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Auteur | Message |
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melanie_001Inscrit le : Localisation : |
bonjour
Je demande votre aide et votre expérience pour m'aider. Mon fils à 2ans et depuis quelque temps il ne veux rien savoir de son papa, il ne lui parles pas, refuse de lui donner des câlins ou des bisous et quand mon mari essaye de le prendre ou de le touché pour jouer avec lui, il le repousse et va même jusqu'à crier.Pourtant mon mari ne la jamais frappé ou crier après et il essaye de s'impliquer auprès de lui. C'est même lui qui s'est occupé de notre fils lorsque j'ai du reprendre le travail il y a 1ans, en attendant d'avoir une place en garderie. Et à la garderie quand un autre enfant le touche, l'accroche ou l'approche il pousse des cris. Dès que quelque chose ne marche pas a sa façon il crie. Je ne sais plus comment intervenir, quoi faire pour «CASSER» cette manie et pour qu'il accepte son père? Truc, conseil, ressource, intervenant, je suis prête à tout pour que sa change et avant que sa empire!!!! merci a l'avance! |
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AnonymeInscrit le : |
Bon, ça ne me tentait pas de tout réécrire, alors j'ai fait un copier-coller de plusieurs textes, j'espère que ça ne te dérange pas trop, ça résume bien m'a façon de penser:
Bien que déplaisantes, ce sont des réactions normales d'un enfant d'environ deux ans. Fâché et frustré d'une situation, il manifeste sa colère de façon impulsive et malhabile. Cette agressivité est une étape normale du développement d'un enfant de cet âge qui affirme son identité propre. Vers 18 mois, l'enfant sociabilise plus, entre en contact avec un plus grand nombre de personnes et est désormais conscient de ses capacités et son unicité. Aussi, il est confronté de plus en plus souvent à des freins à ses désirs. Il voudrait décider, s'affirmer davantage, s'opposer, bouscule, crie, se chamaille, refuse d'obéir, etc. «Il court partout, touche à tout, se montre volontiers provocateur, et déclenche ainsi toutes sortes de situations difficiles à gérer par les parents.» Les bêtises se succèdent, on voit qu'il «teste» ses parents et les gens qui s'occupent de lui. C'est aussi une façon d'exercer le contrôle sur son environnement. (C'est aussi vers cet âge que les enfants apprennent le controle de leur pipi et selles... il y a un lien entre les deux). Votre enfant veut acquérir de l'autonomie. Il expérimente. Il vous réplique «chu capable». Il apprend et parfois, cela ne se fait pas sans heurts; il peut être maladroit. Dans ce contexte, il est important de se montrer patient et supportant dans les efforts qu'il fait pour apprendre ces gestes. Il veut faire les choses par lui-même, comme s'habiller, se déshabiller, manger seul, boire avec un verre, etc. C'est un ajustement pour tout parent d'être confronté à des réactions d'opposition et d'affirmation, et à des manifestations de colère de son enfant. Le jeune enfant a très peu de moyens pour exprimer sa colère: crier, frapper, mordre, etc. Une approche efficace consisterait par exemple à lui dire qu'on sait qu'il est fâché, qu?il ne peut pas pour autant frapper, crier, mordre, etc. Il importe d'agir ainsi sur-le-champ pour que l'enfant fasse bien le lien entre son comportement et ce qu'on lui dit. À ce moment, les parents se frottent, pour la première fois, à l'obligation d'établir des règles. Ils doivent dresser les limites à respecter et user adéquatement de leur autorité, navigant souvent entre la crainte du laxisme et les frousses de l'excès. Et la culpabilité valse bien vite avec l'hésitation, les remords et le sentiment d'être dépassé. Votre enfant a le droit d'être contrarié par une situation. La colère fait partie d'un éventail d'émotions humaines normales. Toutefois, sa manière de l'exprimer exige des ajustements et demande à être éduquée en tenant compte de vos valeurs et de votre culture. La psychanalyste Christiane Olivier croit à l'importance de ne pas faire refouler la colère à un enfant. Aussi, il faut que les petits sachent qu'il est permis d'éprouver des dissensions de désirs, mais que cela ne change en rien à l'amour que leurs parents leur portent. Les parents doivent avoir le courage d'écouter les plaintes des enfants. Toutefois, elle mentionne, dans son livre Les parents face à la violence de l'enfant, que «reconnaître le conflit et chercher à l'éviter ou à détourner le désir est nocif». Refuser d'imposer des règles. Outrepasser les limites, ou plier face à ses plaintes, cris, hurlements, crises, colères, «c'est en fait lui faire croire à un paradis qu'il ne trouvera pas, mais c'est surtout l'empêcher de s'habituer à la vie en général, avec ce qu'elle comporte précisément de gratifications et de frustrations, résultat le plus souvent du fait que nous ne sommes pas seuls sur terre et exerçons rarement un pouvoir total sur les autres, comme les mères d'aujourd'hui le laissent trop souvent accroire à leur progéniture?» note Christiane Oliver dans son ouvrage spécialement «écrit pour les parents». Une colère vécue étape par étape ?Avant - Lorsqu'il est jeune, essayer de détourner l'attention de l'enfant. - Dire à l'enfant que vous comprenez son désir ou sa frustration avant de le refuser. - Nommer la conduite inadéquate sur un ton ferme mais bienveillant («Ne pousse pas ton petit cousin?» et la conséquence si l'enfant continue («?sinon tu t'en vas réfléchir dans ta chambre.». Si l'enfant rit en bravade, on peut se fâcher et lui dire clairement «Non, ce n'est pas drôle, tu ne pousses pas, c'est dangereux.». ?Pendant la colère - Il est important de ne pas céder, car si les crises paient, les récidives seront nombreuses et tentantes pour l'enfant. - Ne pas surenchérir (crier plus fort par exemple). - Mettre des mots sur les émotions probables de votre enfant ou du moins l'aider à exprimer ce qu'il ressent. Chercher à trouver le sens de sa colère. «Tu es fâché parce que Charles a le jouet que tu voulais. C'est difficile pour toi. Tu aimerais bien jouer avec ce camion. Mais tu n'as quand même pas le droit de pousser Charles.». Accueillir les émotions de l'enfant et le soutenir «Je comprends que tu trouves cela injuste.». Avec un tout-petit, il est primordial de maintenir un contact physique. - Rappelez-vous que le désir n'a pas besoin d'être satisfait, mais plutôt d'être reconnu, entendu. Il peut même être différé dans le temps. ?Après - Prendre l'enfant dans ses bras pour lui exprimer que l'épisode est bel et bien terminé. On ne reste pas sur une colère. - Faire demander «pardon» s'il a bousculé un camarade, été impoli ou a dit des paroles blessantes. - Lui expliquer en des mots simples que c'est correct qu'il soit fâché et en colère, mais que ce n'est pas correct de détruire ou de faire du mal pour l'exprimer. Ici, pas de long discours, on reste bref, clair et concis. Et mon garçon aussi à sa phase ''maman, pas papa''. Lorsque ça arrive, on lui dit simplement que c'est papa qui donne le souper (ou lui raconte l'histoire du dodo), un point c'est tout. (Ça, c'est la méthode radical de mon chum, qui dit ''Franchement, c'est pas lui qui va commencer à nous dire qui fait quoi dans la maison!''). Mais mon chum joue souvent à des jeux qu,il aime, alors ça l'attire, comme dans un piège! Et on ne le force pas à donner des calins et des bizou, tranquillement, ça revient tout seul. Mon conjoint lui demande, parfois c'est oui, parfois c'est non |