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La dépression, une maladie ?

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Gala

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 13 janvier 2009 23:51:02 EST  
J'aimerais commencer ce "post" en spécifiant que ce débat part d'abord et avant tout d'un questionnement et non pas d'un jugement. Je suis étudiante dans ce domaine et je me questionne sur les causes de la dépression. Je lis souvent ici que la dépression est une maladie.

Voiçi mon point de vue sur le sujet suite à certaines recherches concernant les causes probables de la dépression.

En premier lieu, il faut distinguer la dépression physiologique majeure ( débalancement neuro-chimique de la sérotonine, cause: INCONNU, peut-être un lien avec le manque de lumière, juste à voir le nombre de personne déprimés en hivers...) de la dépression psychologique majeure ( lié aux événements et environnementaux)

L'idée comme quoi la dépression est une maladie en soi me laisse perplexe...Il y a deux débats actuellement dans la communauté scientifique concernant les liens génétiques et leurs lien avec les maladies de l'âme. Dernièrement, dans la revue "L'actualité" , certains neurologues ont avancés qu'il était très très difficile de prouver hors de tout doute que les maladies mentales seraient génétiquement programmées. Personnellement, je n'ai pas de position spécifique sur ce point car en ce moment, à notre époque ( il ne faut pas oublier que nous étudions le cerveau depuis très peu de temps et que nous en connaissons encore TRÈS mal les mécanismes..) mais, je trouve que la génétique à le dos large actuellement et que le terme maladie, pour désigner la dépression, n'est peut-être pas le meilleur mots. Je dirais plutôt que c'est un état ou un désordre...Comme le trouble anxieux puisque nous ne connaissons pas encore les causes exactes des débalancements de sérotonine mais aussi, du lien génétique...Je sais que mes propos frôle l'hérésie Wink je m'entend à de très vive critiques, mais j'aimerais quand même redire que c'est un questionnement d'abord et avant tout. Ceci dit, je considère la dépression comme un problème à prendre au sérieux et à ne pas ridiculisé ou dénigré. Il n'y a pas de mépris dans ma lettre, j'espère suscité un débat respectueux des opinions de tous...Je ne suis pas non plus contre la médication dans certains cas de dépression COMBINÉ à une psychothérapie.

Maé, j'espère que tu viendras participer car j'aimerais bien ton avis sur la question.. Wink

Je termine en vous laissant ici un article sur le sujet..

"Même si certains gènes sont impliqués dans la dépression, il ne semble pas qu'ils déclenchent inévitablement la maladie. Ils se contenteraient de transmettre une susceptibilité à entrer plus facilement dans un état dépressif. Susceptibilité que des traits de caractères particuliers ou qu'un événement extérieur pourrait transformer en véritable dépression.

Il est également important de réaliser que peu importe le ou les facteurs ayant précipité une personne dans un état dépressif, qu'ils soient environnementaux, psychologiques ou génétiques, ceux-ci affecteront inévitablement l'activité de certaines régions cérébrales ainsi que l'action de certains neurotransmetteurs dans le cerveau. Ce sont ces bouleversements physiologiques qui, en bout de ligne, seront la cause proximale des symptômes de la dépression. Les facteurs précédemments décrits pouvant, quant à eux, être considérés comme des causes distales, ou ultimes. D'où l'importance de tenter de remonter jusqu'à elles par un travail psychothérapeutique, dont les conditions de succès nécessitent parfois une intervention pharmacologique préalable."



La dépression peut être considérée comme un désordre émotionnel au cours duquel certaines émotions sont vécues de façon très intense. Elle se distingue ainsi des désordres psychotiques, qui sont davantage des désordres reliés à la pensée. Il peut cependant arriver que l'intensité émotive d'une dépression soit telle qu'elle amène également des problèmes d'ordre cognitif .


      

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Anonyme

Inscrit le :
05 févr. 2006

Posté le: 16 janvier 2009 19:15:04 EST  
Je lisais dernièrement un article (malheureusement je ne me souviens plus où) écrit par une femme qui avait souffert d'une dépression. Elle expliquait que tout allait bien dans sa vie. Elle avait "tout" pour elle et s'est tout de même retrouvée, un matin, à réaliser que ses pertes d'énergie et son état triste était signe de dépression... Elle a été sous médication mais n'a pas été consulter puisqu'elle n'avais rien à dire....

À l'inverse, je crois qu'il y a des gens qui aurait davantage besoin de consultation.  

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Sof

Inscrit le :
01 juin 2006

Posté le: 16 janvier 2009 11:27:06 EST  
Merci Marie-lili de ton message, le fait que tu vives une période difficile et les mots que tu as utilisés me permettent de voir d'un autre oeil la dépression en tant que telle. Non pas que je juges ces personnes aux prises avec ce mal qui semble si pénible à vivre, mais j'ai de la difficulté à comprendre comment un médecin de famille peut prescrire en 10 minutes des antidépresseurs à une personne qu'il voit pour la première fois, sans se préoccuper des causes l'ayant amené à une telle détresse.

Il est vrai par contre que c'est du cas par cas, que chaque histoire personnelle est différente, donc de mon oeil extérieur j'ai peut-être une vision un peu trop "optimiste" alors que ce n'est pas si évident que ça pour quelqu'un qui est dedans... 

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Anonyme

Inscrit le :
10 mars 2008

Posté le: 16 janvier 2009 11:03:22 EST  
La dépression est d'abord un problème au niveau des connexions qui se font dans le cerveau, donc d'ordre physique,
Cependant, pour avoir deja souffert de dépression, je dirais que c'est une maladie de l'âme. A l'époque où j'étais en dépression, si on m'avait demandé si j'avais mal physiquement, j'aurais répondu non. Mon mal était vraiment au niveau de ce qui n'est pas palpable: c'était toute mon émotivité et mon être qui souffraientt.

De toutes les douleurs que j'ai subies, c'est vraiment la pire. Jamais je ne voudrait replonger dans cette tourmente. 

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Marie-Lili

Inscrit le :
11 mai 2004

Posté le: 16 janvier 2009 10:17:28 EST  
Non, je ne pense pas que la médication peut à elle seule tout régler. Il faut qu'elle soit combinée à un changement d'habitudes et de schèmes de pensée. Sauf que parfois, je pense que la dépression est tellement profonde qu'il est inutile de commencer tout de suite ce processus de changement, la personne en sera simplement incapable. Dans ce cas, ça prend absolument la médication pour ramener de l'ordre au niveau chimique avant de songer à faire le ménage. Ça a été le cas de ma mère, elle a fait de la psychothérapie, mais seulement quelques mois après avoir commencé les antidépresseurs. Avant cela, elle en était incapable, elle ne savait tout simplement pas par où commencer, tout était embrouillé pour elle.

Moi-même, j'ai les émotions en montagne russe ces temps-ci et je trouve ça difficile de me botter le derrière pour changer certaines habitudes, car la fatigue et le découragement sont de la partie. Mais je suis consciente que je dois le faire, c'est déjà un début. Et j'ai du support moral, ce qui est très important (merci aux filles du forum!) Une personne qui n'est pas supportée ou qui est incomprise, ou qui ne se comprend pas elle-même, aura beaucoup plus de mal à s'en sortir: l'état dans lequel elle est peut en soi compliquer les choses, versus une personne qui a l'esprit sain. C'est pourquoi on ne peut pas juste dire: "c'est évident, botte-toi le derrière et change!". Les blessures n'étant pas apparentes, il peut être difficile de réaliser que c'est un changement qui demande beaucoup de temps, de même que des encouragements et de l'empathie de la part des proches. Alors je me dis que ceux qui font des dépressions et font ensuite 2-3 rechutes manquent peut-être simplement du support approprié, autre que médical. Ce n'est pas de la paresse de leur part ou un manque de volonté de faire du ménage; ces personnes ne sont peut-être juste pas en état de le faire seules.  D'où l'importance de sensibiliser les gens à ce qu'est la dépression. Ce n'est peut-être pas une maladie, mais c'est un état d'esprit qui n'est pas normal et qui est hors de contrôle.  

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Sof

Inscrit le :
01 juin 2006

Posté le: 16 janvier 2009 09:53:05 EST  
La médication seule peut-elle venir à bout de la dépression? N'y a-t-il pas des causes autres que physiques qui nécessitent qu'on investgue davantage?

N'ayant moi-même jamais vécu d'épisodes de dépression (si ce n'est que 2 légers post-partum Wink ) j'ai de la difficulté à croire que si on ne fait pas de 'ménage' dans sa vie et qu'on ne change pas certaines choses ou habitudes cela reviendra constamment...

Pourquoi une de mes anciennes collègues de travail s'est tapée 2 burn-out à quelques années d'intervalle, s'en est sortie avec des antidépresseurs, mais que ça a recommencé? Ne devrait-elle pas chercher ce qui cause son épuisement professionnel plutôt que de ne compter que sur les antidépresseurs (soit dit en passant, je ne suis pas contre la médication, je trouve qu'elle devrait parfois être accompagnée de thérapie). 

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Gala

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 16 janvier 2009 09:26:09 EST  
Je remarque en vous lisant que les beaucoup d'hommes ont un point de vue différent des femmes sur la dépression..

Bref, après avoir fait des recherches dans des ouvrages de références et de qualité, nul part il est écrit que c'est une maladie en soi. Mais bien un désordre émotionnel lié à un ensemble de facteurs et pas seulement la génétique loin de là..Je me demande jusqu'à quel point ce n'est pas les compagnies pharmaceutique qui financent les annonces sur la dépression ainsi que le concept de "maladie"...

Ceci dit, je répète que je ne suis pas contre la médication et que je considère la dépression comme un problème grave qui doit être suivi de près...Je vais le dire et le redire jusqu'à la fin du débat dans mes lettres car c'est important. 

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Hélo

Inscrit le :
10 avr. 2008

Posté le: 16 janvier 2009 09:10:56 EST  
Je dois dire que je ne m'y connait pas beaucoup non plus, j'ai tendance a croire que ce n'est pas une maladie et que l'on n'investigue pas assé l'hygiène de vie du patient.

Certaines ont apportés de bons points; hydratation, exercises (je pense que cet aspect est vraiment important surtout que les gens bougent de moins en moins, je serais curieuse de savoir combien de gens sportifs font des dépressions?), l'alimentation (là aussi il y a de quoi se questionner, l'alimentation est à la base de notre santé mentale et physique et beaucoup se nourissent très très mal) etc..et pourquoi pas l'environnement? Ensuite les facteurs déclancheurs, comme un évènement traumatisant ou autre. Je crois que la personne avec un bon hygiène de vie a plus de chances de s'en sortir rapidement et efficacement. Mais ce n'est que mon humble avis.

La médecine d'aujourd'hui manque de vision sur l'hygiène de vie des patients, ils sont expéditifs et font des ordonnances à outrance, les gens en dépression ont, selon moi, besoin de beaucoup plus qu'une ordonnance et des consultations en psychologie, ils ont aussi besoin d'un bilan de vie et dans certains cas, changer des habitudes malsaines, les naturopathes pourraient jouer un rôle important pour ces personnes. Je trouve que plusieurs métiers devraient s'épauler et travailler enssemble pour aller de l'avant, je sais que ça existe au Québec et que les résultats sont interessants, mais ce n'est pas demain la veille que ça se fera à travers la province. Encore une fois, ce n'est que mon humble opinion..

Hélo 

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Lalouve

Inscrit le :
08 sept. 2007

Posté le: 15 janvier 2009 22:24:43 EST  
Pourquoi des publicités sur la dépression ? Et bien, je vais vous donnez deux exemples qui se recoupent !

1. Mon père est dépressif. Il est suivit et sous médication. Sa dépression se traduissait surtout sous forme de "fuite", il fuyait les problèmes. résultats, on déménageait aux deux ans, on changeait d,auto 3-4 fois par année, les animaux entraient et sortaient pour une oui pour un non, etc.pour fuir les problèmes, il changeait tout son environnement, enfin ce qu'il pouvait. Ma mère l'a toujours suivi sans rien dire. elle est une personne "bougeante" disons, elle ne comprends toujours pas t`res bien mon père (même après 34 ans de mariage) et pour elle, "il n'a qu,à se bouger un peu, qu,il se prennent en main!"

2. Ma voisine est en dépression depuis 4 ans !!!!!! En un mois elle a perdu mari et emploi... sa "fesse dans le dash" comme on dit... mais là, même moi qui a vécu avec une personne dépressive, je me dis qu'il serait temps qu,elle se donne un coup de pied à la bonne place... elle tout de meme des enfants (parfois, les enfants étaient tellement laisser à eux-même que j'étais sur le point de faire un signalement, c'est pour dire)...et bien sûr si j'e parle avec ma maman, elle grimpe presque das les rideaux en la traitant de "paresseuse, profiteuse, etc"...

Deux exemples que j,ai vu d'asser près... deux exemples des critiques que l'on peut faire des gens dépressifs... deux exemples qui explique l'utilité des annonces sur ce sujet...

Je sais déjà, que je suis sensible à la dépression (pour en faire moi-même), j'en ai fait une mais j'en garde un souvenir extrêmement vague... je pleurais, je me sentais totalement inutile, une moins que rien, ma disparision n'affecterait personne, j,ai perdu 30 livres en deux semaines... enfin, je sais aussi que je "gardais" le sourire pour le sautres...j,.ens uis sorti avec l'aide de mon mari et de mon médecin (sans médic)...je ne peux pas comprendre au complet les dépressif car justement, je garde très peu de souvenirs de cette période... mais je suis plus... tolérente... face à eux disons...même si je trouce que la voisine devrait se prendre ne main, je ne lui dis pas, je lÉ,coute se vider le coeur avec empathie simplement.

Pour moi, la dépression est une maladie mentale...
Pour mon mari, c'est un état d'une personne qui ne sais pas gérer son stress (il ne sera d'ailleur jamais "atteint2 de ça)... j'ai encore du travail à faire sur cela avec lui ! Wink
Pour ma mère, c,est une période de temps pour se reposer et tout remettre en place.
Pour mon père, c'est une vie... très pénible parfois ! 

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Gala

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 15 janvier 2009 14:48:38 EST  
BABSI: la schizophrénie est hautement génétique mais j'ai déjà entendu dire qu'elle était en général transmise de la mère au fils, je m'avance un peu sur ce point mais je rejoins aussi les conseils de Katrine .

J'aimerais redire aussi que la dépression est un problème important qui doit être prit au sérieux...Je ne suis pas non plus contre la médication. Il est tout à fait possible de se questionner sur un sujet sans être radicaliste.

Gala Wink  

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Katrine

Inscrit le :
09 août 2005

Posté le: 15 janvier 2009 14:35:15 EST  
Babsi a écrit


Je me questionne à propos de la génétique que celui-ci a laisser à notre fille....quels sont les risques qu'elle développe un de ses désordres ?

Merci 


Malheureusemnet, impossible à dire!!!! Ta fille a 25% des gênes de ses grands-parents...lesquels...on ne sait pas!!!! Par contre, le fait d'être une fille la "protège" d'une certaine façon, car on voit plus souvent la schizo chez les hommes. Par contre, la dépression chez les femmes. Disons qu'elle a plus de probabilités que quelqu'un qui n'a pas de membre schizo dans sa famille, mais cette probabilité peut être extrêmement minime!!

Je ne crois pas qu'il y a ait des raisons de s'inquiéter avec ça. Il y a des enfants qui naissent de parents dépressifs chroniques qui n'auront jamais de dépression comme d'autre qui seront dépressifs toute leur vie sans que leurs parents l'aient été.

Katrine 

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Sof

Inscrit le :
01 juin 2006

Posté le: 15 janvier 2009 10:43:12 EST  
J'ai lu les interventions et le terme maladie sert, selon moi, à mieux faire accepter l'état dépressif d'une personne et la prendre au sérieux. Par contre, peu importe la terminologie, je considère la dépression comme un état à prendre au sérieux et qui peut dégénérer si on ne s'en occupe pas.

J'avais, à ce sujet et au sujet des antidépresseurs, une question pour celles qui s'y connaissent. Je ne connais pas beaucoup la dépression, mon entourage et moi-même n'ayant jamais eu à faire face à cette maladie, mais récemment un ami a commencé à prendre des antidépresseurs (prescrits par le médecin de sa femme qu'il n'avait jamais vu de sa vie) parce qu'il vivait, depuis quelques mois, des périodes difficiles au travail et à la maison (beaucoup de désaccords et de disputes avec sa femme, qui est mon amie et qui me racontait comment leur relation se déteriorait de jour en jour).

Mon questionnement se situe à ce niveau: de l'extérieur, je vois à quel point ils ont un manque de communication, que leurs personnalités respectives font en sorte qu'ils sont constamment en désaccords sur beaucoup de points, que de chacun des côtés ils alimentent la discorde. Pour ce qui est du travail, il est vrai qu'il a une année scolaire difficile (il est enseignant au secondaire) mais ça fait des années qu'il parle de changer de domaine, qu'il se plaint de ses conditions de travail, etc.

Mon amie met une grande confiance en la médication de son mari, mais moi j'ai un gros doute. Peut-être qu'il est dans un état dépressif qui cause tous ces problèmes (tant au bureau qu'à la maison), mais il me semble qu'une thérapie (personnelle et/ou de couple) aurait beaucoup plus de chances de fonctionner puisque, selon moi les symptômes de dépression sont dus à une accumulation de circonstances (arrivée des enfants, conciliation travail-famille, stress au travail, etc.) plutôt qu'à un débalancement hormonal ou neurologique.

Comment un médecin qui n'a jamais vu le patient peut, en 10 minutes, prescrire des antidépresseurs sans investiguer davantage et prescrire également une thérapie ou, à tout le moins, une visite chez le psychologue, question de voir la gravité de son état?

Je crois que le fait de prescrire des antidépresseurs à tour de bras, si on pleure un peu dans le bureau du médecin et qu'on se dit dépassé par les événements (étant enseignante, j'en ai vu des vertes et des pas mûres Surprised ) contribue à ce que la population ne prennent pas nécessairement au sérieux la dépression, surtout chez les enseignants. Je crois beaucoup à la thérapie, au fait de chercher les causes d'un état dépressif, physiques ou circonstancielles, pas juste de soigner par la médication.

Excusez la longueur de mon message, mais ce sujet m'interpèle beaucoup car je vois une relation qui m'est chère se désagréger à petit feu et ça m'attriste car ce sont deux bonnes personnes qui vivent des moments difficiles.  

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Babsi

Inscrit le :
24 sept. 2007

Posté le: 15 janvier 2009 10:19:37 EST  
Gala, j'ai une question à te poser en lien avec les désordres psychotiques;

Le père de ma fille est diagnostiqué schizophrène affectif avec bipolarité, et a fait 2 psychoses au début de sa vingtaine ( suite au déces de sa mère et la crise cardiaque de son père, il se retouvait ''abandonné'' et s'est mis à s'imaginer un monde pas très net).

Ça l'air épouvantable comme ça, mais malgré tout j'ai vécu avec lui deux ans avant que ses symptomes deviennent insupportable. C'est une bonne personne malgré tout, et je le porte encore dans mon coeur d'ex-amoureuse.

Je me questionne à propos de la génétique que celui-ci a laisser à notre fille....quels sont les risques qu'elle développe un de ses désordres ?

Merci 

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Coup de Lune

Inscrit le :
07 oct. 2008

Posté le: 15 janvier 2009 09:45:00 EST  
Une chose est sure, on ne peut pas trancher aussi facilement.
Il faut d'abord évauler la GRAVITÉ de la dépression.
Ma mère est psychologue et elle prône la thérapie, oui, mais dans certains cas, il faut absolument combiner à de la médication car c'est vraiment un débalancement hormonal, une maladie quoi! Il faut avant tout un bon diagnostic. Des dépressions chimiques non guéries peuvent mener à la paranoia chronique et à des psychoses avec hallucinations, et c'est vraiment plus communs qu'on pense, surtout chez les hommes d'un certain âge qui ne ''croient pas à ca les dépressions'' et qui sont ''assez fort pour passer à travers''...  

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balabalabala

Inscrit le :
13 déc. 2007

Posté le: 14 janvier 2009 20:26:25 EST  
Tipoune a écrit
En fait, les préjugés viennent du fait que la dépression, c'est très abstrait parce que tout se passe dans la tête. Les gens "sains d'esprit" sont maîtres de leurs pensées, ont le contrôle sur tout ce qui se déroule dans leur tête, sont capable de réfléchir allègrement de façon rationnelle. C'est donc difficile pour eux de croire que certaines personnes peuvent être victimes de pensées "malades" malgré eux... que le cerveau peut se dérégler au point de faire perdre toute rationalité et ce, en étant parfaitement ajeun. Ça semble impossible. Ça paraît comme de la paresse mentale, de la dramatisation. Pour comprendre ce que cet état implique, il faut soit l'avoir vécu soi-même ou faire preuve d'énormément d'ouverture d'esprit, d'empathie et d'indulgence. 


Merci Tipoune , je n'ai plus rien à rajouter.

Bonne soirée.

Véro   

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Anonyme

Inscrit le :
05 févr. 2006

Posté le: 14 janvier 2009 18:49:56 EST  
superlune a écrit
C'est triste de constater que les gens sont ignorant ET VEULENT RESTER DANS LEUR IGNORANCE devant les maladies mentales de toutes sortes.
 


Effectivement ! Je suis "su'l'cul" Surprised
Parfois pour avancer il faut reculer mais pas tant que ça il me semble...
"On" lutte depuis plusieurs années pour que les gens prennent conscience de ce que c'est une maladie mentale... Sad   

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balabalabala

Inscrit le :
13 déc. 2007

Posté le: 14 janvier 2009 14:38:57 EST  
C'est triste de constater que les gens sont ignorant ET VEULENT RESTER DANS LEUR IGNORANCE devant les maladies mentales de toutes sortes. Ça me désole vraiment parce que se sont TOUS des gens qui ne l'ont jamais vécu. Et qui malheureusement, sont dans l'incapacité d'aider leur proche qui en souffre.

Maladie ou trouble, on s'en fou. Les symptômes sont les mêmes...
















 

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ASMO

Inscrit le :
19 août 2008

Posté le: 14 janvier 2009 14:19:10 EST  
Angelbears, exactement. Merci d'avoir traduit mes paroles! 

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balabalabala

Inscrit le :
13 déc. 2007

Posté le: 14 janvier 2009 14:03:57 EST  
BOF, que ce soit un trouble ou une maladie, ça ne change pas grand chose pour moi. Laughing alors je ne vois pas pourquoi les gens seraient plus tolérents face à quelqu'un qui souffre d'une maladie plutôt que d'un trouble. Shocked

carou1313 : Je ne suis plus sous médication aujourd'hui mais j'en reprendrerais s'il le fallait.

En passant, je suis quelqu'un qui s'alimente bien, qui s'hydrate bien et qui a une bonne hygiène de vie en général. J'ai une mère maniaco-dépressive, un père alcoolique. J'ai brûlé la chandelle par les 2 bouts pendant des années et j'ai vécu plein d'évènements stressants en peu de temps. (fin de BAC, entré sur le marché du travail, déménagement, arrêt de la cigarette, infarctus de mon père...) J'en ai pris longtemps et descendu la pente tranquillement... pendant des mois...C'était trop POUR MOI alors j'ai craqué...

Alors Chakala , je suis d'accord avec tes propos...

 

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ASMO

Inscrit le :
19 août 2008

Posté le: 14 janvier 2009 13:45:48 EST  
superlune a écrit
VéroS : Quand tu écris: "C'est trop monnaie courante...", que veux-tu dire?

 


Je trouve ça triste de voir les gens que je connais être confronté à ça tout simplement. Comme je dirais la même chose si ma famille était particulièrement touchée par le cancer, voir même le rhume.  

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ASMO

Inscrit le :
19 août 2008

Posté le: 14 janvier 2009 13:44:34 EST  
D'abord, je ne faisais pas référence à ma propre tolérance face à la dépression, mais je faisais plutôt une affirmation générale. Je voulais dire que même si on connait beaucoup de personnes ayant fait une dépression, c'est difficile de comprendre la dépression, sans l'avoir vécu.

De plus, il est impossible de nier que les personnes ayant fait une dépression souffre souvent d'intolérance. De là ma question à savoir si le terme maladie, plutôt que celui de trouble, permet plus facilement la compréhension et l'acceptation de la dépression.  

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