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Le temps de l’adolescence dans la nouvelle série "L'effet secondaire"

L’effet secondaire, c’est une émission jeunesse nouveau format : 13 épisodes de 22 minutes, tournés façon caméra à l’épaule, avec des apartés : les personnages s’adressent à la caméra pour parler de leurs émotions et de leurs impressions. 

On parlera d’amour, de drogue, d’identité sexuelle, d’intimidation, de deuil et de tout ce qui se passe dans notre tête de 15 à 18 ans. Sans tabous.

Nous avons eu la chance d’aller à la rencontre des jeunes lors d’une visite de plateau.

Retour sur une journée qui nous a fait revivre notre adolescence, nous a donné des papillons dans le ventre, et nous a rappelé à quel point nous étions accros à Degrassi et à Watatatow. Place à la génération de 2019!

Le tournage : entre fous rires et liens tissés serrés

Les élèves vont étudier au Collège Réjean-Ducharme. On dénombre environ 60 figurants et figurantes par jour de tournage.

Parmi les jeunes, se trouvent notamment Gabrielle Audet (Katya), Kaly Roy (Anouk), Nicolas Germain-Vien (Marco), Zeneb Blanchet (Iris), Axelle Michaud (Fanny), Édouard Tremblay-Grenier (Alex), Dounia Ouirzane (Safa), Émi Chicoine (Emma), Amédamine Ouerghi (Ahmed), Félix-Antoine Bénard (Jonathan), Sarah Cantin (Axelle), Alexie Haddad Cliche (Audrey), Louis-Julien Durso (Louka) et Éléonore Nault (Mélissa).

Kaly (Anouk) explique qu’elle arrive vers 6 h sur le plateau, et va voir Valérie, la coache de jeu. Il y a toujours deux équipes et deux plateaux. Une journée typique commence vers 6 h et se termine vers 19 h.

« C’est beaucoup, parce qu’on fait quatre épisodes en une journée. Ça tourne, c’est rapide, il faut être prêts. Ça roule vite, puis j’ai vraiment beaucoup de fun »

Dounia Ouirzane (Safa)

Ce qui frappe aussi, c’est l’ambiance très chaleureuse qui règne sur le plateau.

Toute l’équipe s’amuse. Chacun y met sa touche d’humour.

« Celui qui fait le clap de tournage s’amuse à changer les noms. Parfois, au lieu de L’effet secondaire, c’est écrit El effecto secondario ou L'œuf secondaire »

Dounia (Safa)

Gabrielle (Katya), qui mesure 5 pieds, raconte qu’on la fait souvent monter sur des caisses de pommes pour qu’elle soit à la même hauteur que les autres lors de la prise de photos.

Surtout, ce qui transparaît, c’est l’incroyable complicité qui unit l’équipe.

« Ça a pris le temps d’un dîner pour qu’on se dégêne tous, puis là on est tous devenus de super bons amis. C’est vraiment une bonne ambiance, tout le monde s’aime. » Kaly (Anouk)

« C’est comme une vraie famille. » Amédamine (Ahmed)

Les préoccupations majeures des jeunes d’aujourd’hui

L’effet secondaire aborde de nombreux sujets : amitié, maladie, quête de soi, boulimie, anxiété…

Nous avons eu envie de savoir si cela correspondait aux préoccupations des jeunes comédiens de l’émission.

Même si tout le monde a ses propres sensibilités, certaines questions existentielles revenaient souvent :
  • L’identité sexuelle / l’homosexualité / le non-genré
  • L’intimidation (psychologique et physique)
  • Le sentiment d’appartenance
  • Le besoin de plaire, en amitié et en amour
  • La peur de ne pas être à la hauteur

« C’est vraiment facile de s’identifier à tous les personnages. » Dounia (Safa)

Parmi les histoires bouleversantes que l’on suit au fil de la série, entre la mort d’un papa, la séparation des parents, la découverte qu’une amie proche souffre d’anorexie, et la réalité pas simple de vivre en famille d’accueil, se glissent des histoires de violence.

Kaly parle du moment où son personnage, Anouk, découvre que son amie Marie-Laure subit des violences à la maison. Elle dit que tourner des émissions à propos des sujets qui sont sensibles, c’est vraiment important, parce que les jeunes qui voient ça dans leur écran peuvent s’identifier et se dire : « Si Marie-Laure a eu le courage de dire que son père la battait, sans doute que si moi je vais en parler à la directrice, on va trouver des solutions. 

Elle renchérit :

« Peut-être que de voir quelqu’un qui te ressemble à la télé, ça peut te faire du bien. » Kaly (Anouk)

Nicolas (Marco) ajoute qu’en regardant l’émission, les jeunes voient beaucoup de situations intenses, et voient également qu’il y a des solutions aux problèmes et que c’est important d’en parler.

Un concept originaire des Pays-Bas adapté dans cinq pays

L’effet secondaire est la version québécoise d’une production à succès originaire des Pays-Bas, Brugklas (The First Years), créée en 2014. Cette série a été adaptée au Danemark, en Suède, en Pologne et au Royaume-Uni. Au Pays-Bas, le succès est tel que Brugklas dépasse le petit écran pour se décliner en film et en comédie musicale.

Ici, la série est née grâce à l’initiative de Zone 3 et de la productrice chevronnée Diane England, à qui l’on doit notamment Dans une galaxie près de chez vous, Une grenade avec ça? et Subito texto.

« Le centre de notre série c’est eux, les jeunes. » Diane England

Pour trouver les perles rares, la production a rencontré 300 comédiens et comédiennes, et distribué

50 premiers et deuxièmes rôles. Dans une volonté d’authenticité, les ados et le corps professoral que l’on voit à l’écran reflètent la diversité ethnique, corporelle, sociale et sexuelle qui fait la beauté et la complexité de notre société.

 « Ce qu’il y a de beau, c’est que le groupe auquel on s’adresse est à l’écran. »

Diane England

Les épisodes sont adaptés aux valeurs québécoises. Dounia (Safa) ajoute que les comédiens et comédiennes ont la liberté de changer quelques mots dans les dialogues, pour que ça leur ressemble encore plus.

La distribution a souligné que Valérie, la coache de jeu, prodiguait de précieux conseils à chacun et chacune pour les aider à se recentrer et à jouer des scènes émotionnellement difficiles.

Où et quand regarder les épisodes?

La série, qui sera diffusée sur ICI Télé chaque vendredi à 17 h, à compter du 10 janvier 2020, sera aussi proposée sur la zone Jeunesse et en rafale sur ICI Tou.tv Extra.

Le compte Instagram de l’émission donne déjà un avant-goût de l’ambiance qui règne au Collège Réjean-Ducharme. Une chaîne TikTok et une chaîne YouTube viendront compléter cette offre multiplateforme très riche.

Un texte de Yohane Cassabois


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