Mon ange devenu une VRAI peste!!!

Voilà mon titre dit tout: Mon fils qui était une perle, s'est transformé à 2 ans et demi en vrai terreur.

Il est passé du gentil petit garçon toujours prêt à rendre service, toujours délicat, très silencieux et respectueux à un vrai monstre qui crit tout le temps, bouscule tout le monde sur son passage, fait des crises pour un oui ou un non, bref je ne le reconnais plus et je veux qu'on me rapporte le petit garçon que j'avais avant.

Je ne sais pas ce qui se passe mais on dirait qu'il est en crise d'identité. Il ne sait jamais ce qu'il veut, passe son temps à changer d'idée. Mais là LA MÈRE est pas mal tannée de se faire niaiser.

Qu'est-ce que je dois faire avec un comportement de la sorte? Je le met sur la chaise de punition, lui promet des surprises mais rien de marche. Il me donne l'impression qu'il se fou de tout.

Je sais que c'est sûrement son terrible two qui commence sur le tard, mais je ne peux pas endurer un comportement de même encore longtemps. Il me fait carrément péter les plombs à hurler et protester constament. Je n'est sûrement pas le bonne façon de faire puisque c'est rendu que je lui rend la pareille tellement il me fait pomper, je suis bête et méchante avec et je lui cris après. Je n'ai plus de solution, au début j'étais patiente et douce et même s'il me criais je lui répondais en chuchotant pour lui montrer à ne pas crier. Sauf que maintenant, il m'a tellement gruger toute ma patience que je lui cris, à mon tour, ARRÊTE DE ME CRIER APRES!!!! Pas fort, une mère qui crit à son enfant d'arrêter de crier

Bref, donnez moi vos trucs S.V.P je les prends tous!!
Merci
D'une mère au bord de la crise de nerf. 

Si tu savais comme je te comprends.. J'ai moi aussi un ange spécialiste de la crisette de 2 ans 1/2.. Si ça peut t'encourager, j'ai constaté que c'était des phases, et que ça finit toujours par passer...
Pendant ces périodes critiques, je détermine ce qui mérite une intervention (frapper, impolitesse, lancer des objets), et j'interviens après un seul avertissement. Sinon, j'ignore le comportement répréhensible et je renforce par des encouragements et de l'attention lorsqu'il se comporte bien.
Aussi, je crois que l'expérience de la colère est nouvelles pour des ti-loups de deux ans, et qu'ils ne savent pas trop quoi faire avec.. Je répète souvent à mon fils qu'il a le droit d'être en colère, mais qu'il doit l'exprimer correctement. Quand il pique une crise, je reconnais son émotion: ''je vois que tu es fâché parce que...''. Si ça ne le calme pas, je l'assoit et lui dit de laisser sortir sa colère, mais que nous discuterons une fois qu'il sera calme. L'objectif est de l'aider à se contrôler tout en normalisant la colère, qui est une émotion humaine!
Bonne chance, `ça va passer!  

Sauvageonne: Tu as tellement raison! J'adore te lire!

Je pense aussi qu'il faut apprendre à casser le moule de notre pattern familial. Souvent, quand on est fatigué et à bout, c'est là que ça sort. Je sais pas pour vous, mais dans ma génération, bien des enfants ont été élevé à coup de claques et de menaces. On ne veut pas le reproduire, mais c'est quand même ancré en nous. À date, je n'ai pas donné de fessée à mon fils, mais ayant été un enfant violenté (chez nous c'était le bâton de bois et la ceinture de cuir), je comprends à quel point se laisser aller à frapper son enfant peut nous mener loin dans un cercle de violence.

C'est pourquoi c'est si important je crois que la relation et la discipline soit fait de manière positive, sans sentiments négatifs. C'est pour ça que je trouve la manière de Sauvageonne si bonne. Il n'y a pas de place à penser "toi mon ptit criss", parce que l'on se questionne plutôt sur NOTRE comportement face à l'enfant qui résulte la crise.  

Le choix n'est pas réel justement. Il n'existe pas!!

Exemples:

- Veux-tu prendre ton bain?
- Non!

VS:

- On va prendre ton bain. Tu veux ton canard jaune ou ton bonhomme rouge?

Il n'y a pas de choix. Comme tu l'as si bien dit, le résultat final plait au parent , pas à l'enfant. On lui donne un faux sentiment de puissance ou lui faisant choisir quelque chose qui finalement ne mérite même pas une décision.

L'enfant n'est pas dupe!

Maintenant, que faire? Premièrement, se demander si la situation présentée au départ est essentielle. Si oui, expliquer pourquoi (tu dois prendre ton bain, parce que tu as joué dans la boue aujourd'hui et que tu es très très sale, par exemple.) Sinon, ben pourquoi pas écouter le désir de l'enfant sur ce point? Il ne veut pas prendre son bain, il n'y a pas eu de situations particulièrement salissante, il l'a pris hier, alors, dans le fond on s'en fout!

Quand on ment et on niaise notre enfant de façon régulière, on perd toute crédibilité et on n'obtient plus aucune collaboration "quand ça compte". 

Je viens de dire à mon garçon que je suis fière de lui parce qu'il mange bien son déjeuner... il me répond: moi aussi je suis fier de toi Trop mignon! 

Il y a un programme qui s'adresse spécifiquement aux parent appelé ''personne n'est parfait'' (un truc du genre) qui est très bien quand on se sent dépassé par les évènements, comme parents, ça arrive beaucoup, souvent, en toute honnêteté.

Une chose que j'apprends du haut de mes trois ans d'expérience comme parent d'un enfant très déterminé et volubile, RESPIRER!

Quand on en vient aux crises et aux cris, c'est souvent que moi, comme adulte, j'ai brûlé une étape quelque part, j'ai mal écouté mon fils pour une demande que JE juge futile et que, pour lui, c'est d'une importance capitale (ex: je suis brulée après le travail et il commence la danse des ''je veux, je veux, je veux...'' en sautillant à droite et à gauche, et si je ne répond pas verbalement, il finit pas péter une crise...normal, je ne l'écoute pas dans ce temps là. Là je m'impatiente parce que moi aussi j'ai ma journée dans le corps et que lui s'est ennuyé...la source du problème? JE n'ai pas pris le temps de prendre le temps avec mon garçon.

Une autre situation, j'ai tout fait, joué, écouté, aimé, donné le choix, etc. RIEN ne fonctionne...LA crise monumentale! Je me tais, lui donne la main ou le prend dans me bras (pas comme un câlin) et l'emmène dans sa chambre en lui disant, une fois rendu et calmement, ''si tu a besoin de pleurer ou crier, c'est ici pas ailleurs dans la maison, ok? tu viendra me voir quand tu sera prêt à parler.''

Quand il y a une constance, on a pas besoin de mettre les enfants en punition, pour mon fils, aller dans sa chambre n'égale pas une punition c'est un endroit à lui pour évacuer le trop plein qu'il a du mal à verbaliser, ensuite, même si il est encore en fin de crise, je lui demande si il est prêt à parler, si oui, on parle, si non, on retourne à sa chambre et il fini de sortir son trop plein, ou on se fait une séance de chaise berçante pour une colle (croyez moi, mon gars en crise est difficilement contrôlable si il n'est pas prêt, il est très émotif)...tout est dans l'amour, le respect et l'écoute...il faut prendre le temps!

Je sais pas si mon message est clair, mais il vient du coeur 

En tout cas, j'ai tellement fait de renforcement positif aujourd'hui que c'est rendu que mon fils dit à sa soeur: Bravo Pénéloppe tu es une grande fille, maman est fiere de toi ahahaha!!! J'ai dû lui répeter à peu près 100 fois aujourd'hui... à chaque bonne action aussi minime soit-elle. Et devinez quoi ça marche On a enfin passé une journée agréable depuis longtemps...

Et quel bonheur de voir le sourire sur le visage de mon garçon lorsque je lui dis à quel point je suis fière de lui.  

Cynouille, je comprend ton désarrois face à la situation.

Beaucoup de mamans n'avoueront pas avoir parfois donner une petite tape sur les doigts ou les fesses ou retirer l'enfant dans sa bassinette ou sa chaise haute parce qu'elle ne savaient plus quoi faire ou étaient à bout de nerfs...

D'autres mamans emploient des approches d'agressivité passive que ce soit par la parole, les reproches, une attitude détachées ou désintéressée ( la pire violence selon moi...)ou la bouderie, la rigidité, etc.

AUCUNES de ces approches ne donnent de bons résultats à long terme.

Lorsque nos interventions ne portent pas fruit, il faut faire un travail d'introspection et regarder avec objectivité la situation.

Souvent, le diable se cache dans les détails.

Que ce soit le fait de répéter sans agir, de ne pas aller au bout de ses interventions ( retrait) d'acheter la paix, de chicanes entres les conjoints sur la discipline, etc.

Aucunes conséquences n'est selon moi, pas réaliste.

L'enfant doit comprendre qu'il y aura des conséquences à ses action ou non-actions dans la vie et cela commence à la maison.

Il faut un mélange d'amour, de constance, de fermeté, d'organisation et beaucoup de patience pour qu'un enfant grandisse bien. Demande de l'aide si tu sent que tu n'y parviens pas Cynouille.

Aucunes mères n'est parfaite.  

Pour répondre à Cynouille maintenant...

Tu sais, de critiquer ou de juger une action ce n'est pas automatiquement la ou les personnes qui le font qu'on juge...
C'est évident que tu dois être à bout et en manque d'idées !! Mais je suis certaine qu'en lisant toutes les autres réponses tu as vu qu'il y avait peut-être d'autres pistes, d'autres idées au lieu d'attacher ton fils. Moi tout ce que je te dirais concernant "l'attachement" c'est "Que feras-tu lorsqu'il aura 10, 15 ans ?" .... C'est pourquoi je trouve super que tu sois venue ici demander de l'aide et des idées. Ça fait de toi tout sauf une mauvaise mère voyons !  

ok !! c'est pas ce que j'avais compris... 

pour CynOuille C'est très difficile de réellement aider quelqu'un ici, mais je perçois à travers ton message une situation vraiment difficile et je t'encourage moi aussi à aller chercher de l'aide. En te présentant au CLSC tu peux demander à rencontrer une travailleuse sociale qui t'orientera vers les différents services offerts et qui peut aussi t'aider à établir un plan d'intervention pour avoir des moyens efficaces de discipliner ton enfant. Parce que si ce que tu fais depuis un an ne fonctionne pas, ce serait peut-être le temps de passer à autre chose...

Est-il à la garderie? Est-ce qu'il est capable de suivre des consignes dans un groupe? C'est très important que ces problèmes-là soient adressés avant qu'il aille à l'école si tu veux qu'il puisse créer des liens avec les autres.

toute les transition son propice a crise, qu'on lui donne des échéaciés. (il te reste 10-5-3-2-1min) il dit okay, mais rendu la il pete sa coche 1fois sur 3, fini par faire mal a quelqu'un pour évacuer sa frustration Twisted Evil