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Vos merveilleux récits d'accouchement naturels!!

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bellarosa

Inscrit le :
06 sept. 2010

Posté le: 4 décembre 2010 22:51:41 EST  
A partir de ce moment, je me suis vraiment sentie dans ma bulle. Je faisais vraiment tout mon possible pour controler ma respiration et pour laisser la douleur entrer et la laisser partir lorsque la contraction finissait. Mon conjoint me parlait beaucoup et je faisais ce qu'il me disait. J'ai oublié de dire que quand je suis arrivée à la maison de naissance j'étais déja a 5 cm. Environ 1h plus tard, je crois que j'étais a 8 cm. Ensuite, je suis allée dans le bain. Mes contractions dans le dos étaient tellement pénibles que je n'arrivais meme pas a me relever, je devais marcher pliée en deux. Une fois dans le bain, je sentais que ca poussait et a chaque contraction, ca poussait de plus en plus. C'était quelque chose cette sensation que je n'avais pas vécu a mon premier. Malheureusement, ma petite était elle aussi mal positionnée pour sortir, comme mon fils et la poussée fut tres tres longue et pénible. Je n'en pouvais plus, je ne pensais pas pouvoir souffir plus encore mais j'étais completement dans un autre monde et je ne voyais pas les heures passées. Finalement, un moment donnée j'ai cru que ca y était j'ai senti un brulement et quelqeu chose sortir mais ce n'était que mes eau 

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bellarosa

Inscrit le :
06 sept. 2010

Posté le: 4 décembre 2010 22:43:59 EST  
(désolé ca saute)

Suite:

je n'en pouvais plus apres 24h de contractions quand meme douloureuses. J'ai tout de même commencé à noter mes contractions durant l'avant-midi et je voyais que je devenais plus régulière (environ 15 minutes). Vers l'heure du diner, c'était franchement de plus en plus douloureux et j'ai dit à mon conjoint de s'en venir a la maison. Il est arrivé et s'est mis a compter avec moi les minutes. Un moment donné, il m'a dit d'aller prendre un bain que ca me ferait du bien. J'ai suivi son conseil. Il était 2h pm. Quand je suis ressortie OUF les contractions sont devenus encore plus intenses et se sont rapprochées. A 4h pm, j'étais aux 5 minutes et c'était insuportable. Nous sommes tous partis (avec mon garcon de 2 ans aussi) à la maison de naissance. Ils m'ont installés dans la chambre, je me suis assise sur le ballon et mes contractions étaient fortes et comme a mon premier bébé, elles étaient dans mon dos.
La sage-femme est venue me voir, en fait, elles étaient 3 à s'occuper de moi. 

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bellarosa

Inscrit le :
06 sept. 2010

Posté le: 4 décembre 2010 22:35:24 EST  
Bonjour, voici mon récit d'accouchement naturel (bébé 2).

Tout à commencé le matin du 14 juin 2010. Je me suis réveillée très tôt et j'avais des petites contractions un peu douloureuses. Durant ma grossesse, je n'en avais jamais eu aucune donc je me suis dis: ca y est, ca va etre aujourd'hui!! Finalement, la journée a passé et les contractions étaient très espacées et non régulières mais assez douloureuses. Durant la soirée, elles sont devenues plus régulières et plus fortes pour ensuite, se calmer de nouveau et me laisser dormir un peu. Le lendemain matin, je n'étais pas très en forme, j'avais pu dormir un petit peu, mais je continuais tout de même à avoir des contractions douloureuses de temps en temps. J'ai donc appelé ma sage-femme qui m'a dit que temps que ce n'était pas régulier, on devait attendre. Mon conjoint est donc allé tout de même travailler puisque cela pouvait durer encore toute la journée comme ca. Moi, je me demandais bien ce qui allait se passer, je n'en pouvais plus après  

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Maria23

Inscrit le :
23 janv. 2010

Posté le: 23 octobre 2010 23:11:00 EDT  
J'ai passé des mois enceinte de mon 1er trésor a venir vérifier s'il y avait de nouveaux récits touchants et inspirants sur ce post. Voici venu le temps de vous raconter le mien, j'ai réussi!!!

Le 27 septembre, ton papa arrive de travailler. C'est sa dernière journée de travail avant 6 semaines, sachant que si je n'accouche pas d'ici le 28 septembre au soir, on déclenchera mon accouchement. Il me propose d'aller souper au restaurant en amoureux une dernière fois avant ton arrivée. Nous passons une très belle soirée. Vers 23h00, nous allons nous coucher. Pendant la soirée, j'ai quelques contractions, mais rien d'inhabituel. Vers 2h10, je me réveille en sentant une petite goutte me couler entre les jambes. Je me demande si les membranes qui te gardent bien au chaud dans mon ventre sont crevées, ce qui annoncerait ton arrivée! Je me lève et marche jusqu'à la salle de bain sans que rien ne coule. Arrivée sur le plancher de céramique de la salle de bain par contre, c'est le déluge! Le liquide amniotique, qui est très clair, se met à couler par terre. Je crie à ton papa qui dort jusque-là:

-Joooo!
-Quoi?
-Je crève mes eaux!
-Ben voyons donc toi!
Nous sommes enjoués tous les 2 parce que tu t'en viens enfin, à 40 semaines et 5 jours de grossesse, et aussi parce que je n'aurai pas besoin d'être provoquée. On s'habille, on nourrit les animaux, on fait notre lit et on me met une grosse serviette de bain entre les jambes! Les valises sont déjà dans la voiture... J'appelle à la maternité pour annoncer notre arrivée, et on décolle! En route, j'appelle tous tes grand-parents et ta marraine et ton parrain.
Nous arrivons à l'hôpital vers 3h00. Papa me dépose à la porte de l'urgence, je l'attends en ayant peur que l'eau coule par terre devant tout le monde. Mon jeans est trempé mais rien par terre! Nous montons à la maternité où on me mets sous moniteur pour écouter ton petit coeur et vérifier mes contractions, qui ne sont pas très fortes. Je suis dilatée à 2. Un peu plus tard, on nous transfert dans ma salle d'accouchement, où on nous explique qu'on me mettra sous pytocin pour provoquer des contractions plus fortes et régulières. Je serai donc sous intraveineuse toute la journée, et cela implique aussi que je serai sous monitoring continu, avec une infirmière dans notre chambre sans relâche. Je suis très déçue et je pleure un peu car je ne veux pas la péridurale et je m'imaginais pouvoir bouger beaucoup pendant l'accouchement. De plus, je ne serai autorisée à n'aller au bain tourbillon que pendant 30 minutes. Puisque je remets ce processus en question, l'infirmière va me chercher le médecin de garde, Dr. Verreault, qui se révèle très gentil. Il m'explique que sans cela, tu pourrais arriver seulement d'ici 24 à 48 heures, et je sens une certaine pression pour que j'accepte, comme s'il n'y avait pas d'autre avenue possible. J'accepte mais j'ai peur. Je mange une barre tendre qu'on s'était amenée, on m'amène à déjeuner. Je le partage avec Papa. À 8h00, on me mets le moniteur et on part le pytocin. Mes contractions sont rapidement régulières et douloureuses, mais elles se gèrent encore très bien. Entre les contractions, on discute avec l'infirmière qui est là assise dans la chambre depuis 8h00. Ton papa me dira plus tard que c'est vers 10h00 que j'entre dans le gros du travail. Je pense que je ne dirai plus un mot jusqu'à ce que j'accouche! Pendant les contractions, je respire comme je l'ai appris à mon cours de yoga prénatal. Mes yeux sont toujours fermés. Papa est assis à côté de moi, et à un moment, je pense aux points de pression que nous avons appris durant notre atelier sur l'accouchement. Je lui demande de me faire celui entre le pouce et l'index. À partir de là, le point de pression devient indispensable à chaque contraction. Je tombe rapidement dans un drôle d'état, d'ailleurs ces points sont supposés libérer des endorphines. Bien que les contractions soient très rapprochées et très douloureuses, entre chaque, je ''cogne des clous'' et sous mes paupières fermées je vois toutes sortes de couleurs défiler, comme de la fumée qui passe du blanc-gris au rose et au vert. Une image me vient également souvent en tête. C'est celle de la plage de Jupiter, en Floride, très calme et paisible, avec ses vagues, et avec ma soeur avec moi. La difficulté que je rencontre est que je ''tétanise'' régulièrement. En entendant les infirmières parler, je comprends qu'à chaque fois qu'elles augmentent la dose de pytocin, mes contractions ne redescendent pas, ce qui est extrêmement difficile. Elles doivent dont diminuer un peu la dose et la remonter un peu plus tard à chaque fois. Le dîner arrive mais je n'en veux pas, je bois du Gatorade même si je ne suis pas une adepte pour m'aider à conserver mes énergies, et aussi beaucoup d'eau. Heureusement que vous avions notre bouteille! Papa m'oblige à manger les carottes dans l'assiette entre 2 contractions.
Il me semble que c'est vers l'heure du dîner que Dr. Verreault viens vérifier ma dilatation. Il me semble être déjà à 6. Il est très enthousiaste et me dit que le bébé arrivera sûrement avant souper. Cela m'encourage, tandis que Papa dit: '' J'ESPÈRE!'', comme s'il ne pouvait pas s'imaginer le contraire. Je crois que c'est vers 14h00 que je commence à avoir l'idée de péridurale en tête sans que je ne le dise. J'ai l'impression que je n'en peux plus. Je demande donc d'aller au bain. L'infirmière part vérifier et en revenant m'annonce qu'on l'utilise présentement. Je suis découragée. Depuis le début je suis assise dans le lit qui est placé comme une chaise. Ton père me propose d'essayer le ballon. Je vais sur le ballon au bout du lit. Je suis extrêmement inconfortable, Papa me masse le dos avec ses poings et tente de faire des points de pression du mieux qu'il peut. J'ai tellement mal partout je tremble comme une feuille, je n'en peux plus. En plus, j'apprends qu'une fois le bain de l'autre patiente terminée, il faut 1/2 heure pour le vider, 1/2 heure pour le nettoyer et 1/2 heure pour le remplir pour moi. Je reste donc 2 heures sur le ballon à me faire brasser de tout bord tout côté en attendant le bain. On vérifie mon col avant d'aller au bain, et il me semble être à 8! Quand nous pouvons enfin y aller, Papa a amené son maillot, nous nous retrouvons seuls dans la salle et le bain me fait un bien IMMENSE. Ton père me mets une serviette chaude sur la bedaine. 10 minutes après l'infirmière vient écouter ton coeur. Après un autre 10 minutes elle vient déjà nous dire qu'il faut sortir! J'y serais tellement restée! Dans le corridor jusqu'à la chambre j'ai des contractions, je dois me tenir après la rampe et Papa fait les points de pression. Il y a de jeunes femmes enceintes assises dans le corridor et j'espère que je ne leur fais pas trop peur! En arrivant à la chambre, la résidente que nous avons vue une bonne partie de la journée vient vérifier mon col à nouveau et constate que je suis à 9 ou 9+. Il doit être environ 18h00. Je suis encouragée, mais ce que je ne sais pas, c'est que je vais rester à 9+ pendant 2 heures!!! C'est un autre moment que je trouve difficile. Je suis assise dans le lit comme dans une chaise et je vais rester ainsi jusqu'à ce que je pousse. Je sens que ça commence à pousser. Les contractions sont différentes et encore plus douloureuses. Une infirmière qui remplace la mienne le temps d'une pause respire avec moi selon une autre technique et cela m'aide énormément. Je continue à respirer ainsi jusqu'à la fin et Papa continue ses points de pression à chaque contraction. Heureusement qu'il est là! On revient vérifier mon col souvent et je suis TOUJOURS à 9+. Je rêve à la péridurale mais je me dis que je ne peux pas lâcher, que je suis rendue à la ligne d'arrivée! À un moment donné, Dr. Verreault vient voir pourquoi je suis toujours à 9+. Ta tête est encore à -1, il me fait pousser pour bien y toucher et constate que tu regardes en-haut au lieu d'en-bas. Il tourne donc l'angle de ta tête et me dit que ça ira plus vite maintenant. Vers 19h40 je crois, je sens que ça se met à pousser davantage et on me place les jambes dans les étriers. Je ne peux pas bouger seule car je suis paralysée par la douleur. Très vite, je ne peux pas m'empêcher de pousser. Papa dit que j'ai commencé à pousser à 19h47. Il y a un changement de chiffre, et l'infirmière qui nous a été attitrée depuis 8h00 quitte et est remplacée par une nouvelle. Je l'entends m'encourager très enthousiaste en quittant la pièce. Je vois que la nouvelle infirmière, qui a l'air hyspanophone, semble paniquer un peu. Elle se met à faire plein de téléphones, à appeler la résidente, et m'explique comment placer mes bras en poussant. Je crois qu'il y a plusieurs infirmières dans la salle et je demande à avoir des compresses chaudes sur le périnée entre les poussées, mais les infirmières ne fournissent pas, semble-t-il. Elles ne sont pas capables de réchauffer la débarbouillette à chaque fois. Papa court pour réchauffer les déarbouillettes et s'impatiente un peu après les infirmières en disant que j'ai demandé à avoir ces débarbouillettes. Lui s'occupait de m'en faire des froides pour mon front. Il m'encourage énormémement en me disant que je suis bonne et que je suis capable. Dr. Verreault arrive en courant, il rentre dans la chambre en disant : "DÉJÀ?!", tout surpris! Puisque ta tête était en -1, il croyait que je devrais pousser un bon 2 heures, mais les choses se font très rapidement. Il m'explique comment respirer à chaque poussée, en bloquant ma respiration, et en faisant le petit chien parfois. Il dit à Papa de venir voir, on voit le bout de ta tête une fois, la poussée d'ensuite tu as déjà le crâne sorti, celle d'après la tête au complet, j'entends ton Papa qui jubile et qui continue à m'encourager, ensuite une épaule , et l'autre d'après tu sors au complet! Alors que je pense que tu es sorti au complet, je sens tes longues jambes et tes pieds qui passent, tout mouillés! La sensation est très spéciale. Dr. Verreault m'avait prévenu entre 2 poussées qu'un bébé qui naît est parfois bleu et ne pleure pas toujours, mais dès que tu sors, tu es tout beau, sans vernix, sans sang ou presque, tu es tout rose et tu cries! Tu es magnifique! Papa coupe le cordon et on te dépose sur mon ventre. Papa a pleuré et on t'embrasse. Je te garde tout chaud et tout mouillé contre ma poitrine, et la sensation est magique. Tu es né à 20h18, j'ai poussé 33 minutes en tout. Dr. Verreault me recouds, j'ai 5 ou 6 points de suture, certains internes et d'autres externes. Il repart rapidement mais reviendra nous voir un peu plus tard en me disant que je suis une championne! Les infirmières n'en reviennent pas de nous, elles nous disent qu'à nous 3, on forme une "super équipe"!
 

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OcEaNnE28

Inscrit le :
04 nov. 2007

Localisation :
Québec

Posté le: 21 septembre 2010 18:43:05 EDT  
Voici mon récit de mon 2e accouchement naturel, le 5 septembre 2010

J'étais au mariage de mon amie Stéphanie. Tu avais décidé que Maman irait à ce mariage les mains vides et le ventre plein. Tout se passe bien, beaucoup de personnes me posent des questions sur la bédaine de Maman voyant que c'est surement pour bientôt.
Durant le souper, aux alentours de 8 heures, Maman commence à avoir des contractions. Elle les calcule subtilement. Elles sont régulières et aux 15 minutes. Voyant que ça ne passe pas, et que j'ai besoin d'aller au toilette plus souvent, je demande à Papa si on peut partir car je suis fatiguée. Papa est un peu déçu de devoir partir tout de suite, mais je lui explique j'ai des contractions et que si jamais c'est ce soir le jour J, je voudrais aller me reposer. Papa est devenu énervé et il est prêt qu'on s'en aille se reposer à la maison.

Arrivée à la maison, Maman va prendre un bain. Il est maintenant 10 heures. Durant le bain les contractions se rapprochent aux 10 minutes. En sortant du bain, elles sont maintenant aux 5 minutes et Papa veut qu'on appelle la maternité. Je lui explique donc que je vais me faire dire d'attendre que ça fasse 1 heure et de les rappeller. Papa essaie de dormir et Maman joue à Bejeweled Blitz et ce toujours avec des contractions aux 5 minutes. Vers 11hres, les contractions sont maintenant aux 3-4 minutes. Papa est de plus en plus énervé et Maman reste calme. Elle ne voulait pas se faire de faux espoirs. À 11hres20, voyant que les contractions ne quittent pas et ce couchée, debout, Maman appelle la maternité. L'infirmière dit de se présenter car ça semble être du bon travail.
Maman, Papa et Mamie arrivent à l'hôpital à 11hres45. Il y avait beaucoup de monde au triage. Quand on me demande qui je suis et que je leur explique que j'ai appelé, que c'est mon 2e et que mon premier accouchement a été rapide, on enlève quelqu'un du triage et on m'examine. Je suis dilatée à 5cm et effacée à 50%. On m'attitre une chambre et mon infirmière est Francine. Il est maintenant 12h05.

Maman décide donc d'aller dans le bain tourbillon (qui ne tourbillonne pas) puisqu'il était libre. C'est dans le bain que Maman a eu sa première contraction douloureuse, celle qu'il fallait que j'arrête de parler pour se concentrer, il était 12hres45. J'y suis restée pendant plus d'une heure parce que j'avais trop chaud. En sortant du bain, Maman était dilatée seulement à 6+. Maman et Papa décide d'aller marcher pour faire avancer le travail. Après la marche, ce fût le tour du ballon, il était 2hres25. Maman n'était plus confortable avec aucun de ses trucs et décide de retourner dans le bain tourbillon, il est maintenant 3hres25. Maman y reste seulement 20 minutes car je n'étais pas bien du tout. En sortant du bain, Maman est dilatée à 8+. La résidente nous conseille de rompre la poche des eaux afin d'accélérer le travail. Étant donné que ça avait été très rapide lors de l'accouchement de ton grand frère, elle est bien confiante que ce soit bientôt terminé. Il est maintenant 3hres49 et elle rompt la poche. Maman trouve les contractions très fortes et veut l'épidurale. L'infirmière essaie de m'en décourager et elle dit que ça va être bientôt finit. Maman a mal au coeur et j'ai besoin d'une petite débarbouillette d'eau froide. Francine, l'infirmière, fait une pression entre le pouce et l'index de maman pour contrer la douleur et aide à respirer. Elle est présente à chaque contraction et quand elle a le temps, elle prépare la salle afin que Maman puisse pousser. À 4hres13, l'infirmière examine Maman et elle nous dit que c'est le temps de pousser. Elle se tourne de bord pour aller mettre des gants et dit à Maman de ne pas pousser. C'est impossible ! La tête sort toute seule. Elle appuie sur un bouton d'urgence et 5-6 infirmières arrivent en même temps. L'une d'entre elles me dit que Maman peut pousser. Maman se soulage et te voilà déjà parmis nous à 4hres16 après 2 poussées. Un beau garçon de 7lbs11 et 49 cm pétant de santé.  

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Titepuce38

Inscrit le :
25 mars 2010

Posté le: 4 septembre 2010 18:49:29 EDT  
hypnoNaissance
bonjour, j'aimerais savoir si quelqu'un connaît une hypnothérapeute ou praticienne en hypnoNaissance près de Saint-Jérôme et si qqn a vécu cette expérience?

 

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NoémieR

Inscrit le :
30 août 2010

Posté le: 1 septembre 2010 16:36:49 EDT  
C'est tellement beau les accouchements naturels! Je vous raconte le mien!

Jeudi le 22 juillet j'étais rendue à 41 semaines et 6 jours, dilatée à 2.5 cm et effacée à 40% depuis presque 2 semaines, et j'avais une peur bleue de devoir me faire déclencher à l'hôpital. Le matin, je suis passée à la maison de naissance pour une séance de tire-lait d'une heure qui m'a donné des contractions régulières mais pas très intenses. Tout de suite après, je suis allée voir un acupuncteur génial pour un traitement choc de déclenchement. Entre temps, les contractions du matin avaient disparues. Alors en fin d'après-midi je retourne à la maison de naissance pour une autre séance de tire-lait qui me redonne des contractions, et ensuite ma sage-femme m'évalue pour voir si elle peut crever la poche des eaux. Négatif, mon col est trop en postérieur... Elle me renvoit chez moi avec un rendez-vous à 9h le lendemain matin pour réévaluer la situation et si nécessaire me transférer à l'hôpital.

Sauf que, au courant de la soirée, les contractions qui avaient débutées avec le tire-lait en fin d'après-midi ne s'arrêtent pas. Vers 10h, je trouve qu'elles commencent à s'intensifier. J'appelle ma sage-femme pour lui dire de s'attendre à se faire réveiller en pleine nuit et elle me suggère d'essayer de dormir le plus possible en prévision du travail. Elle me dit même de prendre 2 gravol pour la somnolence ce qui me permet effectivement de somnoler entre les contractions. Je passe donc la nuit en partie dans mon lit et en partie dans le bain alors que les contractions s'intensifient et se rapprochent et je communique quelques fois avec ma sage-femme pour la tenir au courant de la situation. Vers 6h du matin, les contractions sont environ aux 3-4 minutes et durent un bon 45 secondes chacune. On convient donc d'aller rejoindre la sage-femme à la maison de naissance à 8h.

On se rend donc à la maison de naissance de Limoilou, on prend le temps de s'installer dans la chambre Feu, et vers 8h30 la sage-femme évalue mon col: 4 cm! Elle fait un petit stripping pour tricher un peu. Ensuite je m'installe sur un ballon avec mon chum derrière moi qui me masse le dos et me fait les points de pression de Bonapace. En passant pour moi ça a vraiment marché cette méthode! J'essaye de me détendre le plus possible pendant les contractions pour que le col puisse s'ouvrir. Après un bout de temps (on a caché l'horloge pour pas que je sois toujours en train de regarder l'heure et de trouver le temps long alors je sais pas trop les heures exactes), ma sage-femme me suggère d'aller marcher dans le corridor pour que la gravité et le mouvement aide à intensifier le travail. Alors je fais ça, et après environ 30 minutes je décide de retourner sur le ballon parce que je suis fatiguée et j'ai l'impression que ça avance. Un peu plus tard, mes eaux crèvent. Ensuite je décide d'aller dans le bain parce que les contractions sont vraiment intenses. Une fois dans le bain je perds un peu ma motivation, j'ai envie de vomir et je commence à me dire que je n'y arriverai pas et que je veux transférer à l'hôpital pour avoir une péridurale! Je demande à ma sage-femme d'évaluer mon col parce que dans ma tête je me dis, si je suis juste à genre 6 cm et qu'il m'en reste pour encore 6-7 heures, je tofferai pas! Ma sage-femme me dit que normalement elle ne m'évaluerait pas tout de suite parce que ça fait pas assez longtemps depuis la dernière fois, à moins que j'insiste. J'insiste. Elle me dit d'accord mais il faut que tu sortes du bain. Moi je capote un peu. Mon chum me tient d'un bord et la sage-femme de l'autre et ils m'aident à me lever. Sauf qu'une fois debout, je dois m'assoir sur le bord du bain parce que ça commence à pousser tout seul! Là je me mets à vraiment capoter. Il est environ 11h15. Ma sage-femme m'amène sur le lit et m'évalue: 9 +. Elle va chercher le petit peu qui manque.

Pour m'évaluer, elle m'a mis sur le dos. Moi je voulais vraiment pas accoucher comme ça, mais je suis plus capable de bouger ça fait trop mal! Je trouve ça vraiment intense la poussée, je hurle. En plus il y a une autre fille qui accouche en même temps que moi dans une chambre de l'autre côté du corridor et elle pousse aussi, alors on se relaye pour crier. Moi j'ai l'impression que c'est interminable, et à madné je me tanne alors je décide que je la sors de là ma cocotte et la contraction suivante je pousse autant que je peux et là floc! Elle sort tout d'un coup, la tête et les deux épaules en une seule contraction! Résultat, déchirure au 4e degré. :s On me met mon petit bébé directement sur moi. Mon chum braille comme une Madeleine en me disant: c'est notre petit bébé, c'est notre fille!! Et moi dans ma tête je me dis: ta gueule!!! Je suis un peu dans les vappes et c'est plate mais mon bébé j'y pense à peine! Il est 11h54. Ensuite j'expulse le placenta assez rapidement parce que j'en ai marre. Ma sage-femme examine la déchirure. Les sages-femmes peuvent recoudre les 1er et 2e degrés, mais moi c'est 4e alors on doit aller à l'hôpital pour me faire recoudre par un spécialiste. Même si ça presse pas tant je décide d'y aller tout de suite parce que j'ai hâte que ce soit fini!

Finalement on me transfère, mais ils me laissent garder ma petite puce sur moi dans l'ambulance et à l'hôpital. Je suis un peu moins dans les vappes là alors je commence à tripper pas mal. Je lui donne sa première têtée dans la chambre d'hôpital en attendant le médecin. Ensuite je me fais recoudre, mais ils ne sont pas capables de geler partout alors ouille! Après je retourne à la maison de naissance. Là je profite un peu plus de ma puce. On mange un morceau et on essaye de se reposer, mais moi j'arrive pas à dormir à cause de l'adrénaline. On décide donc qu'on va rentrer chez nous parce qu'on va mieux dormir dans nos affaires. On part donc vers 20h.

C'est pas mal ça pour mon accouchement! Je suis contente d'avoir réussi à faire ça naturellement, mais je sais pas si j'aurais toffer si ça avait duré 20h! J'ai bien l'intention de retenter l'expérience d'ici quelques mois/années. J'ai ADORÉ mon suivi sage-femme, qui se termine d'ailleurs cette semaine, ce qui me fait un peu de peine. Elles font tellement un travail extraordinaire. Chapeau à Véronique M., Marie-Andrée, Michelle et Sylvie de la maison de naissance de Limoilou!  

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zahorie

Inscrit le :
10 avr. 2008

Posté le: 24 août 2010 15:07:27 EDT  
J'ai beaucoup aimé lire vos expériences pendant ma grossesse, alors je vous partage la mienne. Voici mon récit d'accouchement. Si je n'avais qu'un mot pour le décrire, je dirais: expéditif!

Samedi le 21 août vers les 10h, j'avais mon rendez-vous de suivi avec ma gynécologue. Col dilaté à 3cm, effacé à 70%, ça avait travaillé depuis la semaine précédente! Il faut dire que j'en suis à 40 semaines pile, on s'attend à une naissance d'un jour à l'autre. TRF normal, échographie normale. Elle me propose un décollement des membranes, ce que j'accepte, j'ai vraiment hâte de voir la tête de mon 2e petit garçon! Avec un col favorable, elle s'attend à me voir revenir le soir même ou la nuit, sinon dans les 48 heures.

Vers 15h je réalise que j'ai des contractions légères, peu douloureuses, mais régulières aux 5 à 7 minutes. Rien d'exceptionnel jusque là, j'en ai des semblables depuis belle lurette! Mais c'est franchement plus régulier qu'à l'habitude.

Vers 17h j'ai toujours des petites contractions aux 5 minutes. J'appelle une amie pour lui dire que probablement que je n'irais pas la voir ce soir, que bébé avait d'autres plans pour moi. Mais je n'en suis pas encore certaine, les contractions ne sont vraiment pas très douloureuses, je marche, monte des escaliers et parle sans problème pendant les contractions.

Vers 19h, après souper, mes contractions sont encore et toujours aux 5 minutes, à peine plus intenses que dans l'après-midi. Je vais prendre un bain pour tester si c'est du vrai ou du faux travail.

Oh joie! Les contractions s'amplifient pendant le bain, ça y est, je vais voir mon petit garçon ce soir ou cette nuit! Donc je sors du bain pour annoncer à mon conjoint que nous partons pour l'hôpital! Je perd un gros bout de bouchon muqueux. Le frère de mon conjoint est déjà à la maison pour garder le plus grand (il a soupé avec nous). Rapidement mes contractions deviennent de plus en plus fortes après la sortie du bain, mais toujours tolérables.

Nous arrivons à l'hôpital vers 20h05. Mon conjoint m'accompagne jusqu'à l'accueil obstétrical. On convient qu'il est plus sage qu'il retourne à la maison coucher le plus vieux et qu'il revienne par la suite. Il en a à peine pour 1h. Son frère n'est pas habitué avec les enfants et il connaît peu Liam puisqu'il habite à l'extérieur (c'était la seule personne disponible pour garder ce jour là...). De toute façon, on se dit qu'au premier, il s'était écoulé environ 4h30 de l'admission à la naissance, et j'en suis environ au même "feeling" de contractions.

Donc on prépare mon dossier et ma gynécologue, qui est de garde, m'examine: 6cm, complètement effacée! Les contractions sont encore tolérables, je peux parler et marcher, mais je préfère me concentrer sur ma respiration, elles passent mieux comme cela.

J'arrive à ma chambre d'accouchement à 20h15. L'infirmière me demande si je veux mettre une jaquette d'hôpital ou si je préfère avoir mes prises de sang et installation de soluté avant (je suis strepto B positive). Je préfère mettre la jaquette, je risque moins de ruiner mes culottes beiges si je perds mes eaux!! Donc j'enfile la jaquette. J'ai une bonne contraction en sortant de la salle de bain et "sploush" je perds mes eaux à 20h20! Je retourne m'asseoir à mon lit.

À partir de là, les contractions deviennent subitement insupportables, j'ai l'impression qu'elles ne s'interrompent pas. Je gémit d'abord, puis je hurle ma douleur, ça fait du bien! J'ai probablement fait peur à toutes les femmes en travail sur l'étage!! Mais c'est quoi cette sensation? Quoi?? ça pousse déjà?!? Je baragouine de peine et de misère d'appeler mon conjoint. Je ne pousse même pas volontairement et je sens bébé faire son chemin tout seul dans mon bassin. Le lit n'est pas installé, ma gynécologue entre en catastrophe dans ma chambre, 3 infirmières la suivent pour préparer d'urgence le nécessaire à la naissance, ça va beaucoup trop vite! Je le sens, il couronne. J'ai l'impression que la région génitale va m'exploser sous la pression. Ma gynéco s'installe entre mes jambes et me dit "vas-y, pousse, fais-le sortir!" ce qui fut réalisé en 2 poussées libératrices, une pour la tête l'autre pour le reste du corps. Ça a l'air qu'elle a eu de la misère à l'attraper tellement il est sorti vite!

Donc à 20h28 le 21 août 2010 naissait plus vite que son ombre mon petit Victor, tout beau tout rose et tout gluant! Il pesait 6 lbs 14 oz (3,128kg) et mesure 50 cm. Il ne s'est pas gêné pour faire pipi sur maman! Papa a malheureusement manqué sa naissance, mais il s'est gâté en faisant du peau à peau avec fiston pendant environ 2h. Maman a fait une violente chute de pression qui a duré jusqu'aux petites heures du matin, travail trop intense ça a l'air... 

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Pleine_de_vie

Inscrit le :
23 janv. 2009

Posté le: 20 août 2010 09:37:01 EDT  
Merci Emeva pour ce superbe récit! C'était tellement émouvent de te lire, j'ai déjà hâte de revivre cette expérience à nouveau! 

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Emeva

Inscrit le :
17 juin 2009

Posté le: 17 août 2010 16:26:16 EDT  
J'ai tellement eut de plaisir à vous lire, que j'ai décidé de partager avec vous le récit de mon dernier accouchement. Voici un extrait de la lettre que nous avons adressée à notre fille...

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Ce jeudi 28 août, à notre rendez-vous de suivi de grossesse je suis à 39 semaines et 6 jours de grossesse. Le docteur nous annonce que je suis dilatée à 4 cm. Cela signifie que tu es presque prête à venir nous retrouver. Étant donné que c'est le long weekend de la Fête du Travail, le docteur nous propose un décollement des membranes pour accélérer le travail de la nature et pour s'assurer d'être présent à ton arrivée. Je suis un peu déstabilisée par sa proposition. Je préférerais te laisser arriver au moment où tu l'auras choisi, au moment où mon corps sera prêt. En croisant le regard de ton papa, je vois qu'il a la même pensée que moi et nous refusons. Le soir nous prenons quelques photos de nous, ton frère, ton papa et ta maman. Un dernier souvenir de toi dans mon ventre tout rond.

Le lendemain est la date prévue d'accouchement, mais ce n'est pas celle que tu as choisie. Et celle du surlendemain, le samedi, non plus. La journée est magnifique, chaude et ensoleillée. Nous en profitons pour travailler dehors sur notre terrain. Ton papa et moi nous souviendrons de cette image de moi, accroupie au milieu des plantes avec mon ventre énorme. Au menu le soir, une bonne bouteille de rouge et une bonne bouffe. Il n'est pas tard que nous dormons déjà tous les deux sur le canapé.

Le dimanche matin, je me réveille vers 6h00. J'attribue mon réveil matinal aux ronflements de ton papa. Je lui demande de se retourner et il propose plutôt d'aller se coucher dans le salon pour me laisser dormir. Je ne me rendors pas. J'ai mal au dos et au ventre, une douleur sourde, vague. Je me demande si ça y est, mais je ne suis pas certaine : ce ne sont pas vraiment des contractions telles que je les connais. Alors que je flotte entre la conscience et le rêve, j'ai l'impression de m'éveiller à intervalles réguliers. Je ne ressens toujours pas de douleur aigue, seulement une vague tension, comme le prémisse à mes menstruations. En somnolant, je caresse mon ventre et je te parle : « Tu peux venir, je suis prête ». Je décide enfin de me lever et je me fais couler un bain auquel j'ai ajouté quelques gouttes d'huile de lavande. Il est 6h40. Alors que je suis allongée dans l'eau chaude, la tension dans mon ventre augmente et revient de façon régulière, environ aux 5 minutes. À ce moment, j'ai l'impression que tu me réponds, que toi aussi tu es prête et que tu as décidé de venir nous retrouver. J'appelle ton papa qui est toujours endormi. J'ai besoin qu'il soit là, avec moi. Je suis détendue, je te caresse dans mon ventre et je me lave les cheveux pendant que ton papa en profite pour prendre une douche. Ton frère est toujours endormi.

Quelques minutes plus tard, il est 7h00, ton papa voit que la douleur augmente et il téléphone à ta grand-maman pour qu'elle vienne s'occuper de ton frère comme convenu. Je sors du bain. À ce moment, les contractions sont très intenses et rapprochées (environ aux 3 minutes) mais je les vis bien. Pendant les contractions, je me mets à quatre pattes et je me balance d'avant en arrière. Je retourne ensuite dans notre chambre et je m'allonge sur le lit. Ma valise pour l'hôpital n'est pas tout à fait prête, mais j'ai fait une liste et ton papa se dépêche de réunir ce qu'il manque et de porter les choses dans la voiture. J'ai peu conscience de tout cela. Je suis dans ma bulle, concentrée sur mes contractions et mes répits. Entre temps, ton frère s'est réveillé. Ton papa l'installe doucement à côté de moi sur le lit pour boire son biberon. Je gémis durant mes contractions. Ton frère me regarde et semble tout-à-coup inquiet : « Maman? ». Je me sens inconfortable devant son inquiétude et je me déplace jusqu'au salon, où je me remets à quatre pattes et me balance d'avant en arrière. C'est la position qui m'aide le mieux à supporter les contractions. Je les vis avec calme et assurance. J'ai alors l'intuition que le travail se déroule très rapidement. Je sens qu'il faut vite partir pour l'hôpital et je le dis à ton papa, qui est en train de préparer un déjeuner pour ton frère. Je suis inquiète que ta grand-maman n'arrive pas assez vite. Il est 7h30, les contractions sont maintenant environ aux 2 minutes. Ton papa l'appelle pour s'assurer qu'elle est en route. Elle arrive à 7h40. La voiture est prête. Entre les contractions, ton papa m'aide à mettre mes souliers, puis à me rendre à la voiture.

Nous partons pour l'hôpital à 7h50. Les contractions sont très douloureuses et je crie tout au long du chemin. Arrivés dans le stationnement de l'hôpital, je me rends compte que je ne pourrai pas marcher jusqu'à l'intérieur, d'autant plus que nous sommes garés loin de la porte d'entrée. Les contractions sont trop rapprochées et trop intenses. Ton papa part en courant chercher un fauteuil roulant et revient aussi rapidement qu'il est parti. Nous entrons à l'intérieur.

Une fois arrivés au poste de l'obstétrique, je suis trop souffrante pour répondre aux questions de l'infirmière. Je préfère rester concentrée sur mon travail et c'est ton papa qui s'occupe de mon admission. Il est 8h10. L'infirmière me conduit dans une salle d'accouchement pour m'examiner. Surprise! Je suis dilatée à 8-9 cm. J'aimerais quelque chose pour soulager la douleur car je ne crois pas pouvoir supporter cette douleur plus longtemps, mais l'infirmière me répond qu'il est trop tard car je vais bientôt accoucher. Je croise le regard de ton papa qui est tout aussi surpris que moi. Les vagues s'enchainent, continuant à t'ouvrir un passage : les contractions sont rapprochées (à moins d'une minute d'écart), longues (plus d'une minute) et très intenses. Je serre la main de ton papa. Sa présence est apaisante et avec son soutien, j'arrive facilement à me concentrer pour reprendre mon souffle entre les contractions. Je pense à toi, je te visualise en moi, je te sens descendre et j'essaie de te cajoler de mes respirations pour t'encourager à nous rejoindre. Peu après, mes sensations et ma douleur changent radicalement de nature. Survient en moi une pression très localisée : je sens un poids qui pousse, qui veut être poussé, et j'obéis à cet impératif incontrôlable malgré l'interdiction de l'infirmière (« Ne poussez pas! »). Les membranes se rompent et le liquide amniotique s'écoule. Il est 8h35. L'infirmière vient m'examiner et nous annonce que je suis maintenant complètement dilatée, que je vais (enfin!) pouvoir pousser. Le docteur qui est de garde et qui vient tout juste d'entrer dans la chambre, me demande si je veux avoir le « bloc honteux » (une anesthésie locale) avant de pousser. Mais alors qu'il m'adresse sa proposition, nous entendons l'infirmière qui crie, surprise : « On voit la tête! ». Une petite poussée, dont je n'ai pratiquement pas conscience et qui se fait d'une manière très spontanée, naturelle, via une force en moi : le docteur lâche rapidement l'aiguille qu'il a entre les mains et il t'attrape pratiquement en plein vol. Il est 8h37, le 31 août 2008. Les rayons du soleil illuminent la chambre où tu viens de naître.

Tu cries très fort, tu es toute rose, toute ronde et tellement belle quand on te dépose sur mon ventre. Enlacés, étonnés, émus et le c?ur débordant d'un bonheur immense, ton papa et moi te regardons sans trop y croire : tu es déjà là, arrivée à la vitesse de l'éclair, notre fille, notre petite merveille. Ton papa coupe fièrement le cordon et tu te mets rapidement à ramper sur mon ventre pour trouver mon sein.

Bienvenue dans la vie! Sois heureuse.

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Je vous souhaite tout autant de bonheur à vous et à vos enfants,

Emeva 

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Dauday

Inscrit le :
11 juin 2009

Posté le: 28 juin 2010 20:39:29 EDT  
Alors voici le récit de la naissance de mon fils... C'Est un extrait de la lettre que je lui ai écrite... j'ai coupé les bouts où je parle de ma grossesse puisque ici ils n'étaient pas appropriés ...


À toi mon petit homme !

Je t'écris ces quelques lignes afin de toujours garder vivant le souvenir de ta venue dans ce monde. J'espère qu'un jour tu pourras lire cette histoire, apprécier et ressentir les émotions autant que nous tes parent au moment de ta naissance. N'oublies jamais que nous t'aimerons toujours et que nous serons toujours présents pour toi ! Bonne lecture !

À 39 semaines, un mardi, j'avais rendez-vous avec mon obstétricienne Dre Hurtubise, celle-là même qui m'a mise au monde ! Tout va bien, nous avons entendus ton petit coeur battre et comme à chaque fois, cela nous émouvaient beaucoup. La docteure a décidé de vérifier le col de maman, pour voir si le travail avait débuté. Wow, j'étais dilaté de 2 centimètres, effacé à 50 % et ta petite tête étais bien descendu, cela signifiait que tu étais prêt et que ton arrivée ce ferait dans les prochains jours. Le médecin me fit un décollement des membranes afin d'encourager le travail. En sortant du bureau du médecin, je pris un rendez-vous pour le 28 avril, la journée même de ma date prévue d'accouchement, mais j'espèrait bien accoucher avant ! Puis le lendemain je perdis mon bouchon muqueux, cela annonçait ton arrivée...plus que quelques jours..... Le jeudi 23 avril, tard le soir, j'ai commencé à avoir des contractions, elles étaient plus intenses qu'à l'habitude, j'ai donc demandé à papa de les chronomètrer. Elles étaient environs aux 15 minutes, je pris un bain et les contractions disparurent...nous étions déçus. Nous n'en pouvions plus de t'attendre.


Le lendemain matin, donc le vendredi 24 avril 2009, je me levai vers 8h, incapable de faire la grasse matinée, ma grosse bedaine me rendant incorfortable depuis quelques semaines. À 8h30 je m'assis sur le divan afin de lire le journal en attendant que papa se lève, c'est à ce moment là que la poche des eaux se ruptura.....Ça y'est, c'est l'instant tant attendu...il n'y avait plus de retour en arrière tu allais naître dans les prochaines heures. J'allai réveiller papa, qui tout calme, décida de prendre une douche avant de partir pour l'hôpital. Pendant ce temps, j'appelais la maternité du Chul pour prévenir de notre arrivée et je terminai les bagages. Puisque je n'avais pas de contractions, nous n'étions pas pressés de nous rendre à l'hôpital, nous avons donc pris le temps de faire quelques petites commissions, passer à la banque et à la caisse, aller porter les films au club vidéo, faire une petite provision de nourriture et de boisson. C'est donc devant les étalages de Gatorade, dans un Wal-Mart, que j'ai eu ma première vraie contraction. J'étais très contente, je ne voulait pas être déclanché, je voulais que tu naisses d'une façon complètement naturelle. Papa alla se cherché un café, puis nous étions en route vers l'hôpital. Dans la voiture, mes contractions étaient déjà aux 6-7 minutes. Nous nous sommes stationnés au Chul, puis nous sommes montés à l'étage d'obstétrique.


On nous fît entrer dans la salle de triage. Une infirmière vint examiner maman. J'étais bel et bien en travail actif. On nous fît patienter dans le corridor, le temps de préparer la salle dans laquelle maman allait te mettre au monde. Enfin on nous installa dans une belle grande pièce. Papa parti chercher les bagages, pendant que j'essayais de contrôler la douleur des contractions qui étaient à ce moment au 4 à 5 minutes. L'infirmière qui allait s'occuper de moi vint se présenter et en profita pour vérifer mon col, j'étais à 4 cm !! J'étais très heureuse, presque la moitié du chemin de fait. Puis le temps disparu, je n'avais pas conscience des minutes qui s'écoulaient, trop occupée que j'étais à gérer la douleur des contractions en utilisant plusieurs méthodes naturelles. Je marchais, je faisais du ballon.... Papa m'était d'une grande aide, il m'a accompagné merveilleusement tout le long de ce processus. L'infirmière revérifia mon col, cela faisait environ une heure que nous étions à l'hôpital et j'étais rendu à 5 cm. La douleur des contractions ne cessaient d'augmenter. Je continuai à marcher, cela m'aidait beaucoup. Je sentais mon corps travailler en harmonie avec toi afin de faciliter ta sortie. En seulement 45 minutes mon col a dilaté de 2,5 cm, il était alors ouvert à 7,5 cm.


Je savais que la fin approchais, je devais tenir le coup. J'ai alors fait une demande pour aller prendre un bain à remous, mais on m'a répondu que mon travail avançait trop rapidement. Je me suis allongé sur lit pour faire face aux derniers kilomètres de ce long marathon. Je me concentrais à contrôler ma respiration, je te parlais, je t'encourageais à continuer ton beau travail, je t'appelais, puis j'ai senti une forte pression et un fort désir de pousser. L'infirmière vérifia mon col. Voilà j'avais atteint le chiffre magique de 10 cm..... mais le travail était loin d'être terminé ! On m'installa pour la poussée. C'est alors que mamie arriva, elle semblait bien surprise de me voir prête pour ta naissance. Elle sortie attendre dans le corridor, car je voulais que ce moment soit le plus intime possible entre nous trois. Papa lui s'arma d'une serviette d'eau froide et de glace concassée afin de permettre à maman de rester hydratée et fraîche. Je poussai lontemps, près d'une heure trente. L'infirmière plaça un miroir au pied du lit, pour que je puisses te voir naître.

Finalement ta petite tête apparue, encore quelques efforts. Je poussai avec toutes l'énergie qu'il me restait. Une fois ta tête et une de tes épaule sorties, papa te pris et te déposa sur mon ventre ! Enfin tu étais parmi nous. Quel moment de bonheur intense. Papa et maman pleuraient de joie. Nous étions comblés. Tu étais tellement beau. Je te pris et nous avons eu notre moment juste à nous en peau à peau. Quelques minutes plus tard papa aussi eu se privilège. Tu es né en parfaite santé le 24 avril 2009 à 16h05, après un travail de 7h30. Tu pesais 7 livres, 7 onces et tu mesurais 19 pouces. Je tiens à te dire que lors de ta naissance tu as fait ton premier don de vie. Le médécin a procédé au prélèvement de ton sang cordon, qui a été donné à la banque publique d'Héma-Québec.


Ce fût le plus beau jour de notre vie.
Tu es notre plus belle création, notre chef-d'oeuvre
Nous t'aimons petit monstre !

Papa et Maman xxx 

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nadege

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 28 juin 2010 14:26:21 EDT  
Je N'ai pas eu le temps de tout lire mais voici la naissance de mon petit Clément, je reviendrai en décembre ou janvier mettre celle de bb3 qui sera aussi un AAD.

11 février 2009: Nous sommes mercredi, papa doit aller à la banque porter des papiers. Moi j'aimerai aller à la halte-allaitement question de sortir un peu. Papa relaxe avec Laurent et ne veux pas sortir, je pars donc seule. Tout le monde là-bas pensait que tu étais né mais tu sais te faire attendre j'aurai 39 semaine demain. Je rentre vers 11h50. Laurent dors sur papa, il va donc le mettre au lit. Papa vas chercher une poutine a maman et ramène une lasagne pour lui et Laurent. Ce sera mon ultime trip de bouffe de grossesse. Vers 1h je ressens une première contraction guère plus douloureuse que celle de la semaine dernière. Je continue de manger sans porter attention à l'heure. A 2h je vais me coucher sur le coté gauche pour voir si sa va passer. À 2h15, je ne suis plus capable de rester coucher et lire, j'appel donc mamie pour qu'elle vienne s'occuper de Laurent. A partir de ce moment maman perds la notion du temps.

Je suis assise sur le gros ballon que je ne tolère pas lors des contractions. Elles sont aux trois minutes je demande à papa qui prépare du pain si nous devrions appeler Trista. Il dit d'attendre encore un peu. À la contractions suivant je réussis de peine a me rendre à la cuisine porter le téléphone a papa en lui disant de l'appeler. Je retourne dans la chambre au je me mets a 4 pattes. Entre les contractions j'essaie de préparer le lit. Mamie arrive vers 14h45. Papa cours partout avec mamie pour préparer la chambre. Moi a chaque contractions je me mets a 4 pattes et mamie ou papa masse mon dos. Je sent mon col qui s'ouvre. Papa va me couler un bain. J'y reste environ 20 minutes je ne suis pas bien la dedans. 15h15, Trista arrive, je sors en même temps du bain. Je suis dans la chambre et j'ai chaud. Elle m'évalue, je suis a 6+ 90% effacé. Sa progresse donc vite. Elle choisie d'appeler Claudia puisque sa va vite et qu'il commence a avoir du trafic. Je cherche une position confortable. Papa masse de façon presque constante mes reins et ma cuisse gauche. J'ai aussi le sac magique sur mon ventre. Je me releve et va au toilette. C'est très intense mais j'ose pas me relever, j'ai peur de l'effort que sa demande. Je crie et chante. Je reste la environ 15 minutes et je retourne a la chambre. Je commence a avoir envie de pousser. À chaque contractions je dis que je suis plus capable, que j'en peu plus. En même temps en dedans de moi je sais que je suis incapable de m'habiler pour sortir d'ici. C'est douloureux et aussi intense car sa finie bientôt. Trista et papa m'encourage lors de contractions et entre papa n'a que de bon mots. Laurent viens faire son tour de temps en temps, mamie lui dit que je chante lorsque je crie, alors il danse. Moi j'hurle de plus en plus, je dis que quelqu'un doit sortir le bébé de là que moi je ne suis pas capable que j'y arriverai pas. A chaque contraction je tape pape et je le tire vers moi, lui ne dit rien et masse toujours. Entre il poursuit avec ses encouragements. Vers 16h20, Claudia et sa stagiaire arrive. Sa pousse encore plus mais c'est douloureux en même temps. J'ai hâte que les eaux crèvent. Trista vérifie le col, il en reste en effet une petite bande, elle m'aide à la passer et les eaux crève enfin. Sa soulage un peu et toi tu descends encore plus dans mon bassin. Sa pousse encore plus, je me mets à 4 pattes. Je dois accepter cette pression, cette sensation d'ouverture a cet endroit. Je ne suis plus bien dans cette position et je ne sais pas comment me placer. J'ai chaud, Carole-Ann (stagiaire) me donne des compresses fraiches. On m'aide à me mettre sur le coté gauche. Papa tiens ma jambe. On voit ta tête. Je te touche. En 2 contractions ta tête est sortie. Tu as un tour de cordon. La contraction suivante arrive au même moment ou tu bouges dans mon ventre. C'est une drôle de sensation. On te dépose sur moi, tu es si beau, il est 16h39. Je sais que tu es un autre garçon je ne suis donc pas surprise lorsque papa me l'annonce. Toi et moi on se rencontre le placenta sort, papa et Laurent coupe ton cordon. Toi tu lèches mes seins. Jai réussi, je n'en reviens pas de la force de la nature. Elle fait bien les choses. Une heure plus tard tu es peser et mesurer. Je sais que tu es plus gros que ton frère, mais je reste sous le choc. Tu pèses 9lbs 2oz et mesure 57cm. C'est donc 3lbs et 10 cm de plus que ton frère. Ton frère à assister a ta naissance et il est émerveillé. Il te donne plein de bisous, il est tout souriant.

Mamie quitte plus tard avec Laurent ce qui laisse maman et papa seul avec toi pour la nuit. Tu la passe dans le lit avec maman et papa. Tu tètes beaucoup et bien. Moi et papa passons une partie de la nuit à parler de ce que nous venons de vivre. Je suis si fière de lui, il a été une aide remarquable, bien que le lendemain j'ai mal au dos du au 2 gros bleu qu'il y a laissé.
 

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ushaia

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25 avr. 2024

Posté le: 24 juin 2010 18:03:39 EDT  
Je vous suis ...
Ma DPA le 25 avril 2010
J'ai accoucher le 17 avril 2010 d'un merveilleux petit garçon nommé YOEN

A 21h00 petite soirée tranquille avec mon homme, la fatigue commence a pointer le bout de son nez donc je me rend dans ma SDB pour me changer et j'entend un craquement et la c'est même pas un écoulement c'est une inondation ...
faut dire que j' avais pas mal de liquide aussi !!!

Je prend le temps quand même de nettoyer le carnage que j'ai fais dans la SDB et je mets une serviette histoire de protéger ma culotte ... résultat mes chaussettes étaient toute mouillées !!!

22h00 départ maternité qui est quand même a 30 min, cela semble une éternité.
Arrivée sans encombres a la maternité (urgence), la gentille dame a l'accueil, me demande pour quelle raison je viens, en sachant que je laissais une trace d'eau derrière moi !!

Une sage femme m'accueille, l'équipe est d'une gentillesse, rien a redire.
Elle me demande de me mettre sur la table pour m'ausculter, a peine allonger elle me demande de passer en salle d'accouchement, et me dis que mon liquide est teinter (bien teinter) il ne faut pas perdre de temps, donc installation sur la table d'accouchement, je ne sens pas de contractions la sage femme me fait un toucher et je suis dilater a 3cm mais bébé très haut donc elle décide de déclencher les contractions mais me demande avant si je veux une péri.

23H bienvenue cette petite péri même si il n'y a pas de contractions, l'anesthésiste arrive et me fait la péri sans aucune douleur mais avec un peu de difficultés, je suis bien cambrée mais rien de bien méchant.

Ensuite une perfu parce que je suis anémiée (manque de fer depuis toute petite) et le fameux produit pour déclencher les contractions.
Pour l'instant tout baigne.
Les contractions commences doucement et on me demande de mettre une note pour la douleur (de 1 à 10) jusque la je dirais 2.
Mais les vrais contractions arrivent et la pas de bol la péri n'a marché que sur mes jambes aller comprendre pourquoi.
J'ai ressenti toute les contractions, je n'ai pas du tout réussi a la gérer la douleur.

1H les contractions sont de plus en plus forte et de plus en plus rapprochées toute les 3min, j'appelle la sage femme, je ne supporte pas la douleur .
Elle regarde mon col toujours a 3 cm !!!! Petit rire nerveux quand même quand elle me dit que mes contractions ne sont pas assez forte et pas assez rapprochées !!!
Du fait que la péri soit dans mes jambes je ne peu plus du tout les bouger donc a chaque fois que je veux me tourner il faut que j'appelle la sage femme.
Je suis « bloc-moteur » je ne peux même pas bouger le petit orteil.

3H La sage femme revient, me demande comment je gère les contractions.
Hélas toujours aussi douloureuse et de plus en plus rapprochées 2 min environ et mon col a 4cm.
Elle augmente la dose produit pour accélérer le travail.
Je n'en peux plus je souffre, heureusement mon homme est la pour me soutenir.
Je suis complètement naze, je veux dormir !!!

5H Changement de sage femme, avec elle c'était que du bonheur !!! Elle m'a redonné le peps !!
Mon col toujours a 4 cm, et là le chef arrive et me dit que dans une heure si la col ne bouge pas, ils me feront une césarienne. Je veux que tout ça se finisse je veux mon fils sur moi je suis tellement naze que mes yeux se ferment tout seul, mais a chaque contactions je suis réveillée.

6H Mon col est dilaté a 6cm voir 7.
Youpi ça commence a bouger, mais j'ai toujours aussi mal et en plus de ça la sage femme augmente la produit déclencheur.

8H La sage femme revient vérifier mon col il a 8cm, je commence voir le bout mes douleurs sont de plus en plus présente mais je veux les surpasser parce que je veux vraiment arriver au bout!!!
Il me font une piqûre pour calmer un peu la douleur, merci parce que j'ai pu dormir une heure et demi environ!

9H30 réveille avec un grand soleil que du bonheur je ne sens plus rien ni les contractions ni mes jambes,
Je commence un peu a baliser, parce que je me dis que mes jambe aurais dû être plus sensible depuis le temps que je pompe plus pour la péri !!
La sage femme arrive, elle voit que je suis un peu angoissée voir paniquer.
Le,monito n'ai guerre mieux, le c?ur du bébé commence a s'essouffler et le bébé aussi d'ailleurs.

Elle vérifie le col 10 cm, mais bébé ne descend pas!!!
Alors la ça va pas du tout je suis prête a fondre en larme, mais elle me dit qu'il faut que j'essaye de pousser .
Elle appelle le chef de secteur qui viens aider.

9H40 Je commence a pousser mais je ne sens rien toujours pas mes pieds et les contractions non plus alors j'ai les yeux sur le monito pour pousser a chaque monter chiffre !!!
Un espèce de frisson froid passe dans mes jambe et j'arrive a les rebouger un peu donc plus facile pour pousser.
Bébé ne veut toujours pas descendre donc le chef appuis sur mon ventre pour forcer le passage et je sens comme un petit qqc qui sort, et la sage femme me dit «  arrêtez de pousser ».
Heureusement j'en peu plus j'avais l'impression de pousser pour rien, ça me démontais le moral.

9H59 Mon petit ange est sortit, non sans mal!
Il est là, sur mon ventre peau a peau , il est magnifique, mon fils !!!!
Je regarde le papa, qui a les larmes aux yeux tellement fier de voir son fils!!
La sage femme prend mon petit gars pour les exams de routine. Résultats 3kg530 pour 51.7 cm.
Ensuite on donne Yoen a son papa pour s'occuper de ma déchirure, 12 points de suture plus un malaise en prime.

13H Installation dans ma chambre avec mon fils, j'ai passé la journée a le regarder sans détourner mon regard j'en revenais pas , j'avais réussis a mettre au monde une telle merveille!!!!


















 

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Takhisis

Inscrit le :
02 mai 2006

Posté le: 24 juin 2010 15:09:20 EDT  
Voici un copier/coller de mon récit d'accouchement. Ça été de loin mon accouchement le plus intense et le plus douloureux mais ça aussi été le plus merveilleux des trois! Je serais pas prête à recommencer demain matin mais d'ici 6 mois je dis pas non Wink

Vendredi à 8h00 le 26 Juin je vais à une séance d'acuponcture pour essayer de déclencher le travail. J'en suis rendue à 39,4SA et pas mal à bout. Mes 2 autres enfants avaient déjà 11 jours à ce terme de grossesse!

L'acuponcture finie, je vais chez mon ami massothérapeute qui me masse les pieds et le ventre pour essayer d'activer les choses. Je passe la journée de samedi à contracter mais rien de régulier ni de stable. Je finie par prendre de l'homéopathie conseiller par ma sage-femme pour essayer de me reposer un peu.

Le lundi en début d'après midi, j'ai un autre suivi sage-femme et elle me fait un gros stripping. Je saigne pas mal mais sans plus. Mon col par exemple était rendu dilater à 3 et effacer à 70%. C'st 2cm de plus que la semaine d'avant.

Le lundi vers 16h30 des contractions aux 10 minutes s'installent mais sauf être désagréables elles ne semblent pas jouer sur mon col. Je continue à contracter toute la journée et toute la nuit ainsi que le mardi dans la journée. Toujours environ aux 10 minutes.

Le mardi 30 Juin vers 15h00 les contractions deviennent de plus en plus douloureuse mais elles sont toujours aux 10 minutes. Je finie par aller dans la douche vers 16h30 et mes contractions tombent aux 7 minutes environ. J'avertis mon chum que ça va surement se passer cette nuit ou demain. J'avertis aussi mes beaux-parents de ne pas s'éloigner.

Plus le temps passe et plus mes contractions sont douloureuse mais toujours environ aux 7 minutes. Mon chum arrive vers 19h30 à la maison et il mange en vitesse et on va porter les enfants chez mes beaux-parents pour ensuite se diriger vers la maison de naissance ou ma sage-femme m'attend. Je lui avais dit qu'on serait là vers 21h15 environ.

À chaque contraction je crie à mon chum de ne pas rouler dans les trous ni dans les bosses. Il trouve ça très drôle et se moque un peu de moi. On croise aussi de la grosse construction ou on reste pris et je crie des bêtises aux travailleurs qui font leur travail mais qui m'empêche de me rendre à la maison de naissance.

Finalement on arrive à la maison de naissance il est 21h50 et ma sage-femme vient nous voir dans le stationnement plutôt inquiète de notre retard. Elle m'installe dans ma chambre (la chambre chêne, une belle chambre peinture beige en 2 tons avec un bain podium et des décoration d'un beau rouge framboise. Elle vérifie mon col, je suis dilater èa 5-6 et effacer encore à 70% mais avec un col très postérieur.

Je commence à avoir faim et ma sage-femme va me faire cuire de la soupe pendant que je relaxe dans le bain et souffle mes contractions. Elles sont environ aux 4 minutes mais se tolère encore assez bien.

Je me rend compte qu'on a oublier la caméra et mon chum téléphone à sa soeur pour qu'elle vienne nous en porter un. C'est quand même à plus de 30 minutes de voiture. Elle vient nous porter sa caméra et repart aussitôt.

Je mange un bol de soupe dans le bain et ensuite ma sage-femme décide de me ré-examiner. Ça fait 2 heures que je suis arriver (il est environ minuit) et je suis toujours dilater à 5-6cm et effacer à 70% mais mon col s'est centrer un peu plus et le bébé a descendu. Mes contractions commencent à être de plus en plus dans le dos et ma sage-femme n'aime pas ça. Elle essaie de sentir les fontanelles et elles ne les touche pas. Elle croit que mon bébé est en postérieur.

Elle m'envoie faire du 4 pattes sur le lit pour un gros 15 minutes et juste avant de me relever, je fissure une première membranes.

Mes contractions tombent aux 2 minutes environ et j'ai très peu de répit entre chaque. Elle veux que j'aille marcher pour faire descendre le bébé. Je souffle de mon mieux en geignant un peu et mes yeux coulent tout seul. Après environ 30 minutes de marche je vais manger un autre bol de soupe dans la cuisine ou mes 2 sages-femmes relaxe tranquille. Mes contractions sont de plus en plus dans le dos et j'ai de plus en plus de mal à relaxer.

Elles vérifie mon col à nouveau et il est maintenant rendu à 7cm, toujours à 70% mais de plus en plus centrer et le bébé a encore descendu un peu. Elle est maintenant convaincue qu'il est en postérieur.

Elle me donne de l'homéopathie pour l'aider à bien se positionner. Je vais au toilette et je me rend compte que j'y suis confortable et je décide de rester assise dessus un peu. Mon chum se place devant moi, assis sur le ballon et il me sert de tablette pour m'appuyer. Elle me fait me placer de travers pour aider mais je finis par balancer le banc de naissance sur lequel ma jambe est appuyer. Ça me fait trop mal. Elle me demande de faire du ballon pour essayer. Je n'aime vraiment pas ça. Je ne tolère pas les contractions assise.

Je m'étend dans le lit un peu et je geint de plus en plus à chaque contractions. Elles s'espacent aux 5-6 minutes environ et ça me permet de souffler. Il est environ 2h30 du matin. Mon chum me masse le dos et il me met un sac magique pour me soulager pendant les contractions.

Je vomit un peu mais sans plus. Ma sage-femme veux que je retourne debout un peu car mes contractions sont plus efficace. Mon col ne dilate plus du tout mais le bébé descend lentement et elle a peur qu'il coince en postérieur.

Debout mes contractions reviennent à toutes les 2 minutes environ et j'ai à peine entre 30-60 secondes pour souffler entre chaque. Je me met à trembler comme une feuille et je pleure toutes les larmes de mon corps. J'ai presque atteint mes limites et je ne sais pas comment je vais faire pour continuer. Je réussie à rester debout environ 15 minutes et elle me fait me mettre à genoux accoter sur le bord du lit pour basculer mon bassin et aider le bébé à se placer.

Vers 3h30 du matin elle vérifier mon col et toujours rien n'a bouger. Le bébé s'est mieux placer mais il n'a toujours pas la tête fléchie correctement. Elle me dit de tenter quelques contractions encore et qu'on peut tenter de rupturer mes membranes après. Elle a peur que ça coince le bébé dans la mauvaise position mais elle m'avoue que je ne peux plus continuer comme ça très longtemps avec mon utérus cicatriciel. Mon travail doit avancer le plus régulièrement possible et ça n'est pas le cas du tout pour l'instant.

Je retourne dans le bain qui est maintenant froid et je relaxe. J'avais tellement chaud que ça soulage énormément!

En sortant du bain, environ 15 minutes après elle vérifie mon col, bébé est encore descendu, le col s'est aminci et est maintenant presque centrer mais je suis toujours à 7cm. Elle écoute le coeur du bébé, rupture mes membranes et ré-écoute le coeur du bébé. Il va super bien. Ma pression aussi est belle quoi que un peu basse mais ça s'explique par l'heure de la journée. Maman elle commence à trouver ça de plus en plus ingérable et je me met à crier à chaque contractions.

Je me couche sur le lit un peu pour essayer de souffler un peu et je crie de plus en plus. Mon chum est un ange et il me masse et me colle à chaque contractions.

La sage-femme revient vers 4h00 du matin et même si le bébé est maintenant bien placé et descendu très bas, mon col est toujours à 7cm. Elle me dit d'aller dans un bain à remous chaud pour une dizaine de minutes et si après le bain rien n'a bouger, je vais devoir aller à l'hôpital. J'en suis soulager. Je veux quelque chose pour la douleur, je crie de plus en plus, je suis épuiser et j'ai l'impression que je ne vais pas y arriver.

Vers 4h20 je vais dans le bain et j'y reste environ 10 minutes. J'ai 3 énormes contractions ou je hurle tellement que ma voix casse. Ma sage-femme essaie de me rassurer, me dit de me calmer, de relaxer et que ça va bientôt être fini, qu'on va probablement aller à l'hôpital ou je vais pouvoir recevoir quelque chose pour la douleur.

Je sors après 3 contractions et j'en ai une avant même de me rendre au lit qui est à environ 3 pas. Je m'écrase à genoux par terre et je subit plus que je n'accompagne le mal. Je suis un peu plus zen, je sais que je m'en vais à l'hôpital et que je vais enfin être soulager.

Elle vérifier mon col, je suis rendue à 9.5+, effacer à presque 100% et mon col est bien centrer et bébé très très bas. Elle me dit pas le temps pour l'hôpital, je vais commencer à pousser d'un minute à l'autre.

Une contraction après ou j'ai l'impression de fendre en 2 je me met à crier que ça pousse très fort et je me met à grogner en même temps. Je suis coucher sur le coté gauche et mon chum lève ma jambe dans les airs. Je ne suis pas confortable, j'ai une crampe. J'essaie de rouler sur le dos mais ça fait trop mal.

Ma sage-femme me suggère le 4 pattes mais elle me dit de ne pas trop pousser, de laisser mon bébé faire son chemin pour ne pas déchirer.

La contraction d'ensuite je pousse en grognant de tout mon coeur, ça fait tellement du bien même si en même temps ça fait mal! Elle m'encourage. La 2ième contractions elle me dit de pousser et tout d'un coup elle me dit de souffler pour arrêter de pousser pour ne pas déchirer. Je lui crie que je ne peux pas, je pousse 2 dernier coups et mon bébé est sur le lit, face à moi et il pleurer de son petit pleur qui ressemble à un miaulement. Moi j'expulse tout ce qui restait dans mon utérus sauf le placenta et je vais un méchant dégât sur le lit. Elle couvre le tout avec des piqués. Le bébé est sorti à 4h57 du matin.

Ma sage-femme me dit de me coucher sur le coté pour pouvoir clamper le cordon. Elle me fait une injection d'ocytocine dans la cuisse pour prévenir une éventuelle hémorragie (j'en ai fait une petite à mon premier accouchement sinon j'aurais attendue que le cordon cesse de battre). Je met le bébé au sein et il l'attrape tout de suite comme un champion. Je me met à trembler comme une feuille, je suis littéralement geler et je n'arrive même plus à parler tellement je tremble.

Ma sage-femme m'encourage à pousser encore un peu pendant une contraction pour faire sortir le placenta. Je suis épuiser et je chiale pour la forme même si ça fait un peu mal. Le placenta sort et elle m'habrille chaudement pour que je puisse me réchauffer. Je me met à somnoler. Mon chum prend le bébé avec lui en peau à peau et moi je suis dans les vapes. Les endorphines ont embarquer un peu trop tard à mon gout.

La 2ième sage-femme et l'aide natale arrive. Trop tard. De ma sortie du bain à l'expulsion du placenta il s'est passer moins de 20 minutes. On a pas eu le temps de prendre des photos de l'accouchement (c'est le travail de l'aide natale) et la deuxième sage-femme est arriver tout le travail était déjà fait.

J'ai quelques petites déchirure très minime sur les petites lèvres et elle me demande si je veux des points ou si je préfère laisser le tout guérir quitte à ce que ce soit un peu plus long. Je décide de prendre les points.

L'aide natale m'apporte un énorme plateau de fruits, fromages et noix avec un yogourt, des biscuits maison et un grand verre de jus d'orange.

M sage-femme vient avec la 2ième sage-femme et prépare le matériel pour les points. L'aide natale change mon lit en me roulant d'un coté et de l'autre. Ça fait du bien d'être dans un lit propre!

Les 2 sages-femmes restent pour mes points, 3 minuscules petits points que je ne sens même pas lorsque je vais au toilette.

Je mange le plateau qu'on m'a apporter et j'essaie d'aller au toilette. Je n'y arrive pas. Ma sage-femme m'avise que je ne peux pas quitter tant que je ne vais pas faire pipi normalement.

Elle apporte ensuite son matériel et fait l'examen du bébé. Mon fils, bébé Arthur, pèse 3,860 kilos (8.8lbs) alors qu'on m'annonçait un petit bébé et mesure 52cm. Il ressemble comme 2 gouttes d'eau à son frère et à sa soeur mais avec les cheveux noirs au lieu de blond. Il n'a pas de sourcil donc on pense bien qu'il va être blond lui aussi. Après les soins de routines, elle luit met la crème dans les yeux et fait l'injection de vitamine K et je le remet au sein. Je l'allaite quelques minutes et il s'endort comme une masse.

Je dors environ 45 minutes et une envie de pipi me réveille. Je vais au toilette et tout va bien cette fois ci. Je me rend ensuite à la cuisine ou on me fait cuire de belles grosse crêpes. Je me sens un peu faible et j'ai trop faim pour dormir. Je mange 2 crêpes avec un verre de jus et je retourne me coucher.

Je dors environ 2 heures jusqu'à ce que le bébé se réveille pour boire, je l'allaite et je vais aviser l'aide natale qu'on s'apprête à quitter. Elle nous apporte les papiers que je dois remplir à la maison, elle vient prendre une empreinte de pied au bébé, me donne un petit bonnet et j'achète un chandail qui dit ''né en douceur avec une sage-femme''.

Je vais me peser ensuite et j'ai déjà perdue 15lbs (6.8kilos). J'ai du mal à rester debout longtemps et je me sens un peu faible encore.

On serre nos choses, on attache le bébé et on quitte ensuite la maison de naissance. Il est midi 30.

Arthur tête comme un champion et il dort beaucoup. On l'entend à peine. Je le trouve minuscule même si c'est mon plus gros bébé! Demain matin ma sage-femme vient à la maison pour examiner maman et le bébé. Moi je vais être bien tranquille dans mes choses.  

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Maria23

Inscrit le :
23 janv. 2010

Posté le: 23 juin 2010 08:43:15 EDT  
Bonjour les mamans!


Je voulais vous remercier de partager vos magnifiques récits! J'en suis à ma première grossesse et j'accoucherai à l'hôpital, mais en prenant plusieurs cours/ateliers tout au long de ma grossesse (j'aurai 27 semaines des passées demain), j'ai fait le choix de tenter un accouchement sans péridural et de revendiquer mon droit d'accoucher comme je le veux, c'est-à-dire autrement que dans la position habituelle pendant des heures!!! Hihi! J'espère vraiment y parvenir. J'ai parfois la crainte de succomber à la péridurale puisque je me trouverai dans un établissement hospitalier et qu'on me la proposera certainement!

Merci encore pour vos histoires extrêmement touchantes et qui me confortent dans mon choix!

 

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kikie

Inscrit le :
04 nov. 2008

Posté le: 23 juin 2010 05:55:11 EDT  
Pour ce 4e bébé, nous avions décidé de demander les services d'une sage-femme. Je voulais accoucher à la maison. Voici donc le récit de mon accouchement.
Le vendredi, des contractions ont commencées. Mon mari se lève en fin d'après midi (il travaille de nuit) et je lui dit que, si ça continue ainsi, nous aurons bientôt notre petit bébé. Vers 20h00, toutes les contractions cessent. Plus rien. Je me dis que c'est assurément une fausse alerte... Je dis à mon mari de partir travailler sans crainte.
Vers 1h00 du matin, les contractions reprennent mais ce n'est rien de sérieux. Une contraction douloureuse de temps en temps. Je réussi à dormir.
À 5h00 du matin, mon fils se réveille. Je me lève et, comme si le fait de bouger déclenchait tout, le travail commence intensément. J'ai des contractions très douloureuses, aux 3 minutes environ. Je réalise que j'ai vraiment besoin d'aide, je suis incapable de m'occuper des petits dans cet état. Je téléphone à mon mari pour lui demander s'il a bientôt terminé (il travaille sur la route et a des horaires variables). Il me répond qu'il en aurait pour 30 minutes, environ avant d'arriver à la maison. Pas d'ennui, il a amplement le temps, selon moi. Mais le travail est franchement douloureux. Je réveille ma "grande" de 5 ans et demi et je lui demande de téléphoner à ma belle-mère (il était convenu que c'est elle qui s'occuperait des enfants durant l'accouchement). Vers 5h45, je téléphone à ma sage-femme. Ma belle-mère arrive, je descends dans ma chambre, j'ai seulement hâte que mon mari arrive, je ne veux oas être seule. Il arrive enfin. J'ai vraiment très mal. Ma sage-femme arrive vers 6h30. Elle m'examine. Il est déjà temps de pousser. Elle appelle la seconde sage-femme mais, à ce moment, elle m'a avoué après coup, qu'elle doutait que celle-ci puisse arriver à temps. Je commence à pousser. Bébé ne sort pas aussi vite qu'à mes autres accouchements. Je pousse à n,en plus finir. Je pleure. J'ai mal mal, mal. Au bout d'une heure, les sages-femmes m'examinent de nouveau. Elles croient d'abord que le col est sur la tête de bébé, ce qui l'empêche de passer. Cette possibilité est écarté et, finalement, elles réalisent que bébé est en position postérieure, le nez vers le haut. J'essaie plusieurs positions pour pousser, le siège, à 4 pattes, couchée sur le côté, la jambe relevée. Je suis désespérée. Je hurle à mon mari de prendre rdv pour une vasectomie. Je hurle que je veux une césarienne. Ma sage-femme, avec un sourire que je ne vois pas, me dit que mon bébé sera bientôt là. Soudain, je ressens cette douleur incroyable, doublée par cette sensation intense de brulûre et cette impression que mon corps se bris. Je me mets à 4 pattes et en 2 poussées, mon petit bébé sort. C'est mon mari qui reçois notre fille. Je la prends dans mes bras. Je m'allonge, complètement épuisée. Elle est belle, douce, calme.. On nous enveloppe dans des couvertures chaudes. Je me calme, j'arrête de trembler. Une demie heure plus tard, mes 3 enfants viennent dire un petit bonjour à leur soeur, à tour de rôle. Notre bébé est né à 9h45 du matin. Ce soir-lè, je peux souper avec toute la famille. Lea petite cocotte fait déjà partie de notre famille.  

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Cerise et Marguerite

Inscrit le :
14 févr. 2008

Posté le: 17 juin 2010 23:57:12 EDT  
Wow! Très bel accouchement Chapsi! Merci de le partager avec nous! 

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Chapsi

Inscrit le :
02 août 2008

Posté le: 17 juin 2010 09:58:19 EDT  
Quels beaux récits! J'adore ça.

Voici le mien, que j'ai écrit pour mon fils.

Mon petit Paul, voici l'histoire de ta naissance :

Jeudi 5 mars 2009, 8h00. Je me réveille tranquillement pendant que ton papa déjeune. En me levant du lit, je sens du liquide chaud entre mes jambes alors je file à la salle de bains. Je ne sais pas si j'ai perdu mes eaux alors je mets un protège-dessous dans mes sous-vêtements pour voir s'il s'imbibera, comme on me l'a appris dans les cours prénataux. Ça semble s'arrêter mais j'ai des petites contractions très régulières? Tu es quand même attendu depuis 2 jours déjà, je me dis que ça y est peut-être? Je déjeune et je m'assois à l'ordinateur pour lire mes courriels. Puis, en me relevant, je perds encore une fois une bonne quantité de liquide.

Je décide d'appeler Marleen, ma sage-femme. Il est 9h00. Je lui décris mes petites contractions, qui sont aux 5 minutes, mais qui se prennent bien. Elle me dit de venir à la Maison de naissances pour 11h00. J'appelle alors ta Mamadou pour ne pas être toute seule avec les contractions qui montent en intensité. Ton papa est à l'université et je veux lui laisser le temps de finir son cours. Ma maman arrive et elle range la cuisine pendant que je prends une douche. En 10 minutes dans la salle de bains, je compte au moins 3 contractions. Entre-temps, ton papa décide de revenir à la maison car il est trop fébrile.

Nous ne savons pas si c'est vraiment l'heure mais nous finalisons nos valises. Je prends le temps d'écrire à ma grande amie Amélie, qui est enceinte aussi : « Je pars pour la Maison de naissances. Je suis plutôt zen. J'ai envie que ce soit vraiment ça, j'ai hâte de rencontrer ce nouvel homme de ma vie ! ».

Les contractions me semblent très rapprochées, j'ai l'impression qu'elles sont aux 2 minutes. Elles sont plus fortes aussi. Je m'isole dans une pièce quand elles arrivent. Ton papa et ma maman se font alors silencieux. Je sens dans l'air une grande intensité mais je suis très calme. À chaque contraction, je bouge mon bassin et je me masse le bas du dos. Ça soulage beaucoup !

Nous sortons de la maison. Déjà, les contractions sont plus fortes et je dois m'immobiliser sur le balcon avant d'arriver à la voiture. En chemin, elles commencent à faire très mal ! Tous les soubresauts de la route sont pénibles et je commence à gémir à chaque contraction. En fermant les yeux, je vois la douleur partir avec le son de ma gorge, comme si le bruit l'emmenait au loin...

Nous arrivons à la Maison de naissances à 11h30. Les contractions sont très rapprochées, elles me font peur car j'ai l'impression que je n'ai pas de répit. Je n'ai pas de bouée à laquelle me raccrocher pour affronter la suivante. Je m'arrête une fois dans le stationnement, une fois sur le balcon et une autre fois à l'intérieur, en bas des escaliers qui mènent aux chambres de naissances.

Marleen et son étudiante, Karine, nous accueillent. Elles m'installent dans la belle chambre verte, celle que je voulais. La pièce est inondée de soleil. Marleen m'examine et je suis dilatée à 4 cm. Je suis un peu moins zen tout à coup. Je trouve les contractions tellement rapprochées que je me demande comment je passerai au travers des longues heures qui m'attendent. Karine me dit de te laisser descendre dans mon bassin et de me concentrer seulement sur la contraction présente. J'essaie de ne pas penser aux suivantes, mais elles sont effectivement aux 2-3 minutes. Je marche un peu dans la pièce, ton papa à mes côtés.

Karine me suggère de prendre un bain tourbillon. Ton papa s'en occupe. Ouf ! Quel soulagement ! Les gros remous me font un bien énorme. Les deux sages-femmes décident alors de nous laisser seuls et elles partent dîner. Je perds un peu la notion du temps. Ton papa est à mes côtés et me fait boire de l'eau, me fait manger des quartiers de clémentines et ajoute de l'eau chaude au bain. J'ai souvent les yeux fermés, mais je sais qu'il est là, tout près. Il me prend la main dans l'eau. Les contractions sont douloureuses, mais je gémis plus fort, pour être plus forte qu'elles encore. Ça marche ! Je les repousse avec le bruit dans ma gorge.

Marleen et Karine reviennent et m'examinent dans le bain. J'entends Marleen qui me dit : « Sarah... tu es rendue à 7 cm ! » Je suis heureuse de voir que la douleur fait son chemin, elle fait bien son travail. Très rapidement, mes gémissements se transforment en cris, je sens les contractions de plus en plus bas, vers mes fesses. Je soulève le bassin quand elles arrivent. Marleen revient m'examiner et je sens la surprise dans sa voix : « Sarah, tu es à 9 cm et il ne reste qu'une bande de col sur un des côtés de sa tête. Tu vas devoir sortir du bain maintenant. »

Cette idée m'effraie beaucoup, car dès que les remous du bain s'arrêtent, j'ai beaucoup plus mal. Je n'ai pas le choix. Ton papa, Karine et Marleen m'aident à sortir. Elles me disent de faire pipi avant d'aller sur le lit. Mais une fois assisse, j'ai une grosse contraction qui m'emporte et je m'accroche au dos de Karine, qui est forte et me soutient.

Je m'allonge sur le côté droit dans le lit, et Marleen me masse les reins pour aider mon col à bien se dilater. Ton papa est allongé près de moi et me tient les mains très fort. J'enfouis ma tête dans ses bras à chaque contraction et je gémis toujours. Marleen m'invite à commencer à pousser doucement en levant ma jambe gauche. Ouch ! ça fait mal, ça pousse de partout, je perds le contrôle et je perds le fil...

On décide alors de m'installer sur le banc de naissances, accroupie au pied du lit, ton papa qui me soutient dans le dos. Je commence alors à pousser pour vrai, mais c'est difficile de savoir comment faire. C'est nouveau pour moi et je te sens dans mes fesses ! Marleen me dit de mettre un doigt dans mon vagin pour sentir ta tête et savoir comment pousser. Ça y est ! Je te touche pour la première fois et tu n'es même pas encore né, mais bien au chaud dans mon corps ! Je pousse sur mes doigts et les sages-femmes m'encouragent, je crois que je commence à comprendre. Je pousse fort à chaque contraction, j'écrase les mains de papa et je vois les gouttes de sueur qui tombent sur mon ventre. Il m'éponge avec une débarbouillette froide et m'oblige à boire de l'eau entre les contractions. J'ai la tête lourde entre chacune d'elles, je n'ai plus beaucoup de force et pourtant, tu n'es pas sorti, je dois continuer.

On change de position, je m'installe en semi-assise dans le lit, ton papa à mes côtés et les sages-femmes qui me tiennent les pieds. On commence à voir ta tête alors la deuxième sage-femme est appelée, en prévision de ton arrivée.

Je pousse fort, je ne sais pas où je vais chercher cette énergie mais elle est bien là, elle vient de mon ventre, de mon c?ur, de ma peur et de ma douleur. Je te sens dans mon vagin tout à coup, ça commence à chauffer ! Marleen tient un miroir entre mes jambes et je vois ton crâne ! Ça fait mal par contre ! Je cris que ça chauffe. Elles mettent de l'huile et des compresses d'eau chaude. Les dernières contractions approchent, je sais que tu seras bientôt là. Je donne un grand coup et ta tête est sortie, je la vois entre mes jambes ! ! Ça brûle, je veux que ça arrête ! Avec la dernière contraction, ton corps passe et je hurle, ça fait tellement mal ! Je pense que je n'ai jamais crié comme ça. L'espace d'une seconde, je ne suis personne, je n'ai plus d'émotions, je ne pense à rien. Je suis une femelle qui te pousse à la vie et qui rugit.

Dans ce brouillard, j'entends une voix : « Viens chercher ton bébé Sarah ! ». Alors je tends les bras, je te prends et je te glisse sur mon ventre. Tu es chaud et humide. Je crois que je dis : c'est mon bébé, c'est mon bébé? Et je demande pourquoi tu ne pleures pas, je veux t'entendre ! Ce n'est qu'une question de seconde et ça y est, tu hurles pour vivre, tu fais entrer l'air dans tes petits poumons, tu vis ! Il est 15h25.

Papa pleure, moi je t'observe, encore sous le choc. On m'examine pendant ce temps. J'ai à peine déchiré, je n'ai pas besoin de points de suture. On clampe ton cordon et papa le coupe, je pense qu'il tremble un peu. Je suis calme et toi aussi. Nous nous regardons. Tu es sublime, tu as même une petite fossette au menton comme papa...
  

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valewie

Inscrit le :
13 juin 2010

Posté le: 14 juin 2010 00:26:55 EDT  
Wow les filles! Vos récits sont tout à faits merveilleux. Ma date prévue d'accouchement est pour très bientôt, soit le 20 juin et j'ai pris la décision d'accoucher naturellement. J'y tiens dur comme fer, mais j'avoue que ça m'inquiète quand même. Ce sera un premier accouchement pour moi. Ce disant, vous lire me rassure énormément! Et j'ai trouvé ça tellement touchant, que j'ai versé plusieurs larmes, m'imaginant tenir moi aussi mon beau petit garçon dans mes bras! Oufff! Que d'émotions! J'espère vivre un accouchement aussi magique que les vôtres!

Ce post était une excellente idée! Very Happy Merci pour vos témoignages ! Smile 

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Pleine_de_vie

Inscrit le :
23 janv. 2009

Posté le: 11 juin 2010 15:40:31 EDT  
Wow Annasophiee, tu as vraiment eu un accouchement de rêve!!! J'aimerais tellement qu'une maison de naissance ouvre ses portes près de chez moi d'ici ma prochaine grossesse...

C'est super de vous lire les filles, continuez, et qui sait, si la lecture de nos témoignages donne le goût à ne serait-ce qu'une maman de donner naissance de façon naturelle, ce sera génial! Very Happy  

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