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Travailler trop ou pas du tout : un risque pour la santé mentale des ados

De plus en plus d’adolescents occupent un emploi pendant qu’ils vont à l’école. Mais selon une étude de l’Institut de la statistique du Québec, un trop grand nombre d’heures travaillées a un impact nocif sur la santé mentale des jeunes.

La proportion d’adolescents de 15 à 19 ans qui possèdent un emploi durant l’année scolaire a presque doublé depuis les 30 dernières années. Mais si le jeune travaille trop, cela joue négativement sur la santé mentale des étudiants québécois, d’après une étude de l’Institut de la statistique du Québec.

Les filles qui travaillent 11 heures et plus par semaine et les garçons qui concèdent hebdomadairement 16 heures et plus à leur travail durant l’année scolaire s’exposent de façon beaucoup plus significative à divers risques : un niveau élevé de détresse psychologique, un diagnostic d’anxiété et/ou un diagnostic de dépression.

Les filles sont d’ailleurs plus nombreuses en proportion que les garçons à présenter un niveau élevé de détresse psychologique (28% contre 14%). Environ 9% des élèves du secondaire rapportent un trouble d’anxiété diagnostiqué par un médecin, et 4,9% ont reçu un diagnostic de dépression.

« En effet, la proportion des jeunes présentant un niveau élevé de détresse psychologique est plus grande chez ceux qui travaillent 16 heures et plus par semaine (27%) que chez ceux travaillant moins de 11 heures (20%) », peut-on lire dans l’étude. Si cette tendance s’observe autant chez les garçons que les filles, elle s’accroît chez ces dernières alors que 26% d’entre elles se situent à un niveau élevé de détresse psychologique quand elles travaillent moins de 11 heures par semaine contre 39% parmi celles qui accordent 16 heures et plus à leur emploi.

Ces données proviennent de la plus récente Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire (EQSJS). Ces statistiques ont justement permis aux auteurs de l'étude, Mikaël Berthelot et Issouf Traoré, de faire ressortir certains dangers liés au travail excessif durant l’année scolaire.

Travailler un peu : un avantage

Les auteurs ont également constaté que les élèves de 4e et 5e secondaire qui n’ont pas d’emploi rémunéré sont plus à risque de présenter un niveau élevé de détresse psychologique, un diagnostic d’anxiété ou un diagnostic de dépression que ceux qui travaillent un petit nombre d’heures.

Les données d’une autre étude de l'Institut de la statistique du Québec s’attardent particulièrement aux jeunes de 15 ans. Elles démontrent qu’une proportion élevée de ces élèves travaillent durant l’année scolaire (41%). Plusieurs jeunes qui ne possèdent pas d’emploi désirent par contre prendre part au marché du travail alors que la moitié ont répondu vouloir travailler, tandis que seulement 23% ont rapporté un manque d’intérêt pour le travail durant les études.

Écrit par Jean Balthazar

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