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HéloInscrit le : |
Bonjour a toutes,
Je remarque autour de moi et sur le forum, beaucoup de complaisance de la part des parents face aux enfants et aux bébés. Je trouve ça un peu triste puisque je pense que ce n'est pas vraiment sain pour l'enfant, voici quelques exemples: Un enfant pleure chez le médecin pour x raisons et la maman pleure avec lui parce qu'elle ne supporte pas la situation que ce dernier vie au moment présent. Un enfant se fait mal et la mère se porte a son secours puis vie l'émotion avec lui, entrainent encore plus de panique et de pleurs chez ce dernier. Un enfant vie un échec et le parent de complaire avec lui sans dédramatiser la situation. Je sais pertinemment le sentiment vécu, mais n'est-t-il pas de notre devoir d'agir en adulte qui est en possession de ses moyens dans le but de dédramatiser et de calmer l'enfant? De cette façon n'encourage-t-on pas le drame vécue et du même coup, passe-t-on a côté d'une belle occasion d'éduquer? Selon moi, l'enfant a besoin d'abord et avant tout de savoir que ses parents sont en contrôle dans ce type de situation, c'est une question de sécurité et d'équilibre pour lui. On peut aussi faire l'exercice a l'inverse, c'est a dire que le parent vie une difficulté, pleure et va chercher des câlins de la part de l'enfant, n'est-ce pas inverser les rôles? De plus, l'enfant doit absorber les émotions que le parent lui transmet sans même les comprendre. J'aimerais vraiment connaitre l'opinion de tout les types de mères, ce post n'est pas pour juger mais bien pour comprendre les différentes façons de voir et d'analyser ce type de situation. Hélo |
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MaéInscrit le : |
Et bien moi aujourd'hui je me suis effondré devant fiston de 30 mois... Oui oui, impossible de me contenir, les larmes coulaient à flot!!!
Pourquoi? Le premier vrai gros caca dans le petit pot!!!!!! Bon je viens juste pour dire que les mamans qui pleurent, ne vous sentez pas coupable là!! Ce que je me suis aperçu c'est que les bobos du premier étaient pas mal plus gros et pas mal plus grave que ceux des 3 autres qui ont suivi ensuite. Puis mes 4 enfants sont super dans la gestion de leurs émotions, tous selon le stade où ils sont rendu... Même mon premier qui m'a vu si souvent pleurer de compassion et d'impuissance devant ses chagrins, ses difficultés plus ou moins grandes, ses visites à l'hôpital et de nombreuses autres occasions que j'oublie ici!!! |
miravelleInscrit le : |
Être vrai!
Je pense que le plus important, avec les petits, est d'être vrai, intègre. Parce qu'ils sentent exactement ce qu'on ressent, même si on pense réussir à bien le leur cacher. Alors quand on est triste et qu'on sourit quand-même, on envoie selon moi un message contradictoire. Quand je pleure, je l'explique, et aussi pourquoi (souvent de manière très très résumée, mais tout de même), pareil quand je suis en colère ou fatiguée ou déprimée. Je ne suis pas certaine que ma puce comprend toujours, mais je sais qu'elle ne vit pas en contradiction entre ce que je lui exprime et ce qu'elle ressent comme énergie émanant de sa maman. Ainsi, je crois qu'il est sain d'accepter un calin de notre grande qui compatit, mais très malsain de ne pas être en mesure de gérer soi-même ses émotions négatives et de chercher du réconfort auprès de son petit. |
sauvageonneInscrit le : |
Sofy, je trouve ton commentaire bourre de sens!
On ne peut s'empêcher de vivre une certaine détresse nous mémé, comme mère mais on peut la camoufler pour le bien de notre enfant et c'est un peu ça que je tente de faire avec mon gars. Caro-pitchounette, j'aime bien ton commentaire aussi, très bien dosé, ça résume bien ce que je pense aussi! C'est pas rester de marbre qu'un bébé ou enfant a besoin, mais un peu plus de se faire rassurer, on peut être triste ou émotive lorsque notre enfant se blesse (que ce soit grave ou moins) mas essayer de ne pas le faire transparaitre peut être pour le bien de l'enfant justement, lui faire savoir qu'il reçoit le support de ses parents et non leur pitié, je crois que ça peut far un méchante différence en cas de crise! Je vois ça comme offrir ma force a mon enfant en temps difficile. C'est un peu ce qu'un enfant fait quand il vient nous voir si on est triste (pas quand nous on va le chercher pour se faire consoler on s'entend), nous fais un colle et bisou... |
SofyInscrit le : |
Juste une autre annecdote concernant la douleur des enfants.
À 5 mois, mon plus vieux a eu des tubes dans les 2 oreilles. J'avais le choix entre l'anesthésie locale ou générale. J'ai choisi la locale car je ne crois pas qu'il soit bon pour l'enfant d'être en anesthésie générale. En tout cas, l'anesthésie locale n'est pas "Complètement efficace" et l'enfant entend les manipulations. Donc, fiston a pleuré énormément et oui, ça m'a boulversée. Cependant, je restais souriante et je lui chantais sa berceuse favorite pour le réconforter en lui flattant les cheveux. Je suis persuadée que ça a fait toute la différence versus pleurer avec lui. Les enfants sentent nos émotions. Si on pleure et qu'on panique, on double leur peur face à la situation j'en suis certaine. Oui, il faut apprendre aux enfants que les adultes montrent leur sentiment mais je crois qu'en les montrant pendant l'évènement, on ne fait qu'augmenter le ressenti négatif de l'enfant. Rien ne nous empèche par la suite de dire à l'enfant qu'on a eu peur aussi et qu'on est soulagée que ce soit terminé. Aussi, je crois qu'il faut être vigilant. Certain enfants peuvent en venir à "s'empècher" de pleurer pour épargner maman ou papa. C'est pas mieux puisqu'il doit au moins extérioriser ce qu'il a à extérioriser. |
HéloInscrit le : |
Caro_pitchounette, j'aime beaucoup ton commentaire!
Hélo |
Caro_PitchounetteInscrit le : |
Sofy a écrit Bin ma "p'tite madame" si vos enfants avaient été dans la voiture, ils auraient surement étés davantage traumatisés par votre réaction d'hystérique qui a besoin de valium que par le LÉGER BOUM de l'accident. Je crois qu'il y a des extrèmes.... dans le cas de cette femme, ses enfants doivent se sentir à l'article de la mort s'ils s'érafflent un genous. Je crois qu'il faut consolé oui, mais surtout dédramatiser. Très très exact! |
Caro_PitchounetteInscrit le : |
Je suis humaine, ma fille est ce que j'ai de plus précieux sur cette Terre alors oui, lorsqu'elle souffre, je souffre avec elle et je ferais n'importe quoi pour prendre ne serait-ce qu'un peu de sa douleur pour qu'elle ait moins mal. D'accord, mais au bout du compte a-t-elle moins mal parce que tu pleures avec elle? Crois-tu (étant donné qu'on est supposément dures avec nos enfants si on pleure pas avec eux) que parce qu'on pleure pas ça signifie qu'on ferait pas tout pour prendre sur nous leur douleur et peine si par miracle c'était possible? Je ne sais pas si certaines ont suivi des cours de secourisme, mais si oui vous allez très certainement très bien saisir ce qui suit: La qualité première d'un bon secouriste est de savoir garder son calme (pour être efficace et aussi pour rassurer la victime déja paniquée). Le principe reste le meme avec les enfants, a plus forte raison nos enfants. Je persiste a croire que s'ils nous voient paniquer ou pleurer sur leur sort ils n'en seront eux-même que davantage paniqué. Et aussi la peur et l'anxiété font augmenter la sensation de la douleur,eh oui! Donc je ne sais pas si c'est par déformation (j'ai longtemps été impliquée dans ce milieu),mais c'est devenu comme une seconde nature pour moi de réagir avec calme face aux situations d'urgence ou comme première intervenante,point. J'ai pas de mérite, j'y crois fermement et il y a aucun raisonnement émotif c'est juste logique. Ma fille est tombée à 8 mois, directement sur la tête, sur le béton, d'une table à pic-nic. Elle a eu une fracture du crâne simple qui partait du dessus de la tête et descendait jusque derrière l'oreille. Je crois que je n'ai jamais pleuré autant de toute ma vie! Durant 3 journées interminable, j'ai pleuré. J'étais morte d'inquiétude et je ne pouvais contenir toutes ces émotions de craintes, de culpabilité (elle m'a glissé entre les bras...), d'angoisse...!!! Elle a eu plusieurs radiographies où elle était attaché à une planche de bois avec une dizaine de velcro de la tête au pied, elle hurlait, pleurait et me regardait avec des yeux littéralement terrifiés qui disaient "maman, fais quelque chose!" et moi j'étais derrière mon petit panneau de plomb, je la regardais, impuissante et je pleurais en m'en faire sauter les épaules! Bref, oui c'est un cas "extrême" mais non, je ne peux rester de marbre pour qu'elle sente que tout allait bien car ce n'était pas le cas de toute façon! Comme tu le dis c'est un cas extrême et je vais être honnête avec vous en ne sachant pas moi-même si j'aurais réussit a continuer a garder mon calme. Pour la simple et bonne raison que je n'ai jamais été impliquée de cette façon. Je crois que j'aurais réussit pour les premiers soins (ou si j'avais perdu les pédales j'aurais délégué) mais par la suite, au moment des radios, je suis pas sure. Mais c'est surtout parce que dans le cas de l'exemple que tu donnes,il y a la culpabilité qui s'en mêle. |
HéloInscrit le : |
Sofy, je te rejoint, comme plusieurs autres sur ce post.
Hélo |
HéloInscrit le : |
Sérotonine0, je ne pense pas que personne parle de rester de marbre, mais bien de ne pas inquiéter l'enfant en faisant preuve de complaisance face a leur souffrances qui sont souvent très bénignes. La mère qui accoure et qui console a outrance l'enfant qui tombe et s'égratigne le genoux ne fera que nourrir l'angoisse de ce dernier et il n'aura plus de repères face a ces petits malheurs, s'en suivra un enfant qui pleure pour tout et pour rien a la recherche de complaisance de la part de ses parents. Ce n'est pas de l'éducation ça. Je ne pense pas que de rester insensible a leur petits malheurs est la solution mais il faut tout de même dédramatiser dans le but de les rassurer. On peut démontrer de la sensibilité sans complaisance, je pense que plusieurs filles l'ont bien expliquer sur le post. L'enfant peut apprendre a mettre des mots sur ses sentiments sans voir le parent pleurer, au contraire, il faut donner l'exemple en mettant justement des mots sur les sentiments, il comprendra.
Pour les cas extrêmes aussi il est bon de faire preuve de sang froid, l'enfant se sentira sécurisé et ça l'aidera, mais c'est toutefois très diffcile et je ne sais pas si j'y arriverais. Hélo |
missladyInscrit le : |
serotonine j'adore ton message et je suis totalement d'accord avec toi
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SofyInscrit le : |
Allo,
Intéressant le sujet! Pour ma part, si c'est un "vrai" bobo, je console mais je ne m'éternise pas et surtout, je reste calme. Si c'est du chignage pour x raison, j'explique à fiston que je comprends qu'il soit contrarié mais que je n'ai pas à endurer le chignage. Pleurer pour vrai ok, mais pas le chignage. Il peut chigner dans le salon et revenir me voir lorsqu'il a terminé, je ne l'empèche pas mais je n'ai pas à le subir non plus. C'est peut être sévère mais ça me convient parfaitement. Anecdote: Y'a quelques années, mon chum et moi on a eu un petit accident d'auto. nous en miata, l'homme et la dame en pick-up. Pas besoin d'explication pour dique que leur auto n'avait rien. La femme estg sorti de l'auto complètement hystérique en engeulant mon chum que ça avait pas d'allure que SI ses enfants avaient étés dans l'auto ils AURAIENT pu être traumatisés. À quoi avait pensé mon chum en s'engageant dans la rue etc... Bin ma "p'tite madame" si vos enfants avaient été dans la voiture, ils auraient surement étés davantage traumatisés par votre réaction d'hystérique qui a besoin de valium que par le LÉGER BOUM de l'accident. Je crois qu'il y a des extrèmes.... dans le cas de cette femme, ses enfants doivent se sentir à l'article de la mort s'ils s'érafflent un genous. Je crois qu'il faut consolé oui, mais surtout dédramatiser. |
AnonymeInscrit le : |
Très intéressant comme débat!
Personnellement, je vous trouve dur les filles! Dire qu'il est impératif de rester de marbe face à certaines situations... hum, non moi je ne suis pas comme ça! Je ne m'affole pas non plus mais je laisse paraître mes émotions. À son premier vaccin, j'ai pleuré et je crois que je suis loin d'être l'exception! C'est la première fois que j'entendais pleurer ma fille vraiment fort alors j'ai pleuré avec elle. Pas longtemps mais j'ai tout de même versé quelques larmes. Il m'est aussi arrivé de pleurer devant la détresse de ma fille à quelques reprises lors de maladie bénignes ou plus graves. Je suis humaine, ma fille est ce que j'ai de plus précieux sur cette Terre alors oui, lorsqu'elle souffre, je souffre avec elle et je ferais n'importe quoi pour prendre ne serait-ce qu'un peu de sa douleur pour qu'elle ait moins mal. Vous savez je crois que c'est très sain de montrer que nous aussi, on pleure. Je ne dis pas d'aller à outrance et de pousser la chose jusqu'à se faire consoler par son enfant, non mais plutot d'être transparent, de montrer qu'on peut être "faible", puis être "fort" et se relever. Avoir de la sympathie pour son enfant et selon moi, très naturel. Je ne me vois pas être empathique avec ma fille ou n'importe qu'elle autre personne très proche de moi! Je suis empathique avec des collègues de travail, une voisine... mais pas ma fille!!! Ma fille est tombée à 8 mois, directement sur la tête, sur le béton, d'une table à pic-nic. Elle a eu une fracture du crâne simple qui partait du dessus de la tête et descendait jusque derrière l'oreille. Je crois que je n'ai jamais pleuré autant de toute ma vie! Durant 3 journées interminable, j'ai pleuré. J'étais morte d'inquiétude et je ne pouvais contenir toutes ces émotions de craintes, de culpabilité (elle m'a glissé entre les bras...), d'angoisse...!!! Elle a eu plusieurs radiographies où elle était attaché à une planche de bois avec une dizaine de velcro de la tête au pied, elle hurlait, pleurait et me regardait avec des yeux littéralement terrifiés qui disaient "maman, fais quelque chose!" et moi j'étais derrière mon petit panneau de plomb, je la regardais, impuissante et je pleurais en m'en faire sauter les épaules! Bref, oui c'est un cas "extrême" mais non, je ne peux rester de marbre pour qu'elle sente que tout allait bien car ce n'était pas le cas de toute façon! Je veux montrer à ma fille qu'il est sain d'extérioriser ses émotions que l'on soit un adulte ou enfant. Je veux qu'elle soit capable de mettre des mots sur ses émotions et de les nommer. À moi de donner l'exemple! À chaque fois que ma fille aura mal, j'aurai mal moi aussi. Mon coeur de mère est fait ainsi et pour tout l'or du monde, jamais je ne voudrais que ça change! |
ElizabethInscrit le : |
Lorsque mon bébé de 9 jours, déshydraté, a du se faire piquer piquer et repiquer par nombre d'infirmières qui n'y arrivaient pas (cela a duré 2h30!!!), j'ai pleuré!
Quand j'ai su que ma fille de 2 ans devrait porter déjà des lunettes et ce pour le restant de ses jours, j'ai pleuré. Même chose lorsque j'ai su que mon fils de 15 mois était allergique aux arachides et aux noix. Je pensais déjà à ses petites fêtes d"amis ou il serait marginal.... J'ai aussi pleurer avec ma fille lorsque suite à plus d'un mois de consultations de nombreux médecins qui ne lui voyaient rien, elle s'est mise à cracher le sang en pleine nuit. Par contre, je ne pleure pas avec eux pour un vaccin ou une égratignure. Non plus quand mon fils a du se faire opérer et que la douleur le faisait pleurer. Mon rôle était de le consoler. |
Caro_PitchounetteInscrit le : |
Quand mon fils s'est fait piquer la 1ere fois a l'hopital (il avait alors quelques jours) ,l'infirmière pensait que c'était pas mon premier bébé juste parce que j'ai régit très calmement. N'allez pas penser que ça ne me faisait rien. Mais pour moi c'est logique et impératif qu'en tant que sa maman je me montre forte et rassurante et ça a débuté dès ce moment la.
Je me fait toujours rassurante envers lui que ce soit lors d'un vaccin ou blessure et ben coudon je réalise que ça fonctionne, parce qu'il réagit très bien, particulièrement quand il se fait mal. Certains enfants hurlent toujours et tu ne sais plus s'ils ont réellement mal ou s'ils ont juste eu peur,je ne voulais tellement pas vivre cela. S'il pleure, je sais qu'il a réellement mal,sinon il dit bobo, se frotte,je lui demande si ça va bien, lui donne un bisou sur le bobo et il continue son bonhomme de chemin. A titre d'exemple,souvent les enfants qui ont peur des orages ont un des parents qui en a peur aussi et lui a transmis cette peur,souvent involontairement. C'est la même chose dans le cas de la peur des aiguilles ou de la réaction lors de chutes. Un enfant ça catche et assimile très vite nos réactions, c'est étonnant! |
grosse_pomme26Inscrit le : |
De mon côté, pour les vaccins, je ne pleure pas du tout... Depuis son 1er vaccin, à chaque fois, avant d'aller voir le docteur, je lui explique (plus pour son inconscient) qu'elle va recevoir une piqure, que ca va faire un peu bobo au début mais que rapidement ca va passer et qu'ensuite, la vie va reprendre son cours normal.
Son 1er vaccin ca été la crise mais par la suite, elle a juste chignée un peu... elle est vraiment bonne! |
missladyInscrit le : |
Je trouve que pleurer dans cette situation amène l'impression que c'est dangeureux ou que c'est douloureux avant même de l'avoir eu ! Moi j'ai pleuré suite à ses pleurs, c'est sur que si tu pleures avant qu'elle se fasse piquer tu inquietes l'enfant. Mais anyway, a 7 semaines je ne crois pas que si j'ai pleuré elle a pu interpreter quoi que ce soit. Lorsque je me suis mise a pleurer, je suis sortie de la salle et je l'ai laisser avec papa et le doc! |
grosse_pomme26Inscrit le : |
Merci gege!
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gege123Inscrit le : |
Non grosse_pomme, continue. Tu ne fais pas vivre ta peine à ta fille, tu te changes les idées. Ce qui est répréhensible (bon, c'est un peu fort, mais c'est le seul mot qui me vient en tête), c'est une maman qui demande à son enfant de la consoler, de pleurer dans les bras de notre enfant qui était en train de jouer, de raconter nos peines à nos petits mousses.
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grosse_pomme26Inscrit le : |
sauvageonne a écrit Pour ce qui est de, moi, vivre une tristesse, jamais je n'irais prendre mon gars et lui fare subir ma peine, ca, c'est malsain! Les filles, je comprends très bien votre point de vue, mais il m'arrive des fois quand je suis triste, d'aller chercher ma fille pour jouer avec et essayer de la faire rire... Ca me fait rire et ca me fait dédramatiser ma situation personnelle. Naturellement, les 1ere minutes le coeur y est moins, mais aussitôt que j'arrive à faire rire ma fille une fois, j'oublie mes problèmes pour me concentrer sur le bonheur de ma fille. Croyez-vous que je devrais ne plus faire ça? |
chabicoinInscrit le : |
Je suis la première surprise de mon sang-froid... Je crois que c'est primordial pour rassurer un enfant.. cela dit, ma fille n'a jamais vraiment eu de gros bobos... mais elle tombe régulièrement. A chaque fois, j'attend de voir sa réaction avant de me jeter sur elle... Si elle pleure, c'est le réconfort autant que nécessaire !
Je trouve l'exemple des vaccins intéressant... Moi je me fais un devoir d'expliquer à ma fille que c'est qque chose qui la rendra plus forte (même si elle n'a que 10 mois ). Je trouve que pleurer dans cette situation amène l'impression que c'est dangeureux ou que c'est douloureux avant même de l'avoir eu ! Même chose pour le premier jour de garderie !!! Même chose pour l'étouffement !!! Et je suis tout a fait contre le fait d'aller chercher du réconfort auprès de son enfant, surtout si la situation est délicate comme une chicane de couple ou encore une écoeurantite de la vie en général! Je trouve qu'il y a des situation trop complexe pour la compréhension d'un enfant... Mais dans d'autre situation, comme la maladie ou la mort d'un proche, je crois que c'est plus compréhensible pour un enfant... Et quand ça vient spontanément de lui... bien on prend !!! |