupture utérine, faudrait voir à se calmer là !
Nouvel examen du col, je suis à 7 cm, presque 8. Comme j'ai eu mes 2 doses d'antibiotiques, on décide de crever la poche des eaux. Un peu de sang et un peu de méconium, il n'en faut pas plus pour les stresser. J'ai envie de les secouer dans tous les sens. Quatre ans plus tôt, pour ton frère, il y avait tellement de méconium, qu'il est né recouvert d'une couche brune, son coeur faisait du yo-yo et pourtant, ils m'assuraient que tout allait bien. Là, avec quelques gouttes, c'est presque la fin du monde.
On place des électrodes sur ta tête pour mieux mesurer tes battements cardiaques. Je connais, ton frère avait eu les mêmes.
Je dis à ton père de prendre un pause et d'en profiter pour boire et manger quelque chose, vu que seulement quelques centimètres nous séparent de la poussée et de ta sortie. Je vais avoir mon avac, j'en suis persuadée !
Ton père est parti depuis un moment et le médecin revient, je lui dis que je commence à sentir de la pression en bas. C'est bon signe ! Elle fait l'examen, je suis à quelques millimètres de la dilatation complète. Hourra ! C'est à ce moment là que l'obstétricien arrive. Il se présente d'un ton très sec et m'examine, il a déjà lu mon dossier. Il grimace, 2 jours plus tôt à l'échographie, on t'a estimé à 4 kg (8lbs12) et même si la marge d'erreur est grande, il se base dessus. Il me demande combien je mesure. Je réponds. Nouvelle grimace de sa part. Il me demande de pousser. 1 fois, 2 fois à la 3e, il se décide à parler : « désolé, mais le bébé est encore haut, il est trop gros et ton bassin trop étroit. C'est trop risqué de tenter un accouchement vaginal. Il faut faire une césarienne. » Il aurait pu me mettre une grosse claque en pleine face, ça m'aurait fait le même effet. Je me mets à pleurer, je veux dire quelque chose, poser des questions, mais une des infirmières est déjà en train d'appeler le bloc et les autres se dépêchent pour débrancher tous les appareils afin de me transférer. La seule qui a un moment d'humanité est le médecin de famille qui m'encourage en disant que je vais avoir mon bébé bientôt et que j'ai vraiment été très forte et courageuse jusque là.
On me dit qu'on va appeler ton père sur son cellulaire, puis finalement non, il le préviendront quand il remontera. Ben voyons ! Mais là encore, je n'ai pas le temps de dire quoique ce soit, ils sont en train de cavaler dans les couloirs et de pousser mon lit en 4e vitesse. Je me demande si la course en lit d'hôpital fait partie de leur formation. Y'a 2 minutes tout allait bien et là j'ai l'impression que tout devient une question de vie ou de mort.
Arrivée au bloc, on me change de lit. Au plafond, il y a de belles décorations lumineuses : des arbres, un ciel bleu. Ça me donne envie de vomir. Notre rencontre ne devait pas se finir en salle d'opération.
L'anesthésiste m'explique qu'elle va augmenter ma dose et me pose mille et une questions. L'interne en obstétrique, toute fière, brandit une petite bandelette et lance un « bon je la prépare ». L'anesthésiste lui rit au nez en répondant un « heu à moins que je fasse une AG, va falloir que tu attendes qu'elle soit entièrement gelée en bas pour ça ». AG ? AG! Anesthésie générale. Sur le moment je panique, mais je réalise vite que l'anesthésiste voulait tout simplement qu'on la laisse faire son travail tranquillement.
Une infirmière vient me voir et me dit que ton papa attend sagement à la porte que tout soit prêt pour entrer. Le pauvre m'avouera après la frayeur qu'il a eu en rentrant et en trouvant la salle d'accouchement vide. Peur qui n'a été apaisée que lorsque l'infirmière qui l'a accompagné, est allé demandé au personnel à l'intérieur du bloc pourquoi j'étais là.
L'anesthésiste continue sa préparation. Elle met une solution miracle dans ma perf et je me sens partir. J'ai soudain envie de dormir et ma bouche est toute pâteuse. Je n'arrive même plus à répondre à ses questions et je pense que c'est bien fait pour elle, qu'elle aurait dû y penser avant de me droguer. Elle continue ses tests : « est-ce que tu sens quand je pique ici ? Et là ? Et là ? » J'ai l'impression que ça fait cent fois qu'on joue à ce jeu ridicule et je commence à me lasser. Mais le moment est enfin arrivé, l'équipe est prête à rouvrir la cicatrice. Avoir su, je me serais fait installer une fermeture éclair ou un zip, comme les sacs congélation.
Je retrouve tout juste assez d'énergie pour réclamer la présence de ton père. Il a le réflexe de tourner la tête en entrant pour ne pas voir tout le sang qui jaillit de mon ventre, parce qu'ils n'ont pas eu la décence d'attendre quelques secondes de plus pour commencer ! Ma haine envers l'obstétricien augmente encore de quelques degrés.
Il s'assoit à côté de moi et me trouve une tête bizarre, il s'inquiète et j'arrive à marmonner que l'anesthésiste m'a drogué et que je me sens très fatiguée. Ça le rassure.
La pression en bas devient très forte, comme pour ton grand frère, je sens qu'on trifouille, qu'on tire et ce n'est pas agréable du tout. Je me concentre, m'imagine que je suis en train de te pousser hors de moi et que bientôt tu seras là. C'est long, mais d'un coup je te vois par dessus le drap et surtout je t'entends. Tu cries. Fort. Très fort. Rien à voir avec ton frère qui avait vaguement toussé puis avait été intubé pour recevoir un peu d'oxygène. J'entends quelqu'un qui s'exclame, impressionné par ta vivacité. Ton papa est avec toi. Tu es pesé, 3,626 kgs (8 lbs), loin des 4 kgs annoncés. Je ne perds pas de temps pour le faire remarquer à l'obstétricien, qui, loin de se dégonfler lance un : « ah oui, mais c'est tout dans sa tête ». Il se croit drôle, moi qui attendait des excuses pour m'être fait charcuter pour rien. J'hésite à arracher mes perfs pour aller lui en coller une. C'est peut-être pour ça que l'anesthésiste n'a pas lésiné sur la dose de calmants, pour éviter que j'aille arracher les yeux du docteur à la fin de l'intervention.
Une infirmière t'apporte enfin à côté de moi, tu as les yeux grands ouverts. Je te parle, tu m'écoutes. Une autre infirmière propose de nous prendre en photo tous les 3. Heureusement qu'elles sont là pour mettre un peu d'humanité au bloc.
Peu de temps après, je suis transférée dans la salle d'observation. On te mets enfin sur mon sein et tu tètes déjà comme un champion. Je prends le temps de t'admirer, tu ne ressembles pas du tout à ton frère mais beaucoup à ton papa. Tu gardes tes yeux noirs grands ouverts pour ne pas perdre une miette de ce qui t'entoure.
C'est enfin le transfert vers la chambre. Transfert que j'aurais tant aimé faire assise et non allongée dans un lit. Je chasse mes pensées négatives et me concentre sur toi. Dans les jours qui vont suivre il faudra régulièrement que je me fasse violence pour ne pas me laisser envahir par la rage, une véritable haine contre ce système médical qui ne nous a pas laissé de chance. Mettre au monde mon enfant, c'est tout ce que je demandais et je ne vivrais probablement jamais ce que des millions de femmes font depuis des millénaires. Les jours passent et je ne digère toujours pas. Je me force à répéter : « l'essentiel c'est une maman et un bébé en bonne santé ». J'inspire, j'expire... Le temps finira par avoir raison de mon amertume. Le temps et la joie indescriptible de t'avoir dans ma vie.

 

Mon récit (enfin!)

Le 6 juin, je vois mon médecin et elle me fait un stripping. (Ma DPA est le 9 juin) Je suis déjà dilatée à 3.5 cm. Elle avance le tout à 4 cm. Elle me dit que mon col est favorable et que si je veux, elle pourrait me voir le lendemain pour un autre stripping et que si je suis d'accord, elle pourrait me donner du Prostin. Comme j'ai des contractions depuis plusieurs semaines, elle est certaine que ça fonctionnerait bien. J'hésite beaucoup, parce que je voulais vraiment laisser aller la nature. J'en parle à mon chum, je change d'idée 10 fois dans la nuit, puis je décide de décider sur place le lendemain.

Le 7 juin, mon chum et moi mettons la valise dans l'auto et allons porter notre grande fille à la garderie. Il fait beau soleil. Nous nous sentons fébriles. 8H40, je rencontre mon médecin. Je suis à 4,5 cm. J'ai fait ,5 cm dans la nuit. Comme à mon premier accouchement, mes contractions n'avaient jamais été efficaces, je me dis qu'un petit coup de main ne fera pas de tort. On décide donc d'y aller avec le Prostin. Ouf! Je vis une petite panique, héritage de mon premier accouchement, qui avait été difficile. Mon accompagnante arrive, je me sens plus en confiance. 9H30, première dose de Prostin. Il faudra attendre la troisième dose pour avoir des contractions vraiment efficaces. Je commence à sentir que ça agit plus fort à partir de 11h30. À 12h30, mon médecin m'examine: 5cm. On crève mes eaux pour activer davantage. Quel déluge! Moi qui croyais avoir moins de liquide cette fois-ci! Ça coule partout!

Ensuite, direction bain tourbillon. Là, je commence vraiment à sentir le travail. Je me concentre pendant que mon chum me masse avec de l'huile à l'huile essentielle de lavande. Ça active la libération d'endorphines. Après le bain, je me dirige vers la salle d'accouchement. Elles sont toutes libres alors on en profite. Là, je fais du ballon, je marche, etc. Les contractions sont de plus en plus fortes. Je perds la notion du temps. Je prends mes contractions une par une. Bientôt, elles se présentent en «grappes» selon mon expression. Trois ou quatre contractions intenses, une pause, etc. Ça va, je reste concentrée. J'entends un bébé pleurer dans une chambre, ça m'encourage. Une chose plate, le Prostin m'a donné la diahrée alors je passe mon temps aux toilettes... À un moment donné, on prend ma pression et elle est vraiment basse. Comme j'ai déjà un cathéter intermittent, on me donne un peu de soluté. Ouf. Ça fait vraiment du bien. Les contractions sont plus intenses, mais je me sens plus en forme pour les prendre. Mon chum et mon accompagnante sont là, je tiens bon. On dirait aussi que le soluté soulage ma diahrée. Vers 15h30, l'infirmière m'examine. Elle dit que mon col n'a pas bougé . QUOI??? Je capote un peu. Je ne veux pas avoir d'ocytocin. Mon accompagnante me dit que ce n'est pas la même personne qui m'a examinée. C'est pas garanti que c'est vraiment exact. Je retourne dans le bain. Je suis concentrée, dans ma bulle, à prendre des contractions vraiment fortes. Je prends des postures pour activer le travail. En sortant du bain, je continue à faire du ballon, le seul endroit où je me sens bien. À un moment donné, je dis: «Il me semble que ça pousse, mais je ne suis pas sûre. Il faudrait que je me lève.» Quand je me lève, déluge!! Là, ça fait mal en maudit! L'infirmière veut m'examiner. Quelle torture que de me coucher sur le lit. Elle me dit: t'es à 9 cm. On appelle le doc. Je vais aux toilettes pendant ce temps. J'entends le médecin arriver et elle dit: la toilette c'est la meilleure place pour compléter la dilatation. Au moins il y a ça. Quand je reviens, elle m'examine: «Tu es complète! On va pouvoir pousser!»

Ouf! Là, je pleure. De soulagement, de peur aussi. Je me laisse aller pendant qu'on prépare ce qu'il faut. Alors que la journée avait été finalement brumeuse, le soleil perce et envahit la chambre. C'est magique. Mes contractions sont aux 5 minutes. Je pousse et je sens vraiment que ça avance. Je pousse plusieurs fois à chaque contraction. À un moment, je sens vraiment que la tête est très basse! Mon médecin me fait toucher aux cheveux de ma fille! Mon chum se gante, car il sortira notre bébé! Une autre poussée. Je crie: «Ça ne passera pas! » Je sens mon périnée sur le point d'exploser! Mon médecin se dépêche à demander la xylocaïne pour geler le tout. On aura besoin d'une épisio. «Pas grave! Ça passe pas!» Là je panique un peu parce que je crois que ça va prendre 5 minutes avant de pouvoir pousser de nouveau. L'anneau de feu, trop longtemps, non merci!!! Mon doc me rassure, ça ne prendra pas 5 minutes. Je pousse à nouveau, et je sens la tête qui passe. Ouf! Puis le corps; quelle sensation extraordinaire. Quel soulagement. Mon chum met ma fille sur mon ventre. Je pleure, je répète : «Mon bébé, mon bébé, t'es belle, mon amour....» Je mets vite ma fille au sein et c'est parti pour un peau à peau de deux heures. Joëlle est née à 17h42 après 7 poussées.

Une heure plus tard, mes parents et mes beaux parents sont déjà là, avec ma grande fille, pour rencontrer le nouveau bébé. Je suis en forme, heureuse. Quelle joie de pouvoir avoir son bébé auprès de soi tout de suite après avoir accouché. Après coup, j'avais des regrets d'avoir en quelque sorte provoqué mon accouchement. Maintenant, je me dis que c'était une belle journée, que tout s'est déroulé à merveille. Un accouchement de rêve! 

Ma petite Anne est arrivée hier, le 17 juin à 13h46. Nous sommes déjà de retour à la maison, tout le monde va bien.Je vous reviens dès que j'ai un peu de temps! 

Salut!

Comme Joannie je cours après le temps alors j'ai beaucoup de misère à vous suivre ici et sur FB en même temps.. je tiens quand même à vous féliciter pour vos bb et courage à celles pour qui ca approche!

Et je vous met mon récit en entier:

Récit d'accouchement d'Élyane

Mardi le 7 juin, j'ai rendez-vous avec mon docteur, j'en suis à 39 2/7 semaines. Après les examens de routine, elle m'annonce que selon elle, il serait plus sécuritaire de provoquer mon accouchement étant donné mes antécédents d'accouchements rapides suivi d'hémorragie. Elle me spécifie qu'ils ne font jamais ca, que je suis un cas exceptionnel mais que le bon sens pour la sécurité du bébé, cette fois-ci c'est de ne pas jouer avec le destin plus longtemps. Elle me demande si je suis d'accord avec cette procédure, c'est à moi de décider, mais c'est son avis de médecin. Comme je donne mon accord, elle me quitte un instant pour aller discuter avec le médecin de garde en obstétrique le lendemain et lui demander s'il est du même avis qu'elle. Après discussion, j'ai rendez-vous en salle de naissances le lendemain 8h30.

Je retourne chez moi, mais je suis fébrile, c'est la première fois que j'ai rendez-vous avec mon accouchement? j'appelle ton papa pour qu'il se prépare, demain c'est le grand jour! Et aussi ma tante Marie-Êve qui assistera à ta naissance. Puis, je demande à grand-maman si elle peut garder tes frères demain. Papa et moi passons notre dernière soirée à cinq à jouer à des jeux de société avec tes frères, eux aussi on hâte de te voir! J'essai de me coucher tôt, mais j'ai beaucoup de difficulté à dormir, la nuit à été longue?

Le lendemain, on se présente pour 8h30 à l'unité des naissances, je suis terrorisée, c'est la première fois que j'ai aussi peur d'accoucher. Les infirmières essaient de m'installer un cathéter, elle m'ont manqué 4 fois avant d'y arriver. Puis, le médecin arrive et m'explique les choix qui me sont proposé pur la suite des évènements, on discute d'un plan de naissance et je choisis de vivre mon accouchement le plus naturellement possible, donc sans gel ni pitocin, du moins pour commencer. Comme tu es bien placé et fixé sur mon col et que celui-ci est dilaté à 3+ et effacé à 75 %, on commence par crever mes eaux et si ca ne fonctionne pas on réévaluera vers midi. Il est 9h32 et mes membranes sont rompues.. je commence donc à marcher dans les corridor pour faire déclencher le travail, environ ½ heure plus tard, mes contractions s'intensifient et je demande à papa de revenir avec moi à la chambre, je veux faire du ballon. Chaque contraction est de plus en plus forte, papa doit masser fort dans mon dos pour m'aider. Une heure plus tard, je n'en peux plus, les douleurs sont trop fortes. Papa demande aux infirmières de venir me voir, elles m'offrent de vérifier mon col avant de me donner quelques choses pour la douleur. Je suis à 8+. J'ai mal, je commence à avoir beaucoup de mal à me contrôler. En l'espace de 2 ou 3 contractions je suis complète! Ca pousse, mais le médecin n'est pas là, je pousse un peu sur ma douleur, les infirmières appellent le médecin d'urgence en renfort, mais heureusement le médecin de garde en obstétrique arrive au même moment. On ne prépare pas le lit, il est trop tard tu es sortie!! Il est 11h21! Ouf!! Tu es couverte de vernix et comme tu as beaucoup de cheveux? tu rampes jusqu'à mon sein et seulement quelques minutes après ta naissance tu tètes comme une championne! Bienvenue ma fille dans notre famille!

 

Arbustine: Maudit que je t aime ... c est tellement un bon argument .....
 

Felicitation MarieCapucine !! Bien hate de voir des photos! Et contente que ta "super" belle-maman soit enfin parti!! héhé

Pour mon histoire d invités ... ma belle-mere et ma cousine sont asser intelligentes pour pas etre la lors de la poussée il n y aura que moi, mon chum et ma mere ( ca c etait deja prevu pour ma mere au cas ou ca irait mal je voulais une 2e personnes) ..mais tout de meme je veux pas que le monde se pointe a l hopital a 7h30 am ..desfois ca peu etre long surtout que j ai pas vraiment de contractions et que rien ne travail je ne veux pas que le monde soient la de 7h30 a metton 2h am et j ai pas le gout, pour etre capable de me concentré aussi ...tk c est un peu de ma faute ..je n aurais jamais dut le dire que j avais une date pour l induction ...maudite grande langue ..ca m apprendra ...je me sens un peu mal pour ma belle-mere parce que ma mere va y etre ...c comme un peu injuste de lui dire: je vais t appeler quand je vais avoir accoucher !!! Mon chum m a dit qu il va gerer ca et lui en parler...en tk a suivre ...