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Épidurale 75% des femmes la choisissent?

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Anonyme

Inscrit le :
21 avr. 2012

Posté le: 22 juillet 2012 20:46:27 EDT  
Pattenrond: Ma grand mère m'avait dit que les infirmières, qui étaient des soeurs, lui disait, pendant qu'elle était en souffrance: C'est comme ça. Tu as voulu un enfant, tu vas souffrir!


Ma grand-mère paternelle m'a raconté quelque chose de semblable. Elle me disait qu'elle avait aucune idée de ce qui l'attendait en allant accoucher. Il parlait pas de ça...Une fois rendu, elle se change pour mettre sa jaquette d'hôpital. La soeur infirmière entre dans la chambre pendant que ma grand-mère est nue et elle la dévisage presque qu'avec dégoût en lui disant de se s'habiller au plus vite Surprised C'est parce que tu vas voir pas mal pire dans pas long!!! Laughing Ma grand-mère était insultée! Avec raison. Comme pas mal de femmes de sa génération, elle a aussi accouché sous anesthésie générale...au gaz Confused

Kojiba: Elle était déjà sur le cul que j'ai eu un accouchement difficile (je rompais avec une tradition familiale qui lui tenait à coeur), imaginez comment elle l'aurait pris si j'avais fait une dépression en plus... Parce que ça a l'air que dans notre famille, on ne fait pas ça... N'importe quoi!


Laughing Trop drôle, tu avais de la pression Wink C'est vraiment le monde à l'envers pareil. Comme je l'ai dit, aucune histoire positive d'accouchement (et ma mère a 5 soeurs, ma belle-mère a 2 soeurs) et la moitié de mes tantes ont fait des dépressions post-partum!

Les choses changent tranquillement. On a fait un méchant bout de chemin entre les accouchements sous anesthésie générale et les maisons de naissance de plus en plus populaire. Je trouve que c'est bien qu'on ai de plus en plus de choix et d'options.

  

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zazski

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14 déc. 2009

Posté le: 20 juillet 2012 12:12:39 EDT  
C'est drôle parce que les histoires que j'ai entendus étaient des accouchements facile et rapide.

Ma mère a eu 3 enfants, elle me disait qu'au premier elle rentrait dans ses jeans d'avant la grossesse, jeans qu'elle a porté jusqu'à 6 mois de grossesse Rolling Eyes . Elle me disait que le travail a durée entre 4h et 2h pour les 3 enfants et qu'elle nous "expédiait" en 2-3 poussée... Surprised a fait suer elle !! Wink

Ma soeur a eu 2 enfants. Je n'ai pas eu la chance d'assister à ses accouchements... le premier ça c'est fait en 2h... la 2ième en 90 min. Surprised Elle a accouché à l'urgence parce que l'obstétricien était de garde et n'a pas eu le temps d'arriver. Ma soeur tenait la tête de sa fille entre ses jambe alors que l'infirmière terminait de placer les instruments... Cool Fait suer celle-là aussi Wink

C'est sur que chaque femme est différente et j'm'attendais à un accouchement différent aussi mais dans mon fort intérieur, dans mon subconscient je pensais que j'avais des chances que ça se passe comme ma mère et ma soeur, en fait je voulais que ça se passe comme ça... ben non... Pas grave l'ultime objectif c'est que le bébé naisse en bonne santé. Peut importe la manière d'accoucher.

On aura beau se faire 1001 scénario que c'est le 1002ième qui se produira.


 

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Cocococotte

Inscrit le :
10 déc. 2011

Posté le: 20 juillet 2012 09:40:28 EDT  
Ma grand-mère paternel a accouché 4 fois sur 5 sous anesthésie générale!! Et ce n'est pas parce qu'elle avait un problème...C'était comme ça! :?

C'est fou quand même comment les choses ont évolués...

Moi a mon premier accouchement, je n'avais aucune idée à quoi m'attendre. Ma mère n'a jamais voulu me raconter ses accouchements! Elle me disait; "tu verras bien".

Vous savez ce qui m'a aidé à rester zen? Alors que j'avais treize ans, j'ai assisté à l'accouchement de la chatte de mère! J'étais dans ma chambre et je l'ai entendu miaûler bizarrement. Elle était dans le corridor et je l'ai remise dans le garde-robe où ma mère avait préparé un petit coin (je savais qu'elle devait avoir ses bébés). Dès que j'essayais de m'éloigner, elle me suivait en me regardant comme si elle me suppliait de rester avec elle! Ce que j'ai fait...2 heures allongé par terre dans le garde-robe à lui flatter la tête! Dès que je bougeais pour me replacer parce que j'étais engourdie elle se levait et se collait à moi! Finalement, elle a eu ses 4 petits chatons et tout de suite après son regard était devenu "normal", calme, serein comme celui d'un chat...J'ai été la seule à pouvoir m'approcher de ses chatons la première semaine! Même ma mère ne pouvait!

Alors tout le long de ma grossesse j'ai pensé à ça et ça m'a beaucoup aider. Je me disais que ça devait être la même chose et à part la chaise avec les étriers, le monitoring constant et les infirmières un peu ennuyées que ça aille si vite mon affaire, c'était la même chose! :lol:

Disons que j'ai stressé un peu plus à ma deuxième grossesse...je savais à quoi m'attendre côté douleur cette fois! Mais malgré le pitocin pour déclencher le travail, c'était pas si pire que ça! La preuve, j'en ai fait 2 autres après! Smile  

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Pattenrond

Inscrit le :
17 juin 2008

Posté le: 20 juillet 2012 07:43:03 EDT  
Saël a écrit


Je pense que deux choses ont influencé mon accouchement et le choix de prendre l'épidurale. Ma perception très négative de l'accouchement. J'étais terrorisée juste à penser que j'allais accoucher. Ma mère a eu des accouchements difficiles et AUCUNE personne autour de moi en parlait de façon positive. La première à le faire a été une collègue de travail.  


C'est tellement vrai! Moi aussi les gens autour de moi rendait leur récit d'accouchement comme des calvaire incoryable. Je pense que c'est une question de génération. Je ne connais personne de l'âge de ma mère qui m'ont dit aimer accoucher. Pourtant, ma cousine et moi, qui avont été élevée partiquement ensemble, vivant sur ma la même rue et ayant la même famille ou à peu près, on a toute les deux affirmé aimer accoucher.

Fait à noter intéressant: ma cousine l'a fait à l'hôpital avec péri et moi à la maison sans péri. Donc je crois qu'il est parfaitement possible de vivre une expérience positive à l'hôpital aussi.

Mais c'est vraiment étrange cette perception. Ma grand mère m'avait dit que les infirmières, qui étaient des soeurs, lui disait, pendant qu'elle était en souffrance: C'est comme ça. Tu as voulu un enfant, tu vas souffrir! Puis elle l'ont laissé seule. C'est épouvantable quand on y repense! Les sages-femmes de l'époque étaient peut-être un peu plus accompagnante que les soeurs-infirmières! Cela dit, les sage-femmes de l'époque de ma grand-mère n'ont RIEN à voir avec celles de notre époque. L'arrière grand-mère de ma cousine a été la sage-femme de mon arrière grand-mère et elle n'avait aucun formation à part celle d'avoir accoucher une dizaine de fois. Elle accompagnait bien, certe, mais mettons qu'elle n'avait pas les outils nécessaire à rendre ça sécuritaire! mdr

Tout ça pour dire que les choses changent d'époque en époque. Je trouve ça tellement intéressant de voir ça. Mais bon, c'est la future historienne en moi qui parle! mdr 

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Anonyme

Inscrit le :
21 avr. 2012

Posté le: 19 juillet 2012 21:51:07 EDT  
Ronnie27 écrit:
Ensuite, après le tout, j'ai 3 femmes (inf et doc) qui me regarde la NOUNE et attendent les bras croisées.

Je leur demande si je peux les aider, ne sachant pas ce qu'elles veulent.

Ahhhh on attens que vous expulsiez votre placenta, si vous sentez des contractions, vous poussez, ok!

AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH! pourquoi vous me l'avez pas dit.


J'ai failli pisser dans mes culottes en lisant ton anecdote...quel beau moment pour faire connaissance Laughing

Ma petite histoire très résumée: J'ai connu le meilleur des deux mondes d'après MA perception. J'ai eu recours à la péridurale une fois dilatée à 6 cm. Elle a cessé de fonctionné vers 8 ou 9 cm (ma mémoire fait défaut). Après l'étonnement, le choc et la panique passée ( Laughing ), le reste a bien été. J'ai donc vécue la poussée dégelée. Je souffrais moins que durant les contractions c'est pourquoi j'appelle ça le meilleur des deux mondes! Mon moment fort de l'accouchement est lorsque j'ai sentie la tête du bébé se fixer dans mon bassin à l'avant dernière poussée. On m'a dit: La prochaine, bébé va sortir. JOIE!!! Après 45 min. de poussée, j'avais mon ti-bébé dans les bras.

Ce que je trouve platte, c'est qu'on m'a administré du synto sans jamais me demander si j'en voulais ni m'expliquer ses effets. Je ne savais même pas que le synto était pour accélérer le travail (je ne connaissais que l'oxytocine et le pitocin de nom). Avoir su, je ne l'aurais pas pris...Je ne suis pas déçue de mon accouchement pour autant. Mon mantra était: La femme ne contrôle pas l'accouchement, elle en est l'instrument (ou quelque chose comme ça Smile). Je ne me mettais pas de pression pour avoir un accouchement naturel à tout prix, même si j'aurais aimé. Je n'ai pas vécu de deuil, ni de déception. Je trouve ça platte qu'on ne m'est pas demandé mon avis sur le synto (et on me l'a mis au début, alors je m'en souviendrais si on m'en avait vraiment parlé), mais le dénouement aurait peut-être été le même au final, qui sait. Je ne penserais JAMAIS qu'une femme (ou moi-même) a échoué un accouchement peu importe comment il se termine.

Je pense que deux choses ont influencé mon accouchement et le choix de prendre l'épidurale. Ma perception très négative de l'accouchement. J'étais terrorisée juste à penser que j'allais accoucher. Ma mère a eu des accouchements difficiles et AUCUNE personne autour de moi en parlait de façon positive. La première à le faire a été une collègue de travail. Elle avait la conviction qu'elle était faite pour accoucher et a choisit de le faire avec une sage-femme à la maison pour ses deux enfants (son fils a 25 ans maintenant, à ma connaissance elle était un peu marginale). Elle m'a décrit son expérience de manière positive, m'a dit qu'elle visualisait ses contractions comme une vague (exemple qui a été donné au début du post), la douleur venait, mais elle savait qu'elle allait repartir. Son témoignage m'a beaucoup encouragée. J'ai décidé de faire des lectures en ce sens, comme une naissance heureuse d'Isabelle Brabant.

Ma collègue m'avait aussi fortement suggéré de faire affaire avec une accompagnante à la naissance. Je n'étais pas à l'aise avec l'idée sur le coup, mais j'ai sousestimé l'importance que pouvait avoir l'accompagnement et la préparation à l'accouchement pour moi. J'ai fait des lectures, je suis allé à mes cours prénataux (un gros 4h au total, la moitié sur l'allaitement....on s'entend que c'était pas tellement poussé comme théorie sur l'accouchement finalement). Une fois à l'hôpital, je me suis un peu sentie laissé à moi-même. Je ne blâme personne pour cela. Des ressources existent, je ne l'ai pas utilisées. Au prochain accouchement, j'y penserai certainement.

J'irai probablement voir du côté des maisons de naissance pour le prochain. Je vais explorer toutes les possibilités et voir ce qui me convient le mieux. Je sais davantage ce que je veux maintenant que j'ai vécu un accouchement. 

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Cynthia86

Inscrit le :
06 oct. 2008

Posté le: 19 juillet 2012 19:37:53 EDT  
Ce genre de post me fait toujours sourire. Je respecte toutes vos opinions mais si je n'en partage pas tout.

C'est sûr que certains médecins ne sont pas les meilleurs mais diaboliser autant la médecine, c'est assez quelque chose. Comme je suis infirmière en obstétrique et grossesse à risque, je jase souvent des accouchements des autres, les questions fusent toujours. Quand elle raconte, c'est souvent le manque d'information relié aux interventions qui font que certaines voient leur accouchement comme une expérience négative. C'est un fait. Mais il y a des choses qui se passe vite, la dame qui est en douleur retient pas toutes les explications donnée. La plupart du temps, quand l'anesthésiste énumère les risques de la péri, les patientes disent oui au plus vite pour être sûr d'être geler le plus rapidement possible. Et c'est comprenable. Certaines infirmières préfèrent que la pte soit sous péri pour le travail et poussée, parfois c'est le médecin. Mais la plupart prone un accouchement naturel dans la mesure du possible.

Les techniques veulent évoluer en obstétrique, à Québec, on est à veille de recevoir des monitoring sans fil et qu'on va pouvoir suivre du poste au lieu d'être toujours dans la chambre pour favoriser l'intimité des patientes quand elles sont sous péri ou sous synto (ou pitocin). Personnellement, j'ai vu trop de cas qui finisse mal des maison de naissance (mais on a juste le pire c'est sûr) pour être accepter d'être suivi là-bas. Mon md était super, à l'écoute et soucieux de mes questions. Pas obliger que ça dure 1h pour avoir ses réponses. Par contre, j'aurais sûrement accepter le suivi sage-femme mais à l'hôpital mais ce n'est pas offert au mien. Par contre, est-ce que le taux de péri diminuerait si on était suivi par des sages-femmes ?? Je ne sais pas, c'est trop facile de la demander à l'hôpital.... J'ai des patientes qui serait capable de continuer mais qui veulent vraiment plus, si elle est proche de la fin et qu'elle en voulait pas au début, je peux essayer de la convaincre un peu encore, mais je ne gagne pas à tous les coups.

Pour ce qui est des interventions, ce n'est pas parce que l'obstétrique est souvent payé à l'acte que ça change quelque chose dans la prise en charge de l'accouchement. Ils sont responsable nos mds, ils veulent le mieux pour la patiente autant que pour le bébé. Et pour celle qui préfère un suivi un peu plus personnel et un accouchement un peu moins interventionniste, elles peuvent choisir l'avenue des médecins de famille.

En passant, pour celle qui a eu sa césarienne après 2h de péri que le bébé a crashé, ce n'est pas relié à la péri, les effets ont lieu dans la première demi-heure et on est tous au courant, un md ne fera jamais une césarienne à part si le coeur ne reprend pas mais c'est très très rare.

 

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Carole-Lyne

Inscrit le :
24 oct. 2007

Posté le: 19 juillet 2012 13:06:00 EDT  
zen_2009 : Ça dépend effectivement beaucoup de l'hôpital où on accouche et Lasalle est vraiment reconnu pour être plus à l'écoute.

J'aimerais bien connaitre leur chiffre d'épidural pour voir si ça fait une différence. 

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zen_2009

Inscrit le :
03 mai 2010

Posté le: 19 juillet 2012 12:53:14 EDT  
ah oui et je suis partie avant 36 heure les 3 fois ...
 

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zen_2009

Inscrit le :
03 mai 2010

Posté le: 19 juillet 2012 12:52:12 EDT  
j'ai accoucher 3 fois a l,hopitalle lassalle amie des bb...et je vie pas dans le meme monde que vous

ici on ne ma pas proposer 'épidurae c'est moi qui lai fait

on ma donner un ballon un bain tourbilon dans ma chambre et le droit de marcher

le droit de manger et de faire se que je veut

le droit de fermer les lumier e et d'écouter de la musique

le droit d'appeler l,accuponcteur et qui je veux bien !

le droit d,allaiter ou non avec la préparation ou le lait de ma voisine.....

on ma sugérée des position et elle ont été a mon écoute....

on ma demander ma visison des chosse des le début....

jai quand meme été provoquer 2 fois sur 3 .....et jai eu du pitocin ......mais généralement je suis tres satisfaite de l'endroit ou jai donner la vie


moi mon probleme etais le apres accouchement (comme revenir 32 fois dans la meme soirée ,nuit)


 

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Carole-Lyne

Inscrit le :
24 oct. 2007

Posté le: 19 juillet 2012 11:57:43 EDT  
C'est ce que je voulais dire aussi. Et non de copier le système français en apportant les SF dans les hôpitaux parce qu'effectivement, les sages femmes ont un rôle semblable à ceux des infirmières d'ici (avec un peu plus de pouvoir (pratiquer l'accouchement et gérer les complications mineures)).
 

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wish

Inscrit le :
10 nov. 2011

Posté le: 19 juillet 2012 10:46:34 EDT  
Lorelei, dans le fond, j'essayais juste de dire ce que Pattenrond a dit : je pense que le système devrait faire en sorte que les SF soient en première ligne et les docs en seconde.
J'ai tendance à penser qu'ainsi, le soutien apporté aux femmes qui désirent accoucher naturellement serait p-être meilleur ce qui diminuerait peut-être le taux d'épidural...
 

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Anonyme

Inscrit le :
05 oct. 2010

Posté le: 18 juillet 2012 21:28:55 EDT  
wish a écrit
Encore une belle situation où tout est la faute des médecins,,, mais oui, qui blâmer sinon? Ils sont tous allés à l'université 10 ans mais pourtant, prennent toujours les mauvaises décisions et sont une gang d'incompétents, et ne venez pas dire que vous ne l'avez pas dit. Relisez vous!
Je suis entièrement d'accord que le support et le soutien aux femmes qui désirent une naissance physiologique est souvent inadéquat à l'hôpital mais cessez de tout remettre sur le dos des médecins, c'est franchement fatiguant et ridicule. Je crois que c'est tout le système des accouchements qui devrait être remanié


Je crois que la tendance à blâmer les médecins par rapport à son accouchement vient de déceptions d'un trop grand désir d'accoucher avec le moins d'interventions possibles. Autant ce n'est pas quelque chose de mauvais en soi, je trouve ça déplorable qu'on souhaite tellement avoir un accouchement qui se passe de telle façon que plusieurs femmes ressortent de leur accouchement en disant:«J'ai échoué mon accouchement», et, dans leur processus de deuil de l'accouchement rêvée, elles mettent cela sur le dos du médecin.

Je suis tombée sur un article l'autre jour qui disait qu'ils avaient remarqué que plusieurs femmes développaient un choc post-traumatique après avoir eu une césarienne d'urgence. Certes, une césarienne d'urgence peut être traumatisant. Mais est-ce que le fait qu'on arrive à l'hôpital en voulant à tout prix contrôler notre accouchement ne fait pas aussi en sorte qu'on tombe de plus haut lorsque ça dégringole?

Pour mon premier accouchement, j'avais imaginé comment ça pourrait se passer. Puis, la nuit où mes contractions ont commencé, j'arrêtais pas de faire des cauchemars dans lesquels bébé naissait mort-né; ou encore, c'était moi qui mourrait en accouchant. Ça me tourmentait tellement quand je suis arrivée à l'hôpital que dans ma tête, tout ce qui importait c'était qu'on soit tous les deux vivants à la fin!

Pour mon deuxième accouchement, non seulement c'était une césa planifiée d'emblée à cause d'un placenta praevia; en plus, en me faisant une échographie 3 jours avant l'opération, la gynécologue entrevoyait des possibilités de grosses complications (grosses complications pendant lesquelles il aurait possiblement fallu m'enlever des sections d'utérus ou de vessie en cours d'opération pour éviter que je fasse une hémorragie et meurt). Et c'est seulement une fois l'utérus ouvert qu'ils pouvaient être surs de ce qui en était. Ils m'ont installé des ballonets dans les aines avant l'opération au cas où ça l'aurait dégénéré, pour limiter les risques de grosses hémorragies. On s'entend que le plan de naissance, ça faisait longtemps qu'il avait pris le bord et à part me demander si je voulais une ligature des trompes avant d'entrer en salle d'opération Surprised, on ne m'a jamais demandé si je souhaitais quelque chose de particulier, possiblement car l'équipe médicale devait avoir toute sa concentration sur l'opération.. Et honnêtement, quand je suis partie pour l'hôpital (pour accoucher) ce matin là, j'avais 3 "prières" en tête: 1- faites que bébé soit en santé; 2- faites que je survives; 3- «je ne veux pas pousser ma chance, mais j'aimerais bien avoir un utérus et une vessie indemnes, car j'aimerais ça avoir d'autres enfants par la suite. Mais mes 2 premiers désirs, sont vraiment la priorité.». Et à la fin de la césarienne, la gynécologue m'a dit»:«Comptez-vous chanceuse d'avoir enfanter en 2012» (en voulant dire:«à une époque pas loin de la nôtre, vous ne seriez plus des nôtres en ce moment). Et c'est vrai que j'ai été chanceuse, car mes 3 désirs ce sont réalisés!

Mais disons qu'après ça, quand je lis plein de filles avoir peur de devoir être provoquer au pitocin si elles dépassent leur DPA; ou encore, avoir peur que leur accouchement par voie vaginale ne se passe pas exactement de la façon dont elles l'avaient prévus parce que ça serait un échec, je suis tristes pour elle. Je suis triste pour elles car j'ai l'impression qu'elles oublient l'essentiel. 

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Anonyme

Inscrit le :
18 nov. 2008

Posté le: 18 juillet 2012 21:15:20 EDT  
Pour moi aussi, la procédure routinère médicale est pour beaucoup dans ses statistiques. Tout ce qui n,est pas la norme, retarde et dérange les procédures, et on doit s'obstiner comme si on ne connaissait pas son corps.

Je m'explique (je sais que ce n'est pas toujours le cas)

Je n'ai pas gelée du périnée à mon premier. UN faible pourcentage des femmes qui ont la péridurale ne gèlent pas du périnée.

On ne m'a pas cru. Quand j'ai dit que je sentais que je déchirais, (on s'entends que c'est pas super le fun Rolling Eyes ) J'étais gelé au max. Plus que ça, ma super infirmière m'a dit que je parlerais pu Laughing .

Quand ils m'ont cru, on m'a fait une anesthésie locale (trop tard) mais pas pour rien finalement car j'ai eu besoin d'une sonde pour uriner après (trop gelée) Cool

Aussi, sous la péridural, j'ai crevée mes eaux pendant que je dilatais (rendu à 6 cm environ) Gelée pas possible, j'ai sentie un liquide chaud. J'ai dit à mon infirmière:

J'ai sois crevée les eaux ou j'ai fait pipi? Embarassed

Elle a dit (je la cites là): c'est impossible que tu es crevée les eaux, tu as dû uriner.

Bien, elle a dit: Ben on tu as crevée les eaux, ça ce peut pas.. Surprised

Shit moi qui pensait qu'on devait crevée la paroi pour que le bébé sorte. Rolling Eyes

Un exemple parmi d'autre.

Est-ce la faute de l'infirmière, NON. POur moi, c'est que c'est pas parce que c'est pas écrit dans les manuel d'école ou dans les procédures que ça n'existe!!!

Que les choses vont être comme dans les livres. Ce n,est pas toujours A B C, parfois c'est A W N et Z.

Autre exemple (de mon vécu): à ma fille, j'ai paniqué solide. Pas de péridurale, arrivée à minuit et 10 minutes à l'hopital. Transfère dans la salle d'accouchement (4 portes plus loin) crève les eaux.

1h11 ma fille est dans mes bras.

Encore là, on s'est fiée que vu que c'est mon deuxième, je sais tout.

On ne me dis pas de poussée. Je dois hurlé à l'infirmière que ça fait trop mal les contractions. Elle me dit: Ben tu peux poussée là, tu es complètement dilatée. Twisted Evil

Désolée mais à mon premier, on me criait: POUSSE PAS!!!!!!!!!!!!!!! attends que le doc arrive..

MOn réflexe fut d'attendre.

(En passant, qu'elle délivrance quand on peut finalement poussée durant les contractions, on peut tellement sentir le corps travailler avec soi pour le soritr ce bébé, c'est MON moment hot de mon accouchement)

Ensuite, après le tout, j'ai 3 femmes (inf et doc) qui me regarde la NOUNE et attendent les bras croisées. Embarassed Rolling Eyes

Je leur demande si je peux les aider, Confused ne sachant pas ce qu'elles veulent.

Ahhhh on attens que vous expulsiez votre placenta, si vous sentez des contractions, vous poussez, ok!

AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH! pourquoi vous me l'avez pas dit.

2 minutes et une poussée, hop fini, elles sont partis. Rolling Eyes

COMMUNICATION

ça en sauverait pas mal de temps et de péridural si on discutait avec la patiente un peu plus.

Aussi, je crois qu'on est dans une société qui ne veut plus prendre de risque. On choisit et on offre la méthode qui offre le moins de dommage collatéraux. On veut éviter les poursuites judiciaires.

Je ne dis pas que la péridural n'est pas sans danger, comprenez moi bien. Je dis qu'on offre ce que les doc pensent être le moins dangereux à leur patientes et qui leur offres le plus de taux de réussites.

et pour avoir vécu les deux, je choisis volontier le deuxième.


 

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Anonyme

Inscrit le :
05 oct. 2010

Posté le: 18 juillet 2012 21:07:07 EDT  
LemonDrop a écrit

Je trouve ça interressant comme questionnement. C'est bien personnel mais je trouve que pour ce qui est de la maternité et l'accouchement, je me fie à ce que les femmes ont fait et font depuis des centaines d'années plutôt à ce que la médecine moderne, crée par des hommes, nous propose.  


Je comprends ce point de vue là car je le partage aussi un peu. Mais en même temps, je trouve ça un peu absurde cette façon que nous avons (je m'inclus là-dedans) de nous méfier d'un acte médical qui a été observé, analysé et étudié sous toutes ses coutures (si on connaît les effets secondaires, bien c'est parce qu'ils ont aussi été objets d'étude) et qu'on nous offre dans des conditions précises et sous une observation constante; et de l'autre côté, on vous une confiance presqu'aveugle à un produit qui était autrefois utilisé en médecine, mais qui n'a pas fait l'objet d'observations, d'analyses et d'études aussi poussée que l'acte médical et on le consomme sans «supervision».

Il me semble qu'un produit pharmaceutique, pour être sur le marché, il doit être en mesure de fournir plusieurs informations sur sa composition, ses effets secondaires, etc.; alors que le produit «naturel» n'a pas à tout fournir cela. À quelque part, si on avait autant de connaissances sur les produits «naturels», peut-être qu'on réaliserait qu'ils comportent aussi des risques et qu'on cesserait de polariser «pratiques médicales» et «produits naturels». 

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Izza01

Inscrit le :
03 juin 2012

Posté le: 18 juillet 2012 20:40:17 EDT  
Cococotte, j'imagine qu'il y a des hôpitaux qui ne respectent pas mais je ne suis pas inquiète à propos de celui où je vais accoucher... 

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Pattenrond

Inscrit le :
17 juin 2008

Posté le: 18 juillet 2012 19:10:09 EDT  
Cocococotte a écrit


Je crois que le gros problème est surtout "la généralisation" des mesures à l'hôpital...On applique le même protocole à toutes parce que c'est plus simple à gérer...Alors les femmes doivent se battre dans un moment de fragilité pour se faire respecter...
 


C'est exactement ce que je voulais dire. Il n'est pas question des méchants médecins et des divines sage-femme. C'est déplacer le débat sur un autre axe. Il est question ici du taux élevé du recours à l'épidural. Les procedure médicale de routine sont parfois en cause.

Et pour ce qui a trait au système Français, il a aussi ses lacunes. Les sages-femmes française ne font pas du tout la même chose que les sage-femme du Québec. C'est plus comme des infirmière spécialisé en accouchement. Elles ont une formation d'infirmière à la base. En tout cas, c,est ce que mon amie française dont la mère est sage-femme me disait.

Mais je pense aussi que les sage-femmes devraient être en première ligne et les médecin en deuxième ligne. 

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Cocococotte

Inscrit le :
10 déc. 2011

Posté le: 18 juillet 2012 16:10:40 EDT  
Izza01; Mmm...Mon amie a accouchée dans un hôpital "ami des bébés" et ils ont INSISTÉ pour donner de la préparation en disant que l'allaitement n'allait pas bien...Ils ont du aller chercher le bébé avec les forceps mais il allait très bien (c'est eux qui disaient qu'ils n'avaient pas de problème et qu'il était en santé). Par contre, il était sous haute surveillance à cause de ça (protocole automatique en cas d'utilisation des forceps). Ils lui ont dis "vous n'avez pas assez de lait" (euh...la montée laiteuse ne vient pas tout de suite et ils le savent!), "il perd trop de poids" (il avait perdu 11 % de son poids...Dans le "Mieux vivre avec son enfant de 0 à 2 ans", c'est écrit qu'une perte de poids jusqu'à 15% est normal pour un bébé allaité!!!) et "s'il ne prend pas de poids, il restera ici et vous retournerez chez vous toute seule"!!! :cry:

Ben elle a téléphoné à une amie qui allaite et lui a demandé de lui fournir du lait...La pédiatre a refusé qu'on lui donne ce lait prétextant "qu'ils ne connaissent pas cette femme, elle n'a pas été testé pour les maladies, etc."

Finalement, mon amie était bien entourée et malgré qu'elle était complètement épuisée elle ne leur a pas donné le choix...La pédiatre a fini par accepter à contre-coeur!

Alors bravo pour l'hôpital "amis des bébés"... Confused  

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zazski

Inscrit le :
14 déc. 2009

Posté le: 18 juillet 2012 15:53:51 EDT  
Lorlei: désolé, je n'ai pu te répondre plus rapidment.

C'est vrai que j'y ai songé au rapport entre l'épidirale et la souffrance foetal... Confused mais on ne le saura jamais. D'autant plus que tout allait bien avec l'épidurale, c'est 2h après que ça a commencer à mal aller.

Je n'ai pas voulu non plus diminuer les risques de l'épidural mais illustrer que les risques de l'épidural qui se faisait dans les tous débuts étaient plus grand que maintenant.

Et je n'ai pas nons plus élaboré sur le pourquoi nous serions mort.

1) j'ai été provoqué à 41 sem. de grossesse, je n'était pas ouverte ni dilaté, donc une possibilité d'accoucher trop tard avec toutes les complications comme la mort du bébé... dans les temps anciens (je ne sais pas jusqu'où remonter), avec un accouchement naturel, j'aurais probalbement accoucher d'un bébé mort....

2)mon bassin n'a pas ouvert, le bébé n'aurait jamais passé, à ce que mon gyneco m'a dit, même s'il ne pesait que 7, 9lbs. Peut-être qu'il aurait ouvert avec la force du bébé dans le passage mais ça non plus on ne peut pas le savoir.

3) je me demande combien de temps j'aurais été en travail avant que le travail se fasse justement...

En tout cas, tout ce que je peux dire c'est qu'il y a autant d'accouchement différent que de bébé différent et des circonstances différentes...Juste à voir d'un hôpital à l'autre, d'un médecin à l'autre... Wink

Ce que je déplore dans tout ça c'est surtout le non-respect du désire des femmes peut importe les situations.

Une autre question qui me viens (un peu en lien avec l'épidural) est la hausse des césariennes. Qu'elles soient d'urgence, planifié ou même souhaité. On peut en débatre des heures et des heures...

 

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Izza01

Inscrit le :
03 juin 2012

Posté le: 18 juillet 2012 14:14:21 EDT  
Je sais au moins que mon souhait de ne pas donner de préparation au biberon sera respecté car je vais accoucher dans un hôpital Ami des bébés donc il leur est interdit de proposer des préparations (sauf bien sur si la condition médicale de la maman l'empêche d'allaiter) ! 

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Izza01

Inscrit le :
03 juin 2012

Posté le: 18 juillet 2012 14:11:55 EDT  
LemonDrop a écrit

Je ne suis pas certaine de comprendre ton raisonnement. En quoi des mesures peu couteuses, mises en place pour diminuer la quantité d'épidurales, prolongeraient l'hospitalisation? Il me semble qu'il y a plus de chances de prolonger le séjour suite à l'épidurale (rétention urinaire, fièvre, maux de tête nécessitant blood patch, etc) 


Désolée j'avais mal lu ton premier message mais en fait nous disons la même chose : qu'il est dans l'intérêt des hôpitaux de tout faire pour que les séjours ne soient pas prolongés Wink  

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