Présentons nous!

Bonjour les filles,

Ouff que d'émotions de vous lire, de voir d'autres filles, d'autres couples, d'autres parents à qui ça arrive.

Pourquoi à nous et pas au voisin, pourquoi à nous qui avons pris soin de notre bédaine, de notre santé, de notre bébé. Il y a tellement de femmes enceintes qui ne font pas attention et qui ne veulent pas de leur enfant. Pourquoi à nous.... Je me suis posée ces questions tant de fois depuis les dernières semaines, j'en voulais aux femmes enceintes que je rencontre, à celles qui tiennent leur bébé dans leur bras, à toutes celles qui se plaignent de leur maux, de leur perte de liberté... Vous avez votre bébé au moins, vous ne comprenez donc pas la chance que vous avez.... Bien sûr, ces sentiments ne mènent nulle part, ils nous détruisent encore plus même. Mais en même temps, ils font partie du cheminement, du processus de croire de nouveau en la vie, que ça va nous arriver un jour.

je vous raconte mon histoire....

Lundi le 08 septembre 2008, enceinte de 24 semaines 3/7 je suis au boulot et vers 11h00, en revenant d'un rendez-vous, je me sens hyper fatiguée comme si ça faisait 48 heures que j'avais pas dormie. Ca fait 3 jours que je sens moins ma fille bouger, je ne reconnais plus ses cycles, je m'inquiète un peu mais bon, je vois mon médecin la semaine prochaine. Puis, c'est l'heure de dîner mais je n'ai pas faim. Force toi, il faut que tu manges pour Alice. Après dîner, je me sens pas très bien, difficile de décrire comment, juste pas bien. Il me reste 2 heures de travail je vais essayer de "toffer" puis j'irai me coucher rendu à la maison. J'ai un rapport d'évaluation à écrire ca va me changer les idées. J'ai comme l'impression que mon ventre se durcit mais je ne suis pas trop certaine de ce qui ce passe.

La journée finie, je rentre à la maison et m'installe dans le divan, j'ai froid, tellement froid et un violent mal de tête se fait sentir. Je suis couchée enmitoufflée dans une couverture et mon ventre continue à durcir de plus en plus à intervalles réguliers. Est-ce que j'ai des contractions, mais ca ne fait pas mal? Vers 16h00 j'appelle mon médecin et pas de réponse, je laisse un message. Vers 17h30, mon chum arrive du boulot, je lui explique que je ne me sens pas bien. Ca doit être une grippe . Il va chercher le thermomètre à pile mais il ne fonctionne pas. J'ai toujours très froid. J'appelle à l'hôpital et j'explique ma situation. La dame me dit de me présenter et au pire ils me retournent si tout est ok. Je dis à mon chum de manger, il n'y a rien d'urgent je ne suis pas à l'article de la mort après tout.

Vers 16h30, on arrive à l'hôpital. Ils me couche sur un lit me branche sur un monotoring. Ce sont bel et bien des contractions mais pas douloureuses encore. Ils prennent ma température et je fais 39,7 degré celcius ou 103,4 f. Bon, qu'est-ce qui se passe, au moins on sera pas venu pour rien. C,est mon médecin de suivi qui est de garde ce soir, c'est rassurant. Ils me donnent du tylenol pour faire baisser la fièvre et font des tests sanguins et d'urine pour voir si je ne fais pas une infection. Le coeur d'Alice bat très vite( entre 180 et 190 battements/minutes) puisque le mien aussi à cause de la fièvre mais c'est ok. Les résultats des analyses montrent qu'il y a infection bactérienne mais ils ne savent pas de quel type. Ils suspectent la listériose compte-tenu des symptômes. Le tylenol agit tranquillement et ça donne un peu de répit au coeur de ma fille. Je reçoit aussi des médicaments pour arrêtrer les contractions qui commencent à être plus douloureuses. Mon médecin m'informe qu'ils vont commencer des antibiotiques par intra-veineuse et me monter à une chambre. Bonne nouvelle, mon col est beau. Si c'est la listériose je devrai être hospitalisé pendant près d'une semaine pour recevoir les antibiotiques mais ces médicaments ne sont pas dangeureux pour Alice. On me fait un échographie, tout est ok, ma petite bouge le liquide amiotique est correct. Mon médecin a terminé sa garde, elle me présente l'autre médecin qui s'ocupera de moi. Je dis à mon chum de rentrer coucher à la maison, il est déjà miniuit passé et il travaille demain, tout est correcte de toute façon.

Ils me montent à la chambre et les contractions ont arrêtées, je n'ai plus de durcicement mais j'ai toujours mal au ventre.Ils me donnent un médicament pour le mal ce qui me permet de dormir un peu (30 minutes seulement) puis les contractions recommencent de plus belle. J'appelle l'infirmière et ils me redonnent un médicament pour arrêter les contractions. Rien n'y fait. La douleur va en s'accentuant jusqu'aux petites heures du matin ou mon chum vient me porter des effets personnels avant d'aller travailler. Je lui raconte ma nuit et que si je rentre en travail il se peut que je sois transféré à St-Justine mais que pour le moment, je ne suis pas dilatée donc c'est bon signe. On convient que s'il y a quoi que ce soit, je vais l'appeller. Accroche-toi ma fille, accroche toi, c'est pas le temps encore , puis il s'en va travailler. La matinée avance et les contarctions se poursuivent. Examen du col vers 11h00, je suis dilatée à 2 cm. Le médecin m'explique qu'ils vont me donner un médicament pour accélérer le développement des poumons au cas où j'accoucherais et tout ce qu'implique d'accoucher à 24 semaines. J'appelle mon chum: Viens-t'en ils me transfèrent à St-Justine. Vers 11h30, il arrive et je pars en ambulance et lui me rejoindra là-bas.

Rendu à St-Justine, on m'informe que le travail est commencé et qu'ils doivent prendre une décision à l'effet de donner de nouveau des médicaments pour l'arrêter. Comme j'ai une infection, cela est risqué pour moi, le travail devra donc continuer et je vais accoucher. Non c'est impossible je ne veux pas accoucher pour ne pas avoir ma fille à la fin. Ouvrez-moi le ventre, allez la chercher. Une équipe de néonath vient nous rencontrer pour nous expliquer les risques reliés à un acouchement à ce stade. (50 % de chance d'être en vie à la naissance, 50% de séquelles graves, 40 % de séquelles moyennes et 10 % de problème déficitaire de l'attention ou de l'apprentissage.) Nous devons donc prendre une décision à savoir si nous souhaitons donner des soins à la naissance ou laisser la nature suivre son cours. Nous pleurons, encore et encore. Ils enmènent mon chum voir des bébés en incubateur de son âge. Nous décidons de laisser notre fille partir. Je ne veux pas la prendre après, je ne serai pas capable, vous partirez avec elle... Le travaille se poursuit, la santé publique m'appelle en plein travail pour que je réponde à leur question en lien avec ce que j'ai mangé depuis un mois à cause de la suspission de la listériose. Je réponds à ses questions entre mes contractions que je souffle. Je n'ai pas droit à l'épidurale parce que je suis infectée, je pourrais rester paralysée. Finalement à 6 heures 30 du matin le 10 septembre 2008, je donne naissance à notre fille Alice. Elle est vivante mais nous la laissons partir. Ils la prennent et la mette sur une table à côté, je continue d'avoir de fortes contractions même après la sortie du placenta. On me remet notre fille. Comment je pourrais ne pas la prendre Je la contemple, je ne pleurs pas. Mon chum pleure à chaudes larmes. Elle est belle et si petite mais grosse pour son âge(685 g) et a de grands pieds. le haut de son visage est identique à celui de mon chum. Ils la reprennent car mes contractions continuent. Le médecin me fait des manouevres à froid à l'intérieur de l'utérus car j'ai des caillots. Je perds du sang. Elle sent un morceau de placenta mais elle ne peut s'y rendre. Vite en anesthésie, je perd du sang. L'intervention dure environ 30 minutes. À mon réveil, mon chum me rejoint et on reprend notre fille. On pleure tellement ça fait mal. Tu es si belle, si petite, ca se peut pas, ma fille, mon ange.... On me monte à une chambre ou je dois rester pour plusieurs jours pour recevoir des antibiotiques et me rétablire. Un peu plus tard, je demande à revoir ma fille, mais mon chum veut garder son souvenir de la dernière fois, ca lui fait trop mal de la revoir encore. je vais la prendre juste 2 minutes pour lui dire aurevoir sans pleurer, il faut pas que je pleure . L'infirmière me la ramène. Tu es si petite c'est fou comme je peux t'aimer déjà. On va être fort pour toi j'te le promet . Je l'embrasse la berce, l'embrasse de nouveau. Il faut que je te remette à l'infirmière, non encore un peu, ma fille, mon amour. C'est tellement dur de dire venez la chercher quand on sait que c'est la dernière fois qu'on la prend. Aurevoir mon ange, je t'aime, on t'aime

Suite à cela, j'ai reçu 2 transfusions sanguines(j'avais perdu 2 litres de sang je n'étais pas capable de m'asseoir) et j'ai été hospitalisée pendant 8 jours. On a eu la confirmation que c'était la litériose (1 chance sur 1 million que ça arrive). J'ai tellement fait attention à mon aliemtnation pourtant. On est rentré à la maison les mains vides et le coeur gros, plus de bédaine....

Ca fait maintenant un peu plus de deux mois qu'Alice est arrivée dans nos vies et son passage nous a ammené beaucoup. Beaucoup d'amour.... et le désir encore plus grand d'avoir des enfants. Le temps aide à guérir tranquillement et il faut parler aussi. Il faut parler pour avancer.

On envisage une autre grossesse, un deuxième bébé dans la famille, Alice restera toujours l'aînée. Nous cheminons ensemble comme couple à travers cette épreuve.

Voilà mon histoire et à toutes celles pour qui leur bébé est parti trop vite, bon courage et bonne chance dans vos futurs projets. il faut tenir bon. Quand je suis triste, je me dis que ma fille aimerait mieux me voir heureuse et ça m'aide. Vos petits anges veillent sur vous....

Petite citation qui me fait du bien...
Le plus beau cadeau que des parents peuvent faire à leur enfant est de leur rendre la liberté.  

Marie: Ouf! Ca vient tout juste d'arriver pour toi aussi... En fin de grossesse, comment comprendre ce qui se passe quand on fait l'annonce! Et donner naissance a un beau bébé qui ne vivra pas avec nous, c'est vraiment horrible. Je t'envoie plein de bisous virtuels, prends soin de toi! 

Bonjour a toi Alycia,

Je suis vraiment désolée de ce qui vient tout juste de se produire dans ta vie. Perdre son enfant est tres difficile, le chemin du deuil est long... Ton texte me touche beaucoup, je suis un peu retournée lorsque tu dis que c'est ta faute car c'est ton col qui a laché prise... Ca fait partie du cheminement du deuil la culpabilité et elle te quittera le jour ou tu acceptera que ce n'est pas de ta faute, que ce n'est pas ce que tu as voulu. Pour l'amour de Tristan, pour la peine que tu ressens aujourd'hui, ce n'est pas ce que tu voulais, ce n'est pas ta faute... J'ai crevé les eaux a 20 sem de grossesse d'un des sacs de mes jumeaux (l'autre était intact)... Je me suis excusée aupres de mon chum quand c'est arrivé, (comme si c'était ma faute...) Mais avec le recul, surtout dans la peine que j'ai eue, je me suis dit que ce n'est pas ce que je voulais. Notre corps nous appartient mais nous n'avons pas le controle de ce qui s'y produit a l'interne...

Pour ce qui est du temps qui arrange les choses, j'appuie ce que Nancy t'a dit. Avec le temps, la douleur s'estompe mais on en t'enlevera jamais l'amour que tu ressens pour ton garcon. Il fait partie de toi, il vit a travers toi, les souvenirs, et tes paroles le feront vivre aupres des gens qui t'entoure... C'est ce qui te restera de lui et c'est ce que tu auras de plus précieux...

J'ai bien hate d'avoir de tes nouvelles, tu te sens comment en ce moment... Ca vient tout juste d'arriver, tu dois etre encore sur le choc...

Gros bisous a toi
xx 

Alycia. Je suis heureuse de te voir ici. Tu sais...la culpabilité, je connais. Même encore aujourd'hui, j'en ressent. J'ai perdu ma fille, et on ne sait pas pourquoi, mais je saignais...et les contractions sont arrivées...et j'ai accouchée. C'est de ma faute, c'était à moi de garder ce bb là bien au chaud pendant 40 semaines, pas 25....
Le temps a adouci ce sentiment, mais il reste là.
Ne t'enferme pas trop, vient nous en parler, on ne te jugerea jamais, quel que soir les sentiments que tu auras envie de nous écrire.

Tu sais, maitenant, tu sais que ton col est plus faible, mais il y a des choses pour t'aider. J'ai une copine pour qui j'ai beaucoup d'admiration. Elle a accouchée à 25 ou 26 semaines....son col avait lâché. Là, elle a eu un cerclage, et elle est rendue à 36 semaines. Une grosse victoire. Moi, je m'accroche à ces belles histoires.

je me suis dit...j'ai eu 3 fc (un curetage, une à 8 semaine et mon ange à 25 sem.)...un moment donné les foutues statisques vont finir par m'épargner et me donner un peu de bonheur.

Je t'embrasse ma bellem Alycia....et le laisse sur un texte que j'ai écrit sur facebook pour ton petit ange...

Véroxxxxx

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Les petits anges....
Ils nous surprennent de leur arrivée. Ça nous rempli de joies et de bonheur. On les chéri déjà seulement quelques heures après avoir lu sur le bout de plastique les 2 lignes bien visibles. On a déjà des tas de projets en tête. On les voit dans nos bras, grandir, nous dire maman pour la première fois, apprendre à marcher,.....
Mais une nuit, un matin, une journée, ce magnifique rêve se transforme en cauchemard. Le temps se fige dans la douleur, la mort vient les chercher. Un dernier souffle dans nos bras, ils passent mettre leurs petites ailes pour s'envoler ailleurs.

Un enfant tant aimé..un lien ce crée, puis, on les laisse partir doucement. Leur souvenir bien gravé dans nos coeurs, ils feront à jamais parti de nous.

À toi, nouvel ange tristan...

Véroxxx
injustice de la nature
 

Salut les filles,

Votre histoire me touche alors voici la mienne. La première fois je tombe enceinte et je fais une fausse couche à 12 semaines le bébé c'est pas développer. 2 mois après je retombe enceinte toute confiante, mais en même temps j'avais si peur de le reperdre. J'ai fait mon prénastest bébé normal et j'étais convaincue que je l'aurait . Mais Non le 22 octobre 2008, tout allait bien dans la journée, durant la soirée je vais à la toilette et je me rend compte que je viens de perdre mon bouchon musqueux rendu à 19 semaines. ALors je dis à mon chum on monte à l'urgence. Rendue à l'urgence, on me passe une écho, mon enfant boucgeait, son coeur battait. Il regarde mon col et il dit que tout va bien. De retournée chez moi et de me couché sur le côté gauche et que tout allait allée bien. Mais non à minuit les contraction pogne au 10 minutes, 5 et 2 minutes. ALors je me suis rendu à l'hôpital, on réécoute le coeur du bébé et on revérifie mon col, il me dise que le coeur du bébé est tout a fait normal. Mais que je n'ai plus de col, qu'on sent ma poche d'eau et que dois accouchée. Là j'ai une tellement de peine, alors j'ai accouchée de mon bébé en parfaite santé et c'étais un petit Gars que nous avons appeler Tristan. Mais comme il n'étais pas viable il est décédé le 23 octobre 2008. Je m'enveux tellement , moi dans ma tête c'Est moi qui là tuer parce que c'était mon col. Mon enfant étais en parfaite santé. J'ai beaucoup de misère à le réaliser j'en reviens pas. Il sera toujours mon ange à moi.

J'ai eu beaucoup de difficulté à écrire se message, mais je sais que vous allée pourvoir m'aidée Là dedans. J'ai besoin de vos conseil, Je sais que le temps arrangeras les chose , c'est se que le monde me disent , mais moi je n'en suis pas convaincu. Je sais que je suis capable d'en avoir, qu'il vont me faire un cerclage. Mais j'ai tellement peur de revivre une chose si terrible. Je sais que c'est encore frais.

Je n'ai pas encore d'enfant et je trouve que des fois la vie est injuste. Je travail en garderie je m'occupe des enfant des autres et j'en n'ai pas à moi à m'occuper. Je dois mérité moi aussi en avoir..J'ai un deuil à faire et mon conjoint aussi, mais je sais que sa ne s'oublieras jamais se que nous avons vécu.

Merçi d'Avoir pris le temps de lire mon histoire.


 

bonjour
c'est ce que j'essaie de faire 

Bonjour a toi Diane,
ouf... pause... ouf... Tu as vécu de pénibles événements... Les mots me manquent... Présentement, tu en es a combien de semaines de grossesse? Comment tu as pris cette nouvelle d'une nouvelle grossesse? Tu en est ou dans ton deuil de tes filles et dans l'anticipation de la fin de grossesse?

Lorsque j'étais enceinte de ma derniere, apres la perte de mes jumeaux, j'ai cherché de l'aide. Les infirmieres du groupe de soutien les reves envolés et les nouveaux reves sont vraiment exceptionnelles. Je les ai appelées et j'y ai trouvé une véritable écoute et quelques conseils. Ce que j'ai retenu de ma premiere rencontre, c'est de vivre au jour le jour sans essayer de trouver comment la grossesse se terminera. Tu peux les appeler si tu en as envie, je crois qu'elles sont boen formées pour t'aider. Si le coeur t'en dit, va dans la section groupe de soutien et tu y trouveras le no de téléphone. Tu dois laisser un message, elles rappellent toujours. Elles font aussi un suivi lors de la grossesse suivante.

Donne moi des nouvelles bientot!

Melo4: Pour ce qui est la peur de la vie, c'est normal. Je dirais que ca se replace assez bien par la suite, le temps te permet de reprendre confiance en la vie. On se rend compte qu'on est a l'abris de rien, et on a peur de revivre une autre perte tragique. J'ai eu peur que mon chum fasse un accident de voiture, que ma fille meurt accidentellement, pour ma grossesse, pour tous ceux qui me sont chers... (mais honnetement, pas de mourir, moi...) Finalement, tout va bien depuis, il n'est rien arrivé de grave.
Redonne nous des nouvelles!

a+!  

C'est vrai Marie que je ne peux exprimer que le millième de ce que j'ai vécu. C'est si dur à exprimer. J'ai lu ton histoire et je sympathise énormément. Je crois qu'il y a juste ceux qui sont passés par la peuvent comprendre la profondeur de notre douleur. Parce que jamais au grand jamais on ose penser au pire pour nos enfants. Juste l'idée nous fait frémir, alors quand c'est la réalité...
J'ai passé par différentes étapes du deuil. De la culpabilité jusqu'a l'abnégation. J'ai encore de la difficulté. Un des problèmes qui est né de ce tragique événement est ma peur continuellement que quelquechose de mal arrive. Ce genre d'insouciance et de confiance face a la vie.J'ai peur pour mes enfants, qu'ils soient malades, peur que mon père meure pcq il est malade. Tout est potentiellement grave, voire meme fatal. C'est comme s'il n'y avait pas d'issu heureuse. Ca va de mieux en mieux, ca dépend des jours. Ces temps ci je trouve ca extremement pénible car je serais sur le point d'accoucher. Je me demande si j'aurais eu une grosse bédaine et tout et tout. J'aurais accouché vers le 21 novembre, mais j'ai toujours eu de l'avance lol Bref plein de questions auxquelles je n'aurais jamais de réponse... Je me demande également pour la grossesse suivante. Puisque Michael n'était pas vraiment prévu et étant donné ce qui est arrivé, je me pose des questions a savoir si c'est une bonne idée. Mon coeur crie oui, mais ma tete est moins certaine. Je sais que je ne le remplacerais jamais, car il a bien existé, mais, je ne sais pas, je trouve ca difficile a départir.

Mélodie 

Melo4 je te sers bien fort dans mes bras... et te berce tendrement... ton histoire m'a bcp touchée... tu es très courageuse de le mettre par écrit et c'est toute une étape pour toi... ne lâches surtout pas... embrasse tendrement tes enfants pour moi...

ton ange est au paradis et il veille sur vous tous... xxxx 

Mélo4, je ne prétends pas pouvoir comprendre l'ampleur de la douleur que tu as pu vivre ce jour-là et que tu portes jour après jour mais je veux seulement te dire que je compatis à ta souffrance et j'espère que tu trouveras le réconfort et l'appui dont tu as besoin pour surmonter cette épreuve.
Twin qui a une bonne pensée pour toi et ta famille.