Épidurale 75% des femmes la choisissent?

Et je ne le conseille pas, ça fait mal en mausus!!!

Ma péri (donné sous pression) ne faisait plus effet depuis belle lurette (malgré que l'infirmière essayait de me faire croire qu'elle fonctionnait toujours). L'anesthésiste l'a réinstallée avant la césa "d'urgence" mais elle n'a pas eu le temps de vraiment fonctionner avant le premier coup de bistouri.

ET bien sur, l'anesthésiste ne me croyait pas quand je lui disais d'un ton calme et posé "la péri marche pas, je sens le bistouri" lui de répondre "c'est normal de sentir la pression" et moi "non, je sens couper, pas une pression" après 3-4 coups de bistouri l'anesthésiste a arrêté le doc pour me geler davantage. Peut être aurait-il fallu que je crie au meurtre... Mais je n'en voyais pas l'utilité.


 

Bonjour,

J'ai lu un peu en diagonale, mais je voulais repondre, car j'ai surpris l'infirmiere a mon arrive a l'hopital a 3h du matin!

En arrivant, je savais que je ne dormirais probablement pas pour les mois a venir (et ca faisait deja plusieurs mois que je ne dormais plus) puis oufff, ca va faire 2 ans que je ne dors plus, mon garcon ne fait pas encore ses nuits!

Donc pour moi, je savais que j'aurais besoin de repos AVANT d'accouche, donc en entrant j'ai regarde l'infirmiere, je lui ai dit:

Ecoute, on est en 2010, moi je sais ce qui m'attend et j'ai besoin de me reposer, donc des que je suis assez dilate, meme si l'anesthesiste est pas dans l'hopital, il est de garde, on l'appel!!!

Et ca m'a permis de dormir un bon 8h avant d'accoucher :lol:

Il est vrai que l'epidural comporte ses risques, comme toutes procedures! Vous savez meme une prise de sang comporte des risques!
Et pour ce qui a trait a l'alitement avec l'epi, ca depend aussi des centre, car j'ai des amies qui elle ne pouvaient meme pas bouger un orteil tellement elles ne ressentaient rien et moi je pouvais me lever et marcher.
Je sentais bien mes jambe, je ressentais aussi les contractions mais beaucoup moins douloureuse.

Il y a plusieurs facteurs en consideration.

je ne cros pas que les femmes sont moins bonne pour accoucher maintenant qu'avant, seulement pourquoi ne pas utiliser les mesures disponible pour diminuer la douleur si possible.

Et il est vrai qu'il y a une grosse difference entre celle qui ont une accompagnante a la naissance versus non, il y a aussi la preparation individuelle que chaque femme fait pour son accouchement, notre vision de celui-ci, le deroulement de l'accouchement etc......

J'ai deja vu une femme avec des contraction enorme sans epidural, elle etait vraiment dans sa bulle et son mari a echape de l'eau dans son lit, cela a brise sa bulle d'endorphine elle n'a pas ete capable de se recentraliser et a fini par prendre l'epi.

Il y a vraiment plusieurs choses en cause!

 

Peut-être un peu de tout. Peut-être que le fait qu'on est maintenant informé que ça existe, que le fait que ça nous est maintenant offert comme un choix, ça fait en sorte qu'on connaît l'alternative, donc on l'utilise quand on n'en peu plus de la douleur. Ma grand-mère me raconte que dans son temps, on ne parlait pas de ses accouchements aux autres (de comment ça se passait), ni du «après». On disait juste:«Tu vas voir, tu vas faire tes 40 jours». Donc elle partait accoucher avec un gros et faisait confiance au personnel médical, peu importe ce qu'ils proposaient. (Et je ne sais pas comment s'est passé son accouchement).

De nos jours, c'est une option largement envisageable car le personnel infirmier nous la propose dès notre arrivée à l'hôpital. Je connaissais les effets secondaires/risques de la péridurale étant donné qu'on m'en avait parlé aux cours prénataux avant mon 1er accouchement; mais étrangement, dans le bureau du médecin lorsque j'étais rendue à 36sa, celui m'a simplement dit à propos de la péridurale:«Il n'y a rien de mal à la prendre pour soulager la douleur. C'est comparable à prendre des tylenols quand on a mal à la tête».

Personnelle, à mon 1er accouchement, je voulais éviter de la prendre. Mais avec le peu de moyens pour soulager la douleur que je croyais connaître, bien après 24 heures de contractions à être dilatée à 5 depuis plus de 8 heures, bien je l'ai demandée. Je ne me sens pas coupable de ça, je ne le regrette pas. Quand je suis tombée enceinte la deuxième fois, je me suis dit que je m'inscrirais à des cours d'exercices de ballons pour gérer la douleur et accélérer le travail. Mais finalement, j'avais un placenta praevia, donc c'était césa planifiée direct, non négociable. Et pour la césarienne, je ne me suis pas ostinée à la faire sans anesthésie - c'était important pour moi de ne pas sentir mon utérus s'ouvrir! hahaha Est-ce que je regrette d'avoir eu une rachi pendant ma césarienne? Euuuhhh pas du tout!! :lol:

Et pour les statistiques, je lance ça comme ça, mais est-ce que ça se pourrait qu'il y ait une maison de naissance qui dessert le même territoire que l'hôpital? Car c'est sûr que si la majorité des mères qui veulent accoucher sans péri vont en MDN, bien ça fait monter les statistiques de l'hôpital, non?

Et pour le reste, faudrait voir avec un médecin sur le pourquoi le recours à l'épidurale est offert d'emblée aux mamans à leur arrivée. Est-ce que ça évite des complications?  

J'ai pris l'épidurale et jamais je n'ai regretté mon choix. Mon accouchement fût provoqué, je ne dilatais pas et les contractions devinrent insupportables lorsque le doc a crevé mes eaux.
Avec l'épidurale, je sentais tout de même les contractions mais elles étaient supportables. Je n'avais plus l'impression d'être en enfer. J'ai poussé 20 minutes et mon bébé est sorti sans que l'utilisation des forceps soit nécessaire.

Jamais , je ne me suis sentie moins bonne qu'une autre ou ressentie de la culpabilité inutile parce que mes douleurs furent soulagées. Je considère mon accouchement comme un des plus beaux moments de ma vie.
 

Moi je n'ai pas encore accouchée... Si je peux le faire sans péridurale, je le ferais mais j'ai énormément de mal avec le concept qu'une femme doit impérativement "enfanter dans la douleur". S'il nous est possible aujourd'hui de souffrir moins, je ne vois pas pourquoi il faudrait s'en priver surtout que comme ça a été dit, les risques sont très minimes. Je trou.ve dommage aussi qu'on ait souvent tendance à opposer celles qui ont eu recours à une péridurale et les autres (voir questionnement de base : celles qui savent accoucher versus les autre)... Autrefois, on arrachait aussi des molaires à froid !

Concernant la prise en charge de la douleur, savez-vous qu'il n'y a pas ai longtemps on pensait que les très jeunes enfants ne ressentaient pas la douleur donc on ne se souciait guère de les soulager... Dieu merci les mentalités évoluent...

Je compte suivre les cours pour la méthode Bonapace mais je suis heureuse de savoir que si la douleur est insoutenable, il y aura des moyens pour me soulager.  

Je pense que si l'accompagnement était plus présent dans le milieux hospitalier, il y aurais moins d'épidurale...

J'étais seule avec mon chum, durant tout le long de mon accouchement, il était la, mais pour lui aussi c'était de l'inconnu... J'était bien préparé, je savais ''théoriquement'' comment ça allait se passer mais a 7 cm j'ai craquée et personne n'était là pour me soutenir. Bien sur mon chum !! Mais c'est pas pareille, il tripait vraiment pas de me voir souffrir et je le comprend, c'est difficile aussi pour eux un accouchement

Bref j'ai demandé l'épidurale, je l'ai eu et une heure après je poussais, j'ai eu une bonne anesthésiste, je marchais et faisait du ballon avec mon épidurale ! J'ai été très chanceuse de ne pas être clouée au lit !

J'ai été déçu de moi par la suite.... je crois que si j'avais été accompagné par une femme l'ayant déjà vécu et qui m'aurait supportée et encouragée cela se serait passé autrement !

J'ai vécu un merveilleux accouchement quand même !! Il y a une pression d'accoucher naturellement, comme il y en a une d'allaiter, de la ma déception probablement...

Bref !! Vive l'accompagnement !!  

Si toutes les femmes accouchaient rapidement comme Cocococotte, on n'aurait effectivement plus besoin d'épidurale!
J'ai été provoqué et malgré toute ma bonne volonté, après plus de 24 heures de travail sans dormir et toujours dilatée à 4, j'ai accepté l'épidural... J'étais brûlée, je vomissais parce que mon corps n'endure pas cette douleur (comme la douleur menstruelle), j'étais blanche comme un drap, ... J'avais besoin de dormir et de relaxer un brin.   

À mes quatre accouchements, tout le monde autour de moi et particulièrement le personnel médical (sauf ma dernière en maison de naissance) étaient surpris que je n'ai pas pris d'épidurale.

À mon premier, je suis arrivée à l'hôpital à 5h45 et j'étais dilatée à 10...J'ai accouchée à 6h31! Les infirmières me disaient; "t'es pas chanceuse, c'est allé trop vite pour que tu puisses avoir l'épidurale"... :shock:

À mon deuxième, j'ai été provoquée à 10h30 du matin...À 12h30 j'étais encore dilatée à 2 cm (comme à mon arrivée à l'hôpital) et j'ai accouchée à 13h30...Le personnel était très surpris et encore une fois je me suis fait dire "T'a pas eu le temps d'avoir une épidurale, c'est plate, surtout que provoquée ça fait encore plus mal"...Re- J'avais l'impression de ne pas avoir le droit de crier, que ça allait "déranger"...D'ailleurs, il semble que ça ait brassé quelques infirmières de l'étage d'entendre crier comme ça!

À mon troisième, je suis arrivée à l'hôpital à 3h30 du matin, j'étais dilatée à 3 et l'infirmière me regardait de haut quand je lui disais que j'accoucherais avant la fin de quart du travail de ma gynéco à 6h00...Mon fils est né à 5h34!

Ben ma gynéco est venue me voir quelques heures après mon accouchement pour me remercier...Elle avait les larmes aux yeux en disant qu'elle avait été touchée de voir un accouchement "naturel"...Elle s'émerveillait de la façon dont j'avais "géré" les contractions et l'espèce de transe dans laquelle j'étais dans les dernières minutes...C'était la première fois en 10 ans de carrière qu'elle vivait ça!! :shock:

Je crois que de nos jours, on ne fait plus confiance au corps humain...Il y a aussi de l'argent à faire pour les compagnies pharmaceutiques qui nous font croire qu'il n'y a pas de raison de "souffrir" puisqu'on a les moyens de l'éviter...

Je vois cette douleur comme un rite de passage pour la femme...C'est aussi une façon d'accompagner son enfant dans sa douleur à lui, de faire équipe avec lui, de le sentir et de l'aider dans cet extraordinaire voyage!

Le monde médical commet un vol sans nom en voulant prendre le contrôle sur des mécanismes naturels!

 

Je ne crois pas que ce soit parce qu'elles ne savent plus accoucher.

Le seuil de tolérence à la douleur diffère beaucoup d'une femme à l'autre. La peur aussi joue un rôle important.

De plus, depuis le temps que les péridurales se pratiquent, les risques sont de plus en plus rare (mais pas inexistant et pas moins important)et la technique se précise de plus en plus.

Puis, parfois l'épidurale est offerte lorsque le travail est lent et peu efficace.

Pour ce qui est de l'anesthésie générale c'est le réveil qui est plus "rushant". Et c'est surtout en cas d'extrême urgence, quand l'épidurale n'est pas possible ou pas assez rapide. La maman-épidurale à l'avantage d'être consciente de la naissance de son enfant.