besoin de votre avis

En effet

Nous avons des matinées d'échanges autour de l'allaitement maternel au bureau, il y a une femme qui vient parfois pourtant elle n'allaite pas. Toutes les mamans présentes la supporte, l'encourage et la valorise dans son rôle de maman sans distinction Je trouve ça vraiment beau à voir... 

tipoune: Je travaille pour un organisme qui soutient l'allaitement et aucun des points que tu as apporté plus haut ne m'ont vexé. Ce qui m'impressionne de toi c'est justement que tu es capable de faire la part des choses et de reconnaître que oui il y à des bienfaits, mais que non ça ne te convient pas. L'allaitement est un sujet tellement émotif, les femmes qui allaitent longtemps ont aussi cette pression, mais comme ça redevient peu à peu la norme dans la société elles ont le vent dans les voiles, elles le ressentent sûrement moins profondément que celles qui choisissent le biberon. Les femmes qui allaitent longtemps se sentent jugés, mais je ne pense pas qu'elle se sentent coupables autant. ou pour les mêmes raisons?


Ronnie: J'ai lu chaque page du post en question, et c'est d'ailleurs une des raisons qui m'a motivée à parler de la pression sociale lors du colloque. Pour qu'on puisse réfléchir ensemble et trouver des pistes de solutions et pour que les bénévoles puisse voir l'autre côté de la médaille aussi...

J'ai une autre question, et n'y voyez la aucun jugement. Pourquoi est-ce que ça vous affecte tant les jugements et la pression sociale entourant l'allaitement si vous êtes convaincue d'avoir pris la bonne décision ou si vous avez fait tout ce qui était en votre pouvoir pout allaiter, mais que ça n'a pas fonctionnée?

La recette pour que les enfants soient bien est j'en suis convaincue une maman heureuse et épanouie?! Pour certaines ce sera d'aller comprendre ce qui n'a pas fonctionné et de rententer l'expérience, pour d'autres ça ne fera que valider leur choix. Un bébé qui boit au sein de sa maman alors qu'elle n'est pas bien avec le contact, reçoit aussi le message que l'allaitement c'est ça? En ce sens c'est beaucoup mieux d'écouter sa petite voix intérieure que de continuer. Ce que je trouve dommage c'est que souvent les femmes qui n'allaitent pas dénigrent l'allaitement et les recherches sur les bienfaits, je comprend que pour certaines c'est une façon de se sentir mieux, mais je pense que rien n'empêche de connaître les bienfaits de l'allaitement et d'ajuster en fonction de donner le biberon. Le fâmeux QI plus élevé, pour ma part n'est pas un argument qui me convainc, c'est plus le fait qu'à chaque fois que j'allaite mon bébé, il y a un contact intime, des regards, des sourire, ça nous oblige à arrêter et à prendre le bébé. Une femme qui donne le biberon peut très bien faire la même chose avec son bébé. Je constate personnellement qu'après avoir sevré ma dernière à 3 mois ? assez rapidement elle à pu prendre son biberon seule dans son siège, alors ça me permettait de faire autre chose et de m'occuper des deux autres tornades et de faire le souper? ma situation n'était pas facile à ce moment (3 en 3 ans?) je considère donc que ma dernière à manqué de contacts, de stimulis, pas parce que je la négligeais ou que je l'aimais moins, simplement comme je me sentais dépassée par toutes les choses à faire, c'était pratique. Si j'avais allaité encore, je n'aurais eu d'autres choix que de la prendre et la mettre au sein? Je ne sais pas si c'est assez claire ce que je dis, mais bon?Je ne me sens pas coupable aujourd'hui d'avoir sevré à 3 mois, à l'époque je n'aurais pas pu faire autrement. Aujourd'hui ayant cheminé beaucoup j'ai certe des regrets de ne pas avoir allaité longtemps comme je désirais, et je sais que j'allaiterais plusieurs années si j'en avais un autre, mais non je ne me sens pas mal.
 

Je sais. C'est seulement que je ne répondais pas exclusivement à ta question. C'était plutôt un memorandum personnel pour les commentaires qui suivaient.

Mais si je réponds seulement à ta question, je me dis que les mamans qui donnent le biberon manquent d'information, puisque certaines l'ont mentionné. Si certaines expriment le besoin d'en savoir plus et d'être davantage supportées dans leur choix de donner le biberon (ou non-choix, pour certaines), pourquoi ne peuvent-elles pas recevoir le même appui? Oui, tout ce qui a à savoir est écrit noir sur blanc. Mais tout ce qu'il y a à savoir sur l'allaitement aussi. Alors pourquoi est-ce qu'une femme qui donne le biberon a-t-elle moins d'informations et d'écoute que celle qui allaite? Les femmes qui allaitent ont des cliniques d'allaitement, des marraines d'allaitement, de l'écoute, des conférences, des matinées, de l'infos complémentaires.... Et celles qui donnent le biberon, qu'ont-elle? Du support sur papier. Comme le disait elle1982 : '' j'ai fait mon cours d'infirmiere, j'ai eu des cours sur l'allaitement, mais rien pentoute sur les biberons et preparation lactée...'' Quand on donne du support aux mamans qui allaitent et pas aux mamans qui donnent le biberon, je me dis que Oui, il y a une perception différente de la part du milieu social.   

Jene fais jamais ca, mais jai lu la 1ere et la 3e page et cé à la 2e que vous en avez parlé...

je retire mes paroles!

lilylou  

Ce que je vais dire n'est pas méchant...mais celles qui disent qu'elles n'ont pas trouvé d'information pour les biberons (bon j'allaite seulement donc je ne sais pas de quoi je parle) c'est pas écrit sur les emballages comment faire?
Je dis ca, je ne connais rien à ca là...je me demande seulement....

Je me dis que pour donner un biberon avec du lait en poudre ou autre, ben c'est toujours la meme ''recette''. Tu suis ce qui est écrit sur l'emballage, non?

Tandis qu'allaiter, il existe plusieurs facteurs différents que les mères peuvent entrevoir. Ya pas un allaitement de pareil...


Bref je dis ca de meme là!
je m'éloigne aussi un peu du sujet...  

Et bien, je m'excuse, mais quand je me fais lancer que je donne du poison en canne à mes enfants, je ne vois vraiment pas la promotion là-dedant, mais du fanatisme pur. Entre ça et les témoins de jéhovas qui nous harcellent à la porte, je ne fais pas une grande distinction!

Quand tu as essayé d'allaiter, que ça n'a pas fonctionné et que ça te rend à terre, et qu'une personne bienvaillante te traite de lâcheuse parce "qu'elle a vécu un calvaire mais a poursuivi parce qu'une mère doit faire tous les sacrifice du monde pour son enfant", et bien ça fait très, très mal. Et oui, c'est de la pression sociale. Quand on te lance que même des mères adoptives arrivent à allaiter, alors que tu as jeté l'éponge, c'est ça, de la pression sociale.

Et toutes ces histoires sont vécues, en passant, et je me les suis faite dire à plusieurs reprises ici même.  

Ok, je voulais juste être certaine, parce que vu que le sujet est sensible, j'ai besoin de savoir si c'est du lard ou du cochon...  

Il y a présentement une pression sociale pour l'allaitement car la femme qui n'allaite pas est considérée comme une lâche et une mauvaise mère.

Non, ça fait aussi parti de la promotion, mais c'est interprété de la sorte par la personne qui reçoit l'information, nuance.

Pression sociale serait plutôt d'avoir des gens qui poussent outre mesure pour que tu allaite (comme certaines autres pour qu'elles cessent l'allaitement), par exemple la belle-mère, la mère et les amies de filles qui se pendent à ton sein pour essayer de faire sortir du lait (ou qui emmènent un biberon) quand tu a déjà été claire sur ton choix.

De plus, le lait maternel n'augmente pas le QI, il contribue au meilleur développement du cerveau, c'est pas pareille... 

On assiste je crois à un fort retour du balancier qui était, pendant très (trop?) longtemps du côté de la promotion des préparations pour nourrisson et la diabolisation de l'allaitement. (combien de femmes se sont fait dire qu'elles ne pouvaient pas allaiter parce que leur lait n'étaient pas assez "riche" ???)

Parlant de diabolisation de l'allaitement; ça continue avec les écrit de Mme Batinger. (Ohhh! le méchant allaitement qui asservie la femme et l'empêche de se réaliser, d'être l'égale de l'homme! )



Je ne sais pas comment rendre disponible l'information et clarifier le portrait des formules offertes et des divers accessoires sans tomber dans la promotion commerciale... mais je suis consciente qu'il existe un besoin à ce niveau.

Peut-être si on établissait une liste des éléments nutritifs et de leur quantité à rechercher dans le tableau inscrit sur les boîtes... un peu comme on fait pour la teneur en sucre, en gras et en sel des aliments préparés.