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cinemyInscrit le : |
L'autre jour je discutais avec ma soeur de son, de mon et de l'avenir de mes enfants. On discutais de l'université,cégep et compagnie. La discution en est venue a une personne de notre entourage très proche qui elle disait être inconcevable que son fils n'aille pas a l'université.Il a même pas 1 an le pauvre petit qu'il subit déjà de la pression de performance. Qu'est-ce que vous en penser de cette pression sur les enfants/bébé pour qu'ils soient toujours les meilleurs,les plus beaux,les plus fins,les meilleurs en sports,les plus polis,etc...
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AnonymeInscrit le : |
Bien d'accord et si on s'intéresse réellement à la réussite scolaire, il faut revoir ce qu'on leur offre comme choix de cours dès le secondaire. Les enfants nés avec la technologie et la mondialisation du savoir n'en ont rien à foutre de nos classes vides et des exercices de calcul sur des feuilles photocopiées Sans dénigrer les profs qui font de leur mieux, je trouve nos "polyvalentes" vraiment désuètes.
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GalaInscrit le : |
C'Est vrai que c'est complexe le calcul de la cote Z...
Je n'étais pas particulièrement bonne en math, je n'aimais pas ça. Par contre, je sais un peu maintenant pourquoi... La manière dont l'enfant sera soutenu et encadré y fera pour beaucoup dans l'intérêt qu'il portera à la matière. Je trouve que la plupart des parents et parfois aussi des enseignants manquent de patience avec ceux pour qui c'est plus long...Il est rare que je ne me sois pas sentie sous tension et sous pression en effectuant mes leçons et j'ai finis par devenir très anxieuse aux évaluations alors mémoire zéro +++. La capacité de comprendre les mathématiques n'est pas la seule et unique preuve d'intelligence digne d'intérêt en ce monde et j'en suis plus que consciente. Ma priorité pour ma fille est qu'elle sente que je suis disponible pour elle et que je l'accepte telle qu'elle est. Jamais elle ne connaîtra les sessions de devoirs pénibles qui finissent dans les pleurs. Je l'ai assez vécu pour en connaître les effets à long terme ( estime de soi base, anxiété de performance, etc) ce qui ne veut pas dire que je n'ai pas d'idée sur son parcours scolaire. Tous les parents doivent d'abord choisir l'école de l'enfant et c'est déjà un gros début...Il faut y aller une journée à la fois et faire tout en son possible pour rendre les études agréables. |
gege123Inscrit le : |
Je remarque que certaines ont gardé leur mordant même après quelques mois d'absence...
Je trouve le post particulièrement intéressant aujourd'hui, après avoir entendu une collègue de travail parler du cheminement d'une de ses filles. Sa cocotte a aujourd'hui 16 ans. Elle est en 5e secondaire. Ses parents la supportent et la poussent depuis la 1re année. Elle n'aimait pas l'école et éprouvait des difficultés. Elle n'a jamais compris à quoi pouvaient servir des cours de français et de mathématique. Lorsque sont arrivés les choix de cours pour la 5e secondaire, elle était bien embêtée puisqu'elle était découragée juste à l'idée de faire de la philo au cégep. Avantage de l'Outaouais, il est possible d'aller faire nos études post-secondaire en Ontario où les techniques sont plus concises. Il n'y a plus de cours généraux au collégial. Ma collègue, voulant que sa fille réussisse à faire des choix éclairés, lui a proposé de délaisser le cégep pour le collège ontarien. Elle pourra ainsi faire un programme technique de son choix. Si elle change d'idée ensuite, elle pourra toujours aller à l'université d'Ottawa. Au moins, elle aura un outil valable en poche. Je suis pas mal d'accord avec cette façon de voir les choses. On tente de mener nos enfants au maximum de leurs capacités, sans se créer d'attentes. Mes enfants ont 2, 4 et 6 ans. Ils sont tous beaucoup trop jeunes pour que je leur dise que l'université est importante. Ils sont brillants et comme d'autres ont déjà dit, je n'accepterais pas la lâcheté. Mais être le meilleur dans son domaine, c'est accessible à tous. Il s'agit de guider nos enfants pour qu'ils apprennent à assez bien se connaitre pour être capable de choisir leur domaine sans se tromper. |
MagentaInscrit le : |
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CalipsoInscrit le : |
Fiou...moi je dis, ça prend sciences pures rien que pour comprendre la côte R...
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MagentaInscrit le : |
Je suis présentement étudiante au Cégep et voici ce que j'ai comme information. Je comprends maintement pourquoi j'ai eu une cote R de 35.000 pour un cours que j'ai obtenu 100% et une cote R de 36.730 pour un cours ou j'ai obtenu "seulement" 96%
Comment la Cote R est-elle calculée? Le calcul de la cote R est effectué par le Ministère de l'Éducation du Québec. Il est basé sur l'écart entre les notes obtenues par l'étudiant et la moyenne de ses groupes (appelé Cote Z), combiné à un indicateur de la force des groupes, qui est lui-même basé sur les résultats pondérés obtenus à l'ensemble des cours de secondaire IV et V par les étudiants de chaque groupe. Pour votre information personnelle, la formule de calcul de la Cote R est présentée ci-dessous: Cote R = ( Cote Z + IFG + C ) x D Ce calcul est effectué pour chacune des notes inscrites au bulletin collégial (à l'exception des cours d'éducation physique suivis avant la session d'automne 2007, des cours de mise à niveau et des cours où le nombre d'étudiants est inférieur à 6 ou des cours où tous les étudiants ont obtenu la même note). La cote R finale est le résultat de la moyenne de la cote R de chaque cours, pondérée par le nombre d'unité de chaque cours. La Cote Z situe la note de l'étudiant par rapport à l'ensemble des notes de sa classe. L'IFG est l'indicateur de force du groupe. Il indique la force relative de ce groupe par rapport à l'ensemble des groupes du Québec. Dans un cours-groupe au cégep, il représente la moyenne pondérée des notes des matières obligatoires du secondaire IV et V des étudiants de ce groupe. L'ajout d'une constante C (C=5) permet d'éliminer les valeurs négatives. L'opération qui consiste à multiplier par la constance D (D=5) la somme des valeurs précédentes permet de situer les résultats sur une échelle ayant une amplitude fixe. Ainsi la cote R minimale est de 0 et la cote maximale de 50. La plupart des cotes se situent entre 15 et 35. |
Marie-PitiInscrit le : |
Gala: fait plaisir
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GalaInscrit le : |
Ah ?
C'est intéressant merci pour le lien sur le sujet Mari-Piti . |
Marie-PitiInscrit le : |
Gala a écrit Et la cote R est aussi influencé par le choix de l'établissement. c'est faux gala, le côte R n'est influencée ni par le programme ni par l'établissement. Je te recopie un texte explicatif sur le côte R que j'avais déjà posté en page 3: Pendant plusieurs années, les universités ont eu recours à la cote Z pour comparer les notes des diplômés des collèges. Cette unité de mesure empruntée à la statistique permettait de classer les élèves par rapport à l'ensemble des élèves. On a cependant constaté que les élèves inscrits dans des groupes forts avaient du mal à obtenir une bonne cote Z et que les classements effectués étaient équitables à la condition que les classes comparées soient de même calibre. C'est pour corriger cet effet indésirable que la cote de rendement au collégial, la cote R, a été implantée. La méthode consiste à pondérer la cote Z au moyen d'un indicateur de correction qui, en tenant compte de la force du groupe au collégial, permet de situer équitablement les résultats de l'élève, q uelles que soient les caractéristiques du collège fréquenté, le programme suivi ou le mode de regroupement des élèves. |
lola2Inscrit le : |
Je n'ai pas eu le temps de lire toutes vos réponses. Je vais donc répondre rapidement à ce post.
Pour moi, la performance sonne très négative. Je n'ai pas envie de pousser mon enfant à exceller. J'ai tout simplement envie de lui transmettre le goût d'apprendre. J'ai toujours été première de classe à l'école, j'ai même sauté une année au secondaire, mais ça ne m'a pas ouvert toutes les portes pour autant. Le plus important: ça ne m'a pas apporté le bonheur à coup sur. Bien sur, j'aimerais que ma fille ait de bonnes notes à l'école et qu'elle ait un ''gros diplôme'', mais le plus important pour moi c'est que ma fille fasse un travail qui la rend heureuse. Si elle choisit de travailler dans un domaine qui la comble et qui lui convient, même si le salaire n'est pas élevé, je serai heureuse pour elle. L'important dans la vie ce n'est pas de performer à tout prix, c'est de poursuivre ses rêves et atteindre le bonheur. Je crois que les valeurs que je transmets à mon enfant sont 1 million de fois plus importantes que ses résultats scolaires ou son futur salaire. Je connais des gens qui gagnent des salaires de plus de 100 000$ par année, mais qui sont de vrai trou du c&*?. Je ne veux pas apprendre à mon enfant que bonheur ou réussite doit rimer avec argent et performance. |
bébé kangourouInscrit le : |
gala:
Effectivement ce qui fait que si tu perfomes mieux en sciences humaines qu'en sciences pures tu as plus de chances d'être acceptée a final. MA soeur à été accepté et en psycho et en travail social cette année. Elle avait de bonnes notes dans son programme, mais elle déteste les sciences... Et puis la cote R n'est maintenant plus le seul critère pour être admis, même chose en médecine il y a maintenant des entrevues, ce qui fait que la meilleure amie de ma soeur à été refusé en psycho même avec une cote R nettement supérieur à ma soeur en sciences pures |
GalaInscrit le : |
Et la cote R est aussi influencé par le choix de l'établissement.
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GalaInscrit le : |
Bébé kangourou à écrit:" Ce n'est pas vrai Gala, ils se fient sur la cote R et les préalables et non sur le contenu de ton programme...."
Et la cote R est influencée par le programme que tu as fais . J'aimerais dire aussi qu'il n'est pas question ici d'acharnement. Nous allons encourager notre fille vers ce choix, elle aura le dernier mots et il lui faudra bien sûr avoir les notes et la capacités pour le faire. Il ne faut pas tomber dans la folie non plus ! MARIA à écrit: Moi, j'aimerais que ma fille pousse loin dans ses passions, peu importe lesquelles. J'ai des attentes, oui : qu'elle soit allumée, travaillante et ambitieuse. Une ambulancière ambitieuse, une patissière allumée, une doctorante en biologie travaillante... ça m'importe assez peu au final. Même chose ici. Au final, c'est elle qui décidera. Pousser pour obtenir des diplômes et encourager n'est pas la même chose...Beaucoup de parents démissionnent dès que l'enfant manifeste un peu d'inconfort face à la tâche. En bout de ligne, l'enfant fait plein de chose...à moitié... Les diplômes, c'est pas juste fait pour péter de la broue, ce sont des outils qui restent à disponibilité le restant de notre vie. Je pense qu'il faut faire attention de ne pas tomber dans la facilité et la complaisance. |
van26Inscrit le : |
Gala a écrit : Les sciences purs englobe énormément de choses... De plus, exemple: a note égale , l'étudiant qui veut devenir psychologue et qui a étudié en science pure passera avant celui qui a fait science humaine. C'est ainsi pour tout les domaines d'études. Pourtant, être psychologue n'est pas seulement une affaire de chiffre et de formule compliqué. C'est effectivement faux et je voulais te faire part de mon expérience (qui, peut-être te portera à la réflexion). J'ai fait 2 ans de sciences pures que j'ai détesté pour plaire à ma mère ( qui aurait dont aimé avoir la chance de pouvoir le faire, elle ). J'ai coulé des cours, j'ai pleuré de ne pas pouvoir suivre la cadence de mes amis qui sortaient et avaient de bonnes notes, de voir mes notes qui étaient si hautes devenir si basses, j'ai même triché ( je n'en suis pas fière du tout ) pour passer certains cours, etc. Tout ça pour me rendre compte que si je voulais avoir la cote R assez haute pour aller faire mon bacc. en enseignement primaire, je devais aller faire 2 sessions en sciences humaines puor la remonter... J'ai encore et toujours l'impression d'avoir perdu une année de ma vie, d'avoir perdu une année de salaire, etc.Ca me choque de ne pas m'être écouté et que ma mère ait eu encore une si grande emprise sur moi avec SES volontés, SES ambitions sans penser à moi, mes forces, mes champs d'intérêts... Encourager oui, mais faut aussi savoir écouter son enfant et être capable de mettre de côté nos exigeances qui sont parfois si lourdes à porter à un moment de notre vie où on se cherche ... Pis autant moi, j'ai regretté avoir écouté ma mère autant mon frère réagit à l'inverse il veut prouver à ma mère qu'on peut réussir sans diplôme universitaire . |
Patchoullie1977Inscrit le : |
Je seconde Marla...je pense exactement comme toi!!!
Oui, on a des rêves pour notre progéniture. Mais si ma fille a ses rêves bien à elle et qu'elle se trouve heureuse dans ses choix, que puis-je demander de plus? Je veux lui inculquer l'importance de se réaliser, de travailler et d'aimer ce que l'on fait! Le reste, elle en fera bien ce qu'elle voudra. |
*Marla*Inscrit le : |
Mon avis rejoint beaucoup celui de Mela-Coco. J'ai un profil semblable et je suis assez critique de ces parents "pousseux de diplôme". Quoi de plus triste que de côtoyer au 2e et 3e cycles universitaires des étudiants dans la vingtaine qui manquent terriblement de passion et qui ne perceront probablement jamais dans leur domaine parce que ça prend plus qu'un diplôme pour avoir une carrière et une vie épanouie! Je réussis très bien à l'école, je fais même partie de ces chanceux qui sont payés pour étudier (avec les bourses d'excellence des 2 palliers gouvernementaux et les bourses de la faculté). Pourtant, si mes parents m'avaient poussé à aller faire mes sciences au Cégep sous prétexte que "ça ouvre des portes", j'aurais été tellement malheureuse. J'ai fait Art et Lettres, j'ai pris une pause d'un an, j'ai combiné une majeure en cinéma et une mineure en études féministes et je termine maintenant ma maîtrise en cinéma. Je ne sais bien pas ce que les sciences auraient pu m'ouvrir comme porte...
Il me semble évident qu'il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas de règle uniforme pour l'éducation des enfants. Dans une même famille, il faut s'ajuster, revoir ses attentes... Avoir des attentes envers un enfant, c'est sain. Viser l'inscription en droit à McGill pour votre poulette de 5 ans, c'est oublier que d'ici 2025, votre enfant va se découvrir elle-même des passions. Qu'il y a plein de choses qui vont se mettre en place d'ici là et que vous pourrez l'épauler, mais aussi la laisser aller un peu... Moi, j'aimerais que ma fille pousse loin dans ses passions, peu importe lesquelles. J'ai des attentes, oui : qu'elle soit allumée, travaillante et ambitieuse. Une ambulancière ambitieuse, une patissière allumée, une doctorante en biologie travaillante... ça m'importe assez peu au final. |
**membre bannie**Inscrit le : |
Oui, un doctorat, tu le fais par passion, par amour des études, de ton domaine.. Pas parce que tu es poussé par je ne sais qui..
Pour le salaire, effectivement, certains domaines sont plus payants que d'autres.. En administration des affaires, comme moi, l'entreprise privée rapporte 10X plus que de travailler en recherche.. |
AnonymeInscrit le : |
J'pense que je me suis mal exprimée Maïve, je voulais dire que j'allais les encourager, mais en connaissance de cause. J'en ai vu des tonnes au doc (toi aussi sans doute) s'engager là-dedans sans grande conviction, peut-être parce que dans la famille c'est la norme, et partir déçus après quelques années de ne pas avoir fait le bon choix.
Pour être prof d'université, si tu considères que faire 80 ou 90 k n'est pas un gros salaire pour 10 ans d'université, je ne sais pas dans quel domaine tu travailles. Moi c'est le salaire le plus élevé que je ne pourrai jamais avoir. Je regarde dans toutes les directions présentement, et les postes n'accotent jamais le salaire d'un prof d'université la première année (60-70k). Je ne dirai jamais que c'est un petit salaire, parce que dans le privé je ferais 20-30k de plus. |
**membre bannie**Inscrit le : |
Mela-coco a écrit Jamais je n'obligerai mes enfants à faire un programme préuniversitaire pour "s'ouvrir des portes" c'est une perte de temps si tu t'en sert pas après. Et les études universitaires et préuniversitaires, il faut aimer ça pour réussir, personne ne fait pas pour sa culture personnelle (sauf les illuminées, il y en a quelques unes ici, mais c'est pas la norme . Il faut que les études rapportent de l'argent plus tard, si non le sentiment d'avoir mis tant d'efforts pour rien est trop grand. Avec mon doc, il y a des jobs que j'adorerais faire, mais on m'offre 20$ de l'heure, c'est impossible que je rembourse ma dette avec ça et ça n'est pas à la hauteur de mes compétences après 10 ans d'université. J'attends de trouver le poste qui me rendra heureuse et qui sera également à la hauteur de ce que je peux offrir à la société québécoise, celle qui m'a permis de faire ces études couteuses. Si mon fils me dit un jour qu'il veut faire un doctorat, j'pense que je vais brailler... Faut avoir passé par là pour dire ça j'pense. Ben vois-tu, moi, si mes enfants décident de faire un doc plus tard, bien je vais les encourger, pas brailler!! Et il faut être au doc pour dire ça Dans 3 ans je serai prof d'université et tu sais quoi?? Je ne ferai jamais un gros salaire.. parce que 80-90k par année, c'est pas la mer à boire pour 10 ans d'université.. Je ferais plus présentement en entreprise avec mon MBA.. Non, les grandes études, c'est pas nécessairement payant. Les avantages sont autres. Tout le monde sait ça! |
AnonymeInscrit le : |
D'accord avec Kangourou pour les préuniversitaires, il faut que la cote R soit bonne et dans certains programmes contingentés on regarde également les notes depuis le secondaire. C'est pas bon de faire des cours, les échouer, changer de programme, etc. Et je ne parle même pas de l'effet de l'échec sur la persévérance scolaire...
Entre vous et moi, je ne comprends pas l'obsession pour les sciences pures. Il n'y a pas que ça de bon et de "scientifique". J'ai fait un programme de sciences humaines, profil société, je suis une mordue de politique et de sociologie, je fais un doc en éducation, ben oui, il faut faire de la recherche pour faire avancer la pédagogie... On ne travaille pas avec des éprouvettes, mais avec des humains. J'aurais été horrible dans un programme de sciences pures, mon cerveau décroche après quelques minutes. Il faut pousser nos enfants dans leurs forces, pas dans celles qu'on aimerait qu'ils aient. |