Au moment où je songe à faire cuire ce qui deviendra un gâteau à l’effigie d’un minion du film Détestable moi, la garderie me contacte pour m’aviser que ma cadette a vomi à deux reprises.
Je ferme les yeux et prie pour que ce ne soit pas la gastro. La &?@#$%& de gastro!
Tout le long du trajet, j’essaye de me convaincre qu’il s’agit d’une indigestion passagère. Ma famille ne PEUT pas souffrir d’une gastroentérite. Pas aujourd’hui.
Tant bien que mal, j’essaye de limiter les contacts entre mes enfants. L’idéal serait d’enfermer Simone dans une boule en verre, de la faire bouillir jusqu’à stérilisation ou de mettre chacun de mes enfants en quarantaine dans sa chambre. Leur faire prendre un bain de liquide antibactérien me traverse également l’esprit, mais c’est illusoire. Rien ne vient jamais à bout du virus tenace de la gastro.
Soudain, un éclair de génie me frappe : le produit de la marque Capucin nommé Gargouille. Une formule homéopathique qui soulage ce genre de problème. Je n’ai pas encore la confirmation qu’il s’agit d’une gastro, mais Gargouille agit contre les vomissements, la diarrhée, les flatulences et les nausées. Tout ce qui touche de près ou de loin les malaises digestifs.
Dès mon retour à la maison, j’offre Gargouille à Simone. Je n’hésite pas à lui administrer de nouveau le médicament en soirée selon les indications fournies par le fabricant. Le produit, destiné et développé pour les enfants, peut aussi être utilisé par les adultes. Au moindre signe de malaise, j’ai bien l’intention de m’en vaporiser dans la bouche.
Pendant la nuit… rien. Tout le monde va bien. Ma Simone semble guérie. Je ne connaîtrai jamais la véritable cause des vomissements de ma fille. Mais dans le fond, comme maman, tout ce que je souhaite, c’est qu’elle aille bien. Peu importe l’origine de son mal, je veux qu’il disparaisse. Le Capucin l’a bien compris et s’attaque aux symptômes, peu importe leur origine.
Sourire aux lèvres, je me demande ce que je ferai du reste de ma bouteille de Gargouille. Avec un peu de chance, la gastro ne frappera pas avant l’an prochain. J’en serai quitte à jeter aux poubelles un produit périmé avant son utilisation? La date de péremption sur ma bouteille indique 2018. Gageons que je lui trouverai bien des utilités d’ici là. Je pourrai l’utiliser pour le mal des transports, les nausées de grossesse, les éventuelles coliques de Blanche, contre la tourista en voyage, etc.
En matinée, l’éducatrice de mes filles téléphone pour m’aviser que sa propre fille est malade. Ça y est, je reviens sur terre : c’est la gastro qui contre-attaque, nous allons tous être malades, je vais devoir annuler le diner de fête à Simone prévu pour le lendemain. J’appelle mes parents et les avise que la célébration est en attente de confirmation.
Finalement, j’ai paniqué pour rien. Personne d’autre n’a été malade. Simone a eu une fête de trois ans plus que réussie. Tout le monde était en parfaite santé et le gâteau était succulent. Sans le savoir, le plus beau cadeau que ma fille a reçu pour ses trois ans est Gargouille de Le Capucin.
La Capucin offre un service à la clientèle hors du commun. Six jours par semaine, des conseillères et naturopathes répondent à vos questions concernant leurs produits et leur utilisation. Le même service est offert sur la page Facebook de l’entreprise.
Je désirais me faire confirmer si je pouvais utiliser le produit en mode préventif pour toute ma famille. « Ça ne sert à rien, le produit s’attaque aux symptômes, alors s’il n’y en a pas… »
Par la même occasion, j’ai appris que la date de péremption existe à cause d’une loi de Santé Canada, mais que dans les faits, mon Gargouille risque fort d’être bon pour 5 ans de plus. « Tant que le produit n’est pas blanchâtre et qu’il n’y flotte pas de particules », m’a confirmé la conseillère.