Une amie enceinte ne veut pas d'une fille?!?!

Je pense qu'effectivement, quand on lit des témoignages, on ne peut plus employer le mot ridicule face aux sentiments liés au désir d'un sexe plus qu'un autre. Comme dans tout, juste prendre le temps d'écouter la personne, peut nous éclairer beaucoup. 

Moi personnellement, au tout départ, je dois vous avouez que je voulais une fille. Mais j'ai eu un garçon. Par apres j'ai eu 4 filles. La je me disais que je souhaitais vraiment avoir un autre garçon. Depuis, je suis retomber par accident enceinte, mais je suis contre l'avortement, donc nous avons pris la décision de le garder. De tout maniere, nous aimerons ce bebe autant que tout les autres qui l'ont précéder et nous lui offrons tout l'amour du monde. Tout ca pour dire que j'espère avoir un petit garçon pour offrir a mon fils un petit frère ( malgré l'a différence d'age qu'ils auront. Thomas a 10 ans et je suis suposer accoucher le 28 mars. ) Mais je sais que mon fils sera heureux aussi si il a une cinquième soeur. Haha. A la maison, c'est toujours les filles qui l'emporte !
 

Je crois comme Calipso que le tout cahce autres choses q'on ne sauras jamais. Pour beaucoup, le choix d'un sexe le désir d'avoir ce sexe, peut être culturel, religieux, une question de valeurs, mais le tout est bien personnel.

Durant la grossesse, on se prépare pour le plus grand rôle de notre vie. Certaines l'ont choisis d'autres non, certaines ne si attendaient pas d'autres ça fait 10 ans..etc..

C'est déjà un facteur qui peut répondre à la question.

Aussi, la pression sociale, la pression familliale, l'entourage.

Notre enfance , etc. Tout ce qui a été dit plus haut.

Je crois que notre façon de voir les gens qui nous entourent, la façon de voir la vie, nos valeurs changent avec la venue, des enfants. On a des attentes face à la vie, et elle évoluent en même temps que nous.

On s'en foutait de la maison avec un garage. Paf! voilà que j'en rêve. Je voualis une carrière, ben là finalement je suis maman à la maison et J,aime ça.. etc..

La maternité a son lot de déception aussi faut pas ce le cacher.

Papa s'en fout de bébé, il travaille beaucoup et n'est pas très à la maison, on s'emmerde. Savez-vous finalement je n,en aurais pas eu d'enfant et je serais pas malheureuse. Ils sont là alors je les endure.. etc..

Pourquoi sont-ils mal sains... c'est quand ça touche l'intégrité de l'enfant, voir sa santé mentale et physique..

MAIS une mère n'a pas le droit de dire qu'elle est malheureuse dans son rôle de mère. ..

Je n,excuse pas les dire de ton amie ou les comportements de ses mères. Mais faut faire très attention.. ce genre de situation peut être très complèxe.

Vaut mieux s'éloigner ou bien s'expliquer pour mieux poursuivre son chemin.
 

Je pense que la crainte de ces personnes est de se dire que, si on a une préférence, c'est qu'obligatoirement, on sera déçu si le sexe tant attendu ne vient pas et que de cette déception viendra peut-être des comportements qu'on aurait fait (ou pas fait) si ça avait été le sexe contraire.

Supposons que je souhaitais une fille et que j'ai un garçon. Je crois que les gens s'imaginent que si j'ai pas ce que je veux, ça discrédite le sexe opposé et que nécessairement, je m'en occuperais moins!

Pourtant, je l'avoue, (et n'en ai pas honte) je souhaiterais avoir une fille pour la première grossesse. Pas parce que je n'aime pas les garçons, pas parce qu'ils sont supposément plus tannants. Non, juste parce que je me sentirais plus à l'aise dans mon nouveau rôle, que c'est le sexe que je connais le plus, donc que je saurais peut-être plus quoi faire.

C'est un peu idiot au fond, car un nouveau-né garçon ou fille, peu de différence. Mais c'est ma préférence. Mais si on m'annonçait que j'allais avoir un garçon, j'irais pas me faire avorter. Je l'aimerais autant, j'en suis sûre!

C'est comme quand on dit ''tout ce qui compte, c'est qu'il soit en santé'' OK... Mais s'il advienne qu'il ne le soit pas, vas-tu moins l'aimer pour ça? Euh, NON! Pourtant, si j'ai le choix, je voudrais qu'il soit en santé. J'ai une préférence...

Mel 

Je suis bien d'accord avec le "vivre et laisser vivre", mais je crois que plusieurs font juste se poser des questions par rapport à ça, juste se demander comment ça peut être possible, etc.

Personnellement je n'aurais pas fait un débat de cette question... perso je ne comprends pas les gens qui sont là à nous dire des choses du genre: "bon vous avez un gars et une fille, votre famille est faite!" "j'espère que tu vas avoir un garçon, comme moi!" la fille qui est enceinte de son 3e: "bon vous vous essayez pour un gars! (ou une fille)"

ça, ce sont des gens qui se mêlent vraiment de leurs affaires... des gens qui ne "laissent pas vivre" les autres

bon j'ai peut-être plus ou moins rapport, mais je ne crois pas que ce sujet aurait dû en être un de débat. Je crois que ça aurait dû être plutôt un sujet pour discuter, pour comprendre pourquoi des gens préfèrent un sexe plutôt qu'un autre. Bref, pour PARTAGER sur le sujet. Pour mieux comprendre les autres... sans les juger. 

Moi aussi j'indiquais cette possibilité dans un message précédent.

Ça arrive plus souvent qu'on pense. Et comme je le disais aussi, parfois, c'est inconscient. Donc les femmes elles-mêmes ne sauraient dire d'où vient cette nette préférence.

Certaines se refusent même à la maternité afin de ne pas mettre au monde une fille (crainte de vivre ce qu'elles ont vécu) et ne veulent pas de garçon par crainte de mettre au monde un violeur potentiel...

Chose certaine, c'est délicat et même si on ne peut pas comprendre, on ne peut juger!

Mel 

Effectivement, je trouve que l 

Arwen comme tu sais, moi aussi ma mère a complètement brisé ma vie, jusqu'à ce que je parte de chez nous, à 16 ans, où j'ai pris ma vie en main.

J'ai eu une petite fille (on savait pas le sexe avant la naissance), et lorsqu'elle est née, lorsque je la tenais dans mes bras à l'hôpital, je lui ai fait une promesse.

Je lui ai dit que jamais je ne serais comme ma mère. Que j'allais lui apprendre que la vie est belle. Que j'allais lui apprendre à avoir confiance en elle. Que jamais je ne la jugerais, la rabaisserais, lui dirait des choses malsaines, l'insulterait.

J'ai les larmes aux yeux en écrivant cela... mais je te comprends tellement... sauf que j'ai un peu vécu l'inverse que toi par rapport à ça.

Aujourd'hui, elle a 2 ans. Et ça fait 2 ans que je me dis que j'aurai réussi ma vie si j'apprends à mes enfants à avoir confiance à eux et à communiquer de façon respectueuse. Et ce, peu importe le sexe de l'enfant!

Lorsque ta petite naîtra, peut-être que tu vas penser à moi, et que tu vas lui faire le même genre de promesses... 

D'un autre côté Arwen, cette petite fille pourrait être celle qui t'aide à guérir de ces blessures, en te permettant de sortir ces mauvais souvenirs de toi et t'aider à faire la paix avec toi-même. Te montrer que ce n'est pas une longue chaine continue, que ce n'est pas une fatalité et que le cycle de la violence se brise un jour ou l'autre. Et il va se briser avec elle, grâce à ta force et ton courage de mère.
Cette peur sera peut-être le début d'un renouveau pour toi, même si pour l'instant, il te faut l'affronter.
Ton témoignage m'a ému, je te souhaite le meilleur avec ta petite fille à venir.  

Et bien moi je vais partager l'expérience d'une personne de mon entourage proche.

Cette personne a toujours voulu une fille, je ne sais pas pourquoi mais dans la vie elle étais certaine qu'elle aurait une fille. Sans trop en parler non plus elle semblais adopter officiellement le discours connu; un bébé en santé c'est tout. Elle a eu un mal de chien a finir par mener a terme un grossesse après 4 fausses couches. Le post partum c'est très mal passé elle a fait une dépression et a du être suivi par des anti-dépresseur. Je n'ai su que dernièrement (3 ans après la naissance de son premier) suite a son annonce d'une nouvelle grossesse (qui hélas s'est terminé en fausse couche elle aussi) qu'elle et son conjoint avaient décidé de s'essayer pour un deuxième (cela lui a pris beaucoup de temps a se décider, elle a trouvé le domaine de la puériculture difficile et pensais pendant un temps que un c'étais déjà très demandant). Donc on parle et on jase, et ça tombe sur le sujet de l'écho et de savoir le sexe (je suis enceinte aussi mais plus avancé donc forcément elle me demande et je lui renvoi la question présumant qu'elle fera probablement la même chose qu'au dernier; avoir la surprise) et c'est alors qu'elle me confie que cette fois-ci elle voudrais le savoir d'avance, avouant du même coup a quel point elle croyais que bb#1 serais une fille.....et a quel point ce fut une grosse déception a la naissance, ajoutant au poids de la dépression post-partum.....Maintenant je vois ça d'un autre oeil. Je suis plus conciliante avec ce genre de préférences, puisque elle l'avait vécu en secret et ça a eu tout de même beaucoup de répercussion pour elle.

Sur une autre note moi j'ai juste des gars...et je dois avouer que passé le 2ème gars, j'espérai avoir encore des gars. Pas que je serais déçue...mais plutôt maladroite ne sachant pas a quel les choses peuvent être différentes que avec une gang de gars.