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Vos merveilleux récits d'accouchement naturels!!

Auteur Message

jusdepomme

Inscrit le :
14 août 2012

Posté le: 14 août 2012 20:13:53 EDT  
Je m'y lance moi aussi :)

Antoine a décidé d'arrivé 3 semaines d'avance. J'avais eu des contractions dès la 34e semaines alors le médecin m'avait arrêté. À mon dernier rendez-vous avec le médecin, j'était dillatée à 4cm et effacée à 75%. Je ne connaissais pas le sexe du bébé, je voulais me garder une surprise

Tout s'est passé un lundi matin, 12 mars 2012. Je venais d'aller porter mon chum au train de banlieu et j'allais déjeuner lentement en attendant mon rendez-vous en massothérapie. Il était 9h lorsque j'ai senti ma première contraction, très forte et douloureuse. J'ai appelé mon conjoint pour l'avertir et sa soeur est venue me conduire à l'hôpital. On m'a tout de suite donnée une chambre, j'était dilatée à 6cm et complètement effacée.


J'ai été dans le bain tourbillon, ce qui m'a beaucoup fait relaxer. J'ai également bien aimé prendre la position de yoga du chat (4 pattes). Tout se déroulait très bien, je n'avais aucun problème à tolérer les contractions. Puis, une médecin résidente a fait le toucher qui a duré trop longtemps. à partir de ce moment, j'ai eu beaucoup de difficulté à controller la douleur, je paniquais parfois. J'ai eu du fentanil et tout de suite, j'ai pu relaxer, il était environ 13h. Pendant 2h, le travail a arrêté d'évolué. j'étais dillaté à 9cm et plus rien avançait. On m'a crevé les eaux pour découvrir que bébé se présentait face vers le haut. Le médecin m'a demandé de me remettre à 4 pattes pour essayé de faire tourner le bébé et ça a fonctionné. J'ai même poussé la majorité du temps à 4 pattes.

à la Cité de la Santé, ils font généralement le bloc honteux d'emblé, donc, pendant que je poussait, l'infirmière a voulu voir où j'en était pour pouvoir me l'administré... il était trop tard, bébé pointait son nez Wink Le médecin a été appelé d'urgence et 3 poussées plus tard, j'avais mon beau Antoine dans mes bras et je découvrais enfin la belle surprise! 

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Pattenrond

Inscrit le :
17 juin 2008

Posté le: 19 avril 2012 18:59:54 EDT  
Sab7, c'est tellement un beau récit!Tout en douceur... J'en ai des frissons...

J'ai accouché à la maison le 18 novembre 2008! Et ça été la plus belle expérience de ma vie! Mais ça été quelque peu plus vite et intense. 6 heures seulement.

J'ai pas encore eu le temps, mais je vais lire les autres récits et venir poster le miens quand j'aurai quelques minutes!

Si jamais certaines d'entre vous cherchent un endroit où parler de naissance en MDN ou à la maison entre personnes qui sont ''pour'' à 100% (donc pas de place au débat), j'essais de constituer un groupe. Contactez-moi par mp Smile 

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Sab7

Inscrit le :
31 août 2010

Posté le: 19 avril 2012 14:18:28 EDT  
Mon accouchement en maison de naissance
Bonjour,

Voici mon récit d'accouchement. J'ai accouché le 18 novembre dernier. Je n'avais pas encore trouvé le temps de venir partager mon récit, mais c'était important pour moi de le faire, parce que lire les récits des autres m'a beaucoup aidée à me préparer à mon accouchement.

Tout a commencé le soir du 16 novembre. J'étais à 36 semaines et 3 jours. On recevait une amie à souper. J'avais préparé un couscous. J'ai commencé à avoir de légères contraction en préparant le souper, vers 17h, mais je n'en ai parlé à personne. Elles étaient très espacées, et comme c'était mon premier accouchement, je ne m'attendais pas à accoucher si tôt! En fait, je m'inquiétais d'accoucher le jour de Noël!

J'ai donc eu plusieurs contractions dans la soirée, et je suis allée me coucher vers 23h. Vers 2h du matin, une contraction m'a réveillée. Elle a été suivie de plusieurs autres, assez rapprochées. J'ai donc décidé de les minuter. J'étais au 7 minutes! J'ai décidé d'aller dans le bain, pour voir si ça passerait, sans réveiller mon amoureux. J'étais persuadée que c'était du faux travail. J'ai passé environ 30 minutes dans le bain, ans que rien ne change.

Vers 3h, je suis retournée dans mon lit et j'ai réveillé mon chum, qui ne savait pas plus que moi quoi en penser. J'ai essayé de me rendormir, mais les contractions me tenaient réveillée. J'ai somnolé comme ça un bout de temps, jusqu'à ce que je doive me mettre à quatre pattes pour gérer la douleur. J'ai feuilleté le livre une naissance heureuse , que j'avais prévu lire durant mes dernières semaines de grossesse, en attendant le matin.

Vers 8h, les contractions étaient aux 5 minutes. J'ai appelé ma sage-femme qui m'a demandé de venir la voir à la maison de naissance vers 9h pour qu'elle évalue où j'en étais. Mon amoureux a téléphoné au travail pour les avertir qu'il ne rentrerait pas, puis on est partis. On a dû passer chez des amis qui devaient nous donner un banc d'auto en chemin, au cas où!

On est arrivés à la maison de naissance vers 9h30, après un trajet dans le trafic plutôt douloureux! Ariane m'a examinée. J'étais presque complètement effacée, mais dilatée seulement à 1 cm. Ariane m'a proposé de retourner chez moi, de profiter de la belle journée ensoleillée pour me promener ou me reposer, et de la rappeler lorsque les contractions s'intensifieraient. Elle a prédit que j'accoucherais durant la nuit.

Les contractions ont progressé régulièrement mais assez doucement. J'ai passé beaucoup de temps dans mon bain, et à quatre pattes sur mon lit. On est finalement retournés à la maison de naissance vers 17h. Après ça, je n'ai plus aucune idée de l'heure, à part les indices que me donnaient le soleil, et honnêtement, je crois que c'est mieux comme ça, regarder l'heure m'aurait sûrement découragée!

Quand Ariane m'a examinée à notre arrivée à la maison de naissance, j'étais dilatée à 2... Après un petit stripping, ça a passé à 3. On a pris le temps de s'installer dans la chambre. J'ai mis mon pyjama et mon amoureux a mangé un peu ( moi je n'avais pas faim... je me suis forcée à avaler une clémentine).

J'ai fait du ballon pendant un bout de temps, puis je me suis promenée sur les étages de la maison de naissance. Nous étions seuls, Ariane, mon conjoint et moi. C'était très tranquille.

Ensuite, je suis allée dans le bain. J'y suis restée longtemps. Ça faisait du bien. Ariane m'a apporté une tisane et mon amoureux m'a mis de la musique. Les contractions s'intensifiaient. Je faisais des exercices de respiration avec mon chum pour contrôler la douleur et pour me détendre. Puis je suis sortie du bain pour qu'Ariane m'examine. Elle m'a dit qu'elle croyait que le bébé était en postérieur. Elle m'a suggéré de prendre quelques contractions debout, avec un pied posé sur une chaise pour aider le bébé à se tourner. Ça faisait tellement mal! J'ai ensuite pris quelques contractions à quatre pattes, puis je suis retournée dans le bain.

En sortant du bain, je me suis mise à avoir envie de pousser, très fort!! J'en ai parlé à Ariane qui m'a examinée. J'étais seulement à 7! Elle m'a dit que la sensation de poussée était due au fait que le bébé était en postérieur, mais qu'il fallait me retenir de pousser encore un peu, le temps que mon col se dilate un peu plus... Plus facile à dire qu'à faire! J'i du me retenir environ 40 minutes selon mon chum, mais ça m'a paru des heures! quand j'ai été dilatée à 9,5, Ariane m'a dit que je pouvais me laisser aller. J'ai poussé un peu sur le banc de naissance. Quelle libération! Ça faisait du bien!! Au bout de quelques poussées, Ariane m'a proposé de percer la poche des eaux, qui était toujours intacte. J'ai accepté. J'ai ensuite essayé plusieurs positions pour la poussée, mais après 1 heure de poussée, alors que le soleil semblait vouloir se lever (il devait être 5 heures) je me suis finalement étendue sur le dos et je n'ai plus bougé de cette position! j'étais tellement épuisée que je dormais entre les poussées! La deuxième sage-femme est arrivée et a proposé de me donner des petites infusions de plantes pour augmenter les contractions, qui étaient toujours seulement aux deux minutes. Un peu plus tard, les sages-femmes m'ont montré la tête du bébé qui apparaissait quand je poussais. Enfin! Il allait arriver! Quand la tête a été sur le point de passer, Ariane m'a dit de ne plus pousser, de juste laisser sortir le bébé. Une autre poussées et les épaules ont passé. Je suis allée prendre mon bébé et je l'ai mis sur mon ventre. Il hurlait! Il est né à 6h06 AM, après deux nuits blanches. On nous a couverts et mon amoureux a coupé le cordon. Albert s'est mis à téter presque tout de suite. Ensuite les sages-femmes sont sorties discrètement de la chambre et nous ont laisser nous apprivoiser. Elles sont revenues un peu plus tard pour faire quelques tests sur Albert, qui était tout de même un peu prématuré. Mais tout était beau. J'ai ensuite laissé papa et bébé en peau à peau pour aller prendre une douche. On a ensuite pris un bon déjeuner et dormi un peu. À 15h nous étions de retour à la maison. J'ai adoré mon expérience en maison de naissance. Accoucher est une des plus belles chose qu'il m'ait été donné de vivre. Je recommencerais demain matin. On pense d'ailleurs à un accouchement à la maison pour le prochain. À suivre! 

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Petit Ananas

Inscrit le :
22 mai 2004

Posté le: 8 avril 2012 21:00:00 EDT  
C'est beau de vous lire! Merci pour vos témoignages... Quelle merveilleuse aventure que celle de la naissance!! 

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Mes_Petits_Bonheurs

Inscrit le :
04 févr. 2012

Posté le: 5 février 2012 14:48:41 EST  
Bonjour! Voici mon récit d'accouchement pour mon deuxième petit trésor, Jacob! C'est l'accouchement duquel j'avais rêvé pour mon premier, Raphaël, mais je n'avais pas été entourée des bonnes personnes pour me respecter dans cette voie. J'avais eu l'épidurale alors que je la refusais depuis le début du travail et que j'étais dilatée à 10 (chose qu'on ne m'avait pas dite... Surprised ), et on m'avait dit que j'en avais encore pour 7 heures avant de pousser (j'étais en travail depuis 14 heures) alors que 40 minutes plus tard, j'avais mon bébé dans les bras... Evil or Very Mad Cet accouchement ne s'était pas mal déroulé, mais il ne s'était pas déroulé comme je l'avais souhaité, et j'étais restée en colère contre le personnel hospitalier qui n'avait pas su être réceptif à mes demandes pourtant simples et à ma vision des choses... Je vous raconte ça pour que vous compreniez un peu pourquoi je suis si heureuse du déroulement de ce second accouchement. Attention, ça risque d'être long!! :lol:


Dimanche le 7 novembre, à J+4:

2h30 am: première contraction. La sensation était différente et j'ai su que le grand jour était arrivé.

2h45am: Je vais à la salle de bain, je sens que le poche des eaux est fissurée et je perds du sang. Je dis à mon chum de mettre la valise et le banc de bébé dans la voiture. J'apelle mon frère et ma belle-soeur pour qu'ils viennent dormir à la maison pour garder mon plus grand. Les contractions sont supers gérables. Je prends le temps d'écrire un mot à mon plus grand pour lui dire que son petit frère a fait "toc toc" et que papa et moi sommes à l'hôpital.

3h15: Arrivée à l'hôpital. Examen de ma sage-femme: ouverte à 1 (j'suis dégoutée..!). Je fais du ballon, les contrations sont irrégulières et s'intensifient lentement...

5h00: Je demande à utiliser le bain thérapeutique. J'adore, ça m'aide à gérer les contractions et en même temps, je sens que ça accélère le travail. Donc, c'est très positif! Puis je dois aller à la selle (dsl pour les détails). Je sors de l'eau, vais à la selle, les contractions sont très fortes et j'ai du mal... Je retourne dans l'eau, essaie de relaxer, les contractions sont de plus en plus intenses, je dois retourner à la selle. Je me lève tant bien que mal avec l'aide de mon chéri. Dans la salle de bain, je suis pliée de douleur... c'est long, mais je réussi à faire ce que j'ai à faire...

Je retourne dans le bain durant quoi... 2 minutes. Mais les contractions sont rendues tellement fortes que je dis à chéri que je dois retourner dans la chambre parce que je sens que bientôt, je n'y arriverai plus.

À partir d'ici, plus aucune notion du temps!

Re-examen de la sage-femme: Dilatée à 3, col bien placé, favorable et tout.... Je craque, je pleure, je souffre tellement. Les contractions étaient vraiment fortes, je ne comprenais pas comment c'était possible de souffrir autant en étant dilatée seulement à 3...

Je hurle, je ne peux plus bouger, apparemment, je suis blanche à chaque contraction, je m'aggrippe à mon chum par le cou, on dirait que je vais l'étrangler, mais je D-E-V-A-I-S m'accroher à quelque chose... ça a été lui! (pauvre chéri..., on en a bien rit par après, lol!).

Les sages-femmes comprennent que ça va vite. 15 minutes plus tard, tout est installé en vue de la poussée. Je crie, je pousse (je n'ai jamais crié si fort de toute ma vie, fallait que ça sorte!!). Les contractions se font sentir surtout dans le bas du ventre et dans le pubis (oui oui!); un peu dans les reins.

Je crois que j'ai dû pousser environ 45 minutes. Ça ma semblé interminable mais en fait, c'est parce que M. Jacob avait décidé, entre-temps, de changer sa position... il est né le nez vers le ciel et apparemment, ça rend la poussée beaucoup plus intense et douloureuse... Mais je l'ai fait!! Sans péri et sans aucune autre médication!

Dans les faits, j'ai dilaté de 3 à 10 en environ 40 minutes. J'ai senti bébé descendre, s'engager. J'ai tout senti quand j'ai poussé... la délivrance en est vraiment une! Quand la tête a été sortie, j'ai dû arrêter de pousser. La sage-femme a dégagé les épaules et mon chéri a fini de sortir bébé pour le déposer en peau à peau sur mon ventre. On est resté comme ça durant plusieurs heures, et bébé a pris le sein très rapidement et très bien.

Alors voilà! Jacob est né à 8h22am dimanche le 7 novembre. J'aurai été en travail actif durant seulement 1h15... ça a été très rapide et c'est la raison pour laquelle j'ai tant souffert, sans compter que bébé est né dans le "mauvais sens"! J'ai eu une petite déchirure; 2 petits points. Jacob pesait 3kg400 à la naissance... Comparé à son frère qui en pesait 3kg950, c'est un petit bébé!!

Alors voilà! Mon accouchement naturel, comme je le voulais, s'est très bien passé! Malgré la douleur, je n'ai jamais pensé à la péri! L'idée de la demander ne m'a même pas traversé l'esprit (je rois que j'étais vraiment certaine de ce que je voulais! lol). Et je veux juste spécifier que je ne voulais pas d'un accouchement naturel pour prouver que j'étais capable d'endurer la douleur ou quoi que ce soit de ce genre. Je voulais tout sentir parce que je crois fermement que la douleur, cette douleur, sert à quelque chose. Je crois quelle profite tant à la maman qu'au bébé lui-même et que dans les faits, le travail est souvent plus rapide sans médication.

Ah oui! À 15h00 le même jour, on étais de retour à la maison moi, mon mari et Jacob. Notre plus grand, Raphaël, se réveillait de sa sieste au moment où on arrivait. Quelle belle rencontre ce fût entre mes 2 p'tits cocos! Raphaël était tout fier!

J'ai eu la chance d'avoir un accouchement fantastique, d'avoir été bien entourée, écoutée, comprise et soutenue, et d'avoir un conjoint merveilleux et présent!

Anne Wink  

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marie_josee

Inscrit le :
17 févr. 2011

Posté le: 24 octobre 2011 14:51:48 EDT  
Mon premier s'est fait avec un épidural à 4 cm, j'en pouvais plus et honnêtement, même si je voulais tenter naturel, à ce moment-là, j'en avais rien à faire. Surprised Laughing À ma 2ème, j'ai été surprise de voir que tout allait super bien, que j'étais capable de contrôler la douleur, alors je me suis dis: tant que je suis capable, je continue et tente un accouchement naturel. Et ça a été réussi! C'est définitivement un accouchement de rêve! Je vous partage...:

Lundi, 13 décembre 2010
Ça fait plusieurs jours que j'ai 5 à 10 contractions douloureuses par jour, mais elles ne sont vraiment pas régulières. Durant la journée, j'en ai encore quelques unes, mais rien pour me faire croire que le travail commence. Vers 20h00, j'en ai un peu plus, mais toujours rien de régulier. Je fais un peu de ballon dans mon salon, en écoutant la télévision. Je me couche vers 22h00, mais me relève après peu de temps car les contractions m'empêchent de dormir. Elles sont plus régulières, environ aux 9 minutes. À 23h30 je décide de prendre un bain pour voir ce que ça va donner. Après 30 minutes de bain, elles sont aux 5-6 minutes. On dit toujours qu'un 2ème bébé va plus rapidement, alors je ne prends pas de chance. Les contractions sont assez douloureuses et je sens vraiment que cette fois-ci est la bonne. En plus, il y a une bonne tempête de neige, alors je sais d'avance que le chemin vers l'hôpital sera long (l'hôpital étant à 40 minutes par beau temps). Je suis tellement convaincue que c'est le bon jour, que j'appelle ma mère à 00h15 pour lui dire de venir à la maison pour garder mon grand, mais sans se presser.


Mardi 14 décembre 2010
00h40 : J'appelle la maternité et leur explique que j'ai des contractions aux 5-6 minutes depuis le bain et qu'elles sont assez douloureuses. Ils me disent que c'est peut-être du vrai travail, mais que c'est quand même possible qu'ils me retournent à la maison si le col ne travaille pas.

2h00 : Nous arrivons à l'hôpital. Le trajet à presque pris une heure à cause d'une grosse tempête de neige. Les contractions se sont espacées un peu en auto, mais elles sont toujours douloureuses et reprennent doucement dès l'arrivée à l'hôpital. À l'examen, je suis dilatée à 2 cm et effacée à 75%. Ce n'est pas si mal étant donné que je n'avais aucun travail de fait au dernier rendez-vous, c'est signe que ça avance. On me fait prendre un bain dans une chambre. Je trouve les jets inconfortables et je ne trouve pas que les contractions changent avec le bain. Après, on va marcher dans les corridors pendant un bon bout de temps.

4h00 : On me réexamine, j'ai toujours des contractions aux 6-7 minutes, mais elles durent 2 minutes et sont assez douloureuses. Je suis rendue dilatée à 3 cm. L'infirmière pense que je suis probablement en période de latence et ça peut durer longtemps alors on hésite à me retourner à la maison. Je continue de marcher dans les corridors.

5h30 : On me réexamine encore une fois. Je suis toujours dilatée à 3cm avec des contractions aux 5 minutes, qui durent 2 minutes. On me dit que s'il n'y avait pas de tempête de neige et que je n'habitais pas si loin, on me retournerait chez moi, mais comme je veux encore rester, on me garde un peu encore. Je suis sûre que c'est du vrai travail et comme à mon 1er, le travail actif va aller assez vite alors je ne veux pas prendre la chance de faire une heure de route pour me rendre à la maison et pour revenir peu de temps après. On me donne une chambre. Je suis vraiment fatiguée et même si je sais que je devrais bouger pour activer le travail, je prends une vingtaine de minutes pour me reposer dans le lit. Mon chum dort dans la chaise berçante. Après ma pause, je refais du ballon quelques minutes et je vais marcher encore car ça semble être la seule chose qui fasse activer les contractions.

7h45 : L'infirmière me réexamine et je suis toujours à 3+ cm. Alors on me renvois à la maison. Je suis fâchée, je sais que je vais devoir revenir plus tard en journée. À mon départ, je dis même au personnel : «À plus tard!», tellement je suis persuadée de revenir bientôt.

8h45 : Je suis de retour à la maison. Je demande à maman de rester ici avec mon grand pour pouvoir retourner plus tard à l'hôpital. À la maison, j'essaie de me reposer entre les contractions. Je somnole dans le lit avec mon chum. Les contractions prennent une pause, elles sont irrégulières et espacées. Ça me permet de me reposer un peu.

10h45 : Les contractions m'empêchent de somnoler. Elles sont aux 9 minutes depuis 1h00 et sont encore plus douloureuses qu'avant. Je vais prendre un bain, encore!! Je vais au salon avec maman et mon grand. Je voudrais bien retourner à la salle d'accouchement tout de suite, mais j'ai bien trop peur de me faire retourner encore à la maison. En plus, je suis persuadée qu'on ne voudrait même pas que je me rendre à l'hôpital avec des contractions aux 9 minutes! Alors je prends une contraction à la fois, une heure à la fois.

14h00 : Je n'en peux plus. Les contractions sont aux 7 à 9 minutes, mais sont très douloureuses. Je rappelle à la salle d'accouchement en trichant un peu et en leur disant que je suis aux 7 minutes et que ça fait très mal. On me dit que je peux retourner à l'hôpital, mais que si le travail n'a pas avancé, on peut me retourner à la maison encore une fois. Je croise les doigts et prie pour ne pas avoir à faire l'aller-retour encore une fois.

15h00 : On me met sous monitoring pour voir les contractions et on m'examine. Je suis rendue à 6 cm!!! J'en ai les larmes aux yeux! J'avais tellement peur de devoir retourner à la maison. On me dit qu'on me garde et qu'on me donne une chambre tout de suite. Quel soulagement! Je ne m'attendais pas du tout à être rendue aussi loin que 6 cm. Mon médecin n'est pas de garde, c'est Dr. Leblanc qui vient me rencontrer. C'est une perle! Elle est à l'écoute de mes besoins, me questionne sur mes attentes durant l'accouchement et est très ouverte à mes demandes. Elle passe un bon 15 minutes avec nous à nous parler de sa voix douce. On m'installe un soluté et débute l'antibiotique pour le streptocoque. On me transfère à ma chambre : brise de mer. C'est la plus grande chambre du département. J'ouvre le radio et la met à la station de la musique de noël. Smile

16h30 : Je fais du ballon depuis mon arrivée dans la chambre. Les contractions sont douloureuses, elles sont aux 5-6 minutes. Mais je n'en peux plus, je suis fatiguée et j'ai des contractions depuis plusieurs heures. Je sonne l'infirmière pour lui demander l'épidurale. Quand elle entre dans la chambre, elle me rappelle que sur mon plan de naissance j'avais inscris que je voulais essayer de me rendre le plus loin possible naturellement. On décide donc de m'examiner avant de prendre une décision. À l'examen, on découvre que je suis déjà à 8 cm! Wow! On ne s'attendait pas à ce que ça avance aussi rapidement. Elle me dit que je suis présentement dans la période où la douleur est la plus élevée, car c'est entre 7 et 9 cm que ça fait le plus mal. Alors ça ne devrait pas faire vraiment plus mal qu'à ce moment-là. En plus, comme mes contractions sont espacées, elles ont peur que l'épidural ralentisse le travail. Je réfléchis? Ça fait mal, mais si c'est la douleur la plus forte que je peux ressentir, je suis capable de la tolérer encore quelque temps. On décide d'attendre encore pour l'épidural, en espérant que si je décide de l'avoir, il ne soit pas trop tard. Je fais plutôt du ballon et elle me montre quelle position prendre. Elle montre à mon chum des points de pression à faire dans mon dos pour mieux gérer la douleur. On avait essayé à mon 1er et ça n'avait pas du tout été efficace, mais on décide quand même d'essayer cette fois-ci. Faut croire que chaque accouchement est différent puisque ça fait vraiment du bien. L'infirmière est très présente dans la chambre, pour me guider, et j'apprécie vraiment. Le médecin aussi vient nous voir souvent. Une étudiante en médecine vient me demander si elle peut assister et participer à l'accouchement, sous supervision de Dr. Leblanc. J'accepte car je sais que l'autre médecin sera là si jamais quelque chose ne va pas. Entre les contractions, j'ai le sourire et même la force de faire des blagues. Je contrôle très bien la douleur et je me surprends moi-même. Je me souviens qu'à mon 1er j'ai eu l'épidural à 4 cm et je gérais la douleur moins bien qu'en ce moment! Mais cette fois-ci, avec la poche des eaux encore présente, la douleur est beaucoup moins forte.

17h35 : On m'examine encore, je suis à 9 cm, mais il reste une bande de col encore présente du côté droit. On me suggère de me coucher sur le côté droit pour faire dilater la bande de col qui reste. Le médecin discute avec moi de la possibilité de crever les eaux pour faire avancer le travail et commencer la poussée. Elle est persuadée que la poussée ne sera pas longue, alors si elle crève les eaux tout s'accélèrera et j'aurai ma puce dans les bras bientôt. Mais d'un autre côté, le liquide amniotique diminue la douleur des contractions. On se donne 15 minutes pour laisser la nature faire. Elle reviendra me voir.

17h50 : Je suis couchée sur le côté et les contractions font beaucoup plus mal couchées qu'assise. Je vomis de douleur et me surprend de vomir même si je n'ai pas mangé depuis presque 24 heures! Durant 3 contractions, je dis à l'infirmière que le bébé descend et que ça pousse. Elle prépare tranquillement ses choses en me disant de la laisser descendre. Et moi je répète que ça pousse vraiment!

17h55 : Ça fait vraiment très mal! La suite se fait très rapidement. Le médecin arrive à ce moment, mais c'est à peine si j'en ai conscience. Moi je ne suis plus maître de moi-même, les paroles sortent de ma bouche sans même avoir passer par mon cerveau avant. On me retourne sur le dos de peine et de misère et on met les étriers. Les contractions sont très très fortes et je sens la tête descendre à chaque fois. Je demande (en criant!) à être geler localement, comme on avait discuté avant. Le médecin prépare sa seringue (énorme aux dires de mon chum) pour geler, mais voit bien qu'elle n'aura pas le temps : on sent la tête de Lily-Rose tout près. Tout le monde s'active dans la chambre, on demande une infirmière supplémentaire, parce que l'autre n'a pas le temps de tout faire. L'étudiante en médecine s'installe pour percer la poche amniotique, mais c'est trop long, Dr. Leblanc le fait elle-même et prend les commandes.

18h00 : Les contractions sont rapprochées, ne finissent vraiment jamais. Je ne fais même pas d'effort pour pousser, ça pousse tout seul. Je crie de douleur parce que c'est atroce comme ça fait mal! On me fait toucher sa tête pour m'encourager. Je pousse et sa tête sort, mais Lily-Rose a sa main dans le visage alors ils essaient de replacer sa main à l'intérieur avant que le reste du corps sorte. J'ai l'impression que ce moment-là a duré de longues minutes, alors qu'en réalité c'était une seule minute. Je crie de ne pas la laisser-là en plein milieu, de la sortir, mais la contraction suivante a pris environ une minute avant d'arriver. Puis le reste du corps est sorti. Elle avait le cordon autour des épaules.

18h05 : Lily-Rose est née à 7lbs 13, mesurant 19 pouces ¾. C'est moi qui ai coupé le cordon. On me la dépose sur moi. Elle pleure fort, est tout rose. Son apgar est de 9-10-10! Une vraie championne! Elle a avalé un peu de liquide durant la sortie, alors on lui enlève les sécrétions dans le nez et la bouche. On me la redonne sur moi par la suite. Mon chum et moi on la regarde pendant que les médecins refont mes points. Je n'ai pas eu d'épisiotomie (comme je l'avais demandé, yé!), mais j'ai du avoir 4-5 points car j'ai déchirée à quelques endroits. Mais ça fait quand même moins mal qu'avec l'épisiotomie, alors je suis très contente. On me donne un médicament dans le soluté car je saigne un peu plus que la normale, mais tout se rétablit bien après. Une fois les points terminés, je peux débuter l'allaitement. Ça se passe bien, mais il nous faut quelques minutes avant que le bébé sache quoi faire avec ce sein!

 

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lisa

Inscrit le :
20 janv. 2006

Posté le: 7 octobre 2011 10:19:15 EDT  
La naissance de Lorie le 18 Janvier 2011

Maman à un rendez-vous avec son docteur ce matin.
Elle est un peu nerveuse puisqu'elle aura une date de provocation puisque je ne suis pas pressé de sortir de son ventre.

Le docteur la fait entrée dans son bureau et téléphone l'hôpital sur le champ pour savoir si il y aurait de la place pour elle............Aujourd'hui!!!!
Maman à commencé à trembler.Elle savait que je viendrais au monde aujourd'hui.

Tout est parfait, il me dit qu'il me rejoint à l'hôpital vers 13h.
Il décide tout de même de faire un très gros décollement de membrannes à maman.Tellement gros, qu'il reste surpris que la poche n'est pas crever.

Maman retourne à la maison et avise papa que c'est aujourd'hui que ça se passe.
Oufff, tout le monde est nerveux dans la maison.
Maman tourne en rond, papa saute sur le téléphone pour aviser mamie qu'elle garde aujourd'hui et mes soeurs sautent partout.

Rien pour aider maman à se calmer les nerfs un peu.

13h, nous arrivons tout les trois au 3em étages de l'hôpital.
Les infirmières reçoivent maman et papa et décident d'écouter mon petit coeur un peu pour être certaine que je vais bien.
Le moniteur révèle que je suis en pleine forme......Ben voyons, qui auraient bien pu dire le contraire!!!
Le docteur arrive vers 14h mais nous devons attendre qu'une chambre de naissance se libère pour y installer maman.

14h25, maman et papa arrivent à la chambre Pluie d'étoiles.
Une très belle chambre et ils peuvent regarder la belle neige tomber.

14h30, ma poche est percée.Mais qui à décider de faire ça voyons??Ha oui, le docteur.
Le docteur dit alors à maman que si à 15h30 le travail n'a pas commencé, elle aura du pitocin pour faire démarer les contractions.
Maman à une vrai tête de cochon, elle en veux pas du chimique.
Elle marche, me parle, sautille sur le gros ballon, me parle encore.

J'ai pas l'air bien plus décidé, maman à quelques petites crampounettes mais elle ne sens presque rien.
Elle parle de tout et de rien avec papa.
Les infirmières écoutent encore mon coeur.Je vais toujours numéro1.
Mais maman voit l'heure avancer et espère vraiment voir son travail commencer.

15h30, l'infrimière reviens, regarde le tracé du moniteur et voit que maman à eu les petites crampounettes.
En parlant avec le docteur, maman et moi avons jusqu'à 16h.
Oufff, du temps de plus.

16h, toujours au même points avec les minis-crampes.
Les infirmières entrent alors dans la chambre, poche de pitocin à la main.
Elles doivent par contre faire un examen à maman pour voir si le col à travaillé quand même.
Personne n'y crois mais bon, faut le faire.
Ohhhhhhhhhh maman et moi avons réussi à faire avancer le col de 2 cm sans même avoir mal.
Mais c'est génial, maman se met à rire.
Donc, avec discution avec le docteur, le pitocin ne sera pas nécéssaire pour le moment......Pour le moment.

Maman se remet à marcher, à se rouler sur le ballon.
Elle se décourage, elle ne sens rien à part moi qui gigotte encore énormément dans son ventre.

16h30, ha bien maman trouve que ça pince un peu plus la quand elle a une contraction.

16h35, ça pince encore un peu mais rien de dramatique.
Maman à droit à un examen qui montre que ça encore avancé un peu.

Le temps passe comme ça durant 1h.
Les contractions sont bien la, mais très supportables.
Maman et papa appellent mes soeurs pour leurs dirent que d'ici pas longtemps, je devrais être la.

17h30, ok, la, maman demande à papa de venir se placer derrière elle parce que les contractions font plus mal et sont au 2-3 minutes.
Maman est toujours sur le ballon mais aucune position n'est confortable quand je pousse pour ouvrir son col.

17h45, maman supporte encore la douleur mais doit vraiment penser à respirer durant une contraction.
Comme elle ne veut pas d'épidural, elle doit rester forte et papa l'aide du mieux qu'il peut.

Une nouvelle infirmière entre dans la chambre et propose à maman d'allé dans le bain tourbillon.
Quand elle fait sa proposition, maman est en pleine contraction donc le bain, il peu attendre.
Papa et l'infrimière disent à maman que dans le bain, le travail sera fait plus vite.

Bon, ok, maman accepte de l'essayer.
Donc hop maman dans le bain avec les gros bouillons.

Dans le bain, les contractions sont vraiment intense et très rapprochées.
Maman se lamente un peu mais papa trouvent qu'elle fait très bien ça.

Une chose spécial c'est alors produit.
Les endorphines ont commencé à monter d'un seul coup.
C'était la première fois que maman sentait autant leurs effets.
Entre les contractions, même si ça laissait pas beaucoup de temps, maman se sentait vraiment très bien.
Un peu comme si elle avait bu quelques verre de vin.

18h10, maman à très très chaud dans le bain et dit à papa qu'elle veut sortir de la.........Après la contraction qui commence bien sur.
En sortant du bain, une autre contraction commence.Maman se met à quattre pattes par terre le temps qu'elle passe.
Quand elle fini, papa aide maman à remettre le chemise d'hôpital et ils repartent au lit.
Maman fait le petit chemin court pratiquement en courant, elle sait qu'une autre contraction va arrivé sous peu.
Comme de fait, en arrivant dans le lit, une contraction pas comme les autre se fait sentir.

Ça pousse, déjà, ça pousse fort en plus.
Maman dit a papa de ''biper'' les infirmières qui arrivent vite.
Maman est complète.10 cm et ma tête est juste la, prete a sortir.
Le docteur arrive a son tour et s'habille pour aider maman a ce que je vienne au monde.

Maman pousse une première fois.Cette poussée n'est pas très efficace puisque maman me retiens par en dedans.
Ok, maman se remet et go, une autre poussée.
Ma tête fait son apparition au complet.
Maman fait une toute petite pousser pour sortir mon petit visage.
Maman me voit, j'ai juste la tête de sortie et elle me trouve déjà adorable.
Le docteur dit à maman qu'une dernière poussée et c'est fini.

Le plus beau son du monde se fait alors entendre.

Me voici, je m'appel Lorie, je suis née le 18 Janvier 2011 à 18h24.
Je pèse 6.13lb et mesure 55 cm.
 

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lisa

Inscrit le :
20 janv. 2006

Posté le: 7 octobre 2011 10:18:26 EDT  
J'ai eu 3 accouchements naturel sur 4 mais je peu bien mettre celui de ma 2em et de ma 4em.

J'espère que vous aimez lire Wink

La naissance de Eve.

Nous sommes le 6 Juin 2006 (6/6/06).
Je ne voulais rien savoir d'accoucher cette journée la mais comme je suis a 38 semaines seulement et que ma première à sortie passer 41 semaines, j'y pense pas trop.
J,ai hâte de savoir ce qui se cache dans ma bédaine, nous ne savons pas puisque bébé jouait a la cachette.

21h le soir, je sens une douleur dans mon dos.
Une douleur que je n'ai jamais sentie.
Ça dure 30 secondes puis ça passe et ça ne revien plus.

Le papa et moi allons nous coucher à 23h mais nous décidons de ne pas dormir tout de suite pour cause de devoir conjugal.

Tout est normal, nous nous endormons.

1h du matin, je me réveille avec une petite crampe.
Je crois que c'est comme d'habitude puisque que après des relations, j'ai des contractions qui font mal.
Mais comme j,ai envie de pipi, je me lève.

En me redressant, ça coule.
Bah normal hein, ça doit être des restants.

Je vais à la toilette et en m'essuiyant, je remarque qu'il y a du sang, c'est rosé.
J'aime vraiment pas ça, j'ai peur que ce soit encore u décollement comme au début de ma grossesse.

Comme tout le monde dort très bien, je décide de prendre un bain.

oh, oh, dans le bain, j'ai l'impression de faire pipi par moment pis c'est ROSE quand ça sort.
J'ai avec ça des contractions qui font un peu plus mal qu'en dehors du bain mais je ne me préoccupe même pas des contractions, c'est le sang qui m'énerve.

Je sort du bain très rapidement et les contractions continuent.
Sauf que ça continue de couler aussi.
Je met une serviette et je vais minuter mes contractions que je juge très petite dans la cuisine en faisant des vas et viens.

Je remarque que les contractions font de plus en plus mal et qu'elles reviennent aux 3 minutes.

ouin ben on est rendu le 7, ça va, c'est correct.

J'appel l'hôpital et leur mentionnant a tout bout de champ qu'il y a du sang.
La dame me dis de venir voir mais comme je remplis la serviette assez vite, il n'y a presque pas de doute que le travail est commencé.

Je vais réveiller papa en lui disant que c'est le temps, je vais accouché cette nuit.
La seule chose qui trouve a me dire c'est: C't'une joke Surprised
ben oui, il est 2h00 du matin, je suis debout, habiller et je fait des farces.
Nous allons porter notre fille chez ses grands-parents l'autre côté de la rue.

Nous partons pour l'hôpital et nous allons chercher ma maman qui assistera a l'accouchement.

Nous sommes arrivé à l'hôpital vers 2h45 du matin.

Je me fait faire un examen et je suis a 6cm.
Je ne trouve pas ça beaucoup si je compare a 8cm a mon arrivé pour mon premier accouchement.
Comme je n'ai plus de liquide, ça fait mal et elles sont aux 2 minutes.

Je suis amené en chambre d'accouchement.
Je fais un peu de ballons sur le bout de mon lit.
Mon chum et ma mère jase de tout et de rien et je me mèle a leurs conversation quand j'ai pas de contractions.

Vers 4h, je vais dans le bain tourbillon, j'ai drôlement mal mais je gère très bien.
Tout le monde me dit que je fait très bien ça comparativement a ma première.

Je reste dans le bain un cycle de 9 minutes seulement.
Il fait bien trop chaud la dedans et j'ai MALLLLLLL.

En sortant du bain, j'ai une grosse contraction qui me fait mettre a 4 pattes sur le plancher de la salle de bain.
Mon chum est tout à l'envers, il prendrait bien une partie de cette douleur.

Je vais dans le lit et l'infirmière me fait un examen.
Je suis rendu à 8 cm et je devrais me coucher sur le côté gauche parce que j'ai une bande de col qui efface pas et c'est ce qui me fait plus mal supposément.

Ok, je me couche mais c'est insupportable.
Il y a malheureusement un petit bureau juste devant mes yeux qui mange quelques coups de ma part.

Il est rendu 4h45 et je me vire d'un bond (ça fait longtemps que je ne me suis pas tourner aussi facilement dans un lit).
Ça pousseeeeee.

Ma mère court dans le corridor pour dire que ça pousse fort.
L'infirmière arrive me vérifie et effectivement bébé est prêt a sortir.

Mon docteur entre et go, c'est le temps.

Comme me première est sortie en 6 poussées, ce bébé la devrait sortir assez vite aussi.

C'est partie.
Une poussée, la tête se met sur le bord.
Deuxième poussées, la tête sort et je vois son visage avec les yeux encore fermés.
L'anneau de feu se fait sentir mais il n'en reste presque plus et c'est fini après.
Troisième pousser, un bébé dont je ne connais pas le sexe sort au complèt.

J'avais demandé a ne pas me faire dire le sexe de mon bébé.
Ils l'ont mis sur moi et après l'avoir regardé, j,ai lever la couverture.
C'est notre deuxième filles!!!!

Eve est née le 7 juin 2006 après 4h de travail!!!! 

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Karine7984

Inscrit le :
28 mars 2010

Posté le: 6 octobre 2011 20:59:09 EDT  
Je suis venu lire ce post avant d'accoucher il y a quelques mois....que de belles histoires! Et j'avais tellement envie que ca m'arrive....et c'est arrivé le 20 juin dernier! Alors voici le récit d'accouchement de mon 1er petit trésor Wink

Vendredi le 17 juin, je me rends chez le médecin pour mon rendez-vous de 39 semaines. Je suis seulement dilatée à 1,5 cm (rien de plus en une semaine) et effacée maintenant à 70%. Mon médecin me fait un stripping en me disant que, si c'est le temps, ca pourra aider un peu mais que si le bébé n'est pas prêt, il se peut que rien ne se passe.
Samedi dans la journée, je commence à ressentir un peu plus de maux de ventre de type menstruation. Je vais quand même au gym, mais je dois prendre quelques pauses pendant ma marche sur le tapis roulant. Je commence à minuter mes contractions cette journée là en me disant que ca s'en vient. Elles ne sont pas régulières et reviennent aux 4 à 10 minutes. Je parle avec ma belle-s?ur au téléphone qui me dit que selon elle, si je suis en train de parler pendant mes contractions, ce ne sont surement pas des vraies. Je continue tout de même de minuter.
Dimanche, les contractions se rapprochent davantage. Vers midi, on décide de se rendre à la maternité, juste pour vérifier où j'en suis. On écoute le c?ur du bébé, on prend mes signes vitaux et on m'examine. J'ai pris un centimètre depuis vendredi. Je suis à 2,5 et toujours effacée à 70%. Je vois le médecin qui va probablement m'accoucher (elle était de garde la fin de semaine). Finalement, on décide de me renvoyer chez moi car je ne suis pas beaucoup avancée.
Vers 10h dimanche soir, je sens que mes contractions sont un peu plus fortes et rapprochées. Elles ne sont plus juste concentrées dans le bas de mon ventre, mais elles commencent à se faire ressentir dans le bas de mon dos aussi. On décide donc de retourner à la maternité. On m'examine de nouveau. Je me dis qu'avec toutes ces contractions, je serais déçue si rien n'avait bougé. Malheureusement, je suis toujours à 2,5! Ouff! Je suis un peu découragée. On appelle le médecin de garde qui me suggère de retourner encore à la maison!! Je commence à me demander si le vrai travail commencera un jour.
De retour à la maison, je décide de prendre un bain pendant que mon chum s'en va se coucher. Mes douleurs deviennent de plus en plus fortes, et sont maintenant présentes à la fois dans le bas de mon ventre, dans mon dos, et sur le côté de mes cuisses. Je réalise que le vrai travail doit être commencé. Ces contractions n'ont rien à voir avec celles de samedi. J'essaise de relaxer dans mon bain et écoutant mon cd d'hypnoNaissance. Je sors du bain et décide d'aller m'étendre dans mon lit. J'ai l'impression que je n'ai aucune position confortable pour prendre les contractions. Je place un sac magique chaud sur mon ventre et un autre dans le bas de mon dos. Ça me soulage un peu mais, les contractions sont de plus en plus difficiles à gérer. Je ne sais plus elles reviennent aux combien de minutes car l'infirmière m'avait suggérer de ne plus rien minuter, que je le sentirais quand ca serait le temps de retourner à la maternité. Après une heure ou deux seule dans mon lit, je décide de réveiller mon chum. Ca y est, j'ai besoin d'aide. Je lui demande de me masser le dos à chaque contraction. J'attends assez longtemps pour être sûre que ce soit le vrai travail. Vers 3h30 du matin, je décide que c'est assez et qu'on doit partir pour l'hôpital.
À 4h du matin, j'arrive pour une 3e fois à la maternité, avec ma valise à la main, en me disant que je ne retournais pas chez moi une autre fois. Peu importe où j'en étais, je resterais là!
On m'examine. Hourra! Je suis maintenant à 4,5 cm! Après plus de 36 heures de latence, enfin, les contractions font leur travail! On m'installe dans ma chambre (qui est prête depuis le midi, soit depuis ma première visite!). Je suis la seule fille en travail à la maternité à ce moment là. Comme mon strep B est positif, on m'installe le fameux soluté avec le poteau. Normalement, avec mon plan de naissance, je ne voulais pas qu'on me laisse le poteau tout le long. Finalement, j'accepte car je me rends bien compte que la marche ne me fait pas de bien. Je décide de rester allongée. Ca semblait être une des seules façons que je peux tolérer les contractions.
Un peu plus tard (je ne suis pas capable de mettre des heures partout?j'avouerais que j'ai perdu la notion du temps au moment où je suis entrée à l'hôpital), on me propose le bain, que j'accepte. Je fais une visualisation d'hypnoNaissance (la plus courte, celle de 8 minutes), pour ensuite me dire que je n'ai pas envie d'écouter cela. Je mets donc de la musique relaxante et je jase avec mon chum entre les contractions. Je me concentre le plus possible, je respire chaque contraction et je serre la main de mon chum, ce qui m'aide.
Après le bain d'environ une heure. Je retourne à ma chambre. On m'examine de nouveau. Je suis maintenant à 6cm! Wow! Les contractions continuent leur travail. On m'annonce qu'on peut maintenant me transférer dans la salle d'accouchement (la plus grande des deux, yé!) car l'autre fille en travail est moins avancée que moi. Les infirmières m'aident beaucoup à bien respirer dans mes contractions et à demeurer relaxe. Je dois pendre la main de quelqu'un chaque fois. Vers 7cm, on me propose un calmant. J'hésite longuement, car je voulais le plus possible faire le tout naturellement, sans médicament. Finalement, on m'explique que le calmant me permettrait de relaxer, et aussi comme je suis à 7cm et que mes eux ne sont pas crevés, ca pourrait être l'occasion de le faire. Comme cela, avec le calmant, même si le travail s'intensifie un peu, ça va m'aider à rester concentrée. J'accepte finalement la petite piqûre dans mon bras. Peu de temps après, je sens que le médicament fait effet. Je suis très étourdie. Je demande d'aller à la toilette et mon chum et l'infirmière doivent me soutenir et me guider car je suis trop étourdie pour ouvrir les yeux. L'effet ne dure pas très longtemps, mais juste assez pour me détendre.
Entre 8 et 10 cm, j'ai l'impression que je ne serai jamais capable de passer au travers. J'ai des contractions qui durent 3 minutes! Je n'ai pas de répit, je n'en peu plus. L'infirmière fait un travail formidable avec moi afin que je garde mon calme et mon focus. À 9 cm, j'ai l'impression que je dois pousser, je veux pousser! Peu de temps après, on m'examine, et je suis à 10! Enfin, je vais pouvoir sortir mon bébé de là! Mais, je ne sais pas comment pousser moi! Je l'indique aux infirmières qui m'expliquent très bien et me soutiennent. J'essaie la première poussée comme on me l'a enseigné avec le cours d'hypnoNaissance, c'est-à-dire de respirer la contraction (de souffler l'air). Impossible, je me rends bien compte que ca ne fonctionne pas, alors je pousse en bloquant ma respiration. Rendue où j'en suis, peu importe mon plan, je fais ce qui me semble le mieux. On m'encourage, on me dit que mes poussées sont super efficaces. Ca me donne un « boost » d'énergie. Après 1h15 de poussées, on me demande d'attendre un peu, et ensuite de donner une bonne poussée. En moins de 10 secondes, mon garçon est hors de mon ventre et est déposé sur celui-ci. Il est super calme, et regarde partout. Il est déjà curieux. On doit le frotter un peu pour lui faire prendre des couleurs. Il a un apgar de 9-9-9, a cause de sa couleur qui n'est pas tout-à-fait rosée. À 13h14, le 20 juin 2011, Zack-Émile est né, en postérieur, sans péridurale. Il pèse 8 livres et 2 onces. Papa et maman sont fiers et émus. Bienvenue à toi mon garçon!
 

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OceanneElle

Inscrit le :
01 mai 2010

Posté le: 5 octobre 2011 15:14:08 EDT  
Voici mon récit. Je l'ai mis aussi sur l'autre topic de récits d'accouchement, mais comme j'ai eu un accouchement naturel, je l'ajoute ici. Il est long, mais détaillé. Bonne lecture!

___________________________________________

Avant que tu arrives, je ne savais pas ce que c'était d'aimer autant, d'admirer à ce point là, d'être patiente comme je ne l'imaginais pas, d'avoir aussi peur, aussi mal, d'être si soulagée, tout en une journée. Maintenant que tu es arrivé, mes yeux se sont ouverts sur toi, sur la vie et sur toutes les possibilités qui s'offrent à nous trois à partir d'aujourd'hui.

Le récit de ta naissance commence la nuit entre le 17 et le 18 septembre 2011, vers minuit ou 1h du matin environ. Je dormais paisiblement quand j'ai cru sentir une petite douleur au creux de mon ventre. Je n'y ai pas réellement porté attention puisque j'en avais la nuit depuis quelques jours. Vers 5h30 le matin, je me suis levée pour aller à la salle de bain et quand je suis revenue dans mon lit, encore cette douleur. Encore une fois, je ne m'en fais pas avec elle et je tente de me rendormir. Dix minutes plus tard, elle revient. D'abord une fois, puis deux, puis une troisième. Je me lève pour essayer de la faire passer. Les fois précédentes ça avait fonctionné. Mais cette fois-ci, ça ne passe pas, ça deviennait de plus en plus rapproché et plus douloureux un peu. Au début, ça ne faisait pas très mal. Je pouvais continuer mes activités sans problème, mais je sentais monter en moi une pointe d'excitation. Était-ce le grand jour pour te rencontrer?

Curieusement, je n'avais pas peur ce jour-là, contrairement à tous les autres jours depuis le début de la grossesse. J'envisageais mal l'accouchement. J'avais peur de la douleur, de ne pas y arriver. Je voulais tellement accoucher tout naturellement, sans médicaments. Mais je craignais de ne pas en être capable. Pourtant, ce matin là, je me suis levée avec un courage que je ne m'étais pas encore imaginé avoir. Je n'avais plus peur. Probablement que c'est pour toi que je suis devenue aussi forte tout d'un coup. Je devais l'être, avec ce qui s'en venait.

Vers 7h30 le matin, j'ai commencé à noter la fréquence de mes contractions. Elles étaient espacées aux cinq minutes. J'ai attendu encore un peu pour voir si ça allait se poursuivre, puis vers 8h, j'ai réveillé ton père parce que ça continuait. Dans les cours prénataux, nous avions appris que quand les contractions étaient aux cinq minutes pendant une heure, il fallait se rendre à la maternité. Je voulais donc que nous soyons prêts s'il fallait partir et je suis allée dans le bain pour voir si le travail allait s'arrêter. Mais non, il a continué encore et encore. J'ai aussi appelé ma mère pour lui dire que je pensais que ce serait pour aujourd'hui. Quand je suis sortie du bain, je pensais avoir rempli les critères pour me rendre à la maternité, mais j'ai décidé de les appeler avant pour être certaine de ne pas m'y rendre pour rien. Et j'ai bien fait. Ils m'ont dit de ne pas venir tout de suite, d'attendre d'avoir des contractions plus fortes que je devrais « respirer » et qui me couperaient la parole. Alors j'ai attendu, mais pendant l'attente, nous avons finalisé les derniers préparatifs. Ton père était survolté, poussé par une incroyable montée d'adrénaline. Il a fait le ménage, la vaisselle, sa valise et une panoplie d'autres tâches en un temps record! Mes contractions continuaient, mais ne se rapprochaient pas encore et augmentaient en intensité très lentement.

Le temps a passé et les choses bougeaient lentement. Tranquillement, nous avons terminé tout ce que nous avions à faire. Il n'était même pas encore midi et le travail n'avançait pas beaucoup. Il ralentissait même parfois et j'avais peur que toute ça n'ait été qu'une fausse alerte. Je commençais à me demander ce qui se passait dans mon corps, à douter de cette certitude que j'avais le matin de bientôt te rencontrer. Puis, nous sommes allés chez ma mère porter une partie des collations que je voulais pour l'hôpital. Elle devait aller acheter le rester et tout apporter en même temps. Nous avons parlé un bout de temps et j'étais encore toute excitée malgré que le travail semblait se calmer parfois. J'essayais de rester positive. Puis, nous sommes allés chez les parents de ton père pour couvrir le siège d'auto au cas où je perdrais mes eaux dans la voiture. Encore une fois nous avons discuté un peu, puis nous sommes revenus à la maison. Ton père était crevé, son adrénaline venait de tomber. Pour ma part, je commençais à trouver le temps long et les contractions commençaient à faire plus mal, même si elles étaient encore très supportables.

J'ai rappelé à la maternité pour leur dire que les contractions commençaient à être plus douloureuses. On m'a encore demandé de demeurer chez moi jusqu'à ce que les contractions soient plus rapprochées que cinq minutes, autour de quatre plutôt, et encore plus douloureuses. Ma patience s'usait de plus en plus et ton père se décourageait. Ça faisait maintenant près de douze heures que j'avais des contractions. J'avais vraiment hâte que ça bouge un peu. Nous avons alors décidé d'aller marcher pour tenter de faire avancer le travail. Sans succès. Nous sommes allés dans le parc et ton père a été très créatif pour trouver des objets qui allaient imiter ceux offerts à la maternité. Je me suis entre autre balancé sur un petit cheval sauteur pour enfants qui faisait office de ballon. Nous avons bien rit. Toutefois, le temps avançait et mon moral s'en allait de plus en plus. J'étais tannée d'avoir des contractions sans savoir si le travail progressait. J'avais l'impression que ça allait durer une éternité. En plus, la douleur augmentait de plus en plus et en marchant, je devais maintenant m'arrêter pendant certaines contractions pour bien les prendre.

De retour à la maison, je suis retournée dans le bain. Même scénario, ça bougeait au ralenti. Vers 9h le soir, n'en pouvant plus d'attendre, j'ai rappelé une troisième fois à la maternité pour me faire maintenant dire que je devais attendre des contractions aux trois minutes et que tout ce que je venais d'endurer depuis presque 24 heures n'était que du faux travail. Tout ça pour rien. J'ai éclaté en sanglots. J'étais fatiguée, dans mon corps et dans ma tête. Mais surtout, je commençais à avoir peur pour toi, peur que tu te fatigues avec toutes ces contractions, que tu t'épuises et que l'accouchement se passe moins bien que je l'aurais voulu. Ton père, lui, devenait carrément agressif face à cette situation. Il n'aimait pas l'idée qu'on repousse autant mon entrée à l'hôpital. Lui aussi avait besoin de savoir que nous allions bien toi et moi. Je suis ensuite retournée marcher dehors pour faire avancer encore plus le travail. En marchant, les contractions se rapprochaient aux trois minutes. Une petite lueur d'espoir pointait. Mais dès que je m'assoyais, elles revenaient aux cinq minutes, voire six, huit ou encore dix. Je ne savais plus quoi faire.

Je me suis rendue chez ma mère à pied avec ton père en faisant des pauses quelques fois en chemin pour prendre et « respirer » les contractions qui devenaient plus douloureuses encore. Nous avons discuté un peu encore et ma mère me conseillait de me rendre à l'hôpital, de leur mentir pour être examinée. Elle voyait bien que je n'étais plus heureuse, je ne souriais plus. J'avais peur pour toi mon petit amour et je voulais savoir si tu arriverais bientôt. Après discussion et réflexion, ton père et moi avons décidé de tenter notre chance. Il est allé chercher l'auto et moi je l'attendais chez ta grand-mère. Puis, nous sommes partis pour l'hôpital. Il devait être 10h30 du soir environ. La route a été un peu cahoteuse. Pas facile de supporter une contraction avec les bosses de la route!

Une fois à l'hôpital, je leur ai expliqué que j'avais des contractions aux trois minutes quand je suis allée prendre une marche un peu plus tôt et que je devais maintenant les « respirer ». Ils ont décidé de m'examiner, enfin! Après l'examen et un petit branchement sur le moniteur, ils ont vu que j'avais effectivement des contractions aux trois minutes, mais que peu d'entre elles étaient réellement efficaces pour faire travailler le col. Pour preuve, j'en sentais seulement une sur deux et j'étais dilatée à seulement deux centimètres, après près de 24 heures de travail. Il s'agissait de la période de latence qui était très longue pour un premier bébé à ce qu'on m'a expliqué. On m'a ensuite demandé de retourner chez moi, essayer de me reposer et dormir un peu, de revenir quand les contractions seraient vraiment intenses ou si je perdais mes eaux. J'étais triste, découragée et débinée. En plus, en reprenant l'auto, nous avons croisé ma mère et ma soeur dans le stationnement, accompagnés de Léon et d'Olivier. Ils étaient tous certains qu'ils allaient me garder. Nous avons un peu parlé pour expliquer la situation, je me suis confondue en excuses qu'ils se soient tous déplacés pour rien, puis ton père a mis la voiture en marche pour retourner à la maison.

Au même moment, j'avais une contraction, plus forte encore que toutes les précédentes. Puis, j'ai eu une drôle de sensation, comme un petit ballon qui se gonflait entre mes jambes et qui explosait sans prévenir. Comme je sentais le liquide chaud couler de manière incontrôlable sur moi, j'ai saisi le bras de ton père et je lui ai dit qu'on ne partait pas de l'hôpital finalement. Nous n'avons même pas eu le temps de quitter le stationnement. Il a freiné et m'a regardé d'un drôle d'air. Je lui ai expliqué que je perdais les eaux. Il s'est approché de la voiture de ma mère qui s'apprêtait elle aussi à partir, il a ouvert sa vitre et lui a expliqué qu'on ne partait plus. Nous avons d'ailleurs tous un peu ri de la situation.

Une fois stationné à l'aire de débarquement, je n'osais pas me lever. J'étais gênée à l'idée de laisser une petite trainée liquide derrière moi pour me rendre à la maternité. Finalement, j'ai constaté avec soulagement que mon pantalon absorbait pas mal tout ce qui coulait, à mon grand bonheur. Je suis montée au deuxième étage et les mêmes infirmières qui m'avaient examinée à peine quinze minutes plus tôt me regardaient d'un air interrogateur. Encore elle? Et bien oui. J'ai saisi mes pantalon et je leur ai dit: « Je suis toute mouillée ». Elles ont su tout de suite pourquoi et elles m'ont installé dans une chambre sans plus tarder. On m'a présenté l'infirmière qui allait m'assister, France. Il devait être minuit environ.

J'ai enlevé mon manteau, je me suis installée tranquillement tout en prenant le temps de bien respirer mes contractions qui devenaient tout à coup de plus en plus douloureuses. Je devais maintenant me taire et me concentrer sur ma douleur pour bien la gérer. Et ton père, lui, m'accompagnait comme un chef. France m'a ensuite demandé de m'installer pour m'examiner. Elle a évalué l'avancement du travail et elle m'a regardé avec de grands yeux. « Ah ben !» qu'elle disait. Mais quoi? « Ah ben »! Elle se répétait. QUOI? Elle a sourit puis elle m'a appris que j'étais maintenant dilatée à cinq centimètres. J'en avais donc gagné trois juste en crevant mes eaux. Wow! C'était très encourageant.

Ensuite, ton père est allé chercher ma mère, accompagnée de Léon, ta tante Joanie, ton oncle Olivier et sa soeur Meggie, le temps qu'il monte mes affaires de l'auto et déplace la voiture dans le stationnement à l'arrière de l'hôpital. Ils étaient tous dans la chambre à me souhaiter bonne chance pour la suite. J'avais enfin récupéré mon sourire, malgré la douleur, parce que je savais que j'allais bientôt te rencontrer.

Une fois ton père revenu, je me suis changée pour mettre la jaquette que j'avais apporté pour l'accouchement et on a installé mon soluté pour m'administrer des antibiotiques pour le streptocoque. Avant l'accouchement, je pensais que je trouverais l'expérience du soluté désagréable, mais finalement, j'étais tellement concentrée sur ma respiration et mes contractions que je me suis laissée faire sans broncher. Ma position préférée était de rester debout, appuyée sur un meuble, la tête posée sur un oreiller tout en faisant une sorte de balancement avec mon corps de gauche à droite. Pendant que j'avais ma contraction, ton père me massait le dos et les fesses. On appliquait aussi des compresses chaudes dans mon dos et au bas de mon ventre. Il m'était impossible de m'asseoir ou de m'accroupir, ça me faisait une pression supplémentaire sur le ventre que je trouvais très difficile à supporter. Donc je suis restée debout. Ton père a aussi commencé à me faire des points de pression dans la main. Ça consiste à appuyer fort entre le pouce et l'index pour créer une deuxième douleur et « changer le mal de place » comme on dit.

Au bout d'un certain temps, je ne sais pas exactement combien de temps, on est venu m'examiner à nouveau et faire un monitoring. Tu te portais bien et moi aussi. J'étais dilatée à six centimètres et demi. Je suis retournée sur mon meuble pour m'appuyer et continuer à prendre les contractions une à la fois, puis j'ai commencé à sentir une sensation étrange qui me donnait envie de pousser. Au début, elle n'était pas très puissante et elle ne durait pas longtemps. C'était désagréable, mais gérable.

France m'a finalement proposé d'aller dans le bain pour me détendre. Ton père l'a préparé. Il était très chaud et quand je me suis assise, malgré la position assise, ça me faisait du bien. Toutefois, ça a été de courte durée. Sans que je le sache, le bain a accéléré le travail de manière fulgurante. La sensation de devoir pousser se faisait de plus en plus forte et insistante. France, elle, devait partir pour sa pause et a été remplacée par une autre.

À partir de là jusqu'à la poussée, je dirais que j'ai vécu un véritable calvaire. Pas parce que les contractions faisaient mal, oui elles étaient très douloureuses, mais ça je pouvais le supporter. C'était plutôt parce que mon corps poussait tout seul pour te sortir de mon ventre et moi je devais retenir ce réflexe. On ne me pensait pas assez dilatée pour pousser encore. Ça devait être horrible à voir. Je n'aurais pas voulu être à la place des infirmières. D'ailleurs, il y en a eu trois différentes qui ont remplacé France en son absence. Une d'entre elle au moins est sortie de ma chambre en disant qu'elle n'était plus capable et ne savait plus quoi faire pour m'aider. C'est ce que ma mère qui l'a vue dans le corridor m'a raconté par après.

Tout mon corps était secoué d'un réflexe incontrôlable. Dans le bain, mon dos se cambrait. J'étais comme prise de convulsions explosives. J'étais totalement découragée. J'ai demandé à l'infirmière si on pouvait faire quelque chose contre ce réflexe de poussée. Elle me disait: « Respire ». J'essayais. Tellement fort. Je voulais respirer, je voulais contrôler mon corps, mais je n'y arrivais plus. J'étais au bord des larmes, totalement épuisée. Je regardais ton père et les infirmières avec une immense détresse dans les yeux. L'infirmière m'a aussi dit que la péridurale pourrait réduire la douleur, mais que j'allais toujours ressentir cette sensation de devoir pousser. À ce stade, je ne me préoccupais plus de la douleur du tout. Ce n'était pas ça qui me dérangeait. C'était ce besoin de t'expulser si puissant qui me vidait de toutes mes forces. Et rien ne pouvait me soulager. Je devais le vivre pleinement, en toute conscience et le gérer du mieux que je le pouvais. Heureusement, mon corps me fournissait une dose incroyable d'endorphines, tellement que j'arrivais à m'endormir dans la petite minute qui séparait mes contractions. Ton père lui continuait de faire les points de pression de son mieux pour m'aider et ça me faisait du bien, autant moralement que physiquement. Il était là pour moi.

Je suis finalement sortie du bain de peine et de misère après ce qui m'a paru n'être que quelques minutes. Probablement que j'y ai été plus longtemps, mais à ce moment là, je n'avais plus du tout la notion du temps. Ton père m'a essuyée. Je ne possédais plus mon corps. À chaque contraction, je m'accrochais à ses épaules et je le serrais dans mes bras. Ça me rassurait de sentir sa chaleur et son odeur, et puis ses bras qui m'enlaçaient et me supportaient me faisait du bien. L'infirmière respirait avec moi pour m'aider et j'étais docile, j'essayais très fort de respirer lentement avec elle pour ne pas pousser. Pendant les contractions, le réflexe était si puissant que mes genoux fléchissaient. Ton père devait me soutenir dans ses bras pour ne pas que je tombe par terre. Je l'ai même mordu au bras une fois, mais je m'en suis rendue compte assez rapidement et j'ai relâché ma prise. Je me suis trainée comme ça jusqu'au lit, prenant une pause à chaque contraction. On me disait: « Tu ne dois pas pousser, tu dois respirer ». Et moi, à ce moment, j'ai pleurniché un « Je ne suis pas capable » assez fort pour qu'on m'entende dans le corridor. Ce que je ne savais pas, c'est que ma mère et ta tante Joanie étaient dans le corridor à ce moment là. Ma soeur a été un peu traumatisée de m'entendre me plaindre et n'a plus voulu remonter à la maternité par la suite. Je pense que ça lui a fait un peu peur et ça a même remis en question son désir d'avoir un enfant dans un avenir rapproché. Elle était tout à coup beaucoup moins pressée.

France est finalement revenue en renfort et on m'a de nouveau examinée. On ne comprenait pas pourquoi j'avais un tel besoin de pousser quand il n'y avait pas si longtemps, j'en étais toujours à moins de sept centimètres. Nous avons compris dès qu'on a vérifié le col. J'étais complète, il ne restait qu'une mince bande de col qu'on pouvait faire passer avec les doigts.

J'étais si soulagée qu'on me dise que je pouvais maintenant canaliser ce réflexe de poussée en poussant pour de vrai. J'ai commencé par pousser sur le dos, puis à quatre pattes. Pendant ce temps, France essayait de faire glisser la petite bande de col de l'autre côté de ta petite tête avec ses doigts. Elle a finalement réussi. Pendant que je poussais, je faisais beaucoup de bruit. Moi qui avait tant espéré être silencieuse à mon accouchement. C'était raté. Je m'inquiétais même des autres mères dans la maternité qui pourraient m'entendre et possiblement avoir peur à m'entendre me plaindre ainsi. Ça faisait sourire France que je m'inquiète comme ça.

Je me suis ensuite recouchée sur le dos et j'ai pu continuer de pousser à chaque contraction. Ça me faisait un bien fou, même si c'était très forçant et difficile. Au moins, je n'avais plus à subir la poussée, je pouvais travailler avec elle et chacune d'elles me rapprochait un peu plus de ma rencontre avec toi. France montrait à ton père comment tenir mes jambes et mes mains pour m'aider à pousser. Il m'a aussi mis des compresses froides sur le front qu'il changeait quand elles devenaient plus chaudes. Elle lui montrait tes petits cheveux qui s'en venaient tranquillement. Ton père qui pensait ne rien regarder avant l'accouchement a été très curieux finalement de te voir arriver, millimètre par millimètre. Moi j'étais totalement concentrée sur ma poussée. Je voulais te rencontrer, te voir, te tenir dans mes bras. On m'a proposé de te regarder arriver dans le miroir. J'ai refusé. Je voulais rester concentrée. J'y étais presque. Alors, on a fait venir le médecin, le docteur Louise Galipeau. C'est elle qui allait finir de m'aider à te mettre au monde.

Quand elle est arrivée, elle a inspecté le moniteur et a tout de suite été inquiète. J'ai vu une sorte de colère dans ses yeux et elle s'est mise à faire des reproches à l'infirmière de ne pas avoir été appelée plus tôt. Ton petit coeur décélérait après chaque contraction, on ne savait pas trop pourquoi, mais on savait que ce n'était pas très bon. Et moi, je me suis mise à paniquer. J'étais si inquiète pour toi. Je ne voulais pas te perdre, pas si près du but, pas après une si longue attente à te cajoler à travers mon ventre. Non, il fallait que tu vives.

J'ai poussé sur le côté droit, puis sur le côté gauche. Rien ne changeait. Retour sur le dos, il fallait que tu sortes de là, ça pressait. J'avais tout à coup très peur, je pleurais. Je regardais l'infirmière avec un espoir de voir que tu allais mieux, mais en vain. Ça n'allait pas bien. Le médecin a ensuite fait appeler l'inhalothérapeute et a fait sortir la ventouse. Elle m'a aussi appris qu'elle devrait me faire une épisiotomie (couper ma peau pour agrandir la sortie) pour t'aider à sortir. Je m'inquiétais tellement qu'entre les poussées, j'hyperventilais un peu. Je devais me retenir pour respirer plus lentement et t'apporter plus d'oxygène. On m'a finalement mis un masque pour que tu ne manques pas d'air. J'ai saisi le bras de France et je la suppliais: « Dis-moi que mon bébé va bien, dis-moi qu'il va bien ». J'étais totalement terrorisée à l'idée que tu meures avant que je t'aie mis au monde. Elle essayait de me rassurer, probablement pour que je cesse de paniquer, mais je voyais bien dans ses yeux qu'elle mentait et la médecin était si concentrée à te faire sortir de là que je savais que tu n'allais pas bien.

Puis, j'ai puisé en moi toute la force et le courage qui me restait pour pousser plus fort que j'avais poussé jusqu'à maintenant. Avec tout mon espoir que tu sortes vivant de mon ventre, j'ai poussé comme si ma vie en dépendait, mais cette fois et pour la première fois de ma vie, ce n'était pas la mienne que je défendais, mais la tienne. France m'encourageait en m'indiquant les bonnes poussées pour que je puisses reproduire la même chose et ton père continuait de m'aider à pousser en me tenant les mains et les jambes. De toutes mes forces j'ai poussé jusqu'à ce que je sente une sorte de brûlure. C'était ta tête qui était tout près de sortir. J'ai poussé encore une fois ou deux, très fort. J'étais rouge comme une tomate, mes lèvres pétillaient, j'avais l'impression que mon visage allait éclater, mais je continuais de toutes mes forces. Puis, d'un petit coup sec, j'ai senti ta tête sortir. Le docteur a vu pourquoi ton coeur décélérait, tu avais un petit tour de cordon autour du cou qui a été très facile à retirer. Et on m'a encouragé à continuer de pousser même si je n'avais plus de contractions pour sortir le reste de ton corps. J'ai continué encore quelques poussées et puis je t'ai senti glisser hors de mon ventre. Une fois tes épaules passées, le reste de ton petit corps est sorti très rapidement. La sensation était très étrange. Ça a fait comme un grand vide tout d'un coup et en même temps, ça m'a fait un grand bien. Tout de suite le réflexe de poussée a cessé et les contractions ont beaucoup diminué en intensité.

Tu t'es mis à crier instantanément. On t'a posé sur mon ventre, peau contre peau, pendant qu'on t'essuyait un peu. On t'a ensuite recouvert d'une couverture chaude et on t'a mis une petite tuque bleue. J'avais de la difficulté à te voir, j'avais les yeux pleins d'eau. J'ai réussi à détourner quelques secondes mon regard de toi pour regarder ton père. Il pleurait lui aussi.

Tu étais si petit et si beau. Mais surtout, tu étais en vie. C'était le 19 septembre et il était 4h42 du matin. Ce matin là, ton père et moi sommes tombés en amour, pour le reste de notre vie. 

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Tite-val

Inscrit le :
12 nov. 2009

Posté le: 26 septembre 2011 13:49:02 EDT  
FÉLICITATION
WOW je tien a vous dire a toute...félicitation.!
accoucher naturellement, je vous lève mon chapeau.
ma premiere jai eu l'épidural, sa ralenti mon travaille.
il fallais que les infirmière me dise quand j'avais une contraction....jai trouver sa ordinaire pas mal.
j'avais le choix bien sur mais jme disais que si la douleur allais trop empirer..je ne pourrais pas le supporter, jaidonc opter pour l'épidural.
a ma deuxieme jaimerais bien ne pas la prendre.
jai toujours eu la crainte par contre d'avoir tellement mal que je n'ose pas l'affronter.je sais pas si vous comprener bien.
avoir la chienne de me tromper et quil est trop tard pour inverser le procésu. 

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Solo0507

Inscrit le :
05 juin 2009

Posté le: 25 septembre 2011 13:46:54 EDT  
Bon alors voici je vous fait mon récit d'accouchement Naturel Very Happy :

Vendredi le 16 Septembre 2011 je suis à 40.5 semaines.
À 11am j'ai un rendez-vous avec ma sage-femme Mélanie.
Je suis effacée à 70% et ouverte à 1.5cm, après un super stripping je suis à 2 cm. Elle me donne aussi des granules homéopathique pour aider le travail à avancer.

Dès mon retour je commence à avoir des contractions assez forte, mais pas régulières.
Vers 17h ça recommence et elle sont au 10 - 8 minutes et ce pendant 1h.
je vais donc dans le bain et ça arrête.

Je décide d'appeler qui va m'accompagner à l'Accouchement car elle habite à Val-David.
je lui dis que ça travail pas mal et que si elle vient avec sa fille et que ça me pogne dans la nuit elle sera déja la .

Elle arrive donc vers 10h30 pm et pour moi c'est le calme plat côté contractions.

On jase et je lui parle de mon groupe de mamans de septembre et vas lui montrer quelques photos sur notre page facebook.
Je vois aussi que Mélaniachocolat à pas mal de contractions à ce moment et vers 12h30 am elle a crevé ses eaux LIVE et nous l,a dit sur facebook.
J'étais très heureuse pour elle! On blaguais depuis quelques semaine que nous allions accoucher en même temps. mais la elle semblais vouloir me dépasser hehehe

et ben à 1h30 am je viens de me coucher et la me pogne une envie de pipi. J'y vais donc et après mon minuscule pipi de 3 gouttes ça se mets à couler assez fort Surprised
AH ben HEY JE VIENS DE CREVÉ MES EAUX!
Le fou rire me pgne sur la toilette! j'y crois pas. Ben voyont donc VOir que je crève mes eaux 1h après mon amies comme ça !!!! Laughing

Je réveille ma soeur qui venait de s'endormir.
Sa réaction à été Maaa pour vrai? hahaha

Je réveille ma mère aussi (car j'habite chez elle en ce moment)

puis j'appelle ma 2e sage-femme Marie-Hélène qui est de garde ce weekend !

On conclu que oui j'ai bel et bien perdue mes eaux mais les contractions sont pas encore forte, et elles commencent à peine.
je reste donc ici un peu je vais dans le bain et elles s'intensifie vite.

Ma mère décide de resté à la maison avec les 2 petites (ma fille et celle de ma soeur) plutôt que de les laisser à mon beau-père. Elle nous dit de l'appeler vers 7h am et elle viendra nous rejoindre si la petite est pas encore née.

je rappelle ma sage-femme et lui dis que je veux m'en venir qu'elles sont très forte et rapprochée.

J'appelle mon chum à Toronto à 3h am. Il me dis qu'il vas partir bientôt, mais faut qui prenne le temps de se réveiller.. je veux pas qui pogne un accident c'est long 7h de route.

Alors on pars ma soeur et moi il est environ 3h05 am
On arrive à 3h30 à la maison de naissance et les contractions sont très fortes la.. j,en prend une dans le bas de l'escalier.

On arrive à la chambre, j'enlève mon pantalon dans la seconde qui suit .
Marie-Hélène me fait un examen (qui fait très mal) je suis à 4cm et le col est presque tout effacé.
Le coeur de bébé vas à merveille, ma pression est bonne etc.

r endue ici je ne me souvient pu dutout de l'heure et le temps est comme figé.

Je prends quelques contractions dans le lit couché sur le côté ma soeur et Marie-Hélène me font des pression sur le dos car on a un doute que bébé est en postérieur. Les pression font du bien.

je veux aller dans le bain, je sais que je ne peux pas poussé dans ce bain la, mais peut-être que les contractions seront moins douloureuse?

Marie-Hélène fait couler l'eau et je m'y rend.
aussitôt assis dans le bain un très forte contraction me pogne et je vomi sur le piqué qui a à côté du bain! Confused

Les contractions sont tellement forte et intense que je ne me satisfait plus de juste faire des haaaaaaa bas et grave, la les cris sortent ça fait tellement mal!

J'ai laché un cris tellement fort que Marie-Hélène qui était dans le corridor en dehors de la chambre et venue voir et m'a dit ohh elle était forte celle la.

Oh oui sont forte et ça pousse!

Déjà!! Elle vas avertir une 2e sage-femme pour qu'elle se prépare à venir assister pour la poussée.

On sort du bain car elle doit m,examiner voir ou j'en suis: 6cm mais effacé au complet.
mais ça pousse déjà si fort!!

Je me place en grenouille sur le lit les contractions sont plus intense mais on dirait que je suis mieux comme ça.
On me suggère après quelques contractions de changer ma position car celle la met beaucoup de pression et je ne suis pas encore dilater au complet.
Donc je me couche sur le côté droit.

Oh god ça me fait tellement mal!

On écoute périodiquement le coeur de bébé et tout vas super bien!

un autre examen je suis à 9cm !! Yes la fin approche!
Je crois entendre dire que ça c'est fait vite entre le 6 et le 9 cm, mais je suis pas sure je suis tellement dans ma bulle!

La 2e sage-femme arrive (marie-Claude) avec son étudiante

et la ça pousse mais ça pousse fort.
Ces premières contractions me font hurlé!

je fini par changer de bord et me coucher sur le côté gauche et la on pousse pour vrai.
J,ai tellement mal ,mais je ne hurle plus.
on dirait vraiment un animal en grogne mon affaire, mais ça fait du bien de faire ça!

Et la le RING OF FIRE!! Oh qu'ils l'ont bien baptiser!
ça fait mal mais les contractions de poussé sont fortes mais j'ai tout-de-même un moment de repos entres pour reprendre mon souffle.

Un moment donnée, Marie-Hélène me dit on voit ça tête, tu veux toucher?
je touche et waah elle est proche !

quelques poussées encore et ça tête sort , on me dit regarde Sophie sa tête. mais je vois rien, j'ai pas mes lunettes et mon ventre me cache bébé .

1 autre poussé et vla les épaules. Il est 6h42 am

On mets Chloé sur moi je suis en extase!
essouflée, endolorie mais je suis en amour encore une fois! Je relaxe rendue la.

Le placentas sors très vite et sans douleurs.

On attend que le cordon cesse de pulser et on me demande si je veux le couper, je dis non alors on demande à ma soeur qui est toute émue et elle le fait.

On me demande si je veux faire vérifier si j'ai besoin de point tout-de-suite ou si je préfers attendre une peu. J'attend ,je veux découvrir ma fille un peu et me calmer.

Elle ne demande pas le sein immédiatement ,mais ça ne trade pas trop. pas facile allaiter coucher sur le dos
Laughing Smile

Probablement 30-45 minutes plus tard Marie-Hélène me suggère de faire vérifier la pour mes points car plus tard je serait beaucoup plus hésitante et moins gelé naturellement.

alors go je donne Chloé à ma soeur, et hop on vérifie je shakais tellement (j'ai shaker pendant au moins 1h)et je riais car quand elle vérifiais pour les déchirure ça me chatouillais..(oui oui je suis très chatouilleuse)Alors on était 5 à rire car c'était la première fois qu'une fille qui se fait faire des points rit tout le long Laughing .

On me redonne Chloé et la je suis vraiment une maman comblé j'ai ma 2e merveille dans les bras.
On fait les examen et elle pèse 9 lbs et mesure 55 cm et elle était bel et bien en postérieur! Et elle a la t^te toute ronde ! j'ai donc un bassin olympique qu'on me dit hahaha
 

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Solo0507

Inscrit le :
05 juin 2009

Posté le: 19 août 2011 02:03:37 EDT  
Aww super contente d'être tomber sur ce post!!

je vais accoucher très bientôt (DPA 12 septembre)et je vais acocucher en Maison de naissance! ce seras mon 2e accouchement , mais mon 1er Naturel!
vous me donner des forces avec vos Récits!! 

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alygator

Inscrit le :
09 juin 2011

Posté le: 5 août 2011 18:16:50 EDT  
Un petit détail que j'ai oubliée: J'ai accouchée le 1er juillet 2011 Wink 

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alygator

Inscrit le :
09 juin 2011

Posté le: 5 août 2011 18:15:43 EDT  
Moi aussi je suis tombée sur le post par hasard et j'ai le gout de partager mon récit d'accouchement.

38 6/7 semaines, mon médecin me propose un stripping, que j'accepte car j'ai hate de voir mon bébé, je n'en peux plus d'aller faire pipi aux 10 minutes et surtout parce que l'induction me tente po pentoute!!

Durant 2 jours, je ressens des fausses contractions mais sans plus. j'ai aussi perdu une partie de mon bouchon muqueux.

39 2/7 semaines: 4h10 am, je me réveille, je me rend au toilette pour une xième fois pour faire pipi. En me rendant, je sens comme un splash dans mes sous-vêtements. Ça y est, je viens de crever mes eaux!!! Yéééé!!!
J'avais tellement hâte que ça arrive. Je vais réveiller mon chum qui dort comme une bûche en lui disant que je viens de perdre mes eaux. Il est tout énervé!!! 5 minutes plus tard je commence déjà à avoir des contracations
aux 5 minutes!!! Faut partir, en plus je suis à 20 minutes de l'hôpital! Mon chum englouti ses 2 oeufs en 2 bouchées et nous partons!

Vers 5h00 am, nous arrivons à l'hôpital, on m'installe. On m'examine, je suis à 3 cm et effacée environ à 65 %. On me garde! De plus mes contractions sont maintenant aux 3 minutes et de plus en plus douloureuses
mais c'est très controlable. On me dit que le médecin arrivera vers 8h00. En attendant, je me berce et surtout, je respire! Je me suis quand même bien préparer à l'accouchement, j'ai lu beaucoup et je mets en pratique ce
que j'ai appris en lisant le livre d'hypno-naissance.

8h15 am Le médecin arrive, m'examine et fini de percer les membranes (Elles étaient seulement fissurées) Je suis maintenant à 5 cm et effacée à 85 %. Ça progresse!! Et les contracations sont plus douloureuses. On me
propose l'épidurale, que je refuse catégoriquement même si j'ai mal. J'ai le controle sur ma douleur et mon chum est là pour m'aider à passer au travaers. Je prends une contractions à la fois.
On me dit qu'à partir de maintenant, ça prendra de 1 à 2 heures pour atteindre 1 cm, alors je devrais accoucher dans 4 à 6 heures. On me dit de les avertir quand ça poussera...

9h10 ÇA POUSSE!!!!! Je suis effacée à 95% et dilatée complètement. Les infirmières se mettents à courrir pour préparer leurs trucs, elles appelent le médecin et je commence à pousser!!

10h00 Ma fille est maintenant née, posée sur moi, elle crie fort, elle est toute rose et surtout en pleine santé!!!

Les infirmières n'en reviennent pas de mon accouchement. Quelques une d'entre elles pensaient que j'étais sous épidurale tellement que je gérais bien la douleur! Et ça été très rapide pour un premier accouchement. 6 heures en tout!!
100 % naturel, sans calmant, sans anesthésie, sans rien! J'en suis pas mal fière!


 

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Yalou

Inscrit le :
28 avr. 2009

Posté le: 29 juin 2011 21:09:58 EDT  
Je suis tombée sur le post, par hasard, et j'ai eu envie de vous lire. Que de bonheur!!!! Maintenant j'ai envie d'écrire la naissance de mon garçon qui a maintenant 16 mois..... Je viendrai le publier une fois terminée. 

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nadege

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 3 février 2011 23:52:42 EST  
voici la naissance de mon petit 3e, un 2e accouchement a domicile.

31 décembre 2010

Je suis réveillé vers 6h du matin par tes frères qui sont prêt à commencer la journée. Je suis un peu triste de me lever avec ce gros ventre encore en place. Et je n'ai pas l'ombre d'une contraction, ni cette nuit malgré le lavage de plancher a 4 pattes et la contribution de papa hier soir. Je me lève donc avec tes frères et laisse papa qui est enrhumé dormir. Vers 7h je sens une contraction bien différente des autres ressentie jusqu'à maintenant. Elles viennent et reparte de façon irrégulière entre 7h et 8h puis cesse. Vers 8h30 je vais réveiller papa, mais il est encore si fatigué que je le laisse finalement dormir jusqu'à 11h. Papa va dans la douche avec tes frères et moi vers 11h30 je retourne me coucher. Les contractions semblent vouloir revenir. J'espère juste que tu attendras que mamie Jacqueline finisse sa journée de travail ou du moins que tu attendes 13h30 pour qu'elle puisse quitter. Je fini par m'endormir et me faire réveiller par une contraction vers 13h40. Tu as le sens du timing toi !!! Je fais des sodokus et je ne veux pas redescendre j'ai besoin d'être seule et évaluer le tout. Papa comprend bien sa et s'occupe des 2 grands. Vers 15h je choisis d'aviser Marie-Paule (ma sage-femme) et ma maman que les contractions sont de retour bien présente mais pas régulière du tout. Par contre mon feeling me dit que tu naîtras avant la nuit. Marie-Paule me demande de lui décrire les contractions, leur intensité, mon col et comment je me sens. On convient que je dois la rappeler dans 20-30 minutes max. Je vais dans la douche voir si sa va aider ou non a régulariser le tout. Elle s'intensifie encore et demande plus de concentration mais pas 100% j'ai peur de faire déplacer tout le monde trop tôt. Je rappel Marie-Paule comme convenue. Je lui dis que papa a vérifié le col et que selon lui il est beaucoup plus mou, au moins a 4cm et presque tout effacé, mais toujours en postérieur. Elle se met donc en route et sera ici vers 17h. Je donne des ordres à papa tel que regonfler la piscine et commencer à la remplir. Je lui demande aussi de sortir les poubelles que je trouve qui pue et de descendre le panier à linge qui est plein, il semble trouver mes dernières demandes bizarres mais les remplis. Il prépare aussi le souper pour tout le monde. Enfin pour lui vers 16h15 mamie Jacqueline et marraine Amélie arrivent, elles pourront s'occuper des grands et de maman. On commence à remplir la piscine. Moi les contractions change avec l'arriver de mamie mais je continue à donner des ordres. Tout le monde coopère. Je suis incapable de prendre les contractions assise sa fait trop mal a mon sacrum. Je me pends donc a papa ou a mamie selon la personne présente a mes cotés. 17h Marie-Paule arrive. Je suis toujours en parfait contrôle de ce qui ce passe. Sa présence me rassure énormément. Elle me conseil d'entrer dans la piscine et de finir de la remplir. ca fait tellement de bien. Mais oh, l'eau commence à devenir froide, il manque d'eau chaude !!!! Mamie se mets donc a faire bouillir de l'eau. Les contractions se rapproche au 3-4 minutes et durent 60 secondes, toi tu réagis très bien a ce changement brusque. C'est radical pour moi. Marie-Paule m'aide à garder une bonne respiration durant les contractions. Papa est présent me flatte les cheveux et m'embrasse. Il est génial. Marie-Paule fini de s'installer et m'examine. C'est difficile, je contracte beaucoup et encore plus rapprocher j'ai de moins en moins de repos. Intérieurement je souhaite un 5-6 cm au moins car je ne me sens vraiment pas capable de poursuivre. Résultat 9cm poche des eaux bombantes col postérieur encore alors elle le rapproche entre deux contractions, il est environ 17h30. Elle me conseil de me mettre a 4 pattes voir comment je vais prendre sa car je commence à perdre le contrôle. Papa entre donc dans l'eau avec moi. Il masse mon dos et ma fesse droite (il commence à être un expert à savoir ou les contractions me font mal après 3 accouchement) Je respire de plus en plus bruyamment encore une fois Marie-Paule me guide. Elle part appeler la 2e sage-femme et l'aide natal. Mais je ne lui laisse pas trop le temps. A la contraction suivante je dis a papa que sa pousse, il dit qu'il va aviser Marie-Paule au temps de repos mais je refuse qu'il me laisse seul. Papa est devant un dilemme, heureusement pour lui mamie entre a ce moment, elle avisera donc Marie-Paule de ce changement. Elle revient dans la chambre et m'encourage à faire qu'un avec toi. Elle me dit que ce n'est pas grave que la 2e sage-femme soit pas arrivé qu'elle et ton papa vont très bien se débrouiller si elle n'arrive pas attend. J'ai de plus en plus mal au pubis lors des contractions je vais donc voir (toucher) la raison, ta tête est toute proche a environ 4 cm de la sortie. J'en reviens pas sa va tellement vite. Mamie tente de fournir l'eau chaude puisque la piscine n'est pas assez chaude ni assez remplis. Une chance que ta marraine est là pour tes frères qui soupe tranquillement. Je me mets à chanter la déclaration de mes aïeux c'est la chanson qui joue a ce moment là. Papa chante avec moi. Toi tu pousse de plus en plus. Là j'en peux plus et le dit bien haut et fort. Papa m'encourage d'avantage avec des mots doux et sa présence. Je retourne voir ou tu es rendu, papa me dit ce qu'il voit. Tu es tout près. La 2e sage-femme arrive. Je redis ne plus pouvoir y arriver, que c'est impossible car tes eaux sont toujours intact. Mais tu es très bas. Marie-Paule m'explique que sa fait plus de pression car tu semble vouloir naitre coiffer. J'hésite un instant, laisser les eaux intact ou non. Un bébé coiffer c'est si rare. Mais à la contraction suivante je supplie Marie-Paule de les percer. Elle propose a papa de la faire, finalement c'est moi et elle qui le fera. Suite à sa ta tête s'accote bien comme il faut sur le périnée. Je sais qu'à la contraction suivante elle sortira. Je garde mes mains en place et pouf comme de fait à la contraction suivante ta tête est dans mes mains. Quelle sensation magique. J'attends patiemment la contraction suivante celle qui délivrera ton corps. A ce moment c,'est un peux la panique car mamie entrai avec de l'eau chaude, papa veux des photos et moi les enfants. Mamie ne sait donc pas où se lancer. Finalement le chaudron finira au sol, mamie va courir chercher son appareil et les 2 grands. La contraction finit par arriver, je pousse pour t'aider à sortir. Et demande à papa de venir te chercher. Tu fais un 360 avant de sortir, tout le monde trouve son bien drôle. Je ne te vois pas et il n'y a pas assez d'eau pour qu'on te transfère à moi sous l'eau. Je me retourne donc pendant que papa te tiens et te sort de l'eau. Tu ne sembles pas apprécier le fait que l'eau soit un peu froide pour toi. Tu es tout rigide et un peu lent à réagir, mais ton teint rosé fait que je ne m'inquiète pas. Isabelle (la 2e sage-femme) te stimule et tu finis par protester un peu. On te dépose dans mes bras, il est 17h44. On sort rapidement de l'eau car elle n'est pas à température idéale. On s'installe dans le lit ou je grelotte beaucoup. Tu es bien éveiller et regarde partout. Laurent compte tes doigts et nous annonce que tu es un petit garçon. Le petit frère qu'il voulait tant. Clément lui ne cesse de t'embrasser, il est émerveillé par le bébé. On fait connaissance en famille. Papa me félicite encore et encore, mais sans lui et Marie-Paule je n'y serai pas arrivé, pas dans cet état de confiance et de présence d'esprit. J'ai tenu des conversations entre mes contractions jusqu'à 9 cm. Puis j'ai chanté entre 9 et 10 cm. Je rêvais d'un accouchement ou je ne serai pas prise dans la tempête donc d'un accouchement moins rapide, mais grâce a toi mon petit Clovis j'ai eu un accouchement rapide tout en gardant le contrôle.

On nous laisse seul une bonne heure et demi ou tu tètes comme un champion, C'est aussi durant ce temps que les sages-femmes finissent pas réussir à parler a une aide-natal qui ne nous sera pas nécessaire finalement. J'appel la famille pour leur annoncer la bonne nouvelle, je suis en super forme, mais je sais que ce n'est que l'adrénaline. On t'examine, tu pèses 6 livres 9 onces et mesure 52 cm soit 20.5 pouces. Tu ressemble tellement a Laurent moi qui s'attendais a un autre bébé comme Clément soit un gros tucson je suis bien surprise. Moi et papa hésitons pour ton nom. Celui choisi la veille ne nous convient plus, il ne te va pas bien, on choisi donc Clovis pour toi mon petit Lapin.

Une petite anecdote : lorsque mamie est allée chercher tes frères pour ta grande sortie Laurent venait de faire pipi dans ses culottes. IL était donc à la toilette entrain de terminer, dans l'énervement il a oublié de cesser de faire pipi avant de se lever pour ensuite accourir nous voir juste en t-shirt. Clément lui jouait tranquillement dans la salle de jeu jusqu'à ce que tu lâche ton crie moment ou il a accouru voir le bébé.
 

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guenimo

Inscrit le :
09 sept. 2007

Posté le: 2 janvier 2011 22:19:23 EST  
Coeurs sensibles s'abstenir
Le texte a été écrit il y a quelques temps, mais j'avais quand même le goût de participer.

April, 2009
Et voilà! Enfin, J est finalement née, samedi matin le 18 avril 2009 à 2h07AM avec quelques jours de retard. (J'avais eu trois dates, le 4, 8 et 9)

Pour faire une histoire courte, parce que de toute manière tout s'est passé très vite, tout cela a commencé vendredi soir. À 21 heures pile, ma mère (qui dormait chez nous en prévoyance de l'arrivée du bébé), le beau-frèere (qui restait chez nous à l'époque) et moi, on a pogné la gastro que M, ma grande de 2 ans avait eu cette semaine. Bref, comme je filais franchement pas fort, j'avais des crampes partout, et je me sentais assez misérable merci, à visiter la salle de bain aux 30 secondes avec mon bol de crème glacé vide pour vomir.

À minuit et demi, j'étais tellement croche que je ne savais même plus si j'avais des contractions ou le goût de vomir. J'ai décidé d'appeler la sage-femme et on s'est entendues pour se rejoindre à la Maison de Naissance le plus tôt possible au cas où c'était pour ce soir, étant donné que j'avais accouché rapidement à ma première (environ 5 heures). Nous sommes arrivés à environ 1heure 15 et mis à part le fait que j'étais exténuée, ça allait quand même pas pire.

On s'est installé dans la chambre et à partir de ce moment là, tout est allé très vite...
En arrivant, Kaoutar, ma sage-femme a fait un examen, et a pris ma pression et tout était au beau stable. Elle est sortie et a appelé la 2e sage-femme parce que les contractions avaient commencé durant le trajet en auto ( les sages-femmes sont toujours deux: une qui s'occupe de la mère durant le travail et l'accouchement et l'autre qui arrive vers la fin de l'accouchement pour s'occuper du bébé lorsqu'il naît)
Puis, dans les 37 minutes qui ont suivies, j'ai été malade , j'ai eu des mégas contractions, j'ai crevé mes eaux, j'ai entendu "Le bébé est descendu trop rapidement, il va falloir appeler l'ambulance pour une urgence, ... ventouse ... il faut pousser ... ambulance... Sophie, ton bébé doit sortir MAINTENANT, son coeur faiblit"

J'peux-tu vous dire que quand JF m'a dit "Envoye Sophie, pousse!" j'ai pas niaisé pis je l'ai écouté!
Ça a marché, pis la belle Jasmine Ai-Làn est née, en quelques poussées, toute potelée et joufflue, et surtout, en pleine santé. Elle pesait 8 lbs 15 oz à la naissance.

À ceux qui doutent du choix d'accoucher en maison de naissance je leur dit ceci: Chaque femme devrait pouvoir accoucher en étant entourée le mieux possible. Dans mon cas, je ne pouvais demander mieux. Ma sage-femme a été disponible en plein milieu de la nuit pour répondre à mes inquiétudes et venir faire son travail. Elle savait exactement ce qu'elle faisait et ce qui se passait, a su réagir en conséquence et trouver les mots qu'il fallait pour m'aider à faire mon travail. J'étais aussi accompagnée par un conjoint merveilleux, qui a participé activement à la naissance de notre fille. Comme la deuxième sage-femme n'a pas eu le temps d'arriver avant la naissance de Jasmine, c'est JF qui a joué le rôle du helper de Kaoutar. Je ne crois sérieusement pas qu'il en fasse sa deuxième vocation mais il a su remplir son rôle à merveille.
   

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caro_l

Inscrit le :
25 sept. 2007

Posté le: 5 décembre 2010 21:41:53 EST  
23h45: J'ai des contractions régulières depuis au moins 21h... je perds du sang. Je ne veux pas me rendre pour rien, mais pas le choix, papa appelle la "gardienne" pour tes grands soeurs.
0h20: La gardienne arrive, papa essaie de réconforter tes soeurs qui se sont réveillées et qui pleurent... désolée, mais il faut vraiment y aller.
00h30: départ pour l'hôpital
00h35: arrivée à l'hôpital (je n'habite pas loin)
00h50: On m'examine, je suis dilatée à 7. Je suis contente: ce n'est pas une fausse alerte et il est déjà trop tard pour l'épidurale.
1h36: Tu es là après 6 minutes de poussées. 8lbs, aucune déchirure, maman est top shape et toi aussi

Pas pire pour une fille qui ne devait pas être capable d'avoir naturellement un bébé de plus de 7 1/2 lbs!
 

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bellarosa

Inscrit le :
06 sept. 2010

Posté le: 4 décembre 2010 23:00:41 EST  
je ne sais pas quoi faire pour que ca arrete de sauter comme ca!!! désolée

Suite

eaux qui venaient de rompre. J'ai bien cru que je n'y arriverais pas. Ensuite, je me suis accrochée tres fort au bord du bain (j'avais des bleus le lendemain) et a mon conjoint, j'ai poussé comme une folle, j'ai crié comme une folle, j'ai laché completement prise et ma fille est finalement née!!!!! Le 15 juin a 19h49!!!! Je me suis sentie tellement fière, tellement forte vous pouvez pas savoir comme je suis heureuse de mon accouchement. C'était la pire douleur au monde, et en meme temps c'était si beau et intense. Je n'échangerais pas cette journée pour rien au monde. Un accouchement de rêve, aucune déchirure, aucune probleme. Le soir meme, nous dormions tous ensemble dans notre maison. Merci de m'avoir lue! 

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