Les signatures forum sont temporairement désactivées.
Se connecter pour répondre
Auteur | Message |
---|---|
AnonymeInscrit le : |
Depuis 2 ou 3 jours, j'entends parler de cette nouvelle, soit de payer les étudiants pour aller à l'école afin de réduire le taux de décrochage scolaire ....
Pour moi, cette nouvelle est abérante, l'éducation en soit est une richesse ... Plus notre niveau de scolarité est élevé, plus notre salaire le sera également (en général bien sûr!) Notre système scolaire ne semble s'intéresser qu'aux décrocheurs ?? Et le premier de classe qui s'ennuie à mourir d'attendre après les autres que fait-on pour lui ?? Et ceux qui sont dans la moyenne, ils travaillent fort eux-aussi et jamais on en parle ... Je suis d'accord pour les prêts et bourses de niveaux post-secondaires, mais pour les décrocheurs non ! |
|
|
ThalleyInscrit le : |
Je suis désolée si mon message en frustré quelques unes mais oui je suis allée dans des écoles primaires dernièrement (je travaille dans un musée et j'ai eu l'occasion de faire des présentation dans des classes ou des groupes sont venus visiter notre musée et j'ai vu des profs traiter des élèves de lents et tous les noms possibles, j'étais mal à la place des enfants et j'avais le goût de leur sacrer un claque derrière la tête pour les réveiller?Et je peux vous dire que c'est là que tu vois le mieux quels sont les professeurs passionnés et ceux qui profitent de l'excursion pour prendre congé?.Et les guides dans un musée ne sont pas des gardiennes d'enfants?.Mais ces professeurs-là s'en foutent, ils ne veulent pas s'occuper de faire la discipline en dehors de leur classe, c'est drôle mais c'est là que je voit que très peu on le feu sacré !! J'AI PAS DIT QUE TOUT LE MONDE L'A PAS?..C'Est comme dans tous les métiers, il y a beaucoup d'appelés et très peu d'élus !!! ) et j'ai des enfants dans ma famille et amis qui ont eu des suggestions de mettre les enfants sur le ritalin?Et ces enfants-là étaient pas des hyperactifs mais des enfants qui apprennent plus vite que la moyenne et qui deviennent perturbants pour le groupe parce que c'est PLATE !!
C'est comme dans n'importe quoi, il y a des gens qui travaillent pour la paye et d'autres pour la passion du métier?Ça fait à peine 2 ans que j'ai quitté l'université mais j'y retourne à l'automne et je peux vous dire que des bons profs ça court pas les rues?.Et c'est pas le primaire ni le secondaire, c'est l'université, c'est normalement des gens extrêmement passionnés par le sujet...Ils ont des Doctorats dans une matière qui les passionne (normalement) et j'en ai eu des nullités, et ce n'était pas des chargés de cours mais bien des permanents !!! Pis j'en connais des personnes qui sont allés étudier en enseignement au secondaire et ce n'est pas tous des passionnés, ils le font pour la paye et pour les vacances l'été !!! Tant mieux si celles qui a passé ces commentaires sont de bon professeurs?Au moins il y aura des enfants qui vous auront eu comme modèle mais c'est pas tout le monde qui a ou aura eu cette chance?Il ne faut pas se le cacher et rester la tête dans le sable mais des caves il y en a partout, pis du monde que ça les fait ***** d'aller travailler aussi?Et malheureusement le domaine de l'éducation n'y échappe pas !!! |
gege123Inscrit le : |
J'ai trouvé ceci.
Ma première impression...pas sûre. Ne vaudrait-il pas mieux investir massivement pour l'embauche d'enseignants qualifiés et ainsi diminuer grandement les ratios dans les classes? Je vous jure qu'à 16 élèves, on voit les questions dans leurs yeux avant même qu'ils les posent. On permet aussi aux petits futés d'aller plus vite puisqu'il est plus facile d'adapter son enseignement quand on a moins d'élèves. Thalley, comme d'autres ont dit, nous t'invitons à revisiter une classe bientôt avant de porter autant de jugements. Si tu ne te fies qu'aux médias, tu es bien mal informée. Pour le ritalin, je veux seulement mentionner que nous ne pouvons pas suggérer aux parents de donner du ritalin à leur enfant. Nous ne pouvons que constater une difficulté de concentration et suggérer de consulter psychologue ou médecin de famille (je préfère la première option) afin de voir si l'enfant a des troubles de concentration et à partir de ce moment, le reste appartient aux parents. Il existe des alternatives non médicinales pour aider le déficit d'attention et l'hyperactivité, mais il faut garder en tête qu'il s'agit d'un problème physiologique et non pas d'enfants "mal élevés" ou "énervés". |
Gabrielle123Inscrit le : |
Thalley a écrit JE trouve que l'idée de payer des enfants pour aller à l'école c'est fort un peu?C'est enfants?Moi je trouve que l'idée que le gouvernement s'acquitte des frais de scolarité des étudiants serait plus profitable et ENFIN engager des professeurs qui sont passionnés par leur métier?ET aussi voir au système d'éducation?. Je trouve tellement que le système d'éducation que l'on a dès le primaire est très peu adapté aux élèves?.C'est pas rare que j'ai entendu dire que des professeurs demande aux parents de mettre leur enfant sur le Ritalin?C'est quoi ça ??? Hey mon Champion si t'as pas la patience de travailler avec des enfants va laver des dentiers? Pis en plus pour un enfant du primaire, c'est tu assez plate de rester assis toute la journée à écouter le prof parler?ils devraient rendre leurs cours plus physique, les faire bouger tout en apprenant?peut-être qu'ils se rendraient compte que les élèves apprendraient mieux !!! Tu as mis les pieds dans une école primaire ces derniers temps? Si oui, vas donc en voir une autre, si non, ça va valoir la peine que tu le fasses. Des profs passionnés j'en ai rencontré plein dans ma carrière. Désolée mais ton commentaire me fait sauter sur ma chaise. Avec les projets maintenant, les enfants sont beaucoup plus actifs. En tout cas, j'ai fait plusieurs écoles, et des enfants assis sur leur chaise à écouter toute la journée, ça ne cadre pas trop trop avec le nouveau programme (qui est quand même en place deouis un bout déjà ). Pour le décrochage, Marie-Lili, tu as raison, plus on est dans un milieu dévavorisé avec des parents qui ont eux-mêmes pas bcp d'études, plus le taux de décrochage est élevé. Je vois carrément le contraire ici dans la ville où j'habite, 85% de la population a des études universitaire, et ils ont les meilleures écoles publiques de tous les États-Unis. Pourquoi? Ce n'est pas parce que les profs sont meilleurs, les enfants ont des exemples par leurs parents, les parents sont impliqués dans l'éducation de leurs enfants parce qu'ils ont eux-mêmes étudiés longtemps, et que c'est important de transmettre ça à leurs enfants. Les parents se bousculent pour offrir de l'aide dans les classes. On peut difficilement nier le fait que dans les milieux mieux nantis, le taux de décrochage est moindre, pas inexistant (des enfants pas motivés il y en aura toujours, mais moins présent à grande échelle. Pour le fait de payer des enfants au secondaire, je ne sais pas, il semble que ça puisse fonctionner, alors ça peut être intéressant. |
Marie-LiliInscrit le : |
Thalley a écrit C'est pas rare que j'ai entendu dire que des professeurs demande aux parents de mettre leur enfant sur le Ritalin?C'est quoi ça ??? Hey mon Champion si t'as pas la patience de travailler avec des enfants va laver des dentiers? Contrairement à une idée très répandue, le Ritalin n'est pas un remède pour calmer l'hyperactivité, mais un stimulant pour accroître la concentration. Si un professeur considère qu'un enfant manque de concentration en classe et que ça nuit à ses apprentissages, je ne vois rien de mal à ce qu'il fasse la recommandation aux parents de faire prescrire du Ritalin. Il est tout simplement bien placé pour voir comment l'enfant évolue en classe, c'est pas une question de patience...Aux parents de prendre la décision finale! Mais bon, c'est un autre débat... |
AnonymeInscrit le : |
Issa a écrit Premièrement, il y a l'éducation et l'encadrement des parents qui fait de plus en plus dur. Je ne dis pas tous les parents mais beaucoup. Il y a beaucoup de laisser aller. Dans le temps de nos parents, est-ce que ça décrochait ? Pas sûre.. Et puis, beaucoup d'enfants sont élevés par les CPE, rien pour aider à la situation... Heu.... je ne sais pas quel âge ont tes parents, mais moi, ma mère a une 8e années et mon père, une 3e année... Dans le temps de nos parents, ça décrochait fort!!! Beaucoup plus qu'aujourd'hui. Et c'est exactement pour cela que mes parents m'ont toujours encouragé à terminer mes études. Et par le fait même, je voyais à quel point ils éprouvaient des difficultés et je ne voulais pas vivre cela plus tard avec ma propre famille. Et pour les parents, oui, il y en a qui manquent d'encadrements et les ''abandonnent'' au CPE mais ce sont une minorité. Il faut arrêter de voir le démon de l'incompétence parentale partout. Des parents, j'en vois des centaines par année, et il y en a davantages de bons que de pourri. |
Marie-LiliInscrit le : |
Thalley a écrit Moi je serais pour payer l'éducation des études universitaires des étudiants dont les parents ont un très faible revenu et peut-être donner une allocation question à ce que l'étudiant se concentre sur ses études?Sans doute que les résultats augmenteraient et on verrait une diminution des décrocheurs?Mais au niveau secondaire, je ne donnerais pas d'allocation ou de montant quelconque à des enfants ou ados? Voilà pourquoi j'aurais bien aimé que le lien vers l'article soit disponible, pour qu'on comprenne bien de quoi il s'agit. Il n'est aucunement question d'élèves du primaire, mais bien du secondaire. Et justement, ils seraient payés sous forme d'allocations ou des bourses pour les études post-secondaires, l'argent ne leur serait pas versé directement. Sauf que ce n'est pas ce que le titre laisse penser... |
ThalleyInscrit le : |
JE trouve que l'idée de payer des enfants pour aller à l'école c'est fort un peu?C'est enfants?Moi je trouve que l'idée que le gouvernement s'acquitte des frais de scolarité des étudiants serait plus profitable et ENFIN engager des professeurs qui sont passionnés par leur métier?ET aussi voir au système d'éducation?.
Je trouve tellement que le système d'éducation que l'on a dès le primaire est très peu adapté aux élèves?.C'est pas rare que j'ai entendu dire que des professeurs demande aux parents de mettre leur enfant sur le Ritalin?C'est quoi ça ??? Hey mon Champion si t'as pas la patience de travailler avec des enfants va laver des dentiers? Pis en plus pour un enfant du primaire, c'est tu assez plate de rester assis toute la journée à écouter le prof parler?ils devraient rendre leurs cours plus physique, les faire bouger tout en apprenant?peut-être qu'ils se rendraient compte que les élèves apprendraient mieux !!! Moi je serais pour payer l'éducation des études universitaires des étudiants dont les parents ont un très faible revenu et peut-être donner une allocation question à ce que l'étudiant se concentre sur ses études?Sans doute que les résultats augmenteraient et on verrait une diminution des décrocheurs?Mais au niveau secondaire, je ne donnerais pas d'allocation ou de montant quelconque à des enfants ou ados?Ce n'est pas la meilleure manière de se responsabiliser mais de s'acquitter des factures concernant l'éducation?On s'assure que l'argent est dépensée intelligemment?.Parce que des bourses, c'est pas toujours évident de les obtenir, souvent ce sont des enfants mieux nantis qui les obtiennent car le ventre plein, on étudie mieux?.Et aussi dans les familles où les 2 parents travaillent 2 jobs pour joindre les 2 bouts et ne sont jamais là, c'est certain que les études sont quelques peu négligées?.En leur donnant un peu de « loose » en payant les frais d'éducation à ces familles, donnerai un bon coup de pouce à ces enfants qui voyaient leur chance d'avoir de bonnes notes et être motivé, assez nulle?Ben il y aurait une lumière au bout du tunnel?Mais je crois qu'avec l'aide des professeurs, à cerner quels sont les étudiants dans le besoin !!! |
van26Inscrit le : |
La louve a écrit En fait, mon point est plus de chercher à développer le sentiment d'appartenance au groupe, à l'école, chez les jeunes qui la fréquentent. Les étiquettes qui suivent les jeunes d'année en année sont, à mon avis, une des barrières à cette intégration. Je comprends mieux ton point de vue, mais je ne vois qu'un lien minime avec le décrochage...On fini souvent par se faire une propre idée très rapidement de l'élève et si tu savais toute l'énergie qui est déployée pour pallier aux difficultés d'un seul élève ( faible ou en trouble de comportement). Je travaille moi-même en milieu défavorisé ( au primaire par contre) et je constate dans que dans ce village une grande partie du problème est sans aucun doute l'attitude des parents vis-à-vis l'école/éducation ( dénigrement des professeurs/direction, l'abandon du parent à aider son enfant ( "Je ne sais plus quoi faire" comme si l'enfant était un cas désespéré ou au contraire un "parent-autruche qui ne voit aucun problème ). Le village où je travaille avait le plus haux taux de décrochage de la Commission scolaire. Ils ont adopté une stratégie visant à valoriser l'école au yeux de la communauté. Cela fonctionne, mais évidemment nous n'avons pas obtenu d'aussi bons résultats que ceux mentionnés par Marilyne1981. Marilyne a écrit L'article de Cyberpresse semble disparu, mais j'ai trouvé ceci qui y fait référence : http://matin.branchez-vous.com/nouvelles/2009/06/eleves_performants_remuneres_p.html On y lit : De telles mesures existent déjà dans des institutions américaines et canadiennes. Selon la Presse, les résultats de ce programme seraient particulièrement spectaculaires dans le quartier défavorisé de Regent Park à Toronto. Le taux de décrochage y serait passé de 56% à 10%. L'absentéisme a diminué de moitié et les inscriptions à l'université sont passées de 20% à 80%. Tu vois pour arriver à de si bons résultats, je veux bien mettre mes principes de côté... |
Marilyne1981Inscrit le : |
L'article de Cyberpresse semble disparu, mais j'ai trouvé ceci qui y fait référence : http://matin.branchez-vous.com/nouvelles/2009/06/eleves_performants_remuneres_p.html On y lit : De telles mesures existent déjà dans des institutions américaines et canadiennes. Selon la Presse, les résultats de ce programme seraient particulièrement spectaculaires dans le quartier défavorisé de Regent Park à Toronto. Le taux de décrochage y serait passé de 56% à 10%. L'absentéisme a diminué de moitié et les inscriptions à l'université sont passées de 20% à 80%. J'avais déjà lu un article sur ce programme et ça m'avait semblé intéressant. De ce que j'en comprends, c'est une organisation nommée ''Pathways to Education'' qui a développé ce programme. (leur site web : http://www.pathwaystoeducation.ca/about.html) Je suis tombée sur une entrevue avec le directeur qui explique le fonctionnement. L'incitatif financier n'est qu'un des aspects qui vise à contribuer à la baisse du décrochage scolaire. (lien : http://network.nationalpost.com/np/blogs/toronto/archive/2009/03/10/q-amp-a-regent-park-program-making-the-grades.aspx) Q Can you explain how the supports work? A The first [is] academic support, which takes the form of tutoring four nights a week as well as academic support that they get for special education and the like. [The second is] social support that they get in Grades 9 and 10 and specialty and career mentoring in Grades 11 and up. There's a financial support to it: Either TTC tickets for those who live a fair distance from their high school, [or] lunch vouchers in other communities. There's also financial support totaling $4,000, a bursary applied to post-secondary education. The fourth support is a staff [member] of the program who serves as an informal mentor of the kids. Q Every student gets $4,000 for university or college? A Every student. They're also eligible for provincial grants that are available to low income families, so that helps them spread the $4,000 Pathways further. Eighty per cent of kids from Pathways pursue post-secondary education and [of those] there's a 95% retention rate, meaning they stay in school. Between the provincial money and our money, most of the kids are OK. Bref, d'après ce que j'ai lu, il semble y avoir des pistes très intéressantes à explorer. Je trouverais ça un peu dommage de tout rejeter simplement parce qu'on accroche sur la manchette selon laquelle on ''paye'' les jeunes pour fréquenter l'école... |
IssaInscrit le : |
Personnellement, je suis contre toute forme de rémunération aux étudiants. La job d'un étudiant est d'étudier, avoir son diplôme, se trouver une job et contribuer à la société et ce, le plus vite possible.
S'il y a tant de décrochage, je ne pense pas que ce soit juste une question de richesse versus pauvreté. Premièrement, il y a l'éducation et l'encadrement des parents qui fait de plus en plus dur. Je ne dis pas tous les parents mais beaucoup. Il y a beaucoup de laisser aller. Dans le temps de nos parents, est-ce que ça décrochait ? Pas sûre.. Et puis, beaucoup d'enfants sont élevés par les CPE, rien pour aider à la situation... Il y a aussi comment est rendu le système scolaire. L'échec n'existe plus. On ment aux étudiants en leur faisant croire qu'ils sont bons et égaux aux autres. Le redoublage n'existe plus. Moi, j'ai commencé à avoir de la misère en mathématiques en 2ième année du primaire. J'ai traîné cette difficulté tout le long de mon primaire. À chaque fin d'année, ma mère se battait pour que je redouble mon année afin de m'aider a comprendre les maths. Jamais l'école n'a accepté, ils n'ont toujours fait monté d'année au grand désarroi de ma mère. Plus les années passaient, plus ma difficulté augmentait et plus ma motivation à aller à l'école diminuait. Quand j'ai eu 16 ans, je suis partie étudier aux adultes pour reprendre le temps perdu. Je n'ai jamais fait mon secondaire, j'étais en cheminement. L'idée de décrocher m'a effleuré l'esprit longtemps mais j'ai décidé de continuer pareil parce que je voulais me prouver à moi-même que j'étais capable d'avoir mon diplôme et que je voulais travailler et gagner vite ma vie. Et j'ai réussi !!! J'ai une bonne job garantie jusqu'à ma retraite et tout ça, grâce à ma persévérance, pas au système scolaire. Ça, c'était il y a plus de 10 ans? je n'ose imaginer aujourd'hui? |
La louveInscrit le : |
Non van, je ne réduis pas le problème aux enseignants et je ne dis pas que c'est leur faute, je dis simplement qu'avant d'investir dans un programme de récompense monétaire pour l'assiduité et la remise des devoirs il pourrait y avoir des choses à modifier "gratuitement".
Le problème des étiquettes n'est pas uniquement du fait des enseignants. C'est même plutôt généralisé dans la société. Du bébé "glouton" à l'enfant "timide", du "mordeur" à l'"entêté", de la "tortue" au "cancre"... on appose joyeusement des étiquettes au gens, petits et grands. Et on attend de l'enfant qu'il respecte son étiquette, on recherche activement des éléments pour la confirmer. Si je te dis que mon chien est gentil, tu seras plus en confiance et ton attitude sera plus ouverte que si je te dis que c'est un chien vicieux, non? En fait, mon point est plus de chercher à développer le sentiment d'appartenance au groupe, à l'école, chez les jeunes qui la fréquentent . Les étiquettes qui suivent les jeunes d'année en année sont, à mon avis, une des barrières à cette intégration. Des projets d'appropriation des lieux ont eu du succès dans plusieurs milieux: création de murales par les jeunes, coopération pour l'aménagement d'un espace extérieur... L'organisation des classes (du ressort de l'administration et du ministère) à une échelle humaine avec un ratio d'élèves moins élevé permet aussi de meilleurs échanges, une plus grande complicité entre les élèves et avec l'enseignant. Le soutien d'initiatives des jeunes au sein de leur école et/ou dans leur communauté aide aussi à développer un sentiment d'appartenance. (et nous pouvons tous et toutes jouer un rôle sur ce plan) |
Marie-LiliInscrit le : |
La louve, j'ai repensé à ce que tu as dit et c'est pas fou du tout. Considérant qu'on a un taux de décrochage alarmant, mais que d'autre part, parmi ces décrocheurs une forte proportion retournent terminer leur secondaire une fois adultes (on a un des meilleurs taux de "raccrochage"), ça voudrait dire que le problème n'est pas forcément la motivation à étudier mais la motivation à fréquenter l'école, ce qui est très différent...Si c'est le cas, en effet, le fait de leur donner de l'argent risque de ne rien changer.
Toutefois, comme le dit van26, on ne peut pas attribuer cela qu'aux professeurs. Il y a aussi les problèmes de taxage et d'intimidation qui peuvent contribuer à ce qu'un jeune décroche de l'école. Les causes peuvent être multiples, on ne peut donc pas pointer qu'un seul coupable. N'empêche que je suis tout à fait d'accord avec ton affirmation: "Il me semble qu'avant de penser à payer les jeunes pour les garder à l'école, on devrait s'assurer que le milieu est accueillant et travailler à développer un sentiment d'appartenance". Et ça, c'est autant le rôle des enseignants que celui des parents, de la commission scolaire, du gouvernement et de la société en général. Laurie31, sans rancune. Désolée que tu te sois sentie visée, ce n'était pas du tout intentionnel. |
AnonymeInscrit le : |
Marie-lili: je m'excuse du language que j,ai pris , et je comprend ton message, je me suis senti viser dans le message.
|
van26Inscrit le : |
La louve , selon toi, le problème du taux de décrochage n'est que lié aux professeurs ? Il y a tant de mauvais profs qui "scrappent" les jeunes ?
Sérieusement,je pense que le problème est beaucoup plus profond que cela. Les profs( oui, peut-être) , mais sans aucun doute les parents et la société y sont aussi pour quelque chose... |
La louveInscrit le : |
Il me semble qu'avant de penser à payer les jeunes pour les garder à l'école, on devrait s'assurer que le milieu est accueillant et travailler à développer un sentiment d'appartenance... Quand un jeune est étiqueté avant même d'entrer en classe; quand le prof, fort de la description que lui en a fait son collègue, attend un jeune à problème et réagit donc très fortement dès le premier mot de travers (souvent de manière disproportionnée); quand les jeunes attendent avec impatience la bisbille entre un certain élève et les profs... Ouch! Et que dire des activités spéciales, des sorties, des récompenses... combien savent déjà dès le début de l'année que peu importe leurs efforts, l'étiquette qu'ils ont étampée au fer rouge dans le front fera en sorte qu'ils seront exclus?
Il a été prouvé qu'en attendant le meilleur des jeunes, on obtient le meilleur - en attendant le pire... Oui il y a des cas problèmes, oui il y a des jeunes qui sont difficile... mais pourquoi doivent-ils porter l'odieux de l'année (ou des années) précédente dès la rentrée? Ne serait-il pas sage de laisser une réelle chance au coureur de prouver sa valeur? De partir du bon pied avec une ardoise vide? |
Marie-LiliInscrit le : |
Je comprends tout à fait ton raisonnement Van26. Moi aussi, en quelque part, j'aurais préféré qu'on n'ait pas à se rendre jusque là...
|
van26Inscrit le : |
Marie-lili a écrit D'où l'idée de faire un essai auprès de 127 élèves dans une école secondaire pour voir si ça a un impact significatif. Si ce n'est pas le cas, ils ne l'appliqueront pas à plus large échelle, d'autant plus que ça doit coûter une fortune! Voilà ! Je pense que ça prouve seulement où nous en sommes rendus: il faut réagir face au taux de décrochage. Je comprends le but et dans un sens je me désole de voir ce que nous sommes en train d'essayer pour limiter les dégâts. Bref, je suis assez ambivalente parce qu'au moins on fait quelque chose... |
MamamialalaInscrit le : |
Je ne pense pas que les parents "riches" soient meilleurs que les parents pauvres, cela n'a rien à voir avec les compétences parentales. Par contre quand un jeune de 16 ans est capable de mieux vivre que sa mère en lâchant l'école pour aller travailler (il faut penser que lui n'a que lui-même à faire vivre) c'est pas mal plus tentant... Oui, il sait que des gens ont des grosses maisons, des piscines, etc, mais ça semble plus inaccessible disons. Mais oui il y en a de ces jeunes là qui travaillent fort pour réussir mieux que leurs parents. Tandis que si ses parents sont médecins (je donne l'exemple extrême), qu'ils s'en occupent ou non, il sait très bien ce qu'il peut obtenir en travaillant fort à l'école et souvent il n'aura vraiment pas envie de se contenter de moins que ce qu'il a eu toute sa vie...
|
Marie-LiliInscrit le : |
van26 a écrit Je trouve la méthode très discutable : il me semble qu'on mélange des valeurs ( $ vs éducation). Mais en même temps, je trouve que le taux de décrochage est tellement alarmant que si ça fonctionne, je ne peux pas être contre. D'où l'idée de faire un essai auprès de 127 élèves dans une école secondaire pour voir si ça a un impact significatif. Si ce n'est pas le cas, ils ne l'appliqueront pas à plus large échelle, d'autant plus que ça doit coûter une fortune! |
AnonymeInscrit le : |
oui marie-lili , je suis allée a l'extrême un peu.... mais bon j'imagine que ces enfant ne seront pas encadrés dans leur cheminement scolaire non plus...
|