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ByInscrit le : |
La maudite question des étrangers: Tu allaites-tu? GRRRR! Je me rends compte que depuis que mon bébé est né, tout le monde me la posait... et bien depuis qu'il est un peu plus grand cette question à changé: C'est devenu mange t-il des céréales??? Qu'est-ce que les gens ont tous à s'intréressé à ce qu'on donne à nos enfants??? Fait cocasse, l'autre jour, je suis dans un magasin avec ma belle-mère et une dame s'approche de la poussette et demande: Lui donnez-vous à manger? Ma belle-mère lui répond assez directement: Non, on le laisse mourir de faim! Et vlan, la madame s'est retourné illico!!! Moi, j'étais crampée!!!!
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Isa-Lylou et LexieInscrit le : |
Je crois que tu as très bien compris Ronie, c'est tellement ca
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Isa-Lylou et LexieInscrit le : |
Moi j'ai toujours penser que la plupart des être humains se réjouissent du malheur des autres... et certaines personnes encore plus que d'autres !
Allaiter c'est comme devenu une norme, un idéal, le sommum de la parfaite maternité. La madame qui allaite est bien bien fière de correspondre aux "normes" et d'etre en mesure de nourrir son bébés de "la bonne facon". Y'en a qui la sortent bien vite cette phrase là : MOI je donnerai jamais de préparation .. (avec un air de "je suis donc meilleure que les autres"). Ca me fait toujours rire moi d'entendre une mère qui allaite parler de la préparation comme si c'était du poison a rat... une mixture tueuse de bébé. Non mais yen a qui beurrent épais en mautadi.  On dirait que la compation, la capacité de se mettre dans les bobettes de lautre, c,est pas tout le monde qui est en mesure de le faire. Je suis sure quelle a pas catcher une secondes que ca pouvait te faire de la peine de pas avoir pu allaiter et que ses commentaires pouvaient de toucher. Moi jappelle ca du manque total de tact et de savoir vivre. c'est bien dommage. |
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VanapoohInscrit le : |
Bonjour..
Je sais juste pas comment m'exprimer tellement je suis fachée.. Je m'explique.. Pour moi aussi l'allaitement allait de soi, je n'avais pas de biberon, pas de preparations rien! Mon accouchement à été l'enfer, rien de ce que j'avais prévue! Cesarienne d'urgence et tout le tralala.. Cependant, mon petit William étais un champion de la tétée!!!! Toute les infirmieres en revenais pas de voir comment il tetais bien et qu'il prenais bien le sein.. évidemment, j'étais fiere comme un paon.. Mais sa faisais mal.. tres mal.. trop mal.. j'ai demander a voir la conseillere en lactation, on m'a répondu qu'elle ne rencontrait que les cas a problemes et que moi tout allais bien.. J'ai endurer jusqu'a temps qu'elle vienne me voir par hasard le jour de ma sortie... en voyant mes seins elle m a dit : Ben voyons! T'aurais du nous le dire avant! J'enrageais.. J'ai finalement abandonné l'allaitement 2 semaines apres ma sortie de l'hopital, j'allais y perdre ma santé mentale, il ne voulais plus rien savoir de mon sein et j'aurais assassinée l infirmiere du CLSC.. Bref... je travaille encore sur moi pour mon accouchement raté, et mon allaitement raté! Figurez vous donc que ce soir je m'en vais avec mon chum et mon gars grignotez une creme glacée... ( ben juste nous 2 il a 3 mois!) La je vois une femme que j ai connue au travail quand j'étais enceinte, elle me regarde et me dit : ''Es ce que tu allaites? "... La surprise, moi je repond que non.. Elle me dit : ''Fiou.. parce que je t'aurais dit, le chocolat, touche pas a sa!'' Ok.. je l'avoue.. je suis peut etre a cran mais je l'ai mal pris... Apres elle me dit : Es ce qu'il dort bien? Moi super fiere de lui repondre que oui il fait ses nuits depuis qu il a deux mois! Elle me fait un sourire en coin et me dit que je suis chanceuse.. que le sien a 1 an et il fait toujours pas ses nuits.. elle s'empresse de préciser qu'ELLE... elle allaite.. La je lui dit comme sa.. ahh mais j'ai entendu dire que le lait maternel se digerait plus vite que le lait maternisé... et que c'est peut etre pour sa que le sien ne fais pas ses nuits... Elle me regarde et me dit AHHH c'est pour sa que t'allaite pas ??  RAPPORT???? Et elle ajoute la ta?#&5$&$# quelle ne touchera jamais a la préparation.. quasiment si on parlait de la grippe porcine ciboire!!!(désolée) Scusez si mon message est long.. j'en avais long sur le coeur!!! Je suis une maman qui biberonne et fière de l'être sapristi! |
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janis_Inscrit le : |
Est-ce que le reflux peut être causé par ce que je mange???? Ou c'est la préparation le problème....ouhlalala....Anyway, si ça persisite, je retournerai voir le pédiatre plus tôt.
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janis_Inscrit le : |
DOFAMI : Pour les problèmes de digestion de mon petit homme, il régurgite beaucoup...beaucoup plus qu'avant disons. Il doit interrompre son boire pour régurgiter. Parfois, il fait aussi une petite face toute plissée, comme s'il avait croqué dans un citron (reflux???). Il peut aussi régurgiter plusieurs heures après avoir bu. Mais bon, peut être que je m'inquiète pour rien. C'est mon premier bébé, alors je me pose ben des questions!!!
Je crois que je soupsonne plus MON lait que la préparation commerciale, étant donné que c'est son alimentation principale. Anyway je revois le doc dans quelques semaines, on verra bien Bonne journée |
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DofamiInscrit le : |
janis_ Bienvenue ici et tant mieux si ça te fait du bien de venir discuter. Effectivement, tu n'es pas seule du tout !!!
Ça ressemble à quoi les problèmes de digestion ? C'est peut-être quelque chose que toi tu manges et qui ne passe pas bien...(brocoli, oignon, chou, produit laitier....) ou bien c'est la préparation commerciale..C'est difficile d'évaluer avec l'allaitement mixte |
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janis_Inscrit le : |
Salut les filles!!!
Ouf, ça fait du bien de vous lire! Je fais partie de celles pour qui l'allaitement est très difficile et pour qui la pression a été très grande. Dès sa naissance, mon petit Mathias a eu beaucoup de difficulté à prendre le sein. 4 jours à l'hôpital où mon fils était en crise. On me disait d'être patiente, que j'avais un petit bébé colérique. Ça pouvait prendre 1h30 arriver à lui faire prendre le sein. L'HORREUR!!! J'étais inquiète qu'il ne mange pas mais on me disait de pas m'inquiéter, qu'il allait finir par manger!! À mon retour de l'hôpital, j'ai utilisé une teterelle pendant environ 2 semaines. Je croyais que mon allaitement allait mieux mais j'ai pris toute une débarque quand je suis allée chez la pédiatre et qu'il n,avait pas pris assez de poids selon elle...merde!!! De ce fait, l'allaitement s'est mis à aller encore moins bien. Je me suis rendue compte que mon petit est un peu paresseux sur le sein. Il tète bien quelques minutes et ensuite c'est le bordel...soit il dort, soit il se tortille et pleure. Je suis donc CONSTEMMENT en questionnement....A-T-IL ASSEZ BU????? La semaine dernière, j'ai commencé à alterner sein et biberon (préparation commerciale, je n'arrive pas à tirer assez de lait). Maintenant, ça va beaucoup mieux. Du moins, je me sens beaucoup mieux et bébé mange mieux! Et il a pris du poids! Voilà mon histoire. Mon petit a maintenant presque 6 semaines et je compte bien continuer d'alterner. Par contre, il semble avoir des problèmes de digestion....est-ce mon lait ou le nestlé??? Un autre questionnement de maman  Bref, ça fait du bien de savoir que je ne suis pas la seule pour qui l'allaitement n'est pas facile....la pression est tellement forte qu'on en vient à s'en imposer beaucoup!! Bonne journée Janis |
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cousineqcInscrit le : |
T'as bien raison melimelo, moi aussi je me justifie tout le temps. Faudrait plutôt répondre que ça ne les regarde pas. J'accouche en juillet et je me fait déjà poser la question... non plutôt, je me fait dire " tu vas allaiter", ou "Quand tu vas allaiter..."
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melimelo1Inscrit le : |
Je remarque qu'on est toute pareille!
Quand quelqu'un nous demande si on n'allaite ? on répond toujours : non parce que..... Pourquoi on se sent toujours le besoin de se justifier!! On dirait qu'on est en train de faire un mauvais coup ou quelques choses de super mauvais et qu'il faut donner une explication!! Je suis comme ca moi aussi !! j'essaie de ne pas donner trop de détails...mais on dirait que juste la question me rentre un couteau dans le ventre et c'est les explications en long et en large!!  Et la apres ca c'est : Ouins....mais as-tu essayé...... "non, voyons...j'ai même décidé d'arrêtter de la nourrir point...a ce qui parait c'est la même chose que si je lui donne des préparations commerciales non???!"  Supes les articles...ca va peut-etre faire bouger!! |
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DofamiInscrit le : |
Mon Dieu By, est donc ben effrontée elle !!! J'en reviens pas comment le monde entre dans notre bulle quand c'est le temps d'allaitement. Me semble que c'est tellement personnel, je vois pas pourquoi je dois en parler avec des inconnus. Je nourris mon bébé, me semble que c'est ça l'important !!!
 Merci pour les articles, je vais les garder précieusement. En passant, au travail, j'avais le mieux-vivre 2004 et je l'ai ressorti pour voir quelque chose et figurez-vous qu'il y a même des images de comment donner le biberon ! Il y a une vingtaine de pages sur le biberon. C'est fini maintenant, je boycotte la version 2008 !  |
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marieeve1982Inscrit le : |
Voici celui intitulé ou gen13 figure sur la photo  :"J'avais l'impression de lui donner du poison à rat" Pour Geneviève Pérusse, c'était l'allaitement et rien d'autre. Elle en était si convaincue qu'elle n'avait pas acheté le moindre biberon avant la naissance de sa fille, Aryanne. Mais le jour J, elle a fait une douloureuse découverte: toutes les mères ne donnent pas le sein en souriant avec tendresse comme sur les photos affichées à la maternité. Parfois, la réalité est plus brutale. Aryanne ne voulait rien savoir de la tétée. «Elle pleurait tout le temps. Je ne mangeais pas, je ne me lavais pas, je ne dormais pas. Tout ce que je faisais, c'était allaiter. Ça durait deux heures, et ensuite, on me branchait sur un tire-lait électrique pendant 45 minutes pour stimuler la production. Après, je devais remettre ma fille au sein...» La petite commençait à se déshydrater et à perdre du poids. Mais pour les infirmières, pas question de lui donner un biberon. Ça a duré six jours. «Une nuit, une infirmière m'a dit qu'il fallait que je me repose, que je n'aurais jamais de lait si je continuais comme ça. Elle a caché de la formule dans un tiroir et m'a fait promettre de ne pas le dire aux autres! » Pendant longtemps, bien des mères n'ont pas été appuyées dans leur désir d'allaiter. À la maternité, on donnait le biberon sans même demander leur avis. Désormais convaincus des bienfaits du lait maternel, les hôpitaux travaillent à corriger le tir. Or, ce retour du balancier va parfois trop loin, si l'on en juge par les nombreux forums de discussion où des mères désemparées dénoncent avec virulence la croisade des «ayatollahs de l'allaitement». Après un accouchement difficile, Maryse Villeneuve s'est elle aussi butée à un mur. «En cinq jours à l'hôpital, pas une fois Gaël n'a tété à mon sein. Les infirmières lui prenaient la tête, poussaient dessus. Lui hurlait, pleurait et se débattait... c'était un vrai cauchemar. Je passais mes jours et mes nuits à faire ça. Je n'avais pas de répit. Et mon bébé dépérissait sous mes yeux.»Gaël ne s'est calmé qu'en prenant le biberon. «Pour les infirmières, c'était un échec. Plusieurs m'ont reproché d'avoir abandonné. Mais ma santé mentale était en jeu.» De retour à la maison, une infirmière du CLSC a insisté pour qu'elle essaie à nouveau. «Elle m'a même dit de me coucher nue avec mon bébé, peau à peau, pendant 48 heures, pour lui donner le goût de téter!» Les mois suivants, c'est le regard des autres qui a été le plus difficile à supporter pour les deux mères. «J'allais aux relevailles pour avoir de l'aide, où j'allaitais sans arrêt pendant quatre heures, raconte Mme Pérusse. Quand je sortais, je savais que ma fille avait encore faim, mais j'étais trop mal à l'aise pour la nourrir là-bas. J'allais me garer dans un stationnement et je lui donnais le biberon dans l'auto, en cachette.» La jeune femme regrette qu'on ne tienne pas davantage compte de la santé psychologique des mères. «Chaque fois que je donnais un biberon à ma fille, je pleurais. J'avais l'impression de lui donner du poison à rat. Cela a pris un an avant que je m'en remette. Quand je suis tombée enceinte à nouveau, ce n'est pas de l'accouchement dont j'avais peur, c'est de l'allaitement!» Je sympathise avec toutes les filles qui ont ressenti cette peine. Ça n'a pas été mon cas. Ne pas allaiter a été un choix. Et je vis très bien avec... Votre peine me touche et je suis d'accord: il y a un manque de ressources certain pour aider les mères à s'en remettre ! Je trouve qu'il y a de la négligence auprès des mamans et leur bien-être psychologique !! |
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ZustineInscrit le : |
Il y a beaucoup de façons d'être une bonne mère sans allaiter.» Ca dit tout ca non ?? |
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ZustineInscrit le : |
Oh, By , je te comprends tellement !
les maudits commentaires des gens qui ne connaissent meme pas notre situation ! Heille, ils se rendent pas compte que si allaiter c'est demandant physiquement, ben tirer son lait pour ensuite le donner, ca prend 2 fois plus de temps ! Courage ma belle ! tu fais un travail extraordinaire ! |
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marieeve1982Inscrit le : |
Voici celui intitulé:
Le lait maternel; pour en finir avec l'aliment miracle. C'est clair : le lait maternel est meilleur pour la santé des nourrissons que les préparations commerciales. Sauf que pour faire passer le message, certains groupes en exagèrent les bienfaits. Même Québec a parfois tendance à exagérer, estime le Dr Michael Kramer, une sommité en la matière. Bien sûr, le gouvernement pousse la note avec les meilleures intentions du monde. Quitte à culpabiliser les mères qui découvrent avec stupeur que donner le sein n'est pas toujours une sinécure... Dans un dossier spécial sur la matière grise, le mois dernier, L'actualité s'est demandé comment favoriser le développement de l'intelligence. «Le moyen le plus sûr : l'allaitement maternel. Des recherches ont montré que les bébés nourris au lait maternel jusqu'à l'âge de 6 mois gagnaient, en moyenne, 6,5 points de Q.I. «, concluait le magazine québécois. Le moyen le plus sûr, vraiment? D'autres recherches n'ont pourtant rien montré du tout. Dans une vaste revue de la littérature scientifique publiée en 2007, le département américain de la Santé a d'ailleurs estimé qu'il n'y avait «pas de lien entre l'allaitement des bébés à terme et la performance cognitive». Difficile de blâmer le magazine - et encore moins les nouveaux parents - pour avoir cru que le lait maternel constitue une sorte de vaccin miracle, non seulement capable de protéger les bébés d'une foule de maladies, mais aussi de les rendre plus intelligents. Une flopée de reportages, de guides et de dépliants distribués à la maternité se chargent de nous le rappeler à tout moment. C'est clair: le lait maternel est meilleur pour la santé des nourrissons que les préparations commerciales. Tellement clair, en fait, que le gouvernement du Québec a fait de l'allaitement une priorité de santé publique. Sauf que pour faire passer le message, certains groupes exagèrent les bienfaits du lait maternel. Même Québec a tendance à exagérer, estime le Dr Michael Kramer, un chercheur très respecté de l'Université McGill et une sommité mondiale en matière d'allaitement. «C'est presque aussi tendancieux du côté des organismes pro-allaitement que du côté des fabricants de lait maternisé. De part et d'autre, les gens exagèrent et ignorent les preuves scientifiques qui contredisent leurs opinions», constate le Dr Kramer, qui mène d'importante recherches depuis plus de huit ans auprès de 15 000 enfants en Biélorussie. «Par exemple, les études publiées dans les années 1970 et 1980 concluaient presque de façon unanime à l'effet protecteur de l'allaitement contre l'asthme et les allergies. Mais il y a eu beaucoup d'études, au cours des dernières années, qui n'ont absolument rien trouvé. Des recherches ont même conclu que les enfants allaités avaient plus de risques de contracter ces maladies! Mais des organismes pro-allaitement les ignorent parce qu'ils n'en aiment pas les résultats.» Même le guide Mieux vivre avec notre enfant, publié par l'Institut national de santé publique et distribué à tous les nouveaux parents du Québec, «exagère un peu», estime le Dr Kramer. Les auteurs le font «avec les meilleures des intentions. Pour la santé du bébé, il y a des avantages certains à l'allaitement. Cela ne veut pas dire que tout ce qui est écrit soit vrai» . Des effets difficiles à démontrer Responsable du chapitre sur l'allaitement du guide, le pédiatre Jean-Claude Mercier l'admet: «Si on veut être pointilleux sur toutes les études, il est vrai qu'on en met plus que moins. Ce ne sont pas des études qui démontrent noir sur blanc. Ce sont des études qui suggèrent.» Le problème, explique le Dr Mercier, c'est que les effets protecteurs de l'allaitement sont très difficiles à démontrer, surtout dans le cas de maladies qui se développent des années plus tard, comme l'obésité ou le diabète. «On a des études de cohortes, mais il y a beaucoup d'autres facteurs qui entrent en ligne de compte. En général, les femmes qui allaitent sont plus éduquées et plus riches. Déjà, les indicateurs de santé sont meilleurs en partant.» Ainsi, il n'est pas prouvé hors de tout doute que les enfants allaités soient «mieux protégés contre plusieurs maladies chroniques», comme l'affirme le guide gouvernemental. Pas prouvé, non plus, que les «bienfaits de l'allaitement seront présents aussi longtemps que vous allaiterez». En tout cas, pas au Canada, souligne le Dr Kramer. «Je ne connais aucune étude qui ait démontré un avantage pour la santé de l'enfant au-delà de 12 mois dans les pays développés.» Cela dit, il est bien établi que l'allaitement protège les nourrissons de certaines maladies, comme les infections gastro-intestinales, l'eczéma et les infections respiratoires. Et si les scientifiques s'entendent moins sur les effets bénéfiques du lait maternel sur l'intelligence, le Dr Kramer, lui, en est convaincu. «Nos études en Biélorussie ont montré que les enfants allaités avaient un Q.I. plus élevé. Malgré tout, certains scientifiques ne sont pas d'accord avec ces résultats.» Au-delà de ces débats scientifiques, une chose est évidente, dit le Dr Mercier: «On ne peut plus prétendre, en 2009, que les préparations commerciales sont équivalentes au lait maternel.» Le Dr Kramer est d'accord, mais aimerait qu'on évite de culpabiliser les femmes qui ne réussissent pas à allaiter. «Pour l'intelligence, on peut faire autant pour les enfants, sinon plus, en les encourageant à lire plutôt qu'en les laissant devant la télévision pendant des heures. On peut encourager l'activité physique et adopter un régime alimentaire plus sain. Il y a beaucoup de façons d'être une bonne mère sans allaiter.» |
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marieeve1982Inscrit le : |
Comme après un certain temps, les liens ne fonctionnent plus. Je mets intégralement les articles: Voici celui intitulé: Quand la bible des mères peche par omission.. L'Institut national de santé publique reconnaît qu'à trop vouloir faire la promotion de l'allaitement, la célèbre «bible» qu'il distribue aux nouveaux parents québécois a fini par commettre un péché d'omission. Depuis 2005, le guide Mieux vivre avec notre enfant compte de plus en plus d'informations sur l'allaitement... et de moins en moins sur les biberons. Un choix éditorial qui lui a attiré bien des reproches. «On les entend grandement, assure Chantale Audet, coordonnatrice du guide. C'est sûr qu'il y a des besoins d'information pour les mamans qui n'allaitent pas. En 2010, c'est dans notre volonté d'ajuster le tir.» Dès l'an prochain, donc, le guide expliquera mieux aux nouvelles mères comment préparer les biberons. Pas question, toutefois, de donner de l'information sur les différentes préparations commerciales. «Il y a de la politique en dessous de ça», explique le pédiatre Jean-Claude Mercier, responsable du chapitre sur l'allaitement du guide. «Il existe une norme de l'Unicef et de l'Organisation mondiale de la santé appelée «Hôpitaux amis des bébés». Cette norme, qui fait partie des priorités du ministère de la Santé, interdit de donner des informations sur les préparations commerciales. Si le guide avait continué à le faire, aucun hôpital québécois n'aurait pu être accrédité.» Et puis, le guide n'a pas à être un dépliant publicitaire, dit le Dr Mercier. «Les fabricants dépensent des fortunes en marketing. Nous, dans le réseau de la santé, on a décidé que nous ne ferions plus la promotion de ces produits.» Cela dit, certains professionnels de la santé exagèrent, admet le pédiatre. «J'ai vu des femmes être mises au ban à l'hôpital parce qu'elles n'allaitaient pas. Quand on essaie de changer une culture, le message devient parfois un peu excessif. Il faut donner l'information. Le problème, c'est qu'on enfonce le clou un peu beaucoup. La norme s'appelle «amis des bébés», pas «amis de l'allaitement». Parfois, cela nous échappe.» Pour la dernière phrase: Voilà qui est bien dit !!! Bon... un petit pas de fait... plus d'infos sur les biberons et la préparation dès l'an prochain ! |
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marieeve1982Inscrit le : |
Voici les liens cliquables :
http://www.cyberpresse.ca/vivre/famille/200904/20/01-848268-lait-maternel-pour-en-finir-avec-laliment-miracle.php http://www.cyberpresse.ca/vivre/famille/200904/20/01-848262-javais-limpression-de-lui-donner-du-poison-a-rat.php http://www.cyberpresse.ca/vivre/famille/200904/20/01-848267-quand-la-bible-des-meres-peche-par-omission.php |
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ByInscrit le : |
Bon matin...
j'ai besoin de me défouler... et vous êtes les seules qui me comprenez vraiment! En fin de semaine, je vais avec Émile voir des amis à l'aréna pour un tournoi de hockey... Là, y'a une fille (que je ne connais pas) avec son bébé de 5 mois... elle regarde Émile (qui a sa suce dans la bouche) et me dit: Tu lui donnes une suce, messemble qu'il est jeune! Je lui répond: Il a prit ;a suce à 10 heures de vie et c'est l'infirmière qui lui a donné... (et c'est vrai). Elle me demand ensuite la maudite question: est-ce que tu allaites? Je lui explique que non, que mon fils a le frein de langue trop court et qu'il ne prend pas bien le sein et que ça fait un mal de chien... Elle me dit, t'a pas essayé fort, t'aurais pu lui faire couper son frein de langue... Je commence à être un peu moins fine et lui dit qu'étant donné qu'il boit bien au biberon, le pédiatre ne veut pas m'envoyer en chirurgie pédiatrique, mais que je tire mon lait et lui donne pareil mes anticorps... elle rajoute: J'espère que tu vas lui donner ton lait pendant au moins 6 mois J'étais bouche-bée... de quel droit pouvait-elle me dire de tel chose, je l'a connaissais même pas... j'ai quitté l'aréna en pleurant tout long sur le chemin du retour... Les gens ne savent vraiment pas à quel point leurs paroles peuvent être blessantes... merci... ça fait du bien de faire sortir le méchant! |
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AnonymeInscrit le : |
est-ce que c'est disponible sur cyberpresse.ca aussi ???
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ByInscrit le : |
J'ai lu l'article... c'est vraiment bien! J'me suis tellement reconnu!
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Dossier de la semaine
Les allergies alimentaires
