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Retour au travail, culpabilité et panique

Auteur Message

cpaille

Inscrit le :
25 sept. 2010

Posté le: 27 mars 2012 21:07:18 EDT  
Bonjour les filles !

Mon congé de maternité achève, il ne me reste plus que 4 semaines.

OH MON DIEU QUE JE PANIQUE...

Suis-je la seule? Je me sens tellement coupable de retourner au travail, c'est épouvantable, comme si j'étais un mère indigne ! J'ai tellement peur de manquer les étapes importantes dans la vie de ma fille parce qu'elle sera plus souvent à la garderie qu'avec moi, ouf !

Je panique aussi parce que j'ai peur de ne pas y arriver, de toujours être à bout de souffle, etc.........

Suis-je la seule ????

Avez-vous des conseils, juste à y penser, j'en ai les yeux pleins d'eau !!! Sad

Merci ! 

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Sarahpro

Inscrit le :
09 juil. 2011

Posté le: 4 décembre 2012 14:36:49 EST  
Geneviève et Martin :
Je n'ai pas écrit le passage que vous avez recopié pour fâcher, et encore moins pour juger.
Votre enfant n'est à la garderie que depuis 2 mois. Comment pouvez-vous être certaine qu'une fois qu'il aura compris que "c'est là pour rester", que c'est ça sa vie maintenant, il en sera toujours aussi heureux ? Je vous le souhaite, mais je n'en suis pas convaincue. Parfois, il y a des effets à retardement. C'est pareil à la naissance d'un deuxième enfant : d'abord le premier aime bien le bébé. Puis au bout d'un mois, de 3 mois, de 6 mois, il comprend que le bébé est là pour rester, que c'est pour toujours qu'il devra partager l'attention de maman avec un autre enfant et soudain, il frappe le bébé qui pleure, il demande à maman de s'en débarrasser, etc. C'est une réaction normale et très fréquente.

Et puis, si vous avez lu la suite de mon paragraphe, vous avez vu que je faisais référence, entre autres, au Terrible Two. Les enfants d'autrefois n'avaient pas de Terrible Two, en tout cas, pas dans la définition qu'il prend aujourd'hui... c'est un phénomène récent. On s'interroge sur ce qui le cause. Pour certains, la garderie est au banc des accusés. Êtes-vous absolument convaincue qu'ils ont tort ? D'autres problèmes, notamment les déficits d'attention, les difficultés à gérer la colère et les problèmes d'apprentissage, voient leurs cas se multiplier à une vitesse folle. Encore une fois, la garderie est pointée du doigt par un nombre grandissant de chercheurs...

Il ne faut pas oublier que dans l'histoire du Québec, la garde non parentale est un phénomène récent. Dans les années 80, seulement 30% des femmes retournaient au travail après avoir eu un bébé : les autres (70%) restaient à la maison jusqu'à ce que l'enfant entre en pré-maternelle ou en maternelle, parfois même plus longtemps. En 30 ans seulement, la tendance s'est totalement inversée (80% vont travailler dès la fin du congé de maternité ou presque, parfois même elles y renoncent). S'interroger sur les conséquences d'un changement aussi important dans une société ne me parait pas une mauvaise chose. Mais si la réflexion ne vous intéresse pas, rien ne vous y oblige.

Bref, je faisais en ce début de paragraphe qui vous a choquée une supposition : et si certains de ces nouveaux problèmes que les parents rencontrent avec leurs bambins (Terrible Two, etc.) étaient une façon pour des bébés encore privés de langage d'exprimer leur désarroi ou la conséquence sur leur développement d'un désarroi qu'ils ne savaient pas manifester ?

Mon expérience personnelle m'indique que c'est une possibilité, rien de plus. Oui, je connais bien mes filles. Maëlle encore plus qu'Éloane parce que je la connais depuis plus longtemps. Et j'en suis heureuse. Mais je ne vous accusais pas pour autant de mal connaître votre enfant.  

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Geneviève et Martin

Inscrit le :
21 oct. 2010

Posté le: 4 décembre 2012 12:58:50 EST  
À Sarahpro

Quand tu dis :

À toutes les mères qui disent que ça a été plus dur pour elles que pour leur bébé, j'ai envie de dire que c'est seulement que votre bébé n'avais pas les mots pour vous le dire, qu'il vous l'a montré autrement... peut-être que vous ne l'avez pas vu.

Tes propos m'ont vraiment fâchés. Fâché n'est même pas le bon mot pour exprimer ce que je ressens. J'imagine que toi, tu dois connaître ton enfant mieux que d'autres et que je ne dois pas connaître le mien pour penser que pour lui, ça a très bien été et qu'il est très heureux d'aller à la garderie. 

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Sarahpro

Inscrit le :
09 juil. 2011

Posté le: 30 novembre 2012 16:31:51 EST  
Eve32 :

Tu dis que tout le monde passe par là, que c'est inévitable. Et bien non, je ne crois pas que ce soit un passage obligé.

Je devais retourner au travail en janvier 2011, ma fille aurait eu 14 mois. J'avais déjà "prolongé" mon congé de maternité, on me disait chanceuse. J'avais une place dans une bonne garderie aussi. Le contrat n'était pas signé, mais elle avait une famille de 3 enfants qui déménageait, donc 3 places à combler en même temps.

Et puis au retour des Fêtes, au début janvier, quand l'intégration aurait dû commencer (je travaillais déjà la semaine suivante, il était même un peu tard, mais avec le congé de Noël, ça tombait comme ça), j'ai regardé mon chum dans les yeux un soir et j'ai dit : "Et si je n'y allais pas ? Si on disait non à cette vie de fou ?"
On a jasé des pour et des contre, on a regardé notre budget, on a parlé de Maëlle qui n'avait pas encore fait ses premiers pas... et on s'est couchés le soir fébriles d'avoir pris notre décision : je renonçais à ce contrat, j'attendrais le prochain dans quelques mois.

Cet hiver-là, j'ai lu un bouquin génial, "Le bébé et l'eau du bain - Comment la garderie change la vie de nos enfants" du Dr Chicoine. Je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'il dit, mais j'ai trouvé que sa réflexion en valait vraiment la peine et qu'elle rejoignait mes instincts, mes valeurs, mes observations personnelles. Comme j'avais appris que j'étais de nouveau enceinte, j'ai relu "L'art de l'allaitement maternel" de la Ligue La Leche et "L'allaitement : comprendre et réussir" du Dr Jack Newman. Je n'avais pas remarqué à ma première lecture (probablement parce que je n'étais pas rendue là) à quel point ces livres accordaient une grande place dans leurs propos aux avantages pour les tout-petits d'être gardés à la maison jusqu'à 2-3 ans et aux accomodements que ça demande de retourner au travail avant. Je ne peux que te suggérer la lecture de ces trois délicieux ouvrages.

Je n'ai pas renoncé au marché de travail pour autant. En mai, Maëlle avait 19 mois, j'ai accepté un contrat de 5 semaines. Ce sont son père (qui par hasard chômait pour deux semaines) puis ma mère (travailleuse autonome à l'époque) qui ont pris soin de Maëlle tour à tour. J'ai trouvé ces semaines exaltantes au travail, mais très difficiles à la maison. J'avais l'impression de passer à côté de tout ce qui était important.

Et je ne voulais pas imaginer ce que ça serait de faire ça à l'année puisque là, j'avais cuisiné et congelé en masse le mois précédent, ce qui me dispensait presque entièrement de cuisiner. Mais pour moi, retourner au travail à temps plein risque de signifier baisse de qualité de la nourriture ou sacrifice de mes précieuses journées de fin de semaine en famille pour cuisiner. À moins d'embaucher une aide domestique... Ça ne m'intéresse pas. Ce bref passage sur le marché du travail me l'a fait constater.

Cet hiver, j'accepte un premier contrat depuis 2011, un contrat à temps plein de 8-9 semaines. Mon conjoint sera vraisemblablement sur le chomage et pourra prendre soin de ses filles. Sinon, ma soeur m'a proposé de les garder. Nous verrons. J'ai commencé à popoter des réserves de nourriture et à planifier certaines choses dans notre organisation. Au pire, le ménage sera bâclé pendant quelques semaines.

Idéalement, plutôt que de retourner à temps plein pour de brèves périodes, j'aimerais avoir un boulot à temps partiel. Deux jours par semaine. Trois au gros maximum. À deux jours par semaine, je pourrais envisager d'envoyer les filles en garderie, à condition de trouver une bonne place, mais je préférerais encore les envoyer à ma soeur même si cela revient plus cher. C'est un emploi comme ça que je commencerai à chercher en mars.

Ce qui est intéressant, c'est qu'au fil du temps, j'ai remarqué que ma fille se développait différemment des enfants de notre entourage qui étaient en garderie à temps plein. C'est minime et je n'irais pas jusqu'à dire que j'ai la certitude que ce soit la garderie qui fasse la différence, mais c'est là pour me conforter dans mon choix. Elle a 3 ans et je n'ai pas vu passer le Terrible Two tant annoncé. Elle a été propre tôt, s'exprime clairement et s'intéresse à des choses différentes (la cuisine, par exemple). C'est difficile à décrire. On nous dit souvent qu'elle est "spéciale" ou "en avance". Le torse de mon chum se bombe de fierté quand les gens parlent d'elle... et ça l'aide à se réconforter quand on a moins d'argent qu'il ne le voudrait et qu'il doute, qu'il essaie de me convaincre de retourner travailler : il a envie qu'on donne à sa petite soeur la même "chance".

À toutes les mères qui disent que ça a été plus dur pour elles que pour leur bébé, j'ai envie de dire que c'est seulement que votre bébé n'avais pas les mots pour vous le dire, qu'il vous l'a montré autrement... peut-être que vous ne l'avez pas vu. Un auteur intéressant dont j'oublie le nom disait justement (sans aucune preuve, je l'avoue) que le fameux Terrible Two n'était en réalité que la réaction à une coupure trop rapide et trop radicale d'avec la mère et que c'est pour ça qu'on le voyait si rarement chez des enfants gardés exclusivement à la maison. Je ne sais pas s'il a raison, c'est une théorie intéressante. Ce que je sais, par contre, c'est que les enfants qu'on envoie plus tard à la garderie, ceux qui ont acquis le langage, expriment souvent du mécontentement, "n'aiment pas ça" au début. Puis ils s'adaptent. Les autres étaient-ils seulement trop jeunes pour le dire qu'ils n'aimaient pas ça ?

Bref, ce n'est nullement pour te faire culpabiliser si tu choisis de retourner travailler à temps plein que je t'ai parlé de ma propre expérience et conseillé ces lectures ou exposé ces réflexions. C'est pour te faire voir que ça n'a rien d'obligatoire et que bien des mamans (20% au Québec selon les statistiques officielles les plus récentes, beaucoup plus ailleurs) décident en fait de faire autrement. Voici d'autres scénarios que je vois autour de moi :

- Ma soeur étudie à distance. Officiellement elle est étudiante; dans les faits, elle passe ses journées avec ses deux plus jeunes filles à la maison et bosse sur ses cours le soir et un avant-midi/semaine

- Une amie a choisi le 4 jours/semaines avec horaires allégés (5h/jour)

- Une voisine a embauché une gardienne à domicile pour aller travailler 2 jours/semaine (c'est admissible au remboursement anticipé et beaucoup moins cher qu'on l'imagine souvent)

- Une autre amie a accepté un poste de soir. Son conjoint revient du travail vers 16h45, elle doit partir travailler vers 15h30. Ils ont embauché quelqu'un qui vient passer 1h30 à leur maison tous les jours de semaine pour assurer l'"intérim" entre sa garde à elle et sa garde à lui. Seul bémol, ils ont moins de temps pour leur couple. Mais ils ont toutes leurs fins de semaine en famille et la grand-mère vient surveiller le sommeil des enfants tous les samedis soirs pour qu'ils fassent une sortie en amoureux.

- Une femme que je connais a décidé de ne retourner travailler (et donc d'envoyer son enfant à la garderie) qu'une fois qu'il saurait marcher. Une autre seulement lorsqu'il serait propre.

Alors voilà, si ton coeur te dit que tu veux retourner au boulot, tu trouveras le moyen de t'arranger pour que ta fille et toi vous épanouissiez là-dedans. Mais si ton coeur te dit non, ne retourne pas travailler juste pour faire comme "tu dois", comme tout le monde fait : on trouve aussi toujours le moyen de s'arranger financièrement pour rester à la maison ou aller travailler sporadiquement ou à temps partiel. Ces années-là ne passeront qu'une fois. C'est à toi de choisir ce qui vous rendra heureuses toutes les deux, ta fille et toi. Pas à la société.  

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Anonyme

Inscrit le :
21 avr. 2012

Posté le: 29 novembre 2012 21:50:16 EST  
Allo Eve32!

J'ai trouvé ça difficile et déchirant aussi de retourner au travail. Même si j'avais envie de revoir mes collègues, j'avais aussi envie de profiter au maximum de mon coco.

L'intégration progressive s'est bien passée chez-nous aussi. Nous on l'a fait sur 4 ou 5 semaines environ. Je suis chanceuse, j'ai pu obtenir un retour au travail progressif de la part de mon employeur car la place à la garderie n'était disponible que 2 semaines avant mon retour au travail. Je trouvais ça trop rapide d'intégrer bébé sur 2 semaines alors j'ai demandé de faire 3 jours par semaine pour 2 semaines et ensuite, 4 jours par semaine pour 2 autres semaines. Maintenant je travaill 4 jours par semaine en tout temps et je trouve ça génial pour la conciliation travail-famille. Si tu peux te le permettre, je te le conseille fortement. Moi ça m'a aidé. Après 1 an d'arrêt, le retour peut être un peu brutal pour certaine personne et c'était mon cas. Mais en terminant, je te dirais que c'était pire dans mon imagination qu'en réalité.

Bonne chance pour cette nouvelle aventure et au plaisir d'avoir de tes nouvelles une fois que ce sera fait! 

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Geneviève et Martin

Inscrit le :
21 oct. 2010

Posté le: 22 novembre 2012 13:29:34 EST  
Pour ma part, moi, je suis de retour au travail depuis 1er octobre! Alors c'est tout récent. Si j'ai 1 conseil à te donner, c'est de débuter son entrée progressive à la garderie le plus rapidement possible, car l'intégration, ce n'est pas juste pour ton bébé mais pour toi aussi. Plus tu attends et plus la coupure sera difficile pour toi. En fait, tu verras, c'est plus difficile pour les parents que pour le bébé. Mon garçon a débuté la garderie à 10 mois très progressivement, soit 1h30 par jour pendant 1 semaine, ensuite il faisait 2 demi-journées + le restant à 1h30 par jour la semaine d'après, la 3e semaine, ça été 4 demi-journées + l'autre journée je le gardais avec moi.. etc!

Ça m'a permis à moi de me détacher, mais aussi de prendre du temps pour moi avant le retour au travail.

C'est normal de te sentir ainsi, mais sache qu'on a pas vraiment le choix de retourner au travail et il ne faut vraiment pas se sentir coupable d'y retourner. En tout cas, le meilleur conseil que je peux te donner, c'est de l'intégrer rapidement, car tout se fera plus facilement par la suite?

Parole d'une maman qui a passé par là récemment Very Happy
 

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Eve32

Inscrit le :
17 mai 2010

Posté le: 20 novembre 2012 09:49:49 EST  
Je relance la discussion.... J'allais poster le message suivant...

Bonjour les filles,

Suis-je la seule qui redoute l'entrée à la garderie? Le retour au boulot? Le manque de temps avec ma puce? La course folle pour tout faire?

Ma puce a 10 mois et deux semaines. Mon retour au boulot est prévu pour quelque part après le congé des fêtes. Pour l'entrée à la garderie, je pourrais commencer dès maintenant une entrée progressive, mais je ne le fais pas car je veux tellement profiter de chaque seconde avec ma petite puce d'amour...

Quand je pense à cela, le coeur me vire à l'envers... J'ai mal, je suis triste, j'ai de la peine.... Je mets ça de côté et pense à autre chose... Mais ça revient... Je sais que c'est inévitable... Que tout le monde passe par là....

D'en parler me fera sans doute du bien et apportera peut-être un peu de baume sur mon coeur de maman...

Merci.

Eve et Ophélia
 

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is the queen

Inscrit le :
20 juil. 2010

Posté le: 4 avril 2012 16:39:57 EDT  
je suis de retour au bureau depuis février. mon premier matin j'ai pleuré devant mes collègues.

et puis ouf! quelle libération! du temps à rire avec des adultes. me sentir indispensable pour des adultes. Des résolutions de problèmes autre que par rapport au souper!

ça demande BEAUCOUP de préparation la fin de semaine. il faut savoir quoi acheter pour toute la semaine. le matin j'ai 5 minutes? je coupe mes légumes pour le souper. je planifie et je prépare tout. je me fait des listes de courses.

et dieu sait qu'un papa c'est pas une maman! je fais presque seule toutes les tâches alors pour le ménage c'est 1 pièce par jour pour pas me taper 3hrs de ménage le samedi quand il fait beau.

et mon coco aime sa gardienne. il l'adore. nous ne sommes pas en compétition il m'aime aussi! 

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Patchoullie1977

Inscrit le :
23 août 2009

Posté le: 2 avril 2012 09:32:00 EDT  
Je suis une abonné de la culpabilité, je le sais et j'essaie un peu de me soigner.

C'est tout à fait normal d'anticiper une nouvelle situation. On ne sait pas comment ça va se passer, comment on va faire pour y arriver. Et quand le jour J arrive, on est face à la musique, on a pas le choix!

Ca m'a pris un bon 2 mois à me faire à ma routine de maman qui retourne au travail. Je n'étais plus la fille qui pouvait 5 à septer sans me soucier de mes obligations familalies. J'étais devenue une maman qui travaille et c'est tout un changement, il faut le reconnaître. Par contre, il y a des trucs pour avoir l'impression de profiter quand même de notre famille, surtout les soirs et week-ends.

1- Préparer les menus de la semaine à venir. C'est fou le temps qu'on passe à essayer de savoir ce qu'on va manger la semaine.Ca me bouffait du temps et de l'énergie. Maintenant, je sais ce qu'on va manger, ce que cela nécessite comme temps de préparation. Pendant ce temps, je peux offrir un petit moment de qualité à ma fille du retour du travail. Je me dépêche de faire la vaisselle et de ramasser pour pouvoir aller dehors ou faire une activité avec elle. Bref, j'essaie de profiter du moment présent.

2- Oui, ta fille passera du temps avec d'autres personnes que toi. Mais tu resteras pour elle la personne la plus significative. Elle aimera être avec d'autres enfants ou son éducatrice, mais rien ne vaut les bras tendus de son enfant qui accourt lorsque l'on rentre à la garderie pour aller le chercher. L'éloignement de la journée va vous faire aller à l'essentiel. Elle te fera savoir, à sa façon, si elle est heureuse de sa nouvelle routine. Si je regarde ma fille, j'ai eu le temps de l'intégrer très progressivement. Je l'ai regardée aller comme ça, je savais que le matin où ca allait vraiment commencer, elle serait prête...(peut-être pas moi, mais moi, je suis adulte et en mesure de m'adapter!).

3- Aménagez-vous du temps de qualité en couple et en famille. J'ai compris que ce n'est pas tant la quantité de présence qui prévaut mais bien la qualité. Et surtout, ne sois pas trop dure avec toi-même. Accepte que parfois les choses ne se passent pas exactement comme prévues. Un peu de souplesse dans l'organisation familiale pourrait faire de ton retour au travail une belle réussite!

Bonne chance! 

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