Trouble bipolaire / maniaco-dépression

Vous me faites souvent friser les oreilles!!!
Voir si les gens en dépression, bipolaire ou autre trouble peuvent se donner un coup de pied dans le derrière!! C'est un manque d'information et un jugement que de penser ça...
Puis, il y a des personnes mal soigné c sûr..mais plein de mère bipolaire ont des enfants et s'en occupe ultra bien et ces enfants ne sont pas traumatisés! Vous cotoyez plein de personne atteinte de maladie mentale sans même le savoir...

Mais courage à tous ceux et celles qui vivent avec ces personnes ou qui en sont atteint, il est vrai que c'est pas facile, ça demande beaucoup de compréhension. 

De mon côté il s'agit de l'ex-femme de mon mari. La mère de ses enfants. Sa été une des raisons pour laquelle il est parti.

Elle a tenté de se suicider à 2 reprises, elle a été diagnostiquer maniacodépressive, et a été ''traité'' de courte durée ( car elle refusait ) à l'hopital Douglas.

Aujourd'hui elle nie toujours, elle vit dans le déni, elle ment en cours et la vie des enfants est perturbé à cause de cela MAIS personne ne fait rien, on ferme les yeux , impossible d'avoir les enfants, la DPJ n'a pas assez de preuve. Bref elle a la garde, elle pète ses coches et sa l'air que c'est sa la vie !

J'ai rien contre cette maladie, ma cousine l'a et elle s'est fait soignée . Elle en ait fière. Mais mautadine c'Est pas facile vivre avec une personne ainsi, surtout quand elle est dans le déni total.

Allo les filles,
j'AIME ça vous lire, même si je n'écrit pas toujours.

Il est important de prendrre conscience de nos bobos et de s'aider en prenant la médicamentation.
Il faut se connaître et s'aider quand on en a besoin. Les médicaments ne sont pas là pour rien. Si vous saviez tout le changement de prendre ses médicaments religieusement comme le dit meliemelo.

En passant, j'ai aimé ton témoignage meliemelo! Dans mon cas, tout a déclenché enceinte. L'ENFER!!! Il y a déjà de la maladie mentale dans ma famille maternelle. J'avais été touché par ça avant. Moi, la fille de nature forte et positive. V'lan vers 2-3 mois de grossesse, la claque dans la face. Pu la même fille heureuse. Même avec des idées suicidaires , moi qui ait vécu 2 suicides dans ma famille et qui a vu les répercussions sur le reste de la famille. Moi qui est anti-suicide vu les dommages que j'ai vécu. J'ai hais ma grossesse en générale pour mon état mentale. Je n'ai pas demandé d'aide, voyons je vais revenir le fille d'avant. Je ne comprenaIS rien de ce qui m'arrivait comment voulez-vous que quelqu'un comprenne me disais-je. Viens l'accouchement, le bonheur d'avoir mon bb, pas de post-partum, j'avais tellement été dans le pré-partum. le bonheur rervenait doucement. Mon bébé était là, si beau et en pleine santé. Ce qui m'importait le plus.

Congé de maternité très beau, j'en profite avec mon bb, mais pas encore tout a fait la fille d,avant. je mets ça sur le dos d'un changement de vie.( moi qui me disait toujours qu'un bb ne change pas la vie, mais ne fait que faire parti de la vie.) Période creuse qui fait en sorte que je consulte, car la vie m'est impossible moi qui ait tout pour être heureuse. Psychiatre et tout. J'ai hérité du bord de ma mère et la grossesse est le déclencheur. pas le choix, je prends mes médicaments. Je ne suis pas de thérapies, pas besoin, j'ai pas de problèmes de vie seulement dans ma tête. Les médicaments me sauvent la vie et me rééquilibre la tête, si je peux dire.

Ma vie maintenant, le paradis sur terre. Je suis la même qu'avant, les médicaments m'ont redonné ma vie.


Bonne chance à toute les femmes qui ont une maladie mentale.

Allo Madolecoco !

Dans mon cas, c'est moi qui "souffre" de maladie mentale. Je crois que tu t'intéresses davantage à celles et ceux qui vivent avec les proches des personnes malades... Mais je me dis que mon témoignage te sera peut-être utile !

J'ai été diagnostiquée bipolaire il y a quelques années. Avant que le diagnostique "tombe", on me croyait dépressive, sans plus... jusqu'à ce qu'on se rende compte que lorsque je prenais des antidépresseurs, j'allais "trop" bien. Ça m'incitait alors à arrêter ma médication (car je me croyais guérie) et je retombais encore plus bas.

Lorsque mon médecin a avancé l'hypothèse du trouble bipolaire, j'ai paniqué. "Trouble bipolaire" et "maniacodépression" sont des mots qui font extrêmement peur ! Je refusais de l'admettre, j'étais en plein déni. MAIS , j'ai quand même accepté de prendre la médication et aujourd'hui je me remercie d'avoir fait confiance à mon médecin malgré mes réticences à accepter la situation. C'est ce qui m'a sauvé la vie, c'est ce qui m'a enfin sortie de mon état dépressif que je vivais depuis l'adolescence.

Je suis parfaitement fonctionnelle : j'ai un bon boulot dans une grande entreprise, j'ai un bon réseau social, j'ai un conjoint depuis 3 ans et je suis l'heureuse maman d'une petite puce de 2 mois et... j'aime la vie

Depuis que j'ai accepté la situation, j'ai pris mes médicaments religieusement. Et dès que je reconnais les signes précurseurs d'un potentiel état dépressif, j'en parle avec mon médecin. Je n'attend pas que la situation dégénère. Il faut être très discipliné à ce sujet ! Et bien sûr, mon chum me supporte dans tout ça, bien qu'il n'endosse pas le rôle de psy ou de doc avec moi. Ce n'est pas son rôle et c'est très important que ça demeure ainsi.

Il faut savoir qu'il existe plusieurs degrés de gravité dans le trouble bipolaire. J'ai la chance d'avoir une forme légère et facile à traiter. Mais j'y ai mis beaucoup du mien et je démontre beaucoup de discipline dans mon traitement. Je prend mes médicaments et j'écoute mes signaux d'alarme.

Pour rien au monde je voudrais que mon chum ou ma fille souffrent de mon état. C'est pourquoi, même si c'est plate, je prend mes médicaments à chaque matin...

Pour la maman dont tu parles, il faudrait peut-être lui faire voir les conséquences que sa maladie peut avoir sur son conjoint et ses enfants si elle n'est pas traitée. C'est souvent plus convainquant que lorsqu'on pense uniquement aux conséquence sur soi-même.

Alors voilà, c'est mon histoire... j'espère que tu pourras y puiser quelque éléments pour aider la maman en question.

MélieMélo qui a une vie parfaitement normale depuis qu'elle s'est prise en main

Mon chum est bi-polaire, il prend sa médication mais boit de l'alcool presque tous les jours, il est difficile à suivre!

J'ai écrit aujourd'hui, à ce propos là, un post dans la section Couple , je suis trop paresseuse pour expliquer, une fois de plus, les conséquences de sa maladie.

Au quotidien, c'est pas facile!

je vais alimenter ton post qui est pas tres fréquenté effectivement... =) mais c'est un sujet qui va etre interessant a suivre ! j'ai bien hate de voir ce que les gens ont a dire !

Personnellement j'ai des gens atteint de maladie mentale dans ma famille... mon grand-pere est alzheimer et mon oncle est schizofrene (j'ai probablement massacré le mot et je m'en excuse...)
Pour mon oncle ca me pertube vraiment pas car il a toujours été comme ca alors ca a toujours fait partie de ma vie... il est bin spécial mais bon... il est comme ca ! Il est assez renfermé et fui bcp les contact physiques... quand je veux le déstabiliser bin comme il faut je lui donne des becs sur les joues
Mais mon grand pere... ouille ! C'est assez difficile de voir quelqu'un dégéréner comme ca, et assez rapidement... il perd le fil des conversations, dit n'importe quoi, se souvient pas vraiment de moi... quand je lui ai présenté mon fils il a vraiment rien compris... et ca c'est dur ! Il est placé depuis le temps des fetes et c'est mieux ainsi car ca devenait dangereux pour lui... seul point positif: il a oublié qu'il fumait (ouais... c'est rendu grave a ce point...) Mon grand-pere est un artiste peintre et il a toujours été tres spécial... maintenant il s'imagine des mondes dans sa tete, il m'a raconté pendant 1h un jour ses aventures (tout a fait fictives) avec le peintre Dali...
Maintenant il a vraiment l'air trop perdu pour apprécier la vie et je trouve ca terrible... mais il n'y a pas grand chose a faire ! Ca me met mal a l'aise quand je suis avec lui un peu... mais ca reste mon grand papa !

Je ne sais pas quel est la gravité du probleme, mais je ne pense pas que refuser la médication est nécéssairement mauvais... mais il est essentiel d'admettre le probleme et de se "botter le cul" pour s'amméliorer ! C'est sur que les pillules peuvent aider a se controler mais avec de la volonté il doit quand meme être possible d'y arriver sans.
Mais quelqu'un qui nie le probleme et refuse la médication... ouf !