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Quand la société prône la fusion mère enfant...

Auteur Message

framboise81

Inscrit le :
25 juil. 2008

Posté le: 26 juillet 2009 22:23:46 EDT  
Je ne me ferai surement pas des amies ici, mais je me lance quand même...apres tout, c'est la section débat...

Pendant ma grossesse et depuis la naissance de ma fille, j'ai beaucoup lu sur la maternité, l'attachement, l'art d'être parent. J'ai lu sur internet (dont ici), quelques revues et plusieurs livres (autant les livres des éditions sainte justine que de la ligue la leche). Bref, j'ai tenté le plus possible de diversifier mes sources.

Je constate que le modèle de maternage qui est actuellement prôné par une certaine partie de la société est un modèle de fusion mère-enfant. Cododo jusqu'à 2 ans, portage en tout temps, allaitement jusqu'à 2, 3, 4 ans, bébé qui reste absoluement avec maman à la maison jusqu'à 2 ans. Ces choses qui sont bonnes et même excellentes à dose raisonnable me semble dangereuse si faite avec excès.

J'ai allaité ma fille et je l'allaite encore (6 mois), je la porte encore régulièrement lorsque je vais magasiner parce que c'est pratique, j'ai fait 2 atroces nuit de cododo (a ne pas dormir parce que j'entendais tout ses petits bruits)...bref, je souhaite lui donner ce qui est le mieux pour elle. Mais je crois sincèrement que d'avoir une mère équilibrée, qui est satisfaite de sa vie ( et pas seulement d'être mère) est ce qui est le mieux pour elle. Je ne veux surtout pas que ma fille se sente responsable de mon bonheur!

Certains groupe plus "grano" disent qu'un enfant qui a un attachement fort avec sa mère sera par la suite plus indépendant...d'accord, mais pas un enfant qui a un lien fusionnel avec sa mère! C'est bien connu depuis de nombreuses années en psychiatrie qu'un lien mere enfant fusionnel est impliqué dans le développememnt de l'anorexie et des troubles de personnalité.

Comment un enfant à qui sa mère dit de toujours rester près apprendra à explorer le monde par lui même? Comment un enfant qui dort avec ses parents jusqu'a 3 ou 4 ans apprendra à confronter ses peurs du noir ou autre? Comment un enfant allaité jusqu'à 4 ou 5 ans apprendra les limites du corps de l'autre?

L'independance, ça s'apprend aussi...mais pour qu'un enfant l'apprenne, on doit lui laisser de l'espace et ne pas toujours le maintenir dans un état de dépendance vis à vis sa mère. 

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*Stella*

Inscrit le :
13 juin 2005

Posté le: 4 août 2009 09:29:31 EDT  
framboise81 a écrit
Des parents qui font du maternage de proximité prolongé sont ils plus à risque que les autres d'entretenir une relation fusionnel avec leur enfant (une vrai relation fusionnel tel que décrite par maman nangai je crois)? Comment le processus de séparation peut se faire parfaitement dans tout les autres domaines (laisser l'enfant faire ses choix et vivre sa propre vie) alors que la séparation physique ne se fait pas. Bien sûr, probablement que beaucoup d'enfant avec un maternage de proximité vont très bien, mais ne croyez-vous pas que le risque de probleme dans le processus de différentiation mere enfant est plus élevé avec ce type de maternage?


Je ne peux m'empêcher de commenter ce passage.. Ça m'interpelle dans l'incompréhension du sujet...

Un parent normal , qui n'entretient pas de relation fusionnelle, même s'il (elle) pratique le maternage de proximité aura à coeur le développement naturel de son enfant et respectera ses choix à lui - respectera les choix de l'enfant .
Un parent malsain , qui entretiendra une relation fusionnelle qui pratiquera ou ne pratiquera pas le maternage de proximité ne tendra pas à respecter les choix de l'enfant puisqu'il (elle) tendra à combler ses propres désirs de parent.

Donc dans la pratique du maternage de proximité, il n'y a pas d'inquiétudes à avoir quant au développment de l'autonomie de l'enfant puisque le parent, à l'écoute des choix de l'enfant, respectera ce besoin autant que les autres besoins.

Ce sujet m'interpelle particulièrement parce qu'on voit de grandes incompréhension qui partent d'une méconnaissance du sujet dûe à des stéréotypes véhiculés... Je l'ai dit et je le répète: il n'y a pas qu'une bonne façon d'être mère...

A.É., son étoile (4 ans et 1/2) et mini plein d'poux (17 mois) 

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Kaflo

Inscrit le :
15 oct. 2006

Posté le: 4 août 2009 09:21:46 EDT  
sauvageonne a dit :
Comme parent, nous avons tous une part instinctive, on connait notre enfant, on l'a fait!


L'importance de l'instinct ! Voilà ce qui nous dicte souvent ce qui est le mieux à faire pour soi et pour son enfant ! Tout comme le dit aussi mimidouce .

sauvageonne a dit :
Le portage prolongé ne nuira jamais à un enfant qui en a besoin, il nuira à un enfant quand c'est le parent qui force. Un bambin allaité jusqu'au sevrage naturel ne devrais plus ébahir les femmes, c'est un acte normal et naturel, pas une perversion. Le co-dodo peut sauver une femme de la dépression post-partum. En plus, parfois, le co-dodo donne une chance à la maman qui travaille toute la journée d'avoir un moment avec son bébé. C'est bon pour l'attachement, ça, non?

C'est le résumé de mon témoignage, en simplifié. Ma fille avait besoin d'être porté et moi j'avais besoin du co-dodo pour me reposer, pour m'éviter la dépression. Quand j'ai décidé qu'il en serait ainsi, je n'avais lu aucun livre ni réfléchi... c'était mon instinct et c'était ce qu'il y avait de mieux à faire à ce moment. Quand elle approchait les 18 mois, mon conjoint et moi avons convenu qu'il était temps de lui apprendre à faire ses nuits. Une transition en douceur, guidée avec patience, a porté fruit car notre fille de 24 mois n'a aucun problème de sommeil. Nos nuits sont belles, en attendant le prochain en novembre!

Et mimidouce , tu as raison de dire que les mamans doivent s'écouter et faire ce qu'elles sentent le mieux pour elles. Malheureusement, je prends conscience que plusieurs mères se fient plutôt à leur entourage (famille, amis, personnel médical) et ont tendance à appliquer certaines méthodes par peur d'être jugées si elles font le contraire. Il faut s'écouter, mais aussi être certaines que c'est la bonne voix que nous écoutons. 

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Maman Nangaï

Inscrit le :
18 févr. 2008

Posté le: 4 août 2009 08:12:12 EDT  
C'est une très belle réflexion minidouce .   

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Anonyme

Inscrit le :
16 févr. 2008

Posté le: 4 août 2009 00:48:07 EDT  
Je lit les réponses, et je suis un peu perplexe....Je trouve qu'on se questionne beaucoup, en tant que parents (et je m'inclus dans le lot). Oui, il est normal de poser des questions, c'est la nature humaine et on essait toujours de faire pour le mieux, mais à un moment donné, il faut faire confiance à son instinct. C'est quelque chose en lequel je crois beaucoup. Bien sûr, j'ai beaucoup lut et je lit encore beaucoup sur la maternité, je garde ce qui me plait de mes lectures, mais au bout du compte, c'est ma petite voix intérieur qui a le dernier mot.

Chaque expérience est différente, et une n'est pas nécessairemnt mieux qu'une autre. J'ai pratiqué l'allaitement mixte, donc la nuit, c'est mon chum qui se levait pour donner le biberon. Je me suis rarement levée la nuit, les premiers mois. On partagait les tâches moitié-moitié, concernant les couches et les soins. Je n'ai pas pratiqué le co-dodo, mais mon coco dormait dans un moise les premiers mois, et ensuite dans sa bassinette, et on était toujours plogué avec le moniteur le volume au maximum....Je ne l'ai jamais laissé pleuré plus que 5 secondes, même aujourd'hui à 1 an. Il n'a commencé à être gardé que lorsque j'ai commencé à travailler, car je n'avait pas le choix...J'aime passer du temps avec mon enfant, c'est quelque chose qui va de soit, et si j'avait les moyens d'être maman à la maison, je n'hésiterais même pas 2 secondes (même si je fais un travail intéressant).

Je considère que je suis très très proche de mon enfant....Pour moi, la vie maintenant, c'est mon chum et mon garçon en grande partie....Bon, pas exclusivement, bien sûr, j'ai des amies, une famille, je ne suis pas un moine non plus, mais je sort très rarement, mais je n'ai nullement l'impression de me priver ou de manquer quelque chose....Au contraire! Pour moi, la découverte de la maternité est une expérience qui m'a complètement boulversée, tous les jours, je suis émerveillé de ce miracle....Comme la vie est belle!

Mais il y a des mamans qui sont heureuses de retourner travailler...qui ont besoins de voir des copines toutes les semaines....et alors? Je dit bravo aux mamans d'être à l'écoute de leurs besoins, car une maman heureuse apporte du bonheur dans la maison (même chose pour le papa). Ça sonne cliché, mais c'est vrai!

Il y a autant de facon de faire que de mamans et de papas....Il n'y a pas UNE formule qui fait pour tout le monde...Ce que moi je fais peut très bien de pas convenir du tout à une autre femme....so what? Doit-on toujours chercher à savoir qui a raison? La réponse pour moi est: Personne et tout le monde!

Bref, oui c'est bien la théorie et les livres, tout le monde s'informe et discute, c'est bien aussi....mais au bout du compte, on finit toujours par faire ce que notre coeur nous dicte, et c'est très bien comme ça! Wink        

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tarz

Inscrit le :
28 nov. 2007

Posté le: 3 août 2009 14:34:56 EDT  
Maman Nangaï a écrit


La majorité des mamans, qu'elles soient dans n'importe lequel type de maternage, vivent en fusion lors de la première année de vie de leur enfant (je dis première année mais le temps peut varier d'un enfant à un autre). C'est un phénomène tout à fait normal qui n'a rien de malsain.


   


Tel que tu décris plus haut, je ne vois pas cela de facon malsaine. Pour moi la fusion mere-enfant, n'est pas le résultat après plusieurs années et patati et patata...Le sujet inital ici est la relation fusionelle dès les premiers instants et cette relation est créé par des actions de types maternage de proximité (terme que vous trouvez peut-être moins péjoratif) .C'est que la majorité vivent en fusion la première année sans que ce soit négatif pour autant.
Ce que moi j'explique, cE'st que je ne vis pas du tout cette fusion. Je suis completement a l'inverse de Kaflo et je suis autant jugée car je ne me "fusionne" pas auprès de monenfant.
Ceci ne veut pas dire que l'un ou l'autre des comportements (tel que décrit précédement dans le post) est a l'abri d'une relation fusionnelle malsaine a long terme. Mais plutôt d'autres comportements qui peuvent créés cette situation. 

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sauvageonne

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 3 août 2009 13:52:15 EDT  
C'est très commun de mélanger fusion et attachement. Comme plusieurs le disaient plus haut, une femme qui ne pratique pas l'' attachement parenting '' peut très bien vire une relation fusionnelle et avoir un enfant vivant de l'insécurité et pas sociable. Tout comme l'attachment peut être trop fort, voir forcé par certaines mères (et pères), le tout est de se donner une chance, comme parent et d'arrêter de ce fier à ce que dit le voisin (ou le médecin) comme si c'était de l'or en barre. Comme parent, nous avons tous une part instinctive, on connait notre enfant, on l'a fait!Wink

Le portage prolongé ne nuira jamais à un enfant qui en a besoin, il nuira à un enfant quand c'est le parent qui force. Un bambin allaité jusqu'au sevrage naturel ne devrais plus ébahir les femmes, c'est un acte normal et naturel, pas une perversion. Le co-dodo peut sauver une femme de la dépression post-partum. En plus, parfois, le co-dodo donne une chance à la maman qui travaille toute la journée d'avoir un moment avec son bébé. C,est bon pour l'attachement, ça, non?

Remarquez, j'utilise le terme ''peut'' parce qu'en bout de ligne, ya pas de règle absolue. Un enfant peut développer une relation fusionnelle avec sa mère même si celle ci ne pratique pas les principes d'attachement (attachement parenting). De même qu'une relation fusionnelle peut découler de telles pratiques. Dans ces cas là, l'enfant n'est pas en faute, le parent, par contre peut avoir envie de revisiter ses convictions personnelles pour le bien de son enfant.

kaflo exprime très bien ma ligne de pensée en ce qui concerne le rythme de l'enfant, son besoin d'attachement (certains enfants sont très indépendant et chercher à leur donner plus de contact peut les rendre anxieux), son besoin de proximité aussi (un enfant aux besoins intense, par exemple)

bref, j'aime bien cette discussion, vous avez pas mal toutes de très bons points, j'aime! 

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Maman Nangaï

Inscrit le :
18 févr. 2008

Posté le: 3 août 2009 13:44:47 EDT  
Merci Maé! Wink  

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Maé

Inscrit le :
24 avr. 2007

Posté le: 3 août 2009 13:01:07 EDT  
En fait la fusion viendrait plus fréquemment de la carence que de l'inverse. Pour compenser en quelque sorte. 

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Maman Nangaï

Inscrit le :
18 févr. 2008

Posté le: 3 août 2009 11:54:48 EDT  
tarz : Je suis retournée sur le marché du travail alors que mon fils avait 3 mois. C'est mon chum qui était à la maison. Ensuite, une nounou. Pourtant, j'ai allaité mon fils jusqu'à 8 mois, je l'ai porté et codototé jusqu'à tout récemment.
Donc, la morale de cette histoire, il est possible de pratiquer le maternage de proximité tout en équilibrant les tâches dans la routine, en faisant garder son enfant par quelqu'un d'autre et en retournant sur le marché du travail.

Je suis fatiguante avec ça, mais je maintiens qu'il n'y a pas de lien à faire entre maternage de proximité et relation fusionnelle. Une mère envahissante et fusionnelle n'a pas besoin de faire du maternage de proximité pour l'être.  

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Anonyme

Inscrit le :
13 nov. 2007

Posté le: 3 août 2009 11:07:32 EDT  

kaflo : et bien tu semblent etre un tres bonne maman car tu ne fait pas passer tes besoin avant celui de tes enfant et pour toi chaque enfants est bien different!!!!!!

moi je nai pas plus allaiter..mais sincerement jai fait se qui me plaisais et se que mna fille avait envie!!!!

le plus important est detre a laise dans ces choix et tu le semble tres bien! 

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tarz

Inscrit le :
28 nov. 2007

Posté le: 3 août 2009 10:18:04 EDT  
Je ne sais pas trop comment exprimé ma pensée de peur d'être mal interprétée. Mais bon je me lance. Pour ma part, je dirais même que je suis anti fusion mère-enfant.

Chez nous, nous visons beaucoup l'équilibre des deux parents . Toute la routine du bébé est faite par les deux parents équitablement. Autant les boires, bains, soins, prendre dans les bras, etc. Alors avec cette pensée (et ce n'Est pas la seule raison),nous avons prôné l'usage du biberon, nous n'avons pas fait de portage et nous avons séparé le congé parental en deux.

Ce sera la même chose avec le bébé qui s'en vient, et même cette-fois-ci mon chum prends plus de congé parental que moi. Je prends que le maternité. Ma fille maintenant agée de 15 mois, va autant vers son père que sa mère si elle a un besoin. Elle peut se faire consoler par l'un ou l'autre, ce qui n'est souvent pas le cas, lorsqu'une mère est en fusion avec son enfant.

Il est certain que de la part de la société, ma façon de pensée n'est pas partagée. La pression pour l'allaitement est épouvantable. On donne le droit au père de prendre le congé parental au lieu de la mère, mais la société (employeurs, médecins) continue de les voir comme des extras-terrestres.

Je suis aussi contre le co-dodo . Pour moi, mon lit est la place d'intimité que j'ai avec mon conjoint. Ma vie sexuelle et sensuelle en prendrait un coup si mon enfant dormait avec nous. C'Est souvent le seul moment de la journée que je peux prendre du temps pour jaser, me blotir contre mon chum. Je ne m'Étendrai pas davantage carj'ai plusieurs autres raisons pour ce sujet.

En résumé , La fusion mère-enfant est selon moi trop prôné par la société, même si on est en 2009.  

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Kaflo

Inscrit le :
15 oct. 2006

Posté le: 30 juillet 2009 10:36:07 EDT  
J'ai envie de participer à ce post en parlant de mon expérience. J'ai dormi avec ma fille de ses 2 mois à 17 mois, je l'ai allaité jusqu'à 22 mois et je l'ai porté très souvent jusqu'à 18 mois environ. Tout est arrivé sans préméditation, sans programme fixe, c'est-à-dire que ces pratiques se sont révélées pour moi être d'un grand secours pour me permettre de bien vivre ma nouvelle maternité. Elles se sont présentées à moi tout naturellement, sans que je l'ai expréssément voulu. Comme certaines l'ont déjà souligné, parfois, nous en venons à mettre en place une ou des pratiques pour se faciliter la vie.

Quand j'ai cessé le co-dodo, j'ai ensuite coupé l'allaitement de nuit en 2 mois et ma fille a commencé à faire ses nuits seule dans un lit simple à 19 mois sans que j'intervienne outre mesure. Je n'ai pas essuyé de pleurs et elle a très bien vécu ce passage. Elle s'est ensuite sevré à 22 mois (alors enceinte de 3 mois, ma production avait baissé). J'ai toujours respecté le rythme de ma fille, sauf vers la fin ... je lui ai doucement montré la voie à suivre.

Et de la pression , j'en ai senti énormément pour CESSER ces pratiques de maternage et non pour les entamer ou les poursuivre.

Je n'ai jamais senti de pression pour dormir avec ma fille ou encore pour la porter!!! Elle n'a jamais dormi dans une couchette, non jamais eu besoin de ça, même pas pour ses siestes qu'elle a toutes faites en portage, dans mes bras, dans la poussette en mouvement ou dans un moïse. Oui, on se fait zieuter avec des yeux ébahis de voir notre bébé dans un bout de tissu au lieu de la traditionnelle poussette! Et que dire de la couchette purement décorative dans sa chambre tout autant décorative.

Pour l'allaitement, je n'ai jamais senti de pression pour reporter l'introduction des aliments au-delà de ses six mois!!! Au contraire, tout le monde nous répète de les "nourrir" dès qu'ils ont 5 mois!!!! Pourtant, ma puce n'en voulait pas de céréales. J'ai donc cessé de la forcer et je lui ai permis de manger ce qu'elle voulait dans mon assiette, coupé en petits morceaux. Elle a véritablement commencé à manger des solides vers 12 mois. Elle est en parfaite santé et son développement est même en avance sur ses copains de garderie (elle parle déjà bien, elle réalise des bricolages ou jeux de 3 ans alors qu'elle avait 18-22 mois)...

Vous devriez voir la tête des infirmières du CLSC quand je disais qu'elle dormait dans mon lit, qu'elle était allaitée aux deux heures, même la nuit, et qu'elle ne mangeait pas ses mautadites céréales de bébé!!! Et celle de ma propre mère qui n'en revenait pas non plus!!! "Que fait-elle dans votre lit!!!!!!!!!!!!!!" Et la tétée passée 12 mois, quessé ça??? Des proches m'ont même traitée de cochonne!!!

Quant à la garderie.... j'ai dû retourner au travail quand ma fille avait 13 mois (à mon grand désespoir) et elle n'avait jamais été gardée, à part une ou deux fois par grand-maman. Elle était allaitée encore et n'avait jamais bu d'autres types de laits. J'ai dû mentir lors de mes visites de garderie pour trouver une place qui accepterait cette enfant hors-norme! Et pourtant : ma fille s'est très bien adaptée au bout d'une belle intégration graduelle. Elle faisait ses siestes seules dans un parc malgré qu'elle ne connaissait pas ça du tout, elle buvait du lait le midi et mangeait bien et n'a jamais demandé le sein à sa gardienne.

Encore aujourd'hui, mes proches jugent souvent le fait que nous ne fassions jamais garder notre fille (sauf pour le travail). Nous vivons des activités en famille et nous préférons souper tous ensemble qu'au resto. Et on ne se sacrifie pas pantoute! Nous savons que cette période de notre vie sera courte et nous voulons en profiter tout simplement. D'ailleurs, mon chum regrette le temps du cododo et me demande souvent si on peut faire dormir la petite avec nous tel soir...

J'en vois des tonnes de mamans qui font garder leurs enfants le jour pour travailler et le soir pour sortir et personne ne s'offusque de ça. Même pendant les vacances, elles envoient leurs enfants se faire garder! J'en vois aussi aller porter leur bébé de 4 mois à la garderie avec le plus vieux de 2-3 ans pendant qu'elles sont en congé de maternité et tout cela semble bien normal et accepté. "Elles préparent bébé à la garderie". Belle mentalité. Et le gouvernement paie son congé et sa garderie... Et moi, je me fais regarder de travers quand je demande à la garderie si je peux réduire le temps de garde de ma fille lorsque je débuterai mon congé de maternité pour mon deuxième... "Hein? Tu vas être fatiguée!" Pas plus que les mamans à la maison...

Bref, désolé mon texte très personnel et décousu, mais il me semble que, comme l'ont dit avant moi Lilousi (que j'appuie à 100%) et d'autres, le type de maternage que j'ai pratiqué est loin d'être encouragé et prôné (mis à part l'allaitement court).

Et vous savez quoi? Je n'ai aucune attente face à mon deuxième bébé. Sera-t-il cododoté, allaité deux ans et porté??? Je verrai d'après son tempérament et ses besoins , en accord avec ma façon de vivre.




   

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Takhisis

Inscrit le :
02 mai 2006

Posté le: 30 juillet 2009 08:46:11 EDT  
Ici le co-dodo m'a été imposer par mon chum qui a été élever comme ça et c'était contre mes valeurs mais maintenant je ne m'en passerais plus Wink

Par contre ma fille a sa chambre à elle avec son lit à elle et quand elle va vouloir son espace je vais piler sur mon coeur en miette de voir ma grande encore plus grande et je vais la faire coucher dans sa chambre tranquille Wink  

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van26

Inscrit le :
09 mars 2008

Posté le: 30 juillet 2009 08:45:10 EDT  
Amielle a écrit

haha oui en effet on ne voit pas du tout que tu as un parti pris c,est très objectif


Tu m'as démasquée...je ne cache pas du tout mes couleurs !!! Laughing Laughing Laughing J'aimerais spécifier que par nouveau-né, j'entends vraiment un nouveau, nouveau-né là genre 1 mois...avant que toutes les mères pratiquant le 5-10-15 à 4 mois ne se sentent visées... Cool  

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van26

Inscrit le :
09 mars 2008

Posté le: 30 juillet 2009 08:39:10 EDT  
Je préfère nettement ta dernière intervention framboise81. Cependant, je crois encore un peu, comme lilousi, que tu fais fausse route. Le lien entre le fusion et le maternage de proximité, je ne le comprends tout simplement pas. La proximité n'engendre pas la fusion.

Tu as écrit

La fusion mere enfant est normal dans les premiers mois, mais selon ce que j'en sais, le processus de différentiation est habituellement pas mal complété vers trois ans. y-a-t'il avantage à poursuivre le maternage de proximité plus longtemps?


Ce qu'il y a de bien dans le maternage de proximité, c'est que les limites s'imposent ( en général) d'elles-mêmes comme je l'ai déjà mentionné. Le poids de l'enfant fait en sorte que le portage cesse, les enfants allaités finsissent par se sevrer naturellement tandis que le co-dodo finit aussi par prendre fin : je ne connais aucune personne dormant encore régulièrement avec leurs parents passé 15 ans. Wink

Lilousi a écrit:

La logique du parentage de proximité repose sur le respect de l'ENFANT. Allaitement, portage, À LA DEMANDE. S'il ne le demande plus, bien c'est tout, ça s'arrête!

J'adore cette phrase !

Framboise81 a écrit

Combien de parents consacrent tout leur temps libre à leurs enfants?

Embarassed cela me semble tout naturel : on fait des enfants et on s'en occuppe.. pour moi et mon conjoint, c'est loin d'être un fardeau...c'est juste normal. Je ne m'empêche pas de vivre, nous vivons simplement en famille. Je comprends que ce ne soit pas aussi naturel pour tous, que certains ont besoin de prendre des "vacances" de leurs enfants, mais je ne vois pas du tout où l'enfant peut souffrir de l'inverse... Wink

Je voulais aussi réagir à ce que tu as dit Amielle :

En passant comme quoi ya de tout dans un monde hihi une maman de deux enfants peut aussi bien s'en sortir sans cocododo.....moi j'en ai trois...et un petit dernier en route....sa m'est jamais arrivé, et on s'en sort Wink

Effectivement, le cododo n'a rien d'obligatoire. Certaines y voit quelque chose de pratique( allaitement entre autre), de rassurant, d'autres le font par survie et s'adapte à leur enfant, d'autres n'en n'ont pas besoin, car bébé dort les poings fermés dans son lit dès la naissance. On peut aussi, au lieu d'envisager le co-dodo, laisser un nouveau-né s'epoummoner afin qu'il s'endorme, vraiment le co-dodo n'est pas obligatoire. Mieux qu'une certaine option que je viens de mentionnée, SELON MOI Wink , mais vraiment pas obligatoire.


En fait, par le maternage par proximité, je crois que le risque n'est pas que l'enfant en souffre, s'il y a un risque, je crois que c'est plutôt que le parent peut s'oublier à travers cette proximité. Wink  

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Lilousi

Inscrit le :
27 mars 2009

Posté le: 30 juillet 2009 07:46:11 EDT  
Je veux juste dire que je ne me sens pas visée personnellement . Je susi seulement vexée par ce type de paroles. Comme j'ai un peu plus de temps que ce matin, j'ai pris la peine de décortiquer le message de Framboise81 , pour expliquer pourquoi je ne suis pas d'accord avec ce qu'elle dit. Car même si elle ses points sous forme d'interrogation, il y a tellement de choses affirmées dans ce quelle dit que je ne peux pas ne pas y réagir. Pour m apart, je ne trouve pas que le fond du discours a changé entre le premier et le dernier message, seulement la forme. Voici mes réponses plus précises.

La fusion mere enfant est normal dans les premiers mois, mais selon ce que j'en sais, le processus de différentiation est habituellement pas mal complété vers trois ans. y-a-t'il avantage à poursuivre le maternage de proximité plus longtemps?


Un, je ne suis absolument pas d'accord avec l'emploi du mot fusion et ce, depuis le début! Je n'ai jamais été fusionnée à ma fille. Elle est un être à part entière, au même titre que moi et je trouve que cela serait une insulte autant pour elle que pour moi que d'affirmer le contraire! On dort à tous les jours et souvent toute la vie avec notre partenaire et pourtant, j'ai rarement entendu quelqu'un dire qu'il avait une relation fusionnelle avec son/sa conjointE.

Certaines ont décrit des exemples de maternage de proximité prolongé où les enfants allaient très bien. Parmi mes quelques amis qui ont eu un lien plutot fusionnel avec leurs parents (et ce n'était pas du maternage de proximité, c'était plutot des liens où les parents choississent la voie à suivre pour leur enfant en fonction de leur propre désir à eux), les problemes ne sont pas apparus dans l'enfance. C'est plutot à l'age adulte, quand l'enfant a voulu faire des choix qui ne correspondait pas a ceux de leur parent qu'il y a eu des problemes.

C'est tellement à l' opposé du parentage de proximité ce que tu décris! Et c'est ça qui me fâche le plus! Comme je le disais, tous les gestes associés au parentage de proximité dénotent d'un immense respect à l'enfant. Comment peut-on réellement s'opposer à ce que notre enfant veut faire ou être? Et ce, à n'importe quel âge! Prenons l'exemple du film C.R.A.Z.Y. Le père en voulait à son fils de vouloir promener un bébé dans une poussette. Pas besoin d'attendre à l'adolescence pour observer de tels comportements et surtout, pas besoin d'avoir allaité/cododoté/porté pour agir de la sorte! Ma fille a son propre caractère, et même si parfois, j'aimerais bien qu'elle soit plus facile, plus douce, je ne la changerais pour rien au monde. C'est un crime que de vouloir façonner son enfant à notre image!!

Des parents qui font du maternage de proximité prolongé sont ils plus à risque que les autres d'entretenir une relation fusionnel avec leur enfant (une vrai relation fusionnel tel que décrite par maman nangai je crois)? Comment le processus de séparation peut se faire parfaitement dans tout les autres domaines (laisser l'enfant faire ses choix et vivre sa propre vie) alors que la séparation physique ne se fait pas. Bien sûr, probablement que beaucoup d'enfant avec un maternage de proximité vont très bien, mais ne croyez-vous pas que le risque de probleme dans le processus de différentiation mere enfant est plus élevé avec ce type de maternage?

Non, pas du tout et comme je le disais, je crois que de faire une telle association revient à supposer que poser tous ces gestes vont à l'encontre de ce que l'enfant veut et désire. Alors que c'est tout le contraire! J'allaite ma fille d'un an et demie parce qu'ELLE aime ça et qu'ELLE le demande. Je la porte, parce qu'ELLE en est heureuse! D'ailleurs, elle choisir maintenant elle-même le porte-bébé dans lequel elle souhaite être au gré de ses humeurs. Elle dort avec nous parce qu'ELLE se sent bien et en sécurité de cette façon. Bien sûr, on y prend goût et plaisir, mais ce bonheur est ici accessoire et son bonheur à elle. Et non pas le contraire. Autre exemple associé à la vie quotidienne : Si ma fille décide qu'elle n'a plus faim après une bouchée, je ne la forcerai pas à manger et je ne m'inquiéterai pas outre mesure. D'abord, elle sait ce qu'elle ressent. Qui je suis moi, pour savoir qu'elle doit manger et avoir faim à cette heure précise?

Aussi, dans mon message initial, j'ai donné les exemples du cododo, le l'allaitement prolongé et du portage (bref du maternage de proximité) pour poser la question si la société pronait la fusion mere enfant. Mais il y a d'autres chose qui me font penser ça en excluant ce type de maternage... J'ai l'impression que la génération qui a des enfants actuellement surinvestit la maternité. Le retour aux valeurs plus familiale est bien, mais est-ce qu'on y va pas un peu fort. Combien de parents consacrent tout leur temps libre à leurs enfants?

Et qu'y a-t-il de mal là-dedans? S'ils sont heureux comme ça? Si, pour eux, ce n'est pas un fardeau d'être avec leurs enfants. Et d'ailleurs pourquoi cela devrait-il l'être? Par ailleurs, je me pose de sérieuses questions sur cette affirmation, puisqu'au contraire, moi ce que je remarque, ce sont des enfants de plus en plus institutionnalisés. (Garderie, école, garderie scolaire, camp de jour, camp de vacances, gardienne de fin de semaine pour permettre aux parents d'avoir « enfin » du temps pour eux?).

On entend souvent dire par des mères que la maternité a donné un sens a leur vie. Les papas s'investissent plus qu'auparavant, mais les mamans aussi. Les mamans se bourrent de livres sur la maternité, sur l'importance de l'attachement et ensuite elles disent au papa "c'est comme ça qu'il faut faire". Et le gentil papa, voulant bien faire, protege le lien mere enfant encore et encore et encore, sans jouer son role qui est d'aider a la différention mere enfant.

Euh? Explique moi ta dernière phrase puisque je ne comprends ni sa pertinence, ni son fondement. Comme je l'ai déjà mentionné, je trouve ton message assez sexiste. Pourquoi est-ce que le père ne pourrait-il pas s'impliquer. À part l'allaitement, il peut participer à tous les autres aspects d'un parentage dit proximal. Et parmi les familles que je connais qui pratiquent (réellement) ce type de parentage, la grande majorité des pères est très impliquée auprès de leur enfant!  

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Lilousi

Inscrit le :
27 mars 2009

Posté le: 30 juillet 2009 05:48:57 EDT  
En fait, moi je suis d'avis que les enfants très maternés (parentés??), bref, les enfants dont les parents font du parentage de proximité Wink , ont MOINS de chances de vivre une relation fusionnelle, puisque JUSTEMENT, ce sont des enfants respectés dans leurs choix. Je viens de mettre le doigt sur le problème dans ton raisonnement. En affirmant que parentage de proximité = relation fusionnelle, tu sous-entend que ce parentage est imposé par le parent, pour répondre à ses propres désirs à lui!!

Bon, là, je dois dire, je suis outrée! Rolling Eyes

Mais quel préjugé solide quand même! Comme si vraiment, on pouvait imposer ce type de parentage à notre enfant. Le forcer au sein quand lui veut se sevrer, le couche de force dans notre lit, alors qu'il veut prendre de l'autonomie....

La logique du parentage de proximité repose sur le respect de l'ENFANT. Allaitement, portage, À LA DEMANDE. S'il ne le demande plus, bien c'est tout, ça s'arrête!

Je n'impose pratiquement jamais mon MOI, ma façon de voir et de faire à ma fille. Je la laisse décider pour elle-même, faire ses propres choix. Je suis bien plus permissive que pas mal de mes amies. Ma fille a le droit de faire des trucs (sous supervision) que bien d'autres trouveraient "dangereux".

Dans ma tête, parentage de proxiité va de pair avec liberté de l'enfant, alors, comment peut-on vraiment associer ça avec une pathologie dont le descriptiof est que l'enfant a de la difficulté à se dissocier de la personnalité du paent?? Shocked Shocked Surprised Surprised

Vraiment, Framboise81 , je trouve tes paroles très vexantes.`Y a-t-il un problème à se sentir accomplie dans sa maternité? Il me semble, c'est ça le but d'avoir des enfants non? On a le choix aujourd'hui , c'est peut-être pour ça qu'on est heureu de pouvoir rester à la maison et vivre avec nos enfants. 

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silicate

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 30 juillet 2009 03:49:13 EDT  
Maman Nangaï a écrit
Je me bidonne un peu en lisant ton message, non pas de toi, framboise1981 , mais plutot en raison des discours propres à chaque culture ou sociétéLaughing Il y a quelques mois, alors que j'habitais en Afrique, c'est un tout autre discours que j'entendais soit:

" Comment les occidentaux peuvent faire dormir un bébé tout seul dans une chambre en bas âge? Comment peut-on décider de ne pas allaiter? Vous, les occidentaux, vous ne savez pas porter un enfant au dos. Les femmes occidentales n'aiment pas faire des enfants; leur travail est plus important. Pauvres enfants qui doivent déjà vivre comme des adultes en allant à la garderie si jeunes."

Vraiment, tout est une question de perception! Et de valeurs!
 


Wink Wink voilà

je trouve aussi que notre société est trop bu-bulle...surtout quand des parents trouvent que sa pas de bon sang faire coucher 2 enfants dans même chambre Laughing ..nos parents l,ont déja fait et nos arriere...etc...etc... 

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Anonyme

Inscrit le :
10 avr. 2006

Posté le: 30 juillet 2009 00:01:30 EDT  
Mimie82 a écrit


Quand ma fille a eu trois semaines, on l'a couché dans son lit, dans sa chambre. Avant, elle dormait dans un moise dans notre chambre, mais on n'en pouvait tout simplement plus. Elle est bruyante quand elle dort la mausus et on avait le sommeil trop léger.
Bref, à trois semaines, elle a été dans son lit et là... elle a plauré 5 minutes, s'est endormie et a fait ses nuits définitivement. Des nuits de 12 heures.
À 3 mois, on la couchait réveillée, ne faisait pas un bruit et s'endormait toute seule.
L'idée de dormair avec mon bébé dans mon lit, je ne suis aps capable... J'ai besoin de mon lit, pour moi et mon chum. On a besoin de se coller, c'est LE moment où on se retrouve tous les deux.

Je ne l'ai pas porté non plus...
Par contre, je l'ai allaité jusqu'à 1 an et je vos avoue que j'ai mis un terme à l'allaitement de façon assez raide, du jour au lendemain. J'étais à bout, la miss ne voulait rien d'autre que le sein. C'était la guerre à tous les repas.

Est-ce que je me sens un peu indigne? Oui, en vous lisant, j'ai l'impression d'avoir forcé les choses, forcé l'indépendance de ma poupoune. Mais par contre, je ne suis aps prête à faire tous les sacrifices que certaines d'entre vous on fait. Certe, pour elles, ce ne sont pas des sacrifices, mais pour moi, ça aurait été.


Quand je te lis, je ne me dis pas: ''Ah! La mauvaise mère''.
Je me dis plutôt: ''Ah! La mau#ite chanceuse!!!!!!''

J'ai fait du cododo avec ma fille, non par choix, mais par survit!!! C'était la seule façon pour moi d'avoir une bonne nuit de sommeil.

Si jamais tu as un deuxième enfant et que celui-ci est très demandant, tu comprendras pourquoi certaines font le cododo ou le portage. Ce n'est pas toujours pour être une ''meilleure'' mère, c'est souvent pour ce faciliter la vie et avoir la paix!!! Laughing    

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Maman Nangaï

Inscrit le :
18 févr. 2008

Posté le: 29 juillet 2009 22:57:39 EDT  
Guenievre a écrit

Je suis d'accord qu'il y a une tendance actuellement à vouloir bien "réussir" sa maternité, en lisant les bons livres et en suivant bien les recettes. Je pense qu'on peut y voir un retour du balancier, après le féminisme et la génération de femmes qui ne laissaient surtout pas la maternité déranger leur vie, où les enfants étaient quasiment une nuisance à dompter. On peut aussi y voir une conséquence de la course à la performance. La compétivité est tellement valorisée dans notre société, on veut être une maman performante qui réussit bien ses enfants. On capote avec nos calendriers d'étapes de développement: mon enfant va-t-il être un déchet social parce qu'il ne dit pas trois mot à un an? À un moment donné, ça fait du bien de fermer les livres et l'ordinateur et de juste regarder son enfant grandir. Ou dormir. C'est ce que je vais faire, elle nous attend dans le lit familial. Bonne nuit. 


C'est tellement vrai! 

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