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GalaInscrit le : |
Merci pour les spécifications MarieCharlo..
Et que pense tu du reste de ce que j'ai dis dans mes lettres précédentes ? |
MarieCharloInscrit le : |
DouceMarty, tu parles d'un remplacement, pas d'un poste. Les postes, tu n'as pas vraiment le choix, sinon entre 2 ou 3 postes : on t'assignes quelque part.
Et Gala, ton ami d'Oka ne connaît pas toutes les écoles privées. Elles sont toutes différentes : certaines sont syndiquées, d'autres non. La plupart que je connais le sont. Là où je travaillais, les profs étaient syndiqués. |
doucemartyInscrit le : |
Je pensais comme Gala : ma soeur qui est en plein dans sa recherche d'emploi pour l'enseignement au primaire public a fait la même chose. Elle a été dans les écoles qui l'intéressait et est allée à l'attribution de poste du mois d'août de la commission scolaire qui l'intéressait et a appliquer sur des postes qu'elles jugeait intéressant. D'accord elle ne fait pas trop la difficile, mais elle a quand même eu un remplacement pour toute l'année.
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GalaInscrit le : |
Je connais le milieux public pour y être allé, pas pour y avoir enseigner..J'apprend des choses en vous lisant..
GEGE123 à écrit : "Gala, au public, nous ne choisissons pas notre école. On est engagé par une commission scolaire et ce sont les ressources humaines qui nous attribuent une école". Pourtant, le gars que je connais qui enseigne au public à Oka à fait le tour des écoles et à prit le temps de magasiner pour voir avec quel école il aurait le plus d'avantages à long terme..Mais bon, je vais m'informer avec lui prochainement... ![]() |
gege123Inscrit le : |
Mais je te comprends de forger ton opinion sur ce que tu connais, n'est-ce pas toutes ce que nous faisons?
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gege123Inscrit le : |
Gala, au public, nous ne choisissons pas notre école. On est engagé par une commission scolaire et ce sont les ressources humaines qui nous attribuent une école. Depuis mon embauche en 2000, j'ai travaillé dans 5 écoles différentes et là dessus, j'ai été près de 5 ans sans travailler. J'ai donc une moyenne de 5 écoles en 3½ ans.
En ce qui concerne la densité de la matière, je pense que ça dépend du groupe d'élèves avec lequel on travaille. Mes élèves savent déjà tous lire (1re année) depuis le début décembre. Je pourrai certainement aller plus loin avec eux qu'avec la classe d'il y a 2 ans où l'apprentissage ne s'est complété qu'en mars pour la majorité (attention, ça ne veut pas dire que ceux qui savaient déjà lire s'emmerdaient). Pour le redoublement, il a toujours été. Les médias ont fait croire qu'il n'existait plus, mais c'est faux. La seule différence est que maintenant, on doit démontrer que cela servira l'enfant de redoubler. On ne fait plus doubler seulement les élèves avec des troubles d'apprentissage importants qui ne pourront jamais rattraper leur retard, même si on les faisait doubler. Ça leur permet d'aller tout de même à leur rythme, en restant avec des élèves de leur âge. J'ai déjà eu un élève qui a doublé 2 fois. Il était rendu en 4e année, avec des acquis de 2e année. Il était le tought de l'école. Moi qui avait des élèves de 3e et de 4e année dans ma classe, est-ce que je peux vous dire que cette échalotte de 11 ans n'était pas à sa place ? À la fin de l'année scolaire, je l'ai envoyé en 6e année. Il n'aurait pas suivi plus s'il avait été en 5e, mais il aurait certainement continué à intimider les élèves plus jeunes. Cet enfant aurait eu besoin d'une paire de parents de rechange, pas de doubler. |
GalaInscrit le : |
Je connais un enseignant, il a 30 ans d'expériences et il a toujours enseigner la même matière, et à chaque années, le ministère exigait de moins en moins de matière acquise pour passer les examens. Donc à chaques années, il enseignait de moins en moins de matière jusqu'à aujourd'hui. Pour ce qui est de la permanence au privé versus public, ce n'est pas la même affaire. Il n'y a pas les mêmes avantages et le prof n'est pas backé de la même façon. Je manque un peu de précision la dessus mais c'est un de mes amis prof à la polyvalente de Oka qui nous à confirmer ça après s'être informé pour un poste au privé. Bon, ceci dit, je suis entièrement d'accord avec le fait qu'il y a beaucoup plus de défis à relever pour un prof au public qu'au privé et je pense qu'il y a d'extraordinaire prof au public qui se démène corps et âme pour tout concilier. Je ne leur enlève rien mais j'essaie d'avoir un vue d'ensemble selon mon " back ground " mon expérience au public, les témoignages de mes amis enseignants au public.
10 ans pour avoir une permanence ? Peut-être si tu veux rester dans une école précise mais sinon, je ne pense pas que ca prend autant de temps..Le problème réside dans le choix et la qualité de l'école public convoité et je comprend qu'un prof désire une école qui a un peu d'allure. MARIE-CHARLO à écrit: "Je ne pense pas que la qualité de l'enseignement soit meilleure au privé : la qualité de l'apprentissage est meilleure." Je ne suis pas d'accord avec toi sur ce point..Ce n'est pas la qualité mais la densité de la matière qui fluctue entre le privé versus le public. Certaines écoles ne donnent même plus de devoir ! Tout le problème est là..Je trouve ça pathétique de dire que je suis plus en faveur du privé maintenant pour l'école ! Oui je trouve ça triste comme constat et je pense que vous manquez cruellement de ressources, vous les enseignants et enseignantes. Il faudrait re-simplifier les choses et arrêter d'inventer des "nouveaux" concepts d'apprentissages à la noix et remettre les exigences d'autrefois quitte à passé pour une rétrograde. Les exigences n'ont rien à voir avec le budget. La seule différence c'est qu'il y aura du redoublage parfois et cela nui au "cotes".. ![]() Ahhlala..Je termine en disant que je suis POUR la non-subvention du privé par contre. |
gege123Inscrit le : |
Tu as bien raison de dire que les premières années sont des tornades. J'avais des journées de 15 heures pendant mon stage. 11 heures à l'école et 4 heures de planif supplémentaire à la maison.
Aujourd'hui, avec les 3 enfants, je me suis promis que mon sac d'école restait au boulot. J'ai la chance de travailler avec une équipe expérimentée et pratiquement toutes mes photocopies sont faites pour l'année. Je gère mieux mon temps à l'école aussi. En bout de ligne, je fait 29 heures par semaine, même si je suis payée pour 28, mais 15 minutes par jour de surplus valent la peine pour avoir la tête reposée à la maison. Bon, je parle comme si j'avais 45 ans d'expérience même si j'ai fini mon bac en 2000 et que j'ai été arrêtée près de 5 ans ![]() |
MarieCharloInscrit le : |
J'ajouterais, à ta minute syndicale, même si je pense que le syndicat doit être revu et corrigé, que n'importe qui d'un tant soit peu professionnel, ne s'asseoit jamais sur son bacon. Il va ralentir les ardeurs, évidemment, puisque les premières années sont de vraies tornades, mais il continuera toujours à s'améliorer et à améliorer son enseignement, c'est ce qui tient en vie un prof! Malheureusement, y'aura toujours des incompétents pour ternir l'image complète des profs!
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gege123Inscrit le : |
J'aime beaucoup l'articulation de ton texte. J'avoue que ça m'a aussi choqué de lire que les profs du privé étaient plus motivés par peur de perdre leur emploi. Je trouve que c'est un mythe de penser que la syndicalisation faisait de nous des pogneux de beigne.
Je connais une prof du secondaire qui enseigne 32 périodes par 9 jours, sur un total de 36 périodes. Habituellement, les profs en ont 24. La seule chose que le syndicat lui a apporté est qu'elle est rémunérée en surplus pour les heures supplémentaires qu'elle fait. Certains ont tendance à oublier que nous devons faire nos preuves avant d'être permanents. Ces derniers temps, les nouveaux enseignants doivent attendre jusqu'à 10 ans avant d'avoir un poste, leur propre classe. On ne parle pas encore de permanence puisqu'il faut attendre 3 ans supplémentaires avant d'avoir notre permanence. Ça permet donc facilement d'épurer avant d'embaucher. En plus, un syndiqué, ça se congédie. Il faut avoir des raisons valables et un dossier étoffé, mais ça ne prend pas 10 ans accumuler des preuves d'incompétence. Je ferme ici ma parenthèse syndicale. ![]() |
MarieCharloInscrit le : |
Oups... pas été capable de séparer les citations de mon texte...
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MarieCharloInscrit le : |
Gala a écrit Le problème, c'est qu'au Québec, notre courbe démographique est à l'envers actuellement. On n'a fermer des écoles au public et ont n'a décidé d'entasser les élèves dans les écoles restantes. ![]() Oui, mais présentement, au secondaire, il y a partout une baisse démographique, donc les écoles se vident... et ce, pour quelques années encore. Il manque d'élèves... Il y a trop de profs, j'ai perdu et retrouvé mon poste l'année dernière à cause de ça. Ahhlala...c'est vraiment difficile pour les profs au publics en ce moment...Est-ce que la qualité de l'enseignement au privé ? Hum...Je pense qu'il y a un lien entre la permanence au privé versus au public. Un prof qui a sa permanence au public peut se la couler plus douce qu'au privé selon moi et peut-être parfois, en exiger moins des élèves. Il y a un paradoxe..Moins d'enfants mais entassés comme si nous étions en surpopulation. L'argent va dans le système de santé pour une population de plus en plus vieillissante. Je ne pense pas que la qualité de l'enseignement soit meilleure au privé : la qualité de l'apprentissage est meilleure. Je m'explique. Si tu enseignes à de bons élèves, des performants, des enfants qui ont eu des parents qui valorisent l'école, la lecture, l'écriture, l'anglais, les maths... des parents qui t'encadrent... tu pars avec un méchant plus dans la vie : tu as de fortes chances d'être un bon apprenant. Si, au contraire, ton milieu n'est pas très encadrant et ne valorise pas l'école, n'offre aucun soutien, il est fort probable que tu t'enlises dans tes difficultés. Au privé, la clientèle est plus facile dans ce sens que les familles sont généralement plus éduquées, plus encadrantes. Au public (c'est pire selon certains secteurs), on a de tout... surtout dans les centres villes de Montréal et de Québec. La pauvreté n'est pas un ami de l'élève : dans le centre-ville de Québec, en milieu défavorisé, on dit que l'élève entre au secondaire avec un retard de lecture de 2000 heures : c'est beaucoup!!!! Et ça affecte toutes les matières. (C'est peut-être la raison pour laquelle je vois une plus grande différence au secondaire que les profs du primaire?) Quand on enseigne, on doit s'adapter à notre clientèle : on n'enseigne pas à des jeunes qui n'ont pas assez d'argent pour déjeuner comme on enseigne à des jeunes qui ont une BMW... Il y a parfois des priorités qui passent avant une dictée dans des cours donnés en milieu défavorisé... Par ailleurs, plusieurs écoles privées sont syndiquées. Donc les profs ont eux aussi des permanences. Les meilleurs profs que j'ai connus enseignent dans des écoles publiques. (Qui a le plus de mérite? Le prof qui enseigne en milieu difficile et qui doit tout faire pour maintenir ou augmenter la motivation de l'élève, ou le prof qui enseigne à des jeunes déjà motivés?) On ne peut pas juger de la qualité du prof aux résultats de ses élèves... Et si l'enseignement est moins bon au public, ce n'est pas à cause des enseignants qui se pognent plus le beigne, c'est à cause des nombreuses problématiques qu'on retrouve dans les classes qui alourdissent et compliquent la tâche de l'enseignant. Si on augmente les problématiques dans la classe en y intégrant des élèves qui nécessitent un soutien particulier, il faut aussi contrebalancer en diminuant le nombre d'élèves en classe ou en augmentant les services.. Présentement, les services ne sont pas suffisants dans plusieurs écoles secondaires... et les élèves sont encore très nombreux dans les classes. (Tous mes groupes sont à 32, j'ai au total 128 élèves... et je suis en français. Les profs d'arts ou de culture religieuse ont souvent plus de 250 élèves... voire plus de 300...) |
LiliemmaInscrit le : |
Je ne veux pas vraiment me meler de cette discussion car de un, je ne m'y connais pas en enseignement et de deux, ma plus vieille est seulement en maternelle. Mais Gala, je trouve que ta comparaison avec le milieu pharmaceutique est tres justifiable. J'ai moi-meme travailler dans ce milieu durant plus de 5 ans. Mais pour revenir au milieu scolaire, je compare cela au milieu de garde. Moi, ca me fait suer de voir des parents rouler en Mercedes et venir porter leur petit a la garderie subventionnée a $7. Je suis la premiere a toujours avoir dit que le jour ou on ferait $100,000 par an, j'opterais pour le milieu privé, question de laisser la chance a un enfant qui en a vraiment besoin profiter du service de garde subventionné. Et oui, MarieCharlo, tu apportes de tres tres bon points et de tres bonnes questions. Mais je suppose que le point de vue des enseignantes est bien différents de celui des parents qui profitent du systeme scolaire.......hélas, quelles sont les solutions, autant pour les enseignants que pour les parents.
MC |
MarieCharloInscrit le : |
lyny a écrit Je suis moi-même tdah léger, et j'ai fait la plupart de mon secondaire en classe enrichie.Je n'avais pas de spécialistes, mais le milieu, les enseignants et des parents bien impliqués m'ont beaucoup aidés. Voilà : dans un système parfait, dans un monde de rêve, il faudrait des familles comme la tienne pour tous les enfants, et des profs encadrants (et qui ont le temps et les outils pour encadrer...)... mais le monde n'est pas idéal. Dans un monde idéal, la famille prendrait plus de place que l'école... mais trop souvent, comme l'a dit DouceMarty, c'est le prof qui suplée aux manques familiaux... |
GalaInscrit le : |
J'aime beaucoup ce que tu dis MARIECHARLO et je suis en accord avec toi sur beaucoup des points avancés.
Tu as écrit "Par contre, si le public offrait des classes à 20-22 élèves, ce serait probablement possible." Le problème, c'est qu'au Québec, notre courbe démographique est à l'envers actuellement. On n'a fermer des écoles au public et ont n'a décidé d'entasser les élèves dans les écoles restantes. :roll: Ahhlala...c'est vraiment difficile pour les profs au publics en ce moment...Est-ce que la qualité de l'enseignement au privé ? Hum...Je pense qu'il y a un lien entre la permanence au privé versus au public. Un prof qui a sa permanence au public peut se la couler plus douce qu'au privé selon moi et peut-être parfois, en exiger moins des élèves. Il y a un paradoxe..Moins d'enfants mais entassés comme si nous étions en surpopulation. L'argent va dans le système de santé pour une population de plus en plus vieillissante. 25% du coût des frais de santé au Québec sont en surmédicamentation et dans l'utilisation de médicament à prix élevé quand on pourrait utiliser des médicaments générique au millième du prix ! Le public est rendu trop lourd comme administration et de syndicalisation. Gala |
lynyInscrit le : |
Je suis moi-même tdah léger, et j'ai fait la plupart de mon secondaire en classe enrichie.Je n'avais pas de spécialistes, mais le milieu, les enseignants et des parents bien impliqués m'ont beaucoup aidés.
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doucemartyInscrit le : |
Bonjour
Moi j'ai toujours cru au système public. Malheureusement, les écoles dans le public ne sont pas tous égales. Dans mon secteur nous avons la 2e école primaire la plus grosse du Québec. Il y a cette année 652 élèves du préscolaire à la 6e année. Nous pouvons donc bénéficier de plusieurs services. Mon fils a le TDAH et il est dans une classe régulière et fonctionne bien. Il ne cause pas plus de souci à son professeur que d'autres enfants. Par contre, je sais que les professeurs ont beaucoup de soutien. Je trouves que nous en mettons beaucoup sur les épaules du professeur. Que l'enfants soient au privé ou au public, mais surtout au public, plusieurs parents ne prennent pas leur responsabilités et les professeurs deviennent des éducateurs qui ne font pas seulement leur apprendrent à lire et à écrire, mais ils doivent quelques fois leur montrer comment fonctionner. Cela alourdi de beaucoup la tache des professeur qui à mon avis font un travail prodigieux et font du mieux avec les outils qu'ils ont. |
MarieCharloInscrit le : |
Ce qui est certain, c'est que ce n'est pas eux qui reçoivent des tdah ou des ted... si ces enfants ne sont pas dans des écoles spécialisées, ils sont souvent intégrés... au secondaire, ça fait des drôles de mixtes parfois. Et on ne peut pas toujours les aider comme il se devrait, c'est ce qui est le plus triste.
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MarieCharloInscrit le : |
J'ai vu les écoles privées montrer la porte aux légers troubles de comportements... j'ai vu des passes-droits à cause du parent et de son "pouvoir" dans la société, ou de ses moyens financiers... Mais je ne sais pas ce qu'ils font des troubles d'apprentissage. Peut-être quelqu'un le sait-il? Ce que je sais, c'est qu'ils ont moins de ressources pour les aider, puisqu'ils en ont moins besoin... J'ai travaillé au secondaire, au privé, donc quand un élève est admis, c'est qu'il a la capacité de réussir puisqu'il a réussi les tests. S'il ne réussit pas, habituellement, c'est du non-vouloir, pas du "non-pouvoir"... il est arrivé qu'on montre la porte à certains.
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gege123Inscrit le : |
Je voudrais juste ajouter, qu'en plus de choisir les élèves, le privé choisi les parents. Ils ont la chance d'avoir des parents qui croient en l'importance de l'école et qui sont souvent prêt à faire l'impossible pour aider leur enfant. Et lorsque ça ne fait plus leur affaire, ils garochent l'enfant et le parent au public pour qu'on se démerde avec leurs problèmes.
Je me suis posée une question l'autre jour. Si un enfant est admis au privé en maternelle, qu'advient-il de lui s'il a des problèmes d'apprentissage en première année? Est-ce qu'on lui offre des services ou on lui montre la porte? |

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