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GalaInscrit le : |
Le titre en dit long...
Demain, il y aura le palmarès des écoles secondaires de la provinces dans le "Journal de Montréal" et je me souviens d'avoir écouté dernièrement une dame à la télé ( présidente du conseil des école public ou quelque chose comme ça car j'ai manqué le début de l'émission malheureusement...) et qui scandait haut et fort que les écoles privés volaient littéralement les "bons" élèves au école public et que c'était en bonne partie à cause de cela ( plus les subventions qui leurs sont accordés, de l'argents volés selon elle ) que le public en arrachait autant... Savez-vous quel est le pourcentage d'élèves du Québec qui vont au privé ? 13 % !!! Ce qui veut dire que 87 % des élèves du Québec vont au public. Alors voilà, je voulais juste en parler ici car c'est quelque chose que j'entend souvent et qui m'énerve un ti-brin... |
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AnonymeInscrit le : |
L'école que décrit Gabielle existe aussi au Québec dans le réseau public. Mon fils termine son primaire à Montréal dans une école alternative et ça correspond exactement en tout point à ton expérience. Le problème c'est que des écoles comme ça il y en a très peu, des gens ont dormi devant notre école cette année pour avoir une place l'an prochain!
En bout de ligne, je suis persuadée que l'implication des parents fait la différence et si on a choisi le privé au secondaire c'est aussi pour cette raison. Les parents qui allongent quelques milliers de dollars par année suivent peut-être de plus près les résultats scolaires de leurs ados. Dans mon entourage, en tout cas, c'est que je constate. |
Maman NangaïInscrit le : |
Gabrielle123: Merci pour avoir partagé ton expérience! J'y crois tellement que l'implication des parents au niveau scolaire est l'une des clé de réussite. On me dit souvent que je rêve trop lorsque je propose ce genre de concept. Et pourtant, si on sortait davantage de notre confort et si on cessait de toujours remettre la responsabilité sur l'État, je suis convaincue qu'on irait loin.
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Marie-LiliInscrit le : |
Quant à l'orthophonie, là aussi, je trouve qu'il est important de s'impliquer à ce niveau. L'orthophoniste n'est là qu'un jour par semaine à l'école de mon fils, elle n'est pas suffisamment disponible pour répondre à tous les besoins et elle n'a réussi à voir mon fils qu'une seule fois depuis septembre. Alors je lui ai demandé ce que je pouvais faire pour donner un coup de main et elle m'a remis des exercices à faire faire à mon fils, elle a aussi pris un peu de temps pour m'expliquer ce qui arrive dans son cas, ce sur quoi il faut mettre l'accent, etc. Donc, je fais mon bout de chemin dans la mesure de mes capacités et connaissances afin que mon fils puisse évoluer même s'il voit peu l'orthophoniste.
Encore une fois, je ne veux pas que mon fils soit pénalisé, alors c'est moi qui sacrifie un peu de mon temps pour m'impliquer dans la stimulation de son langage. Ça en vaut largement la peine. |
Marie-LiliInscrit le : |
Mon fils aîné fréquente l'école publique. Pour nous, l'option du privé n'était pas envisageable, d'abord parce qu'on n'a vraiment pas les moyens, ensuite parce que mon fils doit être suivi en orthophonie (retard de langage) et en orthopédagogie (lacunes en conscience phonologique dues au retard de langage, qui lui est dû à un problème de surdité partielle maintenant réglé) alors il ne serait sans doute pas admissible, d'après ce que vous en dites. Et même si c'était le cas, on pourrait encore moins payer ces services au privé en plus des frais de scolarité!
Alors, c'est l'école publique avec ses problèmes et lacunes. Mais voilà, tout comme certaines d'entre vous qui sont en faveur du privé et qui comptent y envoyer (ou y envoient déjà) leurs enfants, je ne veux pas que mon enfant en paie la note, je veux qu'il ait une éducation de qualité, je ne veux pas qu'il subisse les répercussions de mauvaises décisions administratives ou de l'augmentation du ratio par classe d'élèves en difficulté. Tout parent souhaite le meilleur pour ses enfants, mais tous ne sont pas en mesure de choisir une voie d'évitement... Toutefois, on peut en tant que parent s'impliquer dans le système scolaire, et je pense que Gabrielle a fait une belle démonstration de ce que ça peut amener de positif. Nous sommes privilégiés qu'à l'école de mon fils, il y ait un bon nombre de parents bénévoles, et ça donne encore plus le goût de s'impliquer. Je ne l'avais pas fait encore (pas toujours la possibilité de faire garder mes deux plus jeunes) jusqu'à vendredi, quand je suis allée donner un coup de main sur l'heure du midi pour costumer les enfants. J'ai adoré l'expérience! L'an prochain, quand mon fils cadet commencera la maternelle, je compte bien m'impliquer plus régulièrement si on me permet d'amener ma fille avec moi. La participation des parents au Québec n'est sans doute pas au même point qu'en Californie, mais je pense qu'on gagnerait à s'y mettre et à prendre exemple sur eux. Malgré tous les problèmes que l'on vit, j'y crois quand même au système public québécois, je pense que c'est important de rester optimiste si l'on veut que ça s'améliore pour que tous les enfants puissent profiter d'une éducation de qualité, pour que PERSONNE n'ait à « payer pour ». |
Gabrielle123Inscrit le : |
Je n'ai pas lu les 4 pages désolée. Mais je viens juste dire que je pense qu'il est possible d'avoir un excellent réseau d'école publique si tout le monde y mettait du sien.
Mais je viens faire part d'une expérience. Je suis en Californie maintenant, dans une banlieue située à 45 minutes de Los Angeles. Ici les parents ont un très haut taux de diplômation, on parle de presque 80% qui ont au moins un Bacc en poche. Ce qui fait que comme les parents sont allés à l'école longtemps, ils ont tendance à prioriser beaucoup l'éducation (je ne dis pas que sans diplôme on se fout de l'éducation nécessairement). Bref, notre petit bonhomme est entré dans le réseau des écoles publiques en septembre, et ohhhhhh mon dieu quel dépaysement pour moi. Ce que je vois? Des parents hyper impliqués dans l'école, ils donnent carrément de l'argent à l'école qui a sa propre fondation, à chaque moment de la journée (sans blague là chaque moment), le prof a au moins un parent bénévole avec lui. Ce sont des parents qui prennent 1 heure ou 2 dans leur semaine pour faire en sorte que l'enseignant puisse être déchargé de certaines tâches afin d'accroître la qualité de l'enseignement. Pour ma part, j'y vais un mercredi sur deux, je paie pour faire garder mes 2 autres enfant, donc je paie pour aller faire du bénévolat, mais pour moi c'est d'une importance capitale, et je ne suis vraiment pas la seule à penser comme ça, puisque quand j'y suis, nous sommes 4-5 parents présents pour 3 groupes de maternelle. En plus de ça, il y a une tonne d'activités afin de créer un réseau tout autour de l'école, des soupers, des activités en soirées, des matinées parents, ça n'arrête pas. Je suis une enseignante, et je n'ai jamais, mais jamais vu autant d'implication au Québec, même pas quelque chose qui s'y rapproche un peu. J'ai tjs eu de la difficulté à trouver des parents pour m'aider, et quand j'en trouvais, ben c'était toujours les mêmes. Ici j'ai regardé l'horaire, et tous les parents seront dans la classe à un moment ou un autre pendant le mois. Pourtant les gens travaillent, mais coudonc ils arrivent à combiner ça dans leurs horaires chargés. Je peux vous dire que je comprends maintenant pourquoi dans notre ville nous avons les meilleures écoles publiques des États-Unis, ce n'est pas sorcier, l'implication des parents dans l'éducation fait TOUTE la différence. Les parents ne se contentent pas d'un prof moyen, ils veulent les meilleurs, et je vous dis que le prof qui se traîne les pieds, ne fait pas long feu ici. Je ne pense absolument pas à envoyer mes enfants à l'école privée ici, tandis qu'au Qc ça aurait été systématiquement le privé au secondaire. Tsé quand je vous dis que je cherche les cas de discipline dans les classes, et que je n'en trouve pas vraiment, alors que tsé moi à chaque année dans ma classe, je les avais détectés dans les 10 premières minutes de l'année scolaire. En tout cas, juste encourager les parents à s'unir pour améliorer l'éducation de leurs enfants, ce serait un bon pas pour le Québec. |
GalaInscrit le : |
Ah je ne dit pas non plus que c'est pas navrant...Je l'ai dit que tout cela est plate comme constat...Plusieurs fois même ! Mais je pense que nos mauvais choix de sociétés, ma fille ne les paieras pas !
D'un autre côté, il est clair qu'il ne faut pas non plus s'asseoir sur notre steak et dire " je m'en lave les mains !". Les parents doivent faire leurs parts et au moins avoir la décence de se présenter aux réunions de parents même si c'est difficile parfois.. Nous avons tellement de problème de gestion au Québec qu'on ne sait plus par ou commencer...Nous sommes dans une situation de crise dans bien des domaines et tout le monde se renvoient la balle. Je vais faire ma part car j'étudie en ce sens actuellement...Je viens sur le forum parler aux mamans mais parfois, il m'arrive d'être profondément découragée... Faut pas perdre espoir... |
AnonymeInscrit le : |
On peut se payer beaucoup de choses avec de l'argent, mais on ne peut pas s'acheter le droit de vivre sans la société.
Je comprends la frustration autour du système d'éducation, mais il est comme ça parce que comme société, on s'en est désintéressé et on a laissé trop de place à certains qui n'ont pas l'efficacité ou le bien des enfants toujours en tête.... Vous pourriez venir nous aider à le gérer mieux, avec toute l'éducation et les contacts que l'école privée vous aura donné ? Ha oui, c'est vrai, on a déjà la ministre de l'éducation qui est déjà passée par l'école privée (en fait je ne le sait pas, mais comme c'est souvent le cas de la classe politique, ça se peut!). Moi ce n'est pas que des enfants talentueux que je veux voir devenir amis avec mon fils à l'école du quartier, c'est des parents intelligents et intéressés à l'éducation de leurs enfants qui viendront avec moi au conseil d'établissement et aux réunions de parents pour surveiller, et il faut le dire, brasser la cage du "système". Ça te tente pas? Tu serais vraiment bonne (J'aime ça discuter avec du monde qui sont capables de se défendre!;-) |
GalaInscrit le : |
Non...Je ne pense pas que l'on pourra un jour s'entendre MELA-COCO à ce sujet...
De plus, à ce que je sache, les contribuables Québécois qui choisissent l'école privé paient double... Ils paient à la fois pour un système public déficient que pour le privé... Nous aussi nous payons pour vos enfants et selon moi, cet argent est TRÈS mal gérer... |
AnonymeInscrit le : |
C'est exactement pour ça que la ministre ne propose pas d'argent neuf pour les commissions scolaires!!! Et ce, même si le syndicat le plus démagogue et isolé que j'ai connu de ma vie, la FAE, est en train de péter les plombs qu'il faut plus d'argent! La ministre tient son bout pour forcer le système à changer ses pratiques et non à attendre qu'on leur donne plus d'argent... C'est un bon point sur la clairvoyance de la ministre...
On s'entend Gala, je ne vais pas te faire changer d'avis et toi non plus... Par contre, tu souhaites vraiment que comme contribuable, je donne joyeusement mon impôt pour payer l'école privées élitiste à tes enfants ? Oublie ça... En passant, au Nouveau-Brunswich on a aboli les commissions scolaires.. pour les ramener très vite ensuite... Il y a des besoins qu'une école arrive difficilement à combler seule, mais au privé, on se fout bien de ces problèmes-là, on les met à la porte. http://www.ledevoir.com/societe/education/176628/abolir-les-commissions-scolaires-une-idee-sans-bon-sens-dit-gerin-lajoie |
GalaInscrit le : |
Petit extrait...
"N'y a-t-il pas assez d'argent pour financer l'éducation, au Québec? En fait, il y a plus d'argent maintenant qu'il n'y en a jamais eu, de toute l'histoire de l'éducation, au Québec. Avec plus de 14MM$ par année (2009-2010), ça devrait être possible d'offrir un niveau d'éducation de classe mondiale à TOUS les enfants, repas compris, transports de luxe compris et voyages éducatifs compris (sans avoir à vendre des barres de chocolat). L'argent n'est vraiment pas le problème, en éducation, au Québec. C'est assurément administré pour engraisser l'écrasante bureaucratie tout en donnant le moins possible aux élèves et en ce sens, c'est honteux à quel point l'argent est mal utilisé mais fondamentalement, la QUANTITÉ d'argent « injecté » en éducation n'est PAS le problème." |
GalaInscrit le : |
" Combien d'élèves iront au privé dans 10 ans? Un sur deux? Il faut être naïf pour s'imaginer que la fuite vers le privé s'essoufflera. Au contraire, elle risque de s'amplifier, car l'école privée tire sa force de la faiblesse de l'école publique. "
Oulala que je n'aime pas cette phrase...L'école privé répond à un besoin légitime des parents d'avoir pour leurs enfants une éducation de qualité...Ce que l'école public n'a pas su faire dans les dernières années au Québec. L'émergence de l'école privé est une conséquence du manque de qualité des écoles public ! Nous leurs en avons donnés des chances et de l'argents EN MASSE mais cet argent ( et tu ne peux pas être en désaccord avec moi là-dessus Mela-Coco...) est MAL utilisé. À cause de quoi ? Le principe des commissions scolaires et de toute la paperasseries et bureaucraties qui gaspillent temps et argents ! L'argents est là... mais elle ne sert pas au bonne chose point. C'est tellement facile de dire " heille là ! Vous avez pas le droit de vous affranchir du systèmes bon ! Nous voulons VOTRE argent pour MAL l'utiliser et c'est votre devoir de contribuer bon !" Ça marche pas comme ça ! Je veux savoir à quoi sera utilisé notre argent... Qu'ils fassent comme en ALBERTA et qu'on abolisse les fichus commissions scolaires et les choses iront déjà un million de fois mieux merci ! |
AnonymeInscrit le : |
C'est une section débat et actualité, je me permets un petit "up" sur ce débat avec les réactions suite à la position prise par la ministre lundi de demander aux écoles privées et à vocations particulières de faire leur part :
Pendant qu'on balayait le problème sous le tapis, le privé siphonnait les meilleurs éléments. Aujourd'hui, un élève sur trois fréquente une école secondaire privée dans l'île de Montréal. Il y a 15 ans, c'était un élève sur cinq. Plus le privé grossit, plus l'école publique faiblit; plus le public se dégrade, plus les parents fuient vers le privé. C'est le principe de la saucisse Hygrade. Combien d'élèves iront au privé dans 10 ans? Un sur deux? Il faut être naïf pour s'imaginer que la fuite vers le privé s'essoufflera. Au contraire, elle risque de s'amplifier, car l'école privée tire sa force de la faiblesse de l'école publique. «Si on force les écoles privées à accepter des EHDAA sans leur donner les moyens nécessaires, on fait de l'intégration sauvage», précise le professeur Boutin. L'intégration sauvage est un échec. Autre problème, ajoute M. Boutin: en confiant de nouvelles responsabilités à l'école privée, on lui donne une plus grande légitimité, on la conforte dans son rôle. Et on ne remet pas en question son existence. Il n'y a pas 56 000 solutions: Québec doit injecter davantage d'argent. Pourquoi ne pas abolir les subventions à l'école privée? http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/michele-ouimet/201010/27/01-4336473-la-fin-dun-tabou.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4336453_article_POS1 |
AnonymeInscrit le : |
Je suis d'accord, les enfants ne doivent pas en payer le prix et ce n'est pas ce qui est demandé. Je ne crois pas que le privé réglera les problèmes liés à l'échec scolaire et à la réussite éducative des élèves HDAA, il y a plusieurs solutions à mettre en place en même temps. Selon moi, ça passe surtout par une meilleure formation initiale et continue des enseignants (mais j'ai lu que les syndicats sont contre, ce qui me purge vraiment) et un soutien immédiat aux enseignants et aux élèves en difficulté, sans passer par un diagnostic médical ou multidisciplinaire qui prend des années à obtenir.
Par contre, ce qui se brasse pour les écoles privées, c'est que soit les écoles privées seront coupées et la facture envoyée aux parents, soit le privé conserve son financement mais il accepte d'accueillir et de soutenir des élèves ayant des troubles d'apprentissage ou des handicaps. Il me semble que la ministre ouvre la porte la moins dure : ne pas couper le financement, mais demander aux écoles privées d'assumer leurs responsabilités sociales. Elles ne peuvent pas vivre en marge de la société et réclamer en plus des fonds publics, ça n'a pas de sens. Le beurre et l'argent du beurre pour ceux en moyen de payer et les restant des restant pour les autres ? Ça ne fonctionne plus désolée, la société n'accepte plus ce marché bidon. Il faut travailler ensemble pour donner un meilleur système d'éducation à tous les enfants, pas seulement à ceux dont les parent peuvent fuir les problèmes en payant pour. |
GalaInscrit le : |
MELA-COCO; Je comprend certains de tes points mais cela ne change pas ma position pour autant sur mon opinion du public versus privé...Je ne vais pas sacrifier ma fille pour aider à remonter un système scolaire public déficient désolée. Cela ne m'empêche pas d'être bien navrée de tout cela mais la faute n'incombe pas aux enfants et ils ne doivent pas en payer le prix. Une bonne formation est justement essentiel pour faire avancé une société et je pense que malheureusement aujourd'hui, au Québec, elle passe par le privé ( en général car il y a d' excellentes écoles publics mais reste qu'un 90 % au privé, c'est pas le 90 % du public ou nous nivelons pas le bas actuellement...)
Pis la ministre...elle envoie pas ses enfants au privé ? Oui...bien sûr... Elle a toute ma confiance ! |
La louveInscrit le : |
Pour échanger avec des mamans de France, je peux te dire que des enfants avec des troubles de comportement et/ou d'apprentissage, il y en a maintenant dans les classes de l'Éducation Nationale. Les parents doivent aussi galérer pour que leurs enfants reçoivent un suivi adéquat.
Je ne sais pas quel âge tu as mais dans mon cas, les jeunes ayant de grandes difficultés, je n'en ai pas vu beaucoup dans mes classes du primaire (milieu des années 70 à début des années 80) mais déjà, dans la cohorte de ma soeur (5 ans de moins), ils étaient plus nombreux. (ou plus visible) Je me souviens par contre qu'au secondaire les élèves en difficulté étaient rapidement dirigés vers des apprentissages professionnels. (professionnel court ou long selon le niveau de difficulté académique) et qu'il y avait des groupes réguliers et des groupes enrichis en français et en maths. (ça, ça existe encore) |
CalipsoInscrit le : |
J'avoue que je n'ai jamais rencontré d'enfant avec TDAH ou autres troubles d'apprentissage durant ma scolarité, même en ayant suivi tout mon cursus dans le public.
Alors, est-ce qu'ils avaient un autre nom? Est-ce qu'à ce moment là on ne les diagnostiquait pas? Est-ce qu'on les cachait? Est-ce que le système est si différent du Québec? Avant d'arriver ici, je n'avais même jamais entendu parler de décrochage scolaire ni de troubles d'apprentissages de type TED, TDAH ou autre...Tout cela est très nouveau pour moi...Est-ce que durant votre scolarité vous en avez connu dans vos classes? |
La louveInscrit le : |
Dans l'état actuel des choses, je vois de nombreux parents d'enfants ayant des difficultés qui se tournent vers l'éducation à domicile pour favoriser la réussite de leur enfant; les services sont trop rares et difficiles à obtenir dans les écoles. L'école publique n'est donc pas la seule option pour la réussite des études.
Personnellement, la neuro-psy qui a évalué mon garçon nous encourage fortement à poursuivre l'éducation à domicile avec lui le plus longtemps possible, justement à cause du manque de ressources dans les écoles. J'ai donc vécu les deux extrèmes en adaptation scolaire: notre aventure d'éducation à domicile a débuté avec le manque de ressources en douance et se poursuit avec le manque de ressource pour les troubles d'apprentissage... Je me demande ce que me réserve ma dernière sur le plan académique. |
Mimie82Inscrit le : |
Au primaire, j'étais dans une classe "inclusive". On avait beaucoup de diverses problématiques, plus particulièrement des TDA/h. Tous suivis par un orthopédagogue et une orthophoniste. C'était l'époque où les services étaient plus faciles à recevoir que maintenant.
Par contre, moi qui faisait partie des élèves "forts" de la classe, je me faisais royalement ch... en classe! Ça n'allait absolument pas assez vite et ce n'était pas assez poussé pour moi. Ça m'a fait détester l'école. Je trouve ça vraiment "poche" comme façon de voir les choses de dire que d'envoyer tous les élèves des écoles privées au public va aider à balancer les classes. Je pense que ce n'est pas aux élèves forts à être pénalisés parce que d'autres ont plus de difficultés. Pourquoi devraient-ils aller s'emmerder dans des classes où le rythme ne sera pas assez vite pour eux? Pour aider le prof? Ça n'a pas de sens! |
Mimie82Inscrit le : |
Tous les élèves qui sont mis à la porte d'une école privée ne se ramassent pas nécessairement dans une école publique non plus!
Beaucoup se replacent dans une autre école privée. |
Mimie82Inscrit le : |
À l'école privée de mes soeurs, les élèves avec des problèmes d'apprentissage sont acceptés. L'école a mis sur pied un programme adapté où ils font secondaire 1 et 2 en trois ans. Ce sont également des classe avec moins d'élèves.
Il y a aussi des élèves avec d'autres problématiques qui fréquentent l'école dont, au moins, 1 TED et une fille avec un SAF. Il y en a probablement d'autres, mais ces deux là, je les ai rencontré. L'école s'est aussi dotée des ressources nécessaires pour accueillir ces élèves. À l'autre bout, il y a un programme d'éducation internationale afin d'accommoder les élèves plus avancés. D'ailleurs, pour une école privée, elle se classe assez bas dans le classement des écoles, justement parce qu'elle fait une bien moins grande sélection au niveau des jeunes qui fréquentent l'école. Selon moi, c'est l'équilibre auquel devraient en venir les écoles privées, et plus particulièrement celles recevant des subventions gouvernementales. Si l'école n'en reçoit pas, je vois mal comment on pourrait lui imposer quoi que ce soit! |