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Le français dans nos écoles..

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**membre bannie**

Inscrit le :
21 sept. 2009

Posté le: 28 février 2010 14:37:07 EST  

Tipoune
: Je crois que tout ce que tu dis est vrai. Les gens sont très peu conscientisés : préserver une langue passe d'abord et avant tout par sa maîtrise.. ce qui rend leurs revendications bien peu crédibles comme tu le dis.

Saviez-vous que René Levesque avait un dictionnaire de langue française comme livre de chevet?

Marguerite123 : T'inquiète, je ne suis pas rancunière Wink Mais peut-être es-tu l'exception qui confirme la règle?! À mon avis, ces statistiques parlent d'elles-mêmes : la moitié échoue cet examen Confused

Bizzare, les Français ne semblent pas éprouver les mêmes difficultés..  

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Chixxo

Inscrit le :
13 déc. 2009

Posté le: 28 février 2010 14:36:31 EST  

Lorsque j'étais au CÉGEP (J'ai fréquenté le CEGEP de Saint-Hyacinthe et le Collègue Ahuntsic de Montréal) J'ai malheureusement constaté que bien des gens au niveau de l'écriture et de l'orthographe, de syntaxe et tout cela, il y avait beaucoup d'étudiants qui avaient de la misère à mettre un S lorsque le nom était pluriel et pleins d'autres choses que nous apprenons au primaire et au secondaire.

Manquerait-on de cours de grammaire? Je veux dire, c'est important l'histoire du français, les époques de la littérature, mais je trouve cela dommage que des profs de français au CEGEP aient la dure tâche de montrer à des jeunes ce que sont les euphémismes, les sophismes et démontrent les nuances subtiles des textes de Voltaire et de Racine alors que les étudiants ont de la misère à conjuguer un verbe en -ER?
Est-ce que nous oublions les bases? Mon français de CEGEP date de 2007 et tout ce que je me souviens que j'ai fait, c'est que je me suis cassée la tête à trouver des métaphores et des significations saugrenues dans des poèmes assez difficiles à déchiffrer!

Je suis très heureuse de ne pas avoir de problèmes de français à ce moment-là! Puisque, jamais je ne n'aurais pu voir la lumière au bout du tunnel! 

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Calipso

Inscrit le :
17 juin 2008

Posté le: 28 février 2010 14:34:21 EST  
J'avoue que je suis mal placée pour parler, je n'ai pas fait ma scolarité ici. Je peux par contre dire que le niveau était pas mal élevé (j'ai suivi la filière littéraire), et qu'au primaire, les notes en rédaction puis dissertation au niveau secondaire étaient diminuées selon le nombre de fautes. Je connais pas mal de mes camarades de classe de l'époque qui se sont retrouvés avec des notes proche du 0 pointé. Souvent les profs nous mettaient 1 ou 2 sur 20 'pour l'encre et le papier' comme ils se plaisaient à dire.
Tout ce que j'ai comme vision de la qualité du français ici pour le moment, ce sont les écrits de mes anciens collègues de travail qui ont grosso modo le même âge que moi. J'ai travaillé 7 ans dans le milieu de la traduction, autant dire que je m'attendais à une qualité de français irréprochable, puisque nous sommes censés communiquer avec nos clients par courriel, ainsi qu'aux traducteurs et réviseurs...La qualité de notre langue, c'est somme toute notre meilleure carte de visite! Je suis tombée de très haut...Mes collègues en étaient même rendus à me faire corriger leurs courriels avant envoi!
Bref, je suis sûre d'une chose: ma langue fait partie de qui je suis. Je souhaite transmettre à mes enfants cette même passion pour leur langue et je veille à ce qu'elles entrent en contact avec les livres dès maintenant...J'ai toujours lu d'aussi loin que je me souvienne, et j'espère transmettre aussi mon amour pour la lecture. C'est le meilleur moyen de leur donner le goût de bien écrire selon moi. 

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Marguerite123

Inscrit le :
18 nov. 2009

Posté le: 28 février 2010 14:13:08 EST  
maive a écrit
que les futurs enseignants de nos enfants sachent à peine écrire.

Je crois que les normes se devraient d'être resserées bien avant le baccalauréat.



Ce que je voudrais faire ici c'est surtout nuancer ton propos. Il est plutôt exagéré de dire que les futurs enseignants savent « à peine » écrire. (sans rancune Wink )

Je m'explique.

J'ai fini mon bacc en 2008 à l'université de Montréal, mais j'ai aussi fréquenté l'université de Sherbrooke et l'UQAM. Je n'ai donc pas vu le nouveau Test de certification en français écrit pour l'enseignement(TECFEE) parce qu'il a été mis en place après mon départ.

Cependant, avant que ce test soit mis en place, chaque université avait sa propre politique pour assurer la qualité du français des futurs enseignants (ce que faisaient les 3 universités nommées plus haut). À l'Université de Montréal, on devait passer un test de français avant d'entrer dans le programme. Si nous n'obtenions pas au moins 70%, nous devions suivre un cours de français (beaucoup d'échecs ici aussi). J'ai suivi ce cours, il était très exigeant (ce que je trouve vraiment correct), car nous devions trouver des erreurs dans des textes, les corriger et justifier la correction en inscrivant la règle de grammaire. De plus, il fallait apprendre par c?ur beaucoup d'exceptions et s'ajuster à la nouvelle grammaire. Ces règles de grammaires et ces exceptions étaient très poussées pour la plupart et elles sont peu connues de la majorité des gens. Il faut préciser aussi qu'elles ne sont pas enseignées au primaire. Tout cela, je ne le conteste pas parce que je suis d'accord avec le principe. Les exigences pour ce cours étaient les mêmes que pour le TECFEE (2 chances sinon suspension et note de 70%).

Je me compte chanceuse d'être passée avant que le TECFEE soit mis en place parce qu'on entendait dire qu'il était encore PLUS difficile, alors qu'il l'était déjà dans le cas de l'Université de Montréal. Tout ça pour dire que même avant de faire l'examen d'entrée, je faisais très peu de fautes quand j'écrivais. Pourtant, je l'ai échoué. C'est pour cela que je dis que tu exagères en disant que les futurs professeurs savent « à peine » écrire. On s'entend qu'il est encore plus important de savoir les généralités de la langue française que les exceptions, car les exceptions sont plutôt rares dans un texte.

Ouf ! tout un roman, mais j'espère qu'on me lira parce que je considère que les gens sont mal informés par les médias en ce qui a trait à la qualité du français des futurs enseignants.
 

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**membre bannie**

Inscrit le :
21 sept. 2009

Posté le: 28 février 2010 12:37:25 EST  

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