Les signatures forum sont temporairement désactivées.
Se connecter pour répondre

Remb. fiv... fin de la consultation bientôt et la suite ???

Auteur Message

Madi3

Inscrit le :
27 nov. 2009

Posté le: 14 mai 2010 13:47:57 EDT  
C'est que les assurances privées devront ajouter eux aussi ces médicaments pour le remboursement car avant, les gens devaient en assumer les coûts au complet car l'assurance privée ne remboursait rien elle non plus. 

revenir en haut

assma2008

Inscrit le :
07 juil. 2009

Posté le: 14 mai 2010 12:20:37 EDT  
Madi,

je ne comprends pas ta question Rolling Eyes


Tout ce que je sais, c'est que tu feras affaire avec ton assurance comme d'habitude, rien ne change de ce coté. 
Par contre, si tu vas en FIVn, il n'y a presque pas de médicaments donc cela te coutera moins cher et meilleur pour ta santé. 

revenir en haut

Madi3

Inscrit le :
27 nov. 2009

Posté le: 14 mai 2010 12:11:58 EDT  
Donc si nous avons des assurances privées ils devront en assumer la facture eux aussi selon le remboursement habituel...

Les filles, vous êtes des mines d'infos!!!
 

revenir en haut

assma2008

Inscrit le :
07 juil. 2009

Posté le: 14 mai 2010 11:57:19 EDT  

Pour les médicaments

Ceux qui ont des assurances feront affaire avec leurs assurances.

Ceux qui n'ont pas d'assurances payeront leurs médications comme qu'ils payent normalement pour leurs médicamant or avec l'assurance médicament. 

revenir en haut

assma2008

Inscrit le :
07 juil. 2009

Posté le: 14 mai 2010 11:35:10 EDT  
Ensuite, il y aura des priorités et la liste d'attente selon les critere mais le critere ne sont pas tous encore connus.

Il y aura bien sure le critere de l'age. Les femmes plus agés passeront en premier. l'autre critere les causes de l'infertilité.

JE ne m'attends pas à passer tout de suite malgré mon age, 37 ans, je crois devoir attendre encore peut etre 6 mois apres l'entrée en vigueur mais ils ne nous ont pas donné de chiffres. Seul Dieu le Sait car on ne sait pas combien de personnes qui sont plus agés que moi faudrait qu'elles passent.

Bref, armez vous de patience.  

revenir en haut

assma2008

Inscrit le :
07 juil. 2009

Posté le: 14 mai 2010 11:27:48 EDT  
Madi3 a écrit
Pour la questions, je ne connais pas bien la fiv naturel, Assma pourrais-tu m'éclairer là-dessus? CAr je crois que je me poserai la question sur quelle alternative prendre à la prochaine rencontre avec mon médedin. 

Avec plaisir Madi,

Tu peux aller sur le poste que j'ai ouvert spécialement pour la FIV naturelle.

Je suis allée à la rencontre d'information à Mcgill. Ils ont expliqué qu'un essai en FIVn vaudra un demi essai de FIVs. Donc, on aura le droit à 6 essais en FIVN au lieu de 3 en FIVs !!! Mais bien sure il n'y aura pas plus qu'un seul embryon. Cette technique est beacoup moins invasive pour la femmes et meilleure pour sa santé que la FIVs c'est pour cette raison que je la choisis.

Un cycle voudra dire l'utilisation totale des embryons obtenus apres une stimulation. donc, si vous en avez congelé vous allez pouvoir les utiliser.
Si vous avez obtenue une grossesse mais apres 24 semaines vous perdez votre bébé, vous allez avoir le droit à 3 autres essais! Et bien sure si vous avez eu un bébé vivant, vous allez avoir le droit à 3 autres essais
 

revenir en haut

Madi3

Inscrit le :
27 nov. 2009

Posté le: 14 mai 2010 09:14:01 EDT  
Merci Audrey, je n'en espérait pas tant!!!
Plus j'y pense et plus je crois que j'essairai le naturel car je crois que pour nous ce sera possible. On verra bien à ma rencontre avec le Dr Villeneuve!

Merci beaucoup et bonne journée! 

revenir en haut

Audrey37

Inscrit le :
30 avr. 2010

Posté le: 14 mai 2010 08:07:52 EDT  
Donc j'espère que ça va faire votre affaire

bonne journée  

revenir en haut

Audrey37

Inscrit le :
30 avr. 2010

Posté le: 14 mai 2010 08:07:08 EDT  
Les règlements disent que pour ceux qui ont opté pour les cycles stimulés et qui ont produit beaucoup d'ovules et beaucoup d'embryons, les embryons sont stockés au frigo, mais ils sont réutilisables. Alors, pour que... inciter les couples à n'implanter qu'un embryon à la fois, pas deux, un embryon... Les femmes très désireuses d'enfants vont dire... vont faire de la pression: Mettez-en deux. Mettez-en trois. Mais s'ils n'ont pas d'avantages a en mettre deux et trois et qu'il y a des inconvénients, nous comptons, les... que les médecins vont les convaincre de mettre un embryon à la fois. Mais chaque embryon qui est au frigo peut être implanté séparément, et les coûts sont assumés par l'État. Ca peut vous étonner, stimuler un cycle coûte une certaine somme d'argent, qui est en train d'être négociée, et quand les embryons sont faits, après ça, prendre l'embryon au frigo et l'implanter coûte très peu cher. C'est très peu cher. Alors, somme toute, les règlements sont faits pour atteindre les plus hauts standards de la médecine dans le monde. Nous profitons des avancées de la science.

Et les règlements, la loi d'ailleurs, imposent un suivi très serré de ce qui se passe dans des... dans les cabinets. Il y a un registre obligatoire. Et le ministre a nommé un comité d'experts présidé par le Dr Bélisle. Un comité d'experts pareil comme celui que Mme Marois avait créé pour la cardiologie tertiaire en 2000. Pour venir aviser le ministère sur les meilleures pratiques, et amener les médecins à une certaine discipline aussi, et les couples à comprendre quels sont les avantages d'un tel régime.
 

revenir en haut

Audrey37

Inscrit le :
30 avr. 2010

Posté le: 14 mai 2010 08:06:34 EDT  
M. Bureau (Michel A.): ...privée. C'est une installation dans le système public mais gérée de façon privée actuellement. Le jour où le programme devient officiellement financé par le Québec, la plateforme de l'Université McGill dans le CSUM devient automatiquement un service public entièrement public. Alors, dès le départ du programme, presque 50 % des services de procréation assistée seront données par le système public dans un établissement public. L'autre 50 % sera fait dans des cliniques privées. Et il faut se rappeler ici que c'est la carte d'assurance maladie qui va payer tous les frais. Alors, c'est des services publics donnés, pareil comme dans un GMF, un groupe de médecins de famille, donnés dans une installation privée.

Maintenant, votre question plus précise, c'est: Qui sont admissibles? Tous les patients du... Tous les couples du Québec, quels qu'ils soient, sont admissibles au Programme de procréation assistée. Combien de cycles sont-ils permis? La règle est que chaque couple aura droit à trois cycles gratuits de procréation assistée. Et si un enfant naît de ces trois couples, il a encore droit... un cycle de trois cycles de procréation assistée. Alors, en effet, c'est un programme généreux pour le Québec.

Maintenant, les cycles. Nous sommes dans une discipline qui évolue rapidement. Depuis l'arrivée de la loi, en juin 2009 à maintenant, il y a eu des changements des sociétés savantes vis-à-vis la procréation assistée. Pour caricaturer un peu notre compréhension, autrefois, la procréation assistée prenait des techniques hormonales qui venaient bombarder les ovaires pour produire un grand nombre d'ovules. Les résultats étaient... c'était très dérangeant pour la biologie de la femme. Il y avait des incidents désagréables, des kystes sur les ovaires, des ruptures de kystes, ainsi de suite. La science a évolué depuis et elle a dit: Ces cycles stimulés, il faut en faire de moins en moins. Il faut plutôt faire des cycles naturels, c'est-à-dire suivre un cycle, stimuler un peu l'ovaire, là, un tout petit peu, aller chercher l'ovule et faire la procréation assistée.

Ainsi, au départ, la promesse au Québec était de trois cycles stimulés. Pour encourager la population à aller vers une médecine qui est plus douce et qui produit aussi plus d'embryons, d'embryons qui vont devenir des enfants, le programme, dans les règlements, a prévu que les trois cycles stimulés sont ceux qui sont offerts. Et pour ceux qui vont faire.. qui vont prendre l'option de cycles naturelles avec une stimulation légère, et ceux-là ne produisent d'un ovule, qu'un embryon, nous accorderons une pondération: chaque cycle comptera pour un demi. Ce qui veut dire que pour encourager les femmes à prendre ce cycle naturel, elles auront droit à six cycles.
 

revenir en haut

Audrey37

Inscrit le :
30 avr. 2010

Posté le: 14 mai 2010 08:06:08 EDT  
Le Président (M. Kelley): Mme la députée.

Mme Gaudreault: D'ailleurs, j'imagine que c'est pour ça que les règlements sont si... il faut y amener beaucoup de précisions. Est-ce que vous pouvez nous en parler de ces règlements, là, qui seront dévoilés très prochainement puis qui vont lancer le programme une fois pour toute?

M. Bolduc: Pour les règlements, je demanderais au Dr Michel Bureau qui en est responsable, de venir nous en parler.

Mme Gaudreault: D'accord.

Le Président (M. Kelley): Il y a consentement pour la participation du Dr Bureau dans nos délibérations ce matin? Consentement. Alors Dr Bureau, si vous pouvez vous bien identifier pour les fins de l'enregistrement, s'il vous plaît.

M. Bureau (Michel A.): Oui. Michel Bureau, je suis le directeur des services de santé et de médecine universitaire et je suis pédiatre.

Ça me fait plaisir de... d'ajouter quelques commentaires sur les règlements. D'abord, je dois rappeler ce que disait tout à l'heure M. Bolduc. Ce de quoi il s'agit, il ne s'agit pas seulement de la procréation in vitro. Il s'agit de l'aide aux couples de toutes les régions qui ont besoin de services de fertilité. Il est dans le programme d'avoir dans chacune des régions du Québec, une clinique de fertilité où les couples parfois sont infertiles pour des raisons mineures. Ça peut être de l'infection vaginale, ça peut être un problème des trompes, ça peut être des choses qui sont traitables régionalement.

Alors, le programme de procréation assistée prévoit dans les régions... dans les régions les plus grandes du Québec, avec des corridors de services pour les autres, des services de première et de deuxième ligne qui seront donnés sur place. Le programme prévoit aussi que lorsque les services courants ne peuvent répondre au problème de procréation, les couples seront dirigés vers des corridors de services où quatre cliniques, actuellement, donnent ces services. Il s'agit de trois cliniques privées et du Centre universitaire McGill qui, lui, est un centre, je dirais, autant public que privé. C'est une installation dans le système public mais gérée de façon privée, actuellement. Le jour où le programme devient officiellement financé par le Québec, la plateforme de l'Université McGill dans le CSUM devient...
 

revenir en haut

Audrey37

Inscrit le :
30 avr. 2010

Posté le: 14 mai 2010 08:05:35 EDT  
M. Bolduc: ...l'élite au niveau de la reproduction in vitro. Juste pour vous dire, au Royal Victoria, il y a des gens qui viennent des États-Unis pour se faire faire de la technique, ici, au Canada. Donc, c'est vraiment une équipe qui est hors pair. Toutes nos autres équipes sont également excellentes, et nous allons avoir un système dans lequel on va avoir une contribution du public et une contribution du privé. Et ici, c'est intéressant parce qu'on s'est toujours positionnés comme étant le parti qui était pour un système de santé public fort avec une contribution du privé. Les reproductions in vitro étaient en majorité faites dans des cliniques privées, et ici, nous sommes dans un domaine où on va investir dans le public pour avoir un équilibre entre le public et le privé.

Également, compte tenu que le Québec va être l'endroit où est-ce que ça va être gratuit, donc on va avoir une augmentation du nombre de cas, le Québec est également reconnu pour la recherche au niveau de la reproduction in vitro. Et possiblement qu'on va pouvoir développer encore plus toutes les techniques de reproduction in vitro, et le Québec va devenir probablement l'endroit de prédilection pour faire de la recherche et de l'enseignement en Amérique du Nord.

Donc, comme vous voyez, c'est du positionnement du Québec dans ces nouvelles techniques qui, à la fin, je tiens à le rappeler, la fin finale, ça va permettre à des couples ou à des personnes d'avoir des enfants alors qu'auparavant, ils ne pouvaient pas se les payer.

Mme Gaudreault: Alors, M. le Président, une petite dernière question sur ce sujet fort intéressant et qui... Il y a des gens qui disaient que peut-être dans une période de restriction budgétaire, c'était un peu, pas risqué mais assez, comment dirais-je, que c'était une belle preuve de détermination pour un gouvernement, en pleine période de restriction budgétaire, d'aller de l'avant un programme comme celui-là qui allait peut-être créer un engouement dont on ne connaît pas.

Alors, est-ce que vous avez prévu dans le temps, là, des évolutions des budgets ou des personnes qui pourront se prévaloir du programme.

M. Bolduc: Oui. Bien, cette année, c'est un programme qui devrait nous coûter autour de 32 millions de dollars par année, et il y a des économies qui sont substantielles dû à la diminution du nombre de grossesses multiples. Au cours des trois prochaines années, on devrait avoir une augmentation puis on devrait atteindre environ 10 000 cycles par année pour la... de fécondation in vitro qui va nous permettre d'augmenter le nombre de naissances, à peu près 3 000 de plus par année. Et pour ce qui s'agit des budgets, les budgets vont être ajustés en fonction du nombre de cycles qui vont être faits. Et à terme, ça sera un budget d'environ 100 millions de dollars par année. Mais comme je disais, il y a quand même une récupération due au fait qu'il y a des coûts qu'on n'aura plus à assumer au niveau d'enfants qui seraient en difficulté ou des enfants handicapés parce que le fait d'avoir des grossesses multiples augmentent les probabilités d'avoir des enfants qui ont plus de difficulté.
 

revenir en haut

Audrey37

Inscrit le :
30 avr. 2010

Posté le: 14 mai 2010 08:04:59 EDT  
L'échéancier. En juin l'année dernière, nous avons adopté la loi. À l'automne, nous avons préparé les règlements, qui, on doit le dire, c'est... sont assez complexes parce qu'il faut... tout revoir la question de la fécondation in vitro, les nouvelles techniques, et prévoir, un exemple, le nombre de cycles, le nombre d'embryons et quelles sont... quelles étaient les règles qu'on devait respecter au niveau éthique. Il y a eu du travail de fait par un comité. Le comité a remis son rapport. Et, au printemps, on a émis des... on a publié des règlements, qui sont actuellement en prépublication. Et, dans quelques semaines, de ce qu'on peut voir, on va pouvoir adopter les règlements probablement sans modification. Une fois que les règlements vont avoir été adoptés, vers la fin de... du printemps, début de l'été, à ce moment-là, on va rendre le programme gratuit pour la population du Québec.

Et, je tiens à le rappeler, nous sommes les... la première province au Canada, le premier État en Amérique du Nord à l'offrir. Et je suis certain que les autres provinces nous regardent. Et je peux vous dire également qu'il y a eu un éditorial dans le Journal de l'Association médicale canadienne , il y a quelques mois, qui faisait mention du programme de fécondation in vitro au Québec et qui recommandait à toutes les autres provinces de suivre l'exemple du Québec. Donc, le Québec est vraiment innovateur, est à l'avant-scène. Et puis, là-dessus, je pense que nous devons être fiers, mais nous devons être fiers pas pour le gouvernement, nous devons être fiers pour les couples, les personnes qui vont pouvoir avoir des enfants en bonne santé, grâce justement aux décisions qu'on a prises dans les derniers mois.

Mme Gaudreault: Merci. J'aimerais aller un peu plus loin. Est-ce que vous êtes en mesure aujourd'hui... est-ce que, M. le Président, le ministre est en mesure de nous dire comment ça va fonctionner par rapport aux différentes régions, les grands centres? Vous savez, c'est l'ensemble des citoyens du Québec qui vont vouloir se prévaloir de ce nouveau... ce nouveau service. Et puis comment est-ce que ce sera déployé partout en province?

M. Bolduc: C'est... ce qu'il faut... ce qu'il faut comprendre, dans un premier temps, c'est qu'on parlait de la procréation in vitro, mais il y a toutes les techniques de reproduction qui vont être plus accessibles dans toutes les régions. Et, auparavant, même si vous vouliez avoir une... mettons, une insémination artificielle, vous aviez des coûts en relation avec l'insémination artificielle. Le programme que nous mettons en place va couvrir tous les coûts de reproduction. Donc, à ce moment-là, ça va... même diminuer le coût de reproduction in vitro parce qu'il va y avoir plus d'accessibilité à tous les types de reproduction. Également, on veut augmenter l'accessibilité de toutes ces techniques dans toutes les régions.

En ce qui concerne la reproduction in vitro, il y a... par contre, ça peut ne se faire que dans quelques endroits parce que c'est des techniques très spécialisées et il n'y a que quelques cliniques qui vont l'offrir, surtout dans la région de Montréal, mais on a l'intention de développer à d'autres endroits au Québec, dont, entre autres, à Québec et à Sherbrooke. Il y a des cliniques privées qui l'offre. Et, également, il y a quelques semaines, j'ai fait l'annonce d'un... d'un programme de plus de 2 millions de dollars à l'Université McGill, Royal Victoria, où ils sont reconnus mondialement comme étant l'élite au niveau de la reproduction in vitro. Juste pour vous dire, au Royal Victoria, il y a des gens qui viennent des États-Unis pour se faire faire la technique ici, au Canada. Donc, c'est vraiment une équipe qui est hors pair. Toutes nos autres
 

revenir en haut

Audrey37

Inscrit le :
30 avr. 2010

Posté le: 14 mai 2010 08:04:21 EDT  
voici quelques lignes du document de l'assemblée nationale du 4 mai 2010

Je rappelle aussi que le Québec est le paradis des familles, avec l'ensemble de nos politiques familiales, que ce soit l'assurance parentale, les garderies, on a remis aussi les allocations familiales. En tout cas, on a investi plus de 7 milliards de dollars pour les familles. Alors, moi, je suis très, très fière, et à titre de députée, je suis certaine que les autres députés dans la salle reçoivent des appels et la visite de citoyens qui ont très, très hâte que le programme soit... que le feu vert soit donné à ce programme, et c'est pour ça, ce matin, je trouvais ça important d'obtenir, là, des précisions par rapport à où est-ce qu'on en est pour ce programme-là.

Et ma première question, elle est très, très simple, je voudrais savoir est-ce qu'on peut dire, M. le ministre ou M. le Président, est-ce que nous pouvons dire: Mission accomplie en ce qui a trait à cette nouvelle initiative gouvernementale pour favoriser la procréation assistée?

M. Bolduc: On peut dire, oui, mission accomplie, ce qui va se traduire, dans quelques semaines, la disponibilité de la procréation assistée gratuite pour les couples qui en ont besoin au Québec.

J'aimerais peut-être faire une rétrospective du dossier. Le premier élément qui a guidé notre décision, et il faut bien le comprendre, c'est qu'il y a des couples au Québec qui ne peuvent pas avoir d'enfants et qu'avec les techniques de reproduction moderne on peut leur offrir la possibilité d'avoir leur propre enfant. C'est ça, l'essentiel du dossier, c'est de permettre à des gens d'avoir ce qui est le plus précieux pour des personnes, un couple ou encore des gens qui vivent seuls et qui veulent avoir des enfants, c'est d'avoir un enfant.

Pour ça, au Québec, auparavant, il fallait payer et on allait chercher une déduction d'impôt, mais il reste que c'est quand même des montants substantiels pour pouvoir avoir des enfants. Deuxième élément important, c'est qu'au Québec on favorise la natalité. Comme vous l'avez dit, le Québec est le paradis des familles et on veut que ça continue comme ça. À terme, ça peut représenter 3 000 naissances de plus au Québec. Le troisième élément important, c'est que, comme se faisait la procréation assistée, comme les gens devaient payer, souvent ils implantaient plus d'embryons que nécessaire, ce qui fait que le nombre de grosses multiples était élevé, c'était jusqu'à 30 %. Pour une comparaison, toutes les autres provinces au Canada, on est également à 30 %. Par contre, en Europe, où la reproduction est payée, on peut descendre jusqu'en bas de 10 %. Donc, ça amène un problème: c'est que si vous avez des grossesses multiples, c'est-à-dire des deux, trois ou quatre enfants, vous augmentez les probabilités d'avoir des enfants nés avant terme, et ça, pour le système de santé, ça entraîne des coûts, sans compter que ce sont des enfants qui peuvent avoir plus de difficultés plus tard au niveau scolaire puis au niveau de l'emploi. Donc, un plus grand pourcentage qui ont des difficultés...
 

revenir en haut

Madi3

Inscrit le :
27 nov. 2009

Posté le: 13 mai 2010 16:11:33 EDT  
Peux-tu me faire un léger résumé, je ne suis pas capable de m'y rendre, sa me donne un code d'erreur. 

revenir en haut

Audrey37

Inscrit le :
30 avr. 2010

Posté le: 13 mai 2010 12:34:37 EDT  
allez vraiment sur ce lien il est plein d'infos, prenez le temps de bien lire enfin de l'information réelle. 

revenir en haut

Audrey37

Inscrit le :
30 avr. 2010

Posté le: 13 mai 2010 12:25:42 EDT  
http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/commissions/csss-39-1/journal-debats/CSSS-100504.html


voici le lien pour le document très long à lire 

revenir en haut

Audrey37

Inscrit le :
30 avr. 2010

Posté le: 13 mai 2010 12:23:40 EDT  
salut Madi3
va voir sur le lien qu'elle donne de l'assemblée nationale et tape fécondation in vitro tu vas voir tu vas avoir un lien avec des documents et clique sur celui du 4 mai 2010 tu vas voir c,est très complet je suis encore entrain de faire la lecture car il est long. C,est très encourageant 

revenir en haut

Madi3

Inscrit le :
27 nov. 2009

Posté le: 13 mai 2010 12:02:03 EDT  
Eh bien, tu as eu une réponse rapide... mais ils n'en disent pas vraiment plus! Ma députée parlait de pas très tard en début juin... espérons que ce soit avant le 4! 

revenir en haut

Audrey37

Inscrit le :
30 avr. 2010

Posté le: 13 mai 2010 10:29:31 EDT  
VOICI LA RÉPONSE REÇU DU GOUVERNEMENT SUITE À MON COURRIEL DE LUNDI



Bonjour,


La présente fait suite au courriel que vous aviez adressé au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) le 12 mai 2010 au sujet de la mise en ?uvre du Programme québécois de procréation assistée.

Comme vous le savez probablement, le projet de loi n° 26, lequel vise à assurer une pratique de qualité, sécuritaire et éthique en matière de procréation assistée au Québec, a été adopté à l'Assemblée nationale le 18 juin 2009 et la planification de tels services est en cours depuis le mois de juin 2009. Cette étape signifie que les parlementaires ont approuvé et voté le projet de loi, mais celle-ci ne sera pas effective avant l'entrée en vigueur du projet de Règlement sur les activités cliniques en matière de procréation assistée et celui modifiant le Règlement d'application de la Loi sur l'assurance maladie.

Ces règlements ont été prépubliés le 24 mars dans la Gazette officielle, et la période de consultation de 45 jours est maintenant terminée. Il reste à compléter quelques étapes avant la publication des règlements finaux, notamment l'intégration des modifications, le dépôt des versions modifiées au Conseil des ministres et leur adoption par ce dernier. La publication viendra confirmer l'entrée en vigueur des nouvelles dispositions législatives et, par le fait même, de la gratuité de ces services d'ici la fin du printemps 2010. Notez aussi qu'il n'est pas envisagé qu'un remboursement rétroactif s'applique sur les services de procréation médicalement assistée déjà reçus.

Nous vous rappelons que le gouvernement du Québec accorde, depuis quelques années, un crédit d'impôt remboursable pour des frais liés aux traitements par insémination artificielle ou fécondation in vitro. Ce crédit est égal à 50 % du total des frais admissibles liés à ces traitements et ne peut excéder 10 000 $ par année. Pour plus d'information sur ce crédit, vous pouvez visiter le http://www.revenu.gouv.qc.ca/fr/citoyen/credits/credits/credit_remb/infertilite/.

En terminant, nous vous informons que vous pouvez suivre l'évolution de ce dossier sur le site de l'Assemblée nationale (http://www.assnat.qc.ca/).

Nous apprécions l'intérêt que vous manifestez à la réalisation du Programme québécois de procréation assistée et nous vous prions d'agréer, Madame / Monsieur, l'expression de nos sentiments les meilleurs.

Sophie Bourret
Ministère de la Santé et des Services sociaux
Direction des communications
Service des communications et des relations avec les citoyens
 

revenir en haut

Se connecter pour répondre