Les pros-allaitement

adi: j'étais sur que tu allais écrire

Je n'ai jamais fumé un seul joint de ma vie, mais maudit que j'ai manger des patates!! aahahahhahahahahahah 

Bon, je vois que mon sujet à provoqué bien des discussions.

Je tiens à le redire: dans mon titre, j'aurais dû écrire "Les pro-allaitement extrémistes". Je ne voulais pas m'en prendre au pro-allaitement en général, mais bien à ceux et celles qui ne cessent de s'en prendre au mamans qui ne désirent pas ou qui ont cesser d'allaiter, en leur disant tout et n'importe quoi pour les faire sentir mal.

De plus, certaines personnes disent que les mamans devraient toutes AU MOINS essayer d'allaiter. Moi, je ne suis pas d'accord avec ça. Chacune son choix. Vous savez, ce n'est tout le monde qui est à l'aise avec ça.

Maman_BOB, je ne suis pas certaine que ce soit une excuse:

"p-ê que certaines infirmières ou certains médecins débordés et dépassés par les évènements, qui ne savent plus sur quel pied danser, sont extrêmes parce que le côté humain a pris le bord avec les heures supplémentaires, les réunions et les formations......."

Il faut faire attention à ce que l'on dit (je parle des médecins et infirmière qui parlent de l'allaitement aux mamans) et ce, même si l'on est débordé. Oui, on peut informer les mamans sur les bons côtés de l'allaitement, mais si une maman nous dit, après discussions qu'elle ne désire pas allaiter, il ne faut pas aller plus loin. Cela fait en sorte qu'elle se sent persécuter.

Je connais une femme qui, après avoir eux 2 enfants (et que l'allaitement n'a pas marché du tout avec les deux) et qui était enceinte de son 3e, se faire sans cesse demander par son gynécologue si elle allait allaiter. Elle a expliquer au gunécologue en question que ça n'avait pas marché avec les deux premiers et qu'elle ne souhait pas recommencer mais celui-ci n'a pas cesser de la tourmenter en lui disant que c'est ce qu'il y a de mieux pour le bébé et que c'est son rôle de maman de faire des efforts sur ce côté. À un moment, la femme lui à dit: "Bon, je vais réessayer". Mais cela était seulement pour qu'elle arrête de se faire harceler.

Au moment de l'accoucher, quand le gynécologue est allé la voir pour lui dire que c'était le temps d'allaiter, la femme lui a tout simplement dit: "Avez-vous fini votre travail?" "Oui, eh bien, merci, moi, je fais le reste du travail". Elle à demandé un biberon à ce moment.

Je suis pas du tout contre l'allaitement, mais je le redis encore, j'en ai contre ceux et celles qui croient qu'il y a seulement l'allaitement de bon et que le lait maternisé, c'est du poison. 

 

Voici mon constat: Du temps de nos grands-mères et nos mères, les docteurs et les infirmières ne juraient que par l'alimentation de bébé au biberon. Jugements sur celles qui ont bravé cet "interdit" en donnant le sein. On réussissait à faire croire aux mamans que leur lait n'était pas l'aliment le plus approprié, voir dans certains cas un mauvais choix pour nourrir leurs enfants.

Aujourd'hui, les études démontrent que les femmes sont parfaitement aptes à nourrir leurs enfants. Et c'est tant mieux!

Dans moins d'un mois, j'aurai accouché de ma petite fille. Pour le moment, j'ai l'intention de l'allaiter. Mais je n'irai pas au delà de mes capacités morales ou physiques!

Je suis une pro-choix, et ça dans tous les aspects de ma vie. Les extrêmistes, je les fuis! Les gens penseront ce qu'ils veulent de mes choix! Y'a une expression qui dit à peu près ceci: "Ne vous jugez pas trop sévèrement, les autres s'en chargent à votre place".
L'important mesdames, c'est d'être en accord avec vous-mêmes!  

Je te seconde en tous points Maman_Bob. J'ai la même approche avec les personnes que je soutiens en tant que marraine. Je ne force pas leur choix car il ne m'appartient pas. Je parle à une personne, non à une statistique, c'est ce qui fait toute la différence entre un choix de santé publique, et le choix personnel. J'estime être là pour soutenir la personne dans sa démarche d'allaiter. Si cette démarche ne correspond plus à ce qu'elle recherche pour elle et sa famille, mon intervention s'ajuste en fonction des besoins et du choix de la mère. L'allaitement n'est pas seulement un mode d'alimentation, il implique deux êtres humains à part entière: le respect de ces derniers doit être le guide de nos actions et nos conseils.  

Ma mère n'a jamais fumé. Pourtant, j'ai fréquemment des pannes de cerveau!

Sérieusement, je ne pense pas que le message soit: fumez autant que vous voulez durant l'allaitement, ça ne change strictement rien. Mieux vaut s'abstenir complètement de fumer, mais dans un cas de dépendance, le moindre mal est sans doute de continuer à allaiter (parce que les avantages surpassent les inconvénients) plutôt que de priver son bébé du lait maternel en pensant que ce sera mieux ainsi.  

Je l'ai déja dit plusieurs fois sur ce forum...mais ma mère a fumé du cannabis tous les jours lorsqu'elle me portait dans son ventre...et ça a continuer pendant qu'elle m'allaitait.

J'suis pas trop débile pour l'instant  

Je n'ai lu personne ici qui réclamait l'allaitement à tous prix.
J'ai juste lu des personnes qui venaient rectifier des propos qu'elles jugeaient erronées, ce qui n'a absolument rien à voir.
Que ce soit dans la section témoignage ou n'importe quelle autre section, si on lit un commentaire qui ne correspond pas à la réalité, alors, j'estime qu'il n'y a aucun problème à rectifier. Ce n'est pas partir un débat, nous ne sommes pas dans le domaine des opinions, mais d'études scientifiques sérieuses.
Le jugement est une chose, la réalité scientifique en est une autre. Ce qu'on fait avec ces infos aussi.

 

Babsi & jeune maman 2008 , puis-je me joindre au club? Je crois que nous avons eu le même type de jeunesse


 

Je vais me faire juger, mais sincèrement, ça ne m'affecte pas. Je consomme parfois du cannabis durant mon allaitement. Ma fille a 2 ans et j'ai du en fumer 5-6 fois. Je ne suis pas une ''droguée'', attention. Il est officiel que je n'ai rien consommer de tel durant les 6 premiers mois lorsque ma fille était exclusivement allaitée, mais par la suite, lorsqu'elle a commencé le solide et a été introduit à différents laits (de vache, de soya, etc), je ne me suis pas empêché de fumer quelque poffs lors de sorties avec mes amis. Je n'aurais pas voulu sevrer ma fille pour me permettre une fantaisie une fois au 3 mois.

Vous pouvez me juger d'irresponsable, mais je sais pertinnemment que ces quelques consommations n'affecte pas ma qualité de mère.

Je connais une fille qui a beaucoup fumé de cannabis durant sa grossesse et son allaitement. Curieusement, c'est une fille qui trippe sur le plein-air et la bonne nutrition...elle a été en thérapie pour arrêter, mais elle a continué d'allaiter et son fils l'est encore à plus de 2 ans.
Elle est ''contre'' le lait de vache et la préparation. Les mères sont souvent pleine de contradictions, selon nos valeurs mais surtout nos ''faiblesses''.