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l'intégral de Thinker-bell

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Marielesfleurs

Inscrit le :
13 sept. 2007

Posté le: 6 novembre 2008 13:20:26 EST  
Ahahah !! Ben non moi aussi j'en ai fais une Laughing !!! 

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mapi

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 6 novembre 2008 12:57:22 EST  
Comme ça, je ne suis pas la seule à faire une complilation personnelle des écrits de Madame Thinkerbell! Wink Laughing Toujours plaisant à relire!! 

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gege123

Inscrit le :
01 avr. 2005

Posté le: 6 novembre 2008 12:49:54 EST  
Recette du bonheur.

Temps de préparation : 10 minutes
ingrédients: 3
Temps de recette: infini

Verser dans un verre de plastique une quantité d'eau chaude qui vous plait.
Ajouter à petit coup, du savon liquide.
Ajouter de l'eau chaude à la miction.
Ajouter, du savon liquide.
Prenez le poing et brasser vivement.

Vous pouvez répéter infiniment, ou, jusqu'à ce que votre Maman vous offre de sortir du bain.

----------------------

Voilà ce que mon Tit Ours me fait comme café depuis une semaine, tous les soirs. Il est pas buvable, et c'est même pas du café en fait. Mais j'vous jure qu'il le fait avec plus d'attention que la petite serveuse du café-dépot-divan-de-cuir-pour-faire-hupper de ma ville!

L'heure du bain est redevenue un délice.

Tinker, bulles de mousse dans la gorge XxxxxxxxxxxxX

Recette du bonheur.

Temps de préparation : 10 minutes
ingrédients: 3
Temps de recette: infini

Verser dans un verre de plastique une quantité d'eau chaude qui vous plait.
Ajouter à petit coup, du savon liquide.
Ajouter de l'eau chaude à la miction.
Ajouter, du savon liquide.
Prenez le poing et brasser vivement.

Vous pouvez répéter infiniment, ou, jusqu'à ce que votre Maman vous offre de sortir du bain.

----------------------

Voilà ce que mon Tit Ours me fait comme café depuis une semaine, tous les soirs. Il est pas buvable, et c'est même pas du café en fait. Mais j'vous jure qu'il le fait avec plus d'attention que la petite serveuse du café-dépot-divan-de-cuir-pour-faire-hupper de ma ville!

L'heure du bain est redevenue un délice.

Tinker, bulles de mousse dans la gorge XxxxxxxxxxxxX

Volet elle en remet: les seins de Tinker. -long récit-

Il y a eu un événement cette semaine. Du jamais vu. Du grosse-poitrine-mystery. C'était hilarant.

Comme je pratique l'autodérision aussi bien que je faisais du judo, j'ai choisi de venir partager ce grand moment.

J'avais rendez-vous. Et je voulais mettre un petit truc coquet, qui nous mettrait moi, MiniWe et peut-être même Chéri bien en valeur. Je voulais surtout tenter de faire inhabituel. Parce que le rendez-vous, j'y traine pas souvent là-bas.

Enfin.

M'est apparu ce petit haut très tendance que j'ai acheté un jour, en plein délire admiratif. Super imprimé. Super couleur. Un seul défaut. C'est un haut sans bretelle. Et j'ai toujours trouvé que mes seins paraissaient très mal dedans.
Mais voilà l'arrivée de l'oppulente poitrine de grossesse! AH!

J'agrippe le petit-haut-de-mon-coeur et, excitée, je l'enfile. Mais la sotte que je suis tente de le faire par le bas. Ça ne passe plus. J'ai beau être une minuscule personne, mon 20 livres de plus n'est PAS dans mon ventre ni mes seins. Il déborde plus loin.

ah bien ouais.

Alors, allons-y par le haut. Ça va serrer à la première couture. Mais quelle surprise rendu au bustier.

Ma foi, ça déborde. C'est très peu élégant. Ça manque de tissus même! Si je me penche, ça fera «coucou» assurément.

Bien merde hein. Me reste qu'à l'offrir ce petit haut jamais porté, mais de nombreuses fois matché-en-vain.

J'enlève.
Bouge pas.
Premier réflexe, y aller par le bas. Mon cul passe pas.

«Voyons...»

Je remonte le tissus. Il s'enroule sur lui-même. Ça fait encore plus serré. J'n'ai pas gagné un cm. Bon, aller, je m'écrase un sein et tente de tirer vers le haut.

Trop GROS !

«Bien voyons Donc...»

J'essai l'autre sein. Idem, trop gros. Je laisse un petit rire. C'est quand même marrant que ça m'arrive à moi.
Je songe couper la couture. Non, c'est bête. J'y suis entré, ça DOIT sortir.

Me retrouve tête en bas, bras dans le dos à tenter d'agripper le pan de tissus. Qui, par une loi cosmique, refuse de se rendre à ma main pourtant bien décidée.
Cette gymnastique m'époumonne. Le tissu me serre la poitrine juste sous l'anneau de brassière.
J'appelle Chéri ? Merdouille, j'ai pas envie, à part m'offrir une réduction mammaire je me demande comment il pourrait réagir.

Encore un petit rire.

Je me regarde dans le mirroir. Je prend le temps de souffler une mèche de cheveux vers le haut.
Je rassemble l'énergie du désespoir. Je tire comme une survivante sur le bas du petit haut.
Je fais des bruits d'animal d'afrique. Brrphhhhhhh. Pichhhhh rouuuuuuuuhhhh.

«Cali...»

Et pis merde. Je prend le rouleau qui s'est formé en dessous de mon sein et le tire vers le haut. Je malaxe la masse de chair pour que, par bout de peau, elle s'infiltre par le bas.

ÇA MARCHE!
Je fais idem pour l'autre.

Me voilà libéré de cette cage de coton/polyester.

Faites gaffe mesdames, la mode tue.

Tinker, définitivement pas la même taille qu'il y a six mois XxxxxxxxxxxX

Le petit prince est une fille aux mèches roses!!!

L'autre jour, mes copines sont venu prendre le café chez moi. Il y a avait la panoplie de soirée idéale. Nourritures, cafés, boissons gazeuses chips et fous rires.

Mais avant que nous sortions le lait et le sucre, mon amie m'a offert une fleur.
J'ai dis qu'il fallait bien les amies pour en avoir...sinon, nous en aurions jamais.

Je déménage bientôt, alors je ne trouvais plus de vase. La meilleure idée de dépannage a été un verre suffisamment élancé pour soutenir la longue tige. Je l'ai laissé dans le coin de comptoir, sous les armoires pour laisser toute la place sur la table.

Me voilà franchement étonnée.
Ça fait déjà une semaine de ça et la fleur rose est toujours aussi belle. Aussi colorée.
Je n'ai pas eu à lui donner de petits soins énervés. Honteusement, j'avoue même qu'elle est demeurée dans le coin de comptoir, sous les armoires et à pour voisines la niche à pain, la cocotte, les graines, les condiments oubliés... et.... la boite de croissants.

Ma fleur est comme mes copines... Elle se fiche de se qui traîne. De mon absence de maquillage. De mes humeurs variantes. De mes enfants qui courent partout. De mes repas mal cuisinés. De mes carreaux pas lavés.

Voilà, j'ai reçu une fleur et milles images.

Tinker, qui en a jamais eu qui sont resté aussi belle, aussi longtemps XxxxxxxxxxxxX

 

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gege123

Inscrit le :
01 avr. 2005

Posté le: 6 novembre 2008 12:48:54 EST  
Traquée .

Je pense réellement qu'il faut être une maman pour trainer a l'heure d'ouverture dans les magasins. Ça ou bien être retraité, âgée ou sans emploi et être embêté par l'insomnie matinale...

Ce matin, je suis aller faire la femme enceinte, en retrait préventif a l'ouverture des magasins. Ça ne m'était pas arrivée depuis ma première grossesse.

Les gérantes de boutiques sont encore de bonne humeur, le plancher propre... On peut marcher sans contourner tout un tas de poule égarées qui déambulent maladroitement. (comprendre, les gens).
J'avais un peu l'impression de posséder le monde et d'être Paris Hilton. Le centre d'achat avait l'air d'être ouvert pour moi.

Ça a connu une fin brutale. A environ 15 boutiques de l'aire de restauration, j'ai entendu un bruit derrière moi. Un genre d'essouflement de lourdeur physique. Un * Eurrfff* qui traine et qui dévoile une complication, un emmerdement même ! Je me suis retournée.

Une femme.
Pas âgée. Petite, rondelette, les cheveux comme bon lui semble, et des vêtements comme ceux de ma mère. Je me suis rangée un peu vers la gauche de l'-énorme- allée. J'ai trouvé que le temps d'attente pour un dépassement, même pour une femme pas âgée, pas en forme était largement dépassé. Je me suis donc a nouveau retourné.

Elle était derrière moi. A 4 pas de distance. Je décide de m'écarter et de prendre vers la droite. Idem au deuxième coup d'oeil, elle ne me dépasse pas. Je me re-re-tourne. ENCORE DERRIÈRE MOI !!
Depuis le premier coup d'oeil a 15 boutiques de l'aire de restauration il en reste maintenant une petite poignée.
Puisqu'enceinte et donc devenue infirme de la vessie, je me dis que je ferai escale. En plus, ça me débarassera de cette personne qui se prend en compète du tour de france et qui profite de mon sillon d'air.

Je tourne vers les salles de bains.
BORDEL !!!! 4 pas de distance toujours, bruits étranges et certitude qu'elle attrapera le bout de ma sandale ou mon talon a tous instants. J'ai hâte d'aller pisser.
J'aurai mon cube d'air! STATIONNAIRE!

J'entre dans la salle de bain en découvrant non sans croire que je vis dans un film de Woody Allen, qu'elle a eu la même idée que moi.
Je me rappelle cette étude étrange qui disait que les gens préfèrent ne pas prendre le cabinet devant la porte d'entrer, ça les gêne... Je prend donc, implicitement cette cabine. Toutes les autres sont libres.

ELLE SE MET A COTÉ !!!!!!!!

Durant ma besogne ou je suis interloquée et franchement envahie. J'entend des explosions nucléaires, d'autres bruits qui laissent peut de place a l'imagination et la finale de prestation me laisse hilare; l'odeur fumante de l'étendage....

Envolée, Paris Hilton qui joue pour Woody Allen.
Me voila, très populairement Tinker qui est constamment témoin de choses étranges....et para-normales.

Tinker, emmerdée XxxxxxxxxxX

NeverLand .

Je suis un hibou qui cligne des yeux ronds.
J'ai le sourire d'une citrouille même pas édentée.
Je suis la neurone qui a commandé au sombre imbécile de s'éclater la tête contre le mur.

J'habite.une.maison.de.Disney.

Il y a des escaliers et des armoires. Des portes et pis des fenêtres! Des chambres et un bain blanc...
Y'a ma voiture de garée près d'un balcon.

Quand je sors de mon bout de bois, je me retrouve au milieu d'une jungle dense et grouillante. Je peux m'étendre et me briser la peau sur une surface de béton. Compter les nuages et leur trouver une ressemblance avec des animaux.

Les enfants peuvent enfin se blesser sur des racines qui sortent de terre et hurler de dégout sur une fourmis engraissée par nos poubelles.

Je suis la neurone excitée parce que je suis heureuse et stupéfaite du bonheur que ça m'apporte.

Et puis, c'est con d'avoir douter que TinkerBell serait pas heureuse, de vivre dans une cabane dans les arbres....


Tinker, poudre magique plein la gueule XxxxxxxxxxxX

J'ai perdu une touffe de cheveux à la Boutique.

Aaahhh....

À la Boutique maternité de l'autre côté de mon viaduc, ils ont des supers fringues pour les femmes en production...de bébé et pis même de lait!

Des trucs branchés tout le temps et une femme enceinte sur carton de 10 pieds de haut en vitrine qui affiche un air super ravie et détendue.
Il n'y a pas longtemps, j'ai été récompensée pour avoir fait une autre fille! On m'a donné une carte cadeau de la Boutique. Alors, moi aussi j'ai voulu avoir un air de mâcheuse de millepirtuis, comme la femme placardée en vitrine.

En fait, je voulais une chose. Un jeans. (ou alors, devons nous dire «une paire de jeans» ?)
Je fonce sur tout ce qui semble supporter du denim. Je me rend vite compte que je tourne en rond sur trois présentoirs rotatifs depuis 15 minutes. 4 modèles. 3 laideurs. J'suis pourtant pas en situation de critiquer, ce que je porte présentement est....enfin...c'est pire que ce que me propose la Boutique.
Seulement, j'ai l'impression de devoir faire une demande de versement égaux sur trois ans pour en finir de payer celle sur présentoir. Et je l'ai déjà disgracieusement signifier, c'est même pas beau.

Tant pis pour le jeans...

Je tournois un peu et rencontre une camisole au motifs de tapis ou de linoléum. Le prix est à mon niveau de budget annuel ! WOW ! Je garde la tête froide et me rapelle que le motif est à vomir. Puis zut...il faut des épaules d'arracheur de pesée pour pouvoir la porter.

Et pourquoi pas un pyjama ? La Boutique s'occupe beaucoup de la femme en fabrication et souhaite qu'elle vive les seins au 4 vents, librement, dans son habitât naturel, sans gêne et à la merci des regards intimidés je crois...parce que toutes leur proposition étaient soient le quart de ce que je met pour mon épicerie par semaine ou alors, les tissus n'avaient pas été fermés... Peut-être était-il brisé et j'ai pas su pouvoir le voir?
C'était peut-être pour les Mamans-Pieuvres...Va savoir!

Dans le vertige, je me dis qu'un maillot serait peut-être pas trop mal. Je change d'idée après avoir vu la coupe et le restant de nichons qui ne pourra PAS entrer dans la coulée de tissus...
Je boude déjà quand je me dirige vers la sortie en longeant les derniers présentoirs. Ooohh.. un coussin d'allaitement. Je l'agrippe, comme enragée de ne pas avoir su trouvé pour moi, au moins ma fille bénéficiera de cette carte-cadeau!
Je fais trois pas..

AH! Voilàaaaa ce que je veux! Le parfait petit chandail-qui-donne-l'air-d'avoir-quand-même-trois- ans-dans-sa-tête!!! Il est beau, il est ligné, il est gris, il est ample, il est sûrement confortable! Vite vite, je m'empresse de l'essayer. Oh mais quel bonheur! Enfin, j'ai trouvé UN truc qui ne me rebute pas. J'agrippe le jumeau non-identique pour toucher la promotion largement affichée et je me dirige vers la caisse.

«Madame, sur le département d'athlétisme, la promotion ne s'applique pas.» Que me dit la vendeuse.

Je pense que mes yeux ont crochis. Je pense que, soudainement, je ne la regardais plus elle, mais bien tout le mal qu'elle a pu faire dans sa vie. J'ai rien vu. Dans mon imagination je laissais sortir un grand hurlement. Je lançais le coussin d'allaitement et je mangeais le chandail-gris-ligné.

Alors, devinez quoi!!! J'ai pris le chandail ET PIS le coussin d'allaitemen, j'ai affichée un air super ravie et détendue, j'ai rendu ma carte-cadeau.
Hop làaaaaaa ! J'n'aurai jamais payé aussi cher pour un petit gilet. Ni même pour un coussin d'allaitement.

Je sais pourquoi la grande affiche de la Boutique me faisait de l'effet... Je lui trouve maintenant un petit air troublé, à cette femme enceinte, qui marche avec 4 sacs dans les mains...Elle vient de perdre une touffe de cheveux qu'elle s'est arrachée à la caisse, comme moi !!!!!!!

Tinker, et les troubles adaptatifs. XxxxxxxxxxxX

Dans la vieille maison où l'on fabrique le sceau du Diable.

J'ai l'euphorie que provoque la première fois.

Pareil à la grande première fois dont toutes les femmes savent parler! Hier, je suis devenue spécialement extraordinaire, car j'ai fais un truc que tout le monde fait...

Le gazon avait obtenu la permission de se laisser vivre une semaine de trop et les marches étaient mal repeintes. Il y a avait des papiers partout et j'ai pensé que si nous ouvrions la fenêtre tout s'envolerait, comme dans un film que j'ai déjà vu.

On est allé dans une pièce où les murs étaient couverts de bois et de détails artistiques. La grande table nous conviait à un repas étrange et les chaises nous bouffaient les fesses. J'ai alors conclu que le confort peut être une chose que l'on craint, sans trop savoir pourquoi.

On m'a présenté des épaisseurs de papiers reliées par des broches fort vaillantes. J'ai fixée le sceau du Diable en première page, j'ai touchée l'embossement et je me suis exclamée que c'était très joli.
J'ai signée tout le tour du sceau, comme pour faire des petits soleils mais il était mal vu de leur faire des yeux et une bouche souriante.

Ensuite, on m'a appris que j'avais tout fait comme une grande, nous nous sommes félicités Chéri et moi, tout le monde s'est serré la main. Et pis voilà, c'était ça.

Devenir propriétaire n'est pas comme aller au cirque. Sauf si c'est la première fois qu'on rencontre le Joker...

Tinker, heureuse propriétaire depuis hier, à l'heure des Loups Garous XxxxxxxxxxX
 

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gege123

Inscrit le :
01 avr. 2005

Posté le: 6 novembre 2008 12:47:38 EST  
La Vérité c'est que la maternité est un mensonge..-concours

Bonjour mesdames !!

Dans l'un de mes posts, l'autre jour, -y'a des lunes en fait- vous m'avez proposé de m'inscrire a un concours et d'y proposer un texte. J'ai d'abord décidé d'écrire sur le thème choisi...et de finalement m'inscrire pour vrai...

Je vous met donc, mon texte... parce que j'ai la grosse tête! HAHAH *toussote*

*********************************************

La vérité, c'est que la maternité est un gros mensonge!



Dès le début de l'histoire, y'a déjà un accroc! Moi, mes trois bibous, on a pas tous, «décidé» de les faire! Ma Miss-Monde (8 ans bientôt, je tremble) a fait la petite futée et s'est bien faufillé discrêtement jusqu'à ce que je la remarque -deux mois plus tard- un bon mardi après-midi! Comme quoi, vraiment, l'apellation «pilule anticonceptionnelle» est à reviser.

Rien à redire, l'idée de devenir mère me plaisait bien. C'est donc en grande pompe que j'ai annoncée la bonne nouvelle à tout ce qui vivait dans le même univers que moi. Entre deux tours aux toilettes pour renvois gastriques, j'ai eu tôt fait de constater qu'on m'avisait bien subtilement de ce qui allait se passer très bientôt...

On ne me parlait pas des vomissements et nausées, j'en avais déjà. On appuya bien par contre sur le risque élevé de me prendre des hémorroïdes de la grosseur d'un orange ou de faire des vergetures larges comme le Grand Canyon. On fronçait les sourcils, l'air sévère, en étalant moultes détails sur la déchirure que s'était cotiné la belle-fille de la belle-soeur du côté de la cousine. Personne n'a omit de parler de la douleur atroce et des heures interminables avant de voir les souffrances prendre fin.
Quand j'ai pensé que le pire à entendre était passé, on enchaîna dans une violence inhumaine à propos des nuits de zombie et des coliques à rendre fou. Des poussées dentaires, des cacas de fèves et, mais surtout, de la totale dépossession de soi-même. Voilà, ce qu'était la maternité. Voici ce que je devais savoir avant de plonger dans ce monde vaste et fantastique.

Mensonges...

C'est un éclair métaphorique qui nous brise et nous reconstruit le temps d'une respiration. C'est de voir la plus belle création que s'est permis de faire le cosmos et c'est NOUS qui la tenons.
C'est devenir molle et gravir des hauteurs jusqu'à ce jour insoupconnées sur le rock que nous devenons.

Je ne sais pas pourquoi on ne m'a pas parlé du gloussement caractéristique de la mère qui regarde des petits pyjamas. Non plus pourquoi on a tue l'anecdote sur les jets de lait sous la douche ou pendant l'allaitement! Ça aurait pourtant été marrant! Je trouve irrespectueux qu'on ai oublié de me parler de l'air abruti que nous donne la fierté sans limite. Ensuite, il m'aurait été utile de savoir que le coeur nous pince quand on voit notre bibou tombé et s'enfler la baboune pour la première fois, le vertige aurait été moins grand, peut-être.

Enfin...Une fois, quelqu'un n'a pas menti. Cette personne a dit que le coeur nous grossissait en même temps que le ventre et qu'il ne rapetissait jamais, parce qu'ainsi il pourrait battre en cas que celui du bébé manque un coup.
Il fallait bien une Maman, MA maman, pour être aussi juste à ce sujet...


TinkerBell, qui embrasse toutes les mères à qui ont a aussi menti...xxxx

Oubliez Jojo, c'est moi qui prédit l'avenir.

J'ai la tête d'une électrocutée.
Sur le 220.
Savez, l'air un peu schizoïdique. -je sais pas si ça existe, mais de vrai, pour l'instant, ça le fait bien!-
Le regard embrumé, la main qui serre la tasse à café comme si le battement de coeur en dépendait. Les jointures blanchis.

Au sous-sol j'ai deux farfadets pas heureux de la stimulation que leur donne l'autre. Ces deux mêmes petites créations fantastiques se sont couchés très -trop- tard hier et leur niveau de tolérance est au plus bas. Ce qui a eu l'effet exponentiel de détruire le mien.

Ainsi donc, si mon calcul est juste et que mon expérience ne me fasse pas défaut, dans moins de 15, le plus grand farfadet gravira l'escalier qui nous sépare en grand bruit, se plaindra que le petit frère est une peste qui lui gâche la vie. Le petit l'aura imité, insulté de s'être fait planté avec aussi peu d'élégance et râlera depuis le fond du sous-sol jusqu'à la toute proximité de mon oreille.

L'histoire deviendra ingérable.
Et j'excercerai un droit de véto débile où soudainement une nouvelle règle vient d'être inventé.

Tinker, rien dans les manches ! XxxxxxxxxxxX

Princesse et la crainte de difformité

Dans mon super 18 chevaux j'amenais les bibous a leur activité de la journée.

Princesse a entreprit la discussion.

Princesse: *Maman, nos orteils laaaaaaaa ?* La question a été mise en suspend. Je remarque du coup qu'elle le fait souvent, comme pour voir si je répondrai un truc débile ou quelque chose de censé.

Moi: *moui?*

Princesse: *Bien tsé, y'a la grosse orteil et les autres ont pas de nom?*
Moi: *J'crois pas..*
Princesse: *Bien, j'ai ma grosse orteil, pis celle d'après, elle est plus grande.*

Moi: *Je pense que ça dérange pas, je ne me souviens pas comment les miennes sont et je peux pas regarder, parce que je conduis, mais vraiment je pense que c'est normal.*

Princesse: *J'ai peur qu'elle s'érafle et qu'elle tombe.*

Moi:* HAHAHA , non vraiment y'a pas de chances.*

Princesse: *Moi je pense que ça se peut.*

Moi: *Moui, mais toi, tu pense aussi que Mamie est a ton service et c'est la plus grande fausseté jamais vu*...

Y'a un silence qui traduit bien son emmerdement parce que je ramène un truc. Ça veut dire que j'ai gagné.

Moi: *Sans blague, t'en fais pas, tes orteils tomberont pas... même si elles ont pas l'air d'une haie bien taillée.*

Et la, j'ai rie de ma blague. Je pense qu'il était trop tot pour faire de l'hypocondrie sur la longueur des orteils.

Dieu que je dois être pénible parfois....

Tinker, et sa Princesse-panique-a-bord-et-crainte-de-difformité- a-7h56 a.m. XxxxxxxxxxX

Toi, moi et le petit meuble en coin...

Une fois, je suis partie sans toi et j'ai acheté un petit meuble en coin...

Si tu n'étais pas avec moi, c'est parce que tu m'avais dit la veille de ne plus être certain de vouloir continuer une *vie* avec moi. Tu a eu peur de Princesse. Tu as eu peur de la maison de mon père et de mes paiements de voiture...
Tu a eu peur de devenir grand.

Tu es revenu en garçon de fin de semaine et pis tu as finalement réalisé que grandir ça ne fait pas si mal aux jambes que ça...

Sauf que, je m'étais acheter un petit meuble en coin....
Parce que je voulais pas déconner. Moi, j'étais grande déja et je devais continuer même si on me larguait. Je voulais faire plus grand qu'un sous-sol pour Princesse et p't'être même tout payer moi-même nos trucs.

Un jour, ils sont venus le livrer. Et tu m'a demandé quand j'avais acheté ça. J'ai répondu la vérité, que j'avais fais des plans de secours et que j'avais bien occupée ton temps de réflexion. Tu a été surpris de ma froideur dégagée.
Et du prix que j'avais payé...Smile

Deux ans plus tard, nous sommes déménagés...
*Que faisons-nous du meuble en coin?*
*On l'amène.*
Tu espérais le voir disparaïtre, comme le fantome de ta peur-panique. J'ai pas voulu. Je l'ai choisi, il me plait a moi.

Quatre ans plus tard, nous sommes déménagés, dans notre maison. Nous avons un hypothèque et des frais de notaire, nos assurances vie sont gigantesques, nos deux noms sont joint l'un a l'autre.

*Larguons le meuble en coin* m'as-tu supplié de faire avant l'arrivée des hommes musclés.
*Gardons-le et posons-le bien au centre de la maison* ais-je répondu.
Tu espérais pouvoir le défaire a la masse.
Mais j'en suis trop fière... C'est le symbole en pin de notre amour-bonzai... qui prend des soins capricieux mais qui vit 200 ans.

Je t'aime, toi et ton dégout du meuble en coin.

Tinker, qui a réussit a le garder chez soi ! et le meuble, et le Chéri XxxxxxxxxxxxxX
 

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gege123

Inscrit le :
01 avr. 2005

Posté le: 6 novembre 2008 12:46:43 EST  
La Maman en fuite.

J'ai l'absorption qui flanche.
J'ai l'impression que mon visage s'empourpre.
Une heure que ça dure, trois fois que je me rend à ta chambre.
Un caca, encore du lait, pas envie de dormir, je veux aller en bas, encore du lait, change ma couche j'ai fais pipi.

COUCHE-TOI. C'EST LA SIESTE. Que je tente de faire grâve. Avec une grosse voix. C'est pénible, ça ne mène à rien...
Et pis, du coin de l'oeil je te vois pencher la tête dans le câdre de porte.
Prestemment, je me lève.
Soudainement, une fois debout, une envie monte.... monte... monte....
Hurler, crier un bon coup. Sacrer, te flanquer la frousse de ta vie pour que tu fasse le mort, dans ton lit.

Mais, je réprime, comme on le fait pour un rot dans un restaurant. J'entend le gargouillis s'évanouir dans mon estomac. Ça en fera une bulle d'acidité.
Je te remet au lit et descend l'escalier.

«Je sors dix minutes» que je dis à ton père.
Je cours -presque- jusqu'à la voiture et fonce -mais pas vraiment- sur le boulevard.
J'ouvre la porte de la petite surface. La jeune femme aux dents embrochés me demande ce que je prendrai.

«Un cornet deux boules à la gomme balloune avec le cornet gaufré saucé dans le chocolat.»


Je suis médaillé de judo et de natation.
Je suis l'ex-sportive qui a contrôlée sa respiration sous l'eau et en combat.
Il n'y a pas de médaille ou de diplôme de l'endurance maternelle.

Aujourd'hui, j'en ai créée un.
Me voilà méritante d'un deux-boules-gommes-ballounes pour avoir performé un heure de temps à l'absorption arrachée par un nain-entêté de deux ans.

Jamais autant apprécié avoir pris la fuite à toute jambe.


Tinker, et son Tit Ours-pas-de-sieste-ce-p.m. XxxxxxxxxxX


Volet partage vie de couple: le complexe de Chéri...

Tu as les yeux verts et grands. Ils font peur à ma grand-mère et m'ont rendu les genoux mous.
Tu as un nez fin et long qui fait piffer l'intelligence.
Tu as les dents droites et fortes.
Tu as des petites mains qui ne tirent pas les cheveux quand tu les touche.
Tu as les épaules larges et un torse invitant.
Tu as le genoux gauche qui craque si tu te plis trop vite...

T'es beau...

Tu n'a pas le ventre des mecs vus dans les pubs.
Tu n'a pas non plus les biceps de fous-de-l'entrainement.
Tu as encore tes poils au torse et au ventre.
Tu n'a pas de courbe dans les fesses, elles sont pleines et blanches.

T'es beau, c'est fou...

Je ne sais pas pourquoi tu crois qu'il te faudrait être autrement. Cette semaine, tu as dis 5 fois que tu ressemblais à une disgracieuse peau de morse. C'était drôle. Mais si tu pouvais te voir avec mon regard....

Tu t'offrirais des fleurs. de Mots.

Tinker, amoureuse de toi, tel quel te voit XxxxxxxxxxX

«Ma préférée...»

Y'a des rangs qu'on occupe parfois, sans les avoir réellement choisi. Un heureux hasard qu'on aime bien remettre au premier plan de temps en temps.

J'en ai un tout particulier. Je suis la quatrième née après trois garçons, d'un grand ensemble de douze. Je suis ta première petite-fille.

Je ne ressemble pas à tes enfants. J'ai le teint pâle et le cheveux foncé. À la naissance, je portais confortablement le plis et l'énormité étonnante. Et, on me raconte que tu m'a tout de suite franchement, adorée.
J'étais «la p'tite», que tu attirais avec ton étuis à lunette et qui passait des heures à se faire bercer sur tes genoux.
J'étais la «p'tit sauvage» qui boudait ta femme pour rester près de toi.
J'étais la p'tite noire qui te bisoutait, mais qui te gardait exclusif.
J'ai été la p'tite plusieurs années, toute seule, sur le trône de ta chaise berçante...

Et puis, il y a d'autres petites. Et moi, j'ai cessé de m'assoir sur tes genoux, parce que, ça fait ça, perdre nos plis de cuisses...
J'ai vieillis et mes prouesses sont devenues parfois moins mignonnes à raconter.
Mais pas pour toi.

Tu m'a acheté un gateau quand ce fût le grand jour.
Tu m'a donné ton avis sur ce grand flanc mou qui me courtisait.
Tu m'a donné 20$ quand j'ai terminée mon secondaire.
Tu as voulu une photo de moi en robe de bal.
Tu m'a trouvé belle dedans.
Tu m'a féliciter pour mes résultats, même quand ils étaient nuls, au Cégep.
À ton 45ième tu m'a dit que tu me trouvais la plus jolie de toute.
Tu a voulu venir a l'hôpital pour voir ma fille quand elle est née.
Tu m'a donné 20$ quand j'ai terminé mon D.E.C..
Tu as voulu une photo de moi en finissante.
Elle est dans ton meuble de salon.
L'an dernier, tu m'a donné 20$ pour un résultat de travaux universitaire. Tu m'a dis que tu savais que je réussirais.


Et pis....

Ce week-end, je mangeais mon plat de crevettes froides, parce que je m'étais occupée de mes enfants quand tu t'es approchée.

Tu m'a dis que tu en avais parlé avec grand-maman et qu'après avoir regardé tout le monde, c'était encore «la p'tite» qui était la plus jolie, la mieux coiffée, et qui faisait le mieux ça...

Je comprend pas pourquoi Grand-papa, mais j'adore quand tu fais ça....


Tinker, et son grand-papa-gateau XxxxxxxxxxxxX

Volet fierté maternelle: Super Héros.

Ce soir, au souper, Princesse a l'idée de me montrer comment ses super héros préférés se mutent de gens ordinaires en des Dieux des Éléments. (Noter qu'il s'agissait du thème de so n camp de jour aujourd'hui).

Il y a des mouvements de bras et un petit pas sauté avec le genoux, comme dans les danses contry. On doit finir la transformation par un -très- ample mouvement circulaire avec une vrille de 360 degré.

Je fais mine d'être impressionnée. En fait, ça me rappelle toutes les fois où je me suis prise pour Donaltello ( des Turtues ninjas) et que j'exécutais des spectaculaires mouvements habiles et de combats devant ma mère avec le bâton du balais. J'lui en dis pas un mot.

Cette prestation de capacité superhéroïque entraîne son petit frère, qui lui aussi veut connaître le code secret pour se transformer.
Princesse: «Maman, Maman, regarde, Tit Ours le connaît le code.»
Tinker: -Je bouffe mon poulet-.
Princesse -insiste- : «Maman, regarde Tit Ours il fait ce que je lui ai appris.»

Tinker: -je regarde enfin-.

Rhoooo, trop mimi, le petit blond fait un mouvement de moulinet avec ses bras et «semble» se vêtir d'une combinaison spéciale avant d'exécuter la plus belle des roulades-avant-groupée-râté-qui-fait-plus-dans-la- roulade-couché-pas-groupée.

Tinker: «Ho Wow ! Et vous êtes quel superhéros là ?»
Princesse: «Je suis KRONO !!! Parce que j'aimerais ça contrôler le temps!» *ajouter un bruit de bouche qui fait presque peur.*
Tit Ours: «Moi si !»
Princesse: «Tu peux pas être Krono, c'est moi Krono.»
Tit Ours: «Non, Moi y Mamannnnnnn, WOOOOOooooooooooooooooooooowwwwwwww.»

Tinker: -émotive- «Tu as choisi Maman comme superhéros ?»
Tit Ours: «VOUI!»

Décidemment... Je suis moi aussi un superhéros, je sais me liquéfier de tendresse à tous moments...


Tinker, toute chose XxxxxxxxxxX
 

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gege123

Inscrit le :
01 avr. 2005

Posté le: 6 novembre 2008 12:45:47 EST  

Il faut que tu saches...

Mon p'tit bébé, ma Chérie doudouce de patte de chat, ma fierté, ma p'tite dernière....

Il y a huit ans -et demi- j'en étais au même point. Ronde (mais moins), pesante (mais moins) et hâtive de rencontrer une promesse exceptionnelle de big bang intérieur.
Je me souviens avoir soulagée mes angoisses sous quelques lignes qui racontaient mes voeux de bonheur tranquile et de protection céleste pour mon petit bébé a venir.
J'ai eu peur et froid.
J'ai eu confiance et pas.
J'ai donnée naissance a toute ma vie future en même temps que ta grande soeur.
J'ai adorée ça.

Seulement, maintenant il faut que tu saches...

J'ai des mécanismes de cassés. Je suis une parfaite création maternelle, mais des failles se sont installés...

Je perd patience.
Même si t'a pas encore la chance de parler.
J'allaite jusqu'a ce que mon bonheur soit moins rose, je me fous du tien.
J'aime pas faire les purées de viande, je les achète toute faite.
Me trainer par terre peut m'être très agréable, j'ai cependant un temps d'endurance limité.
Tu porteras le rose, pour me venger de ne pas avoir asser osé a la naissance de ta soeur.
J'aime mon confort. Si tu t'endors sur moi et que mon bras s'engourdis, tu risque d'être éveillé car je ne pourrai supporter le picottement.

Je me roulerai d'amour devant tes premiers traits de crayons, mais j'en jetterai la moitié.
Je conserverai tes petits pieds encrés et trouverai que c'était mieux dans ce temps-la, quand tu seras grande et affirmée.
J'irai a tous les spectacles et représentations qui me sera possible d'aller voir. Je serai par contre le parent qui arrive toujours en retard.
J'aurais l'air d'être ta grande soeur ou la gardienne.
Je paierai bien les services de garde, mais je serai toujours le parent qui fout trop de sucre dans la boite a diner.
Tu porteras souvent le gilet sale, parce que de toute manière, tu le retacheras sitot changé.

Et si un jour, tout ça te fait croire que ça fait de moi une Maman qui ne t'aime pas tant que ça, nous nous amuserons a comparer, pour te consoler....

Je t'aime déja,

Maman XxxxxxxxxxxxxxX

Salut Madame !!!

Salut Madame...l'enragée.

Laissez-moi vous mimez votre air, votre tronche, votre poire-en-fête de tout à l'heure, ça me soulagera...
J'étais, vous le savez, à mon arrêt prévu. La voiture devant VOUS s'est avancée, car il allait de soi que le tour lui appartenait.
Vous connaissez, la simple règle du «chacun son tour»?. Ma mère m'a tant et si bien servi ceci que je pense qu'elle me sort un peu par les oreilles.
«Chacun son tour, y'aura pas de presse ni de blessé» qu'elle râlait tout le temps.
J'aimais bien être la plus rapide. Et passer devant mon frère.

Moi, je pense que votre mère ne vous l'a pas assez dit, Madame.

Parce que lorsqu'est venu le temps d'avancer à MON TOUR ma voiture, vous avez cru que c'était au vôtre de vous avancez.

Encore, une fois je m'interromp pour vous apprendre que lorsqu'un autre automobiliste attend à son arrêt et que VOUS, vous vous trouvez DERRIÈRE une voiture qui est entrain d'effectuer le sien, ce n'est pas encore le bon moment pour vous engager.

Non.

Y'A QUELQU'UN AVANT VOUS!

Alors donc... je me suis avancé, comme la logique le demande. Et vous aussi. J'ai évidemment levé le pied. et vous aussi, mais rapidement vous l'avez reposez sur l'accélérateur.
Nous avons un peu danser-du-pied comme ça.
Deux connes au milieu de leur parcours de 50 pieds.
Je vous ai traiter de nazze intérieurement et ma main à été d'accord, elle a donc lâchée un peu le volant et fait un espèce de balais dans les airs avant de se reposer dessus.

Et là.

De vrai...
Ça vous a mit furax... Vous m'avez laisser passer, carrément intimidé par cette main exaspérée, mais à votre hauteur j'ai bien vu votre visage mauve et en cri....

et la finale, madame...

votre grimace rageuse était...
....
..

Délicieuse !!!

M'avez-vous rire de vous ? Ah mais si m'hein... C'Est un bon jour pour moi.

Tinker, qui fait du pognet-sur-volant et provoque des convulsions chez les autres médames XxxxxxxxxxxX

Trois pantins cassés...

Nous étions trois pantins cassés.

Tit Ours ne faisait plus ses nuits, ni ses jours. Demandait à tous moments où tu étais passé. Il a parlé à tes photos...

Et pis ce matin, quelle joie, te revoilà dans notre maison. Excitée comme une puce, partout à la fois comme le bon Dieu et surtout, pile-poil comme tu as toujours été, heureuse.
Deux semaines loin de toi, c'est trop.
C'est pas du repos.
Ça s'approche de la torture.

Me manquait tes demandes de majesté.
Et pis tes commentaires en écho, tout le temps.
Ton rire de hyène.
Tes idées de fou.
Ton irrésistible envie d'être à quatre parts en même temps...

T'a grandis.
J'aurais dis de trois pieds, mais je sais que c'est impossible.
T'a encore tes rougeurs qui montent, comme des plantes grimpantes sur tes mollets.
Ton espace entre tes deux dents perdues est moins grande, et l'autre palette à pousser.
T'a une démarquation de maillot faite par un coup de soleil que je n'a pas soigné.

Nous étions trois pantins cassés.
Te voilà revenu.
Tit Ours dort enfin.
Mon mal de dos à disparu.
Et Papa est aller t'embrasser....

Tu nous a manqué, mon Trésor.

Maman, XxxxxxxxxxxX
 

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gege123

Inscrit le :
01 avr. 2005

Posté le: 6 novembre 2008 12:45:00 EST  
Ma Rock star.

T'a déjà eu les cheveux blonds, et longs.
Et pis un jour, ils ont arrêtés de l'être et sont devenu bruns. Et raides.

Tu attrapais les fourmis avec tes doigts en pinces et tu écoutais tout c'que je disais.
Et pis un jour, les fourmis, ça n'a plus suffit, idem pour ce que je te disais.
Y'a pas de drame, c'est ça grandir.

T'a porté le jogging, surtout le bleu que Maman a déchiré.
T'a porté le jeans, surtout ceux qui ne te faisaient pas bien, parce que tu étais petit.
T'a porté les pantalons noirs que tu mettais dans tes bottes.
et les studs.
et le crâne rasé.

C'est pas ça qui te rend super.
C'est les bruits que tu fais.
C'est les mots que tu dis, qui font éclater de rire et rappeler 4 souvenirs.
C'est ton côté lion repus qui dort au milieu des bestioles.
C'est ton côté bestioles paniqués devant la vue d'un lion repus.
C'est ton romantisme et tes p'tites manies.
C'est ton absolu incapacité à te nourir d'autre chose que des Pogos.
C'est ton incroyable résistance à faire comme il le faut.

T'es une rock star. Tout le monde t'aime ou t'aimerait.

Petits, on a souvent pleuré l'absence de l'autre. Les larmes derrière les suces, ça devaient être une pratique pour aujourd'hui...
Pour les années où 4 heures de route allaient nous séparer.


Voilà aujourd'hui ma joie en million de confettis !!!!!!! Sûrement bientôt, j'irai te chercher au terminus...comme avant !!!!

Tinker, qui va -certainement- revoir son frère la semaine prochaine ! XxxxxxxxxxX

Un bec dans le cou et un tue-mouche.

Bonjour mesdames !!!

Étant incroyablement chargée de ions-préparatoires-à-la-maternité je me suis rendu compte cette semaine d'une insatisfaction quasi généralisée. La maison n'est pas assez bien rangée. Je la voudrais pour la première fois (quand même pas mais bon)de ma vie aussi nickel que les revues déco.
Chéri joue trop. Il ne me touche plus, il ne me parle plus!
J'suis balèse. Non, mais qui peut me dire quand je pourrai respirer à nouveau!?

Diagnostique: hormonée pré-travail d'accouchement.

Aussi inconfortable qu'un ver de terre sur alsphalte chaude après le retour du soleil, je me tortillais, me roulais, me navrais dans mon état.
Et pis, après 24 heures j'en ai eu marre.

Tinker: «Chéri ?»
Chéri: «Oui ma belle!»
Tinker: «Je suis une guenon qui va mettre bas, et je pense que toute mon physique a besoin du mâle alpha pour tasser les mouches quand j'ai envie de faire la sieste.»
Chéri: «Ouais? ma petite fille te fais pas ça simple ?»
Tinker: «J'pense pas que ce soit elle...c'est comme une dérappe cérébrale.»
Chéri: «M'a m'occuper de ça.»
Tinker: «J'ajoute la clause bec-dans-lecou.»

J'aurais pas pu dire qu'il avait bien compris.
«S'occuper de ça» il le fait souvent pour les chaudrons à laver, la balayeuse à passer et les poubelles à mettre au chemin.

Quelle délicieuse constatation... Chéri s'est vissé au milieu de la maison, près à bondir sur la moindre «mouche inconsciente» qui oserait passer par là.

Les photographes de tous les pays l'ignorent encore, mais c'est moi la diva qui va bientôt accoucher. À tout de moins, c'est comme ça que Chéri me traite.

Tinker, aspirante au trône et son Prince Héritier XxxxxxxxxxxX

Volet grossesse: J'ai la fièvre.

35.36
J'ai une fièvre nerveuse.
C'est pas un séisme comme la première fois, ça vibre moins fort que la deuxième... mais le vertige y est encore.

Ça doit être chronique...et éternel.

35.36

Y'a ta photo sur ma bibliothèque. T'es un peu bizarre, avec ta grosse tête et tes mains sous le menton. T'a les pieds sur le ventre et je gage que la caméra t'embête. J'en ai deux autres de toi, je me les garde comme une toile de Van Goh, dans mes reliques de mère-éprise.

Trente cinq ou trente-six.

J'en ai même des sueurs et le souffle court. J'ai jamais bien supporté l'attente.

35 semaines ou 36 jours.

J'suis dans une fige.
J'ai pas de prénom, j'apporterai une liste. J'en ai presque honte, on me croirait désintéressée...
Et pis tant qu'à y être, seras tu brune ou blonde ?
Rouge ou Rose ?
T'aimeras mon odeur et mes bisoux sur ton coeur ??
Mon spaghetti et les confettis ?

Il reste 5 semaines ou 36 jours....et, c'est bête mais...

j'suis surprise.

Maman, qui s'affole, donc qui t'aime XxxxxxxxxxxX

Volet poitrine de Tinker: La Madonne!!

Aaaaaaaaaaaah...

Spontanément motivée à l'achat de soutiff d'allaitement, j'attrape ma carte cadeau de la Boutique-où-on-y-perd-une-touffe-de-cheveux (il me restait 27$ dessus!) et me rend considérer les modèles disponibles.

Pas de surprises: Bien du choix, mais c'est trop cher.
J'attrape quand même un pyjama neuf. C'est pile le temps, car le mois prochain, ça sera carrément trop tard et un facteur dépressif d'aller à la boutique de femme enceinte s'en choisir un...

Prochain arrêt, le grande surface populaire.

J'ignorais qu'il y avait des soutient-gorge de la même marque que les condoms. Ou était-ce les biberons ? Pas très grâve j'en essai trop modèles.
Abordables.
M'enfin... pour tout dire, même si j'avais voulu dépasser les 25$ il n'y en avait tout simplement pas!

Dans la cabine, j'essaie, je me souviens maintenant, le même modèle acheté après la naissance de ma Princesse.
Ah oui oui, que je me dis intérieurement, il était bien celui-là.
Eeetttt Hop !

HAHAHHAHAH

Une horreur sans nom.
Deux grandes pointes bien tendues qui font le seins comme une chapiteau de cirque.
Je m'achêve de crever de rire en décrivant un mouvement de bassin (unsexiest thing ever seen) et en murmurant pour moi-même.
«Geuhuhe c'est Madoooooooonahhh».

Aah décidémment... Ce cerveau me plaît bien...Toujour près à dérailler!!!

Tinker, qui ne l'a pas acheter XxxxxxxxxX
 

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gege123

Inscrit le :
01 avr. 2005

Posté le: 6 novembre 2008 12:43:58 EST  
Volet rentrée scolaire: petite garnotte et jus en boîte.

Ça a toujours eu des allures de bal de finissant.
Tu veux la coiffure.
Tu veux l'habillement.
Tu a été très fière du nouveau chandail de ton petit frère...

Cette année, par contre, c'était différent. J'avais un sourire figé. Un peu jaune.
Cette fois, c'était que du nouveau... Tu allais à une nouvelle école...Tu allais être une nouvelle élève.
Quand j'y pensais, je me trouvais ridicule. J'ai fais quatre écoles au primaire. Ça été des partys en continu et je jure que ça n'a rien à voir avec les rebuts de ma personnalité.

Et pis, parfois, j'ai des bonnes idées...
Des fois, je te fais confiance. Juste à toi.
À chaque «des fois», ça été délicieux...

......

Tu a dis que le lot de petite garnotte dans la cours était parfait, parce que ça écorche moins les genoux quand on tombe.
Tu a trouvé très jet-set les trous-de-beigne et les petits jus en boîte que l'on nous a proposé.
Tu a souligné l'importance d'avoir entretenu les petites pentes en herbe.
Tu a apprécié l'architecture en rectangle cassé de la bâtisse.
Tu a trouvée l'idée du clown excellente.

Tu a qualifié comme ça, tout un tas de trucs bidons...

Quand t'a enfin pu te mettre en rang, que je t'ai fais de grands «au revoir» avec le bras, j'ai vu que ça allait.

Vraiment, tant mieux, si tu peux voir le Rose-Turquoise, comme moi.

Avec de la roche, des beignets, de l'herbe et une longue glissade....

Je t'aime Princesse.

Bonne troisième année!

Maman, XxxxxxxxxX

Petit de l'homme, petit de son père.

Ton père, il oublie tout.

non, c'est pas vrai.. Il oublie le pas important.

Il oublie où il met son porte-feuille. Et ses pantalons.... ( )
Où il a mit l'enveloppe, la feuille, le crayon. le timbre, la caisse de papier de toilette....

Ce matin, tu jongle avec tes trois voitures préférés. Flash McQueen en deux couleurs et St-Hubert-tête-de-poulet.
T'es entré dans mon petit bureau, comme pressé, bousculé. T'a mis tes voitures sur le repose-pied de ma chaise de lecture (transformé en chaise de débarras).

-«Maman, je veux du couscous pis de la saucisse».
-«Oui, on a dit qu'on allait en acheter pour ce soir.»
-«Merci Maman!»

Tu pars.
Tu reviens.

-«Maman, où Flash »
-«Toi seul connaît la réponse, FILS! Cherche en toi.»
T'a plissé le nez, t'a monté un sourcil, ta ouvert ta bouche, mais juste d'un coin. Tes petites dents sont sortis un peu comme si tu allais grogner... J'étais pas drôle. Moi je trouve que oui.

-«Elles sont là, juste derrière toi, tes Flash.»
-«oH! ».

J'aurais pas dû te le dire, je sais comment ça finit, ces petites aides faciles...

Tinker, et le fils de Chéri XxxxxxxxxxxxX

MiniWe: Tu rentre tard.

Tu rentre tard...
On m'avait dit que tu ne serais pas longuement absente.
J'ai vérifiée ta chambre deux fois.
J'ai replacé ton ourson blanc.
J'ai refait le lit...

Tu rentre tard...
Ton père a mal dormi. Il me regardait avec ses yeux aggrandis par l'inquiétude.

J'ai eu si souvent hâte...
De voyage, de départ.
D'avoir plus, ressentir moins.
De matériel.
D'argent.
J'ai eu si hâte que ton père m'embrasse...

Hier, les pieds plantés dans le salon et le regard fondu à la fenêtre, en contractions et sentiment d'urgence. J'ai cru que tu rentrais enfin.
Mais, tu n'a pas dormi dans mes bras encore.

J'ai réfléchis et c'est pas grâve...
Tu rentre tard mais je sais où tu es.
Je t'attendais plus tôt, mais ça va aller.
Parce que, vraiment... dès que tu y seras, je recommencerai à m'inquiéter... à l'éternité.

Maman, qui va savourer le temps d'insouciance qui nous reste. XxxxxxxxxX

Grand coup de pioche et oreille en choux-fleur.

Aaaaaaaaaaaah, l'immensément grand monde de la Folie. J'en possède plusieurs hectares et ils me laissent dans un ravissement digne d'une atardée.

Étant en phase de latence, que j'aimerais renommée pour ma boursouflure de nombril, la phase de patience, il me vient des idées de navet.

-Aller prendre une marche trop longue, revenir avec le cul sous le bras, et le mollet qui veut flancher.

-Raconter à Chéri ce que mes intestins me font vivre comme nouvelles sensations.

-Parler continuellement de moi, mon nombril, mon derrière et mon état d'âme.

et ce matin...après avoir été porter Tit-Ours-le-nageur à la garderie, je suis passé près du stationnement du centre commercial.
Comme prise d'une envie de hamburger (se référer à l'annonce de Burger King) j'ai fais crissé mes pneus en me repassant l'idée de la veille.

Je me suis stationnée. J'ai ouvert la portière et je suis entrée.
Chez Ardene.

Ma bouche a dit: «Je veux deux trous de plus dans mon oreille gauche s.v.p., dans le croquant.»

Voilà! J'ai donné un grand coup de pioche et je me retrouve l'oreille en choux-fleur, convaincu de l'absolu embellissement de mon replis de croquant.

Deux roses d'un coté pour mes filles et un blanc de l'autre pour Tit Ours.
C'est pas beau se faire des p'tits films comme les miens hein

Tinker, qui se demande comment elle va finir sa grossesse XxxxxxxxxxxX

La Lutte.

On est dans l'arène.

On porte nos maillots ridicules. Papa est commandité par une marque qui lui ont refilé un truc trop petit. Et moi, je porte le léopard.

C'est la guerre des nerfs. Personne ne veut plier. On a déjà de la gelée de groseilles plein les oreilles, parce que l'on se plaque au sol à tour de rôle.

Papa veut que tu aies comme prénom sa seule suggestion.
Et moi, je veux qu'il en choissise un autre.
Tiré de ma liste de poète-mâcheuse-d'herbes-aromatiques.

J'avais prévu une cérémonie de baptême avec Papa à l'hôpital. Mais il s'est mis à tourner autour de moi, le corps par-devant, les bras en pince-de-crabe, devant les yeux. J'ai répliquée aussitôt. Mes pas-chassés sont plus rapides que les siens.

Je ne sais pas qui gagnera. Mais cette lutte épique méritait qu'on parle d'elle...

Maman et Papa les acharnés XxxxxxxxxX
 

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gege123

Inscrit le :
01 avr. 2005

Posté le: 6 novembre 2008 12:43:15 EST  
Maman .

Maman!
La petite fleur des épines blessées.
L'ouragan des larmes et des rires en rimes.
L'amour en bras de singes araignés, qui serrent, qui serrent.
L'autre bout du monde, tout juste à côté.

Je me suis trompée.
40 dollars taxes et livraison incluse sur un bouquet de fleur, même si tu n'en reçois jamais, ça ne me calme pas du tout.
Il en aurait couté 200 que ça ne l'aurait pas mieux fait. D'ailleurs.

Ça fait 26 ans que je te renifle l'aura. Mais huit que je te connais un peu mieux.
Aujourd'hui t'a 50 ans. Et nous ne serons pas ensemble. Je ne boufferai pas une grosse partie de ton gateau. Je te n'offrirai pas une niaiserie qui compte moins que ma présence.
Et.
Ça.me.dérange.

T'a 50 ans et ça aurait du être ton tour.
Même pas besoin de chateau et de robe de bal.
Non plus de grosses voitures et de portier.
Manger des bulles d'air t'aurais suffit.

Bientot, bientot, Maman, on fera ce que tu aime le plus.
Être tous près de toi, à faire des rondes mains-par-mains à se dire je t'aime sans fin.

Tu me manque. Je pense à toi,

TinkerBell. XxxxxxxxxX

Volet Fashion: Je me souvenais de toi...

HOoooo que oui.

Je me souvenais de toi. Tes petits détails qui soulignent les miens. Et l'évasement en fin de jambe qui fait paraître la mienne plus longue...
Bleue et à ma mode.
Sans élastique.
Sans poche ventrale.
Sans capacité de chargement autre que moi, et les restants de.

Je me souvenais de toi, Jeans-une-taille-plus-grande-que-les-autres.
Et ce matin, j'ai voulue pleurer sur mon sort. On dirait.
Parce que je t'ai empognée, tirée du tiroir dans lequel tu pliais depuis tous ces mois.

J'ai passé mon pied et le deuxième. J'ai montée le genoux et le deuxième.
La cuisse... et la DEUXIÈME.

Te voilà, bien collé à mon cul, dans un ajustement parfait mais pas grossier.
Je me suis dis que je me la pèterais de fierté. et que je gueulerais bien fort.

PFAH!!! Je porte mes vêtements d'avant la maternité !!!!!!!

Tinker, SEXIE. XxxxxxxxxxxxX


Comme si rien n'était.

Toi. Moi. et comme si rien n'était.

Pareil a si je n'avais pas eu ta petite soeur la semaine passée.
Idem a si ton père n'était pas -encore- malade et couché.
Pour faire semblant que tu n'avais pas suer de bonheur chez ta copine cet après-midi.

Toi et moi.

On a joué a la Maman et son petit garçon qui coule la vie doucement. Entre deux scènes de violence gratuite sur DVD de Spiderman et des carottes a la vapeur qui prennent deux vies a se ramollir.
On a eu tout notre temps de se faire des compliments qui font voir les dents.

Et même qu'après, on a fait la vaisselle. T'a lavé tous les chaudrons, j'ai frisonnée de la tête toutes les bulles essuyées.

T'es entre le bibou et le grand garçon.
Je suis entre le satellite et l'astre fixe.

Tinker et le petit prince blond XxxxxxxxxX

P.S: texte sur ordi de Chéri, pas d'accent grâve ! hihi

MiniWee: quarante et deux sept.

Il y a des mots utiles qu'au Monde de la Maternité...
Et il y a des mots parfaitement inutiles pour tenter de décrire la Maternité.

C'est bien connu, je fais à ma tête, comme d'autres font des fous d'eux-mêmes.
S'il y a un événement qui m'a fait paraître esclave «de la vie» c'est bien ta naissance.

Quarante et deux sept, c'est un nombre qui n'existe pas. Sauf pour le jour de ta naissance.
C'est celui d'un réveil à minuit 5 minutes.
D'une première contraction prise pour une crampe intestinale
D'une seconde pour une envie d'uriner.
Et du restant pour une fausse alerte...

Avant ce minuit 5 minutes, nous avions rendez-vous, toi et moi, Boulevard du Carmel le lundi suivant.
Je pensais avoir à subir le suplice des heures qui s'égrainent la veille.
Je m'imaginais mettre ma valise dans la voiture, comme ces fois où je suis partie en voyage.
La sueur froide et le coeur qui tremblotte en entendant les pas du médecin dans la chambre...

C'est pas moi qui ait mis la valise dans la voiture.
Non plus moi qui me suit rendu à la maternité -j'y ai été poussé, dans une chaise-.
C'était pas très grâve. Y'a des cérémonies qui méritent d'etre oublier, sans peine, sans blessure..!

On a fait la fête jusqu'à 3h 28minutes du mat. Ou jusqu'à six centimètres et zéro. Après, j'ai manquée de drogue. Tranquilement. Puis brutalement. Carrément. En pleine gueule. En plein col.

J'ai fais des blagues sur un champs de paquerettes.
Deux fois, après, c'était plus marrant.

J'ai faillis prendre un bain, qui tourbillonne. Mais une fois l'orteil qui touche l'eau et la patte en l'air pour enjamber le rebord, on m'a appris que le Messie/Mescaline était prêt à me voir.

À 5 heure du mat, en voyant l'oeil affaiblit de ton père, j'ai appelé ma mère. J'ai ensuite pris quelques instants pour me gratter le ventre et les jambes. Et puis.

oh.

Je pense que.

Pourrais-tu vérifier, s.v.p., parce que.

Oui....

Elle m'a demandé de pousser. J'ai regardé ses mains et elle ne portait pas de gants. J'ai donc poussé en gentille fille qui fait attention. Elle a mit ses gants.

Et tu as été devant moi, toute de face, comme lorsque plus tard, nous nous ferons des câlins de «cours-vers-moi». Je t'ai attrapée. Tu n'étais pas bleue.
ni mauve.
Tu étais Lilas.
Je t'ai tirée et tes pieds sont enfin nés, eux aussi.

Tu as des plis aux pieds et des doigts éternels. Ta bouche craque et ton nombril est déguelasse. Tu essaie d'attraper tout ce qui passe près de ta bouche, tu sens le Ciel...

5heures 42 minutes
4 septembre 2008.

J'adore ces chiffres.

Tinker, et MiniWee XxxxxxxxxxxxX
 

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gege123

Inscrit le :
01 avr. 2005

Posté le: 6 novembre 2008 12:42:27 EST  
Volet théâtre: Tinker Tremblay

extrait de la comédie musicale sans musique produite par Tinker Bell-Tremblay ce matin.
comédien, premier rôle: Tit Ours.
comédienne, deuxième rôle: Tinker

Jouée à la salle NeVerland de la Mauricie.

Tinker:«Viens mon Chéri, prendre ton gobelet de lait.»
Tit Ours:«NOOOOOoonnnnnn.»
Tinker:«Mais oui! Je l'ai préparé, c'est près.»
Tit Ours: «NOOOOooooonnnnnnnn.»
Tinker: «Tiens, j'ai coupé le morceau de concombre que tu voulais» -je sais, du concombre le matin...mais c'est le texte intégrale alors...»
Tit Ours: «NAAAAAAOoooooooooooooooon».
Tinker: «ARgggggg, c'est tu fatiguant ton maudit non. je vais t'en faire une toune, j'te jure.»
Tit Ours: «Non.»

*élément pyrotechnique, flémèche qui se produit dans la tête*.

*la comédienne se met à chanter en faisant de grand geste avec ses bras.*
Tinker: «J'aimmmmmmme le nooooooooon, pour sa froideur, j'aime le nooooooonnnn pour sa couleur, j'aime le nooooooonnnnnn, juste pour le fun...»
Tit Ours: «NOooooonnnnnnn. ARRÊTEeeeeeee, MAMAN!»

*fait mine de ne pas écouter*.
Tinker: «J'aime jouer dehors, NOOOOOOOOOOON, j'aime manger des bonbNOOOOOOONnnn, j'aime aller dans voitur* NOOOOOOON, j'aime mettre mes bottes bleu OOOOOooonnn.»

*imitation d''une crise de plancher de la part de la comédienne.*.

Tit Ours: «hihihih Mmannnnnn t'es drôle.»
Tinker: «NOoooooooonnnn.»
TIt Ours: «Ouiiiiiiiii hahahah».

Tinker: «Alors, vais-je un jour cesser d'hurler un éternel Nooooonnnn ??»
Tit Ours, Tinker, et Princesse: «Ouiiiiiiiiiiiiiiii»

Fin.

Tinker, super louche, qui explose un brin de câble parfois XxxxxxxxxxX

Un hit Wonder.

Tout le monde le sait.
Je suis nomane de toi.

Et comme tous les intoxiqués, parfois, je rêve d'autre chose. En tête de liste, il y a dormir de longues heures. Hier, il y avait pouvoir te poser et faire autre chose...

Il m'est venu une idée.
Très bonne.
Excellente idée.

Après que tu ai pleuré trente minute dans ta poussette, d'un réveil inexpliqué de 20 minutes après un boire...j'ai pris la tétine a médoc, l'ai remplit de préparation lactée et t'ai fais boire.

T'a trouvé ça bizarre.
Moi aussi.
Et.... tu as dormie trois heures et demi.

J'ai fais le tour de la terre deux fois. J'ai fais la sieste cinq ans de temps. J'ai fais un repas pour le prince d'Égypte -et mes enfants-. J'ai fais un chateau de feuille morte haut comme le plus haut trone du monde. J'ai franchement eu envie de vivre dans ce monde toute ma vie.
Mais, il manquait quelque chose.

Ce hit.
Le Turquoise de la proximité.
Le Rose de ton odeur... et ta peau.
La mélodie de ta bouche en suçon qui boit doucement les yeux fermés comme les poings.

Je vais finalement continuer de me droguer de toi. Encore un peu... pour m'en garder des souvenirs la vie durant, une dernière fois.

Maman, MiniWe-omanie XxxxxxxxxX

volet national geographic: Le petit tamia des tanières

Fabuleuse petite chose aux joues qui s'arrondissent!
Étonnante petite merveille de la gestation sans fin.

MiniWee, ma jolie!

Dans notre lit de ton début de vie; celui odorant de lait et mouillé de notre moiteur de proximité. Je croule sous le poids de ma passion pour toi.
Tu es le petit tamia rayé des docu-télé.
Mignon.
Qui éternue, qui tète, qui est en boule, qui ferme les yeux.
Et qui les ouvre.
Qui fait des bruits, qui renâcle, qui goûte l'air et qui bouge tout à coup.
Et qui dort.

Au fond, j'écris ces choses bizarres seulement pour me souvenir, toujours, toujours, que déjà lorsque je t'éloigne de moi, tu rampe jusqu'à ma côte.
Mon bras.
Mon sein.

Plutot, j'écris ces choses, seulement pour que tu saches, toujours, toujours, que tu pourras y revenir....

Maman, fondue XxxxxxxxxxxX

Volet maternité: cette drole d'idée.

Cette fois-ci je m'en souviens. C'était en novembre. Pas un novembre si loin, d'ailleurs.

Au cinéma et dans les livres, ils disent: *Je veux un enfant de toi.*
Dans ma vie sans caméra il a dit: *Fais-moi un autre bébé.*

Une drole d'idée qu'on a eu...

Les cacas de fèves. Les nuits de fièvres.
Les plasters Cinderella.
Les doudous qu'on perd et qu'on rachète. Les Noels coutant et les biscuits gommants.
Les gencives en sang et les doigts dans les fiches électriques.
Les coups de boule sur les barreaux de bassinette.
Et le plus vieux.
La peau de chien qu'on pince jusqu'au hurlement.
La tomberie-sur-ciment.
Le vomis.
Les couches qui débordent.
Les teletubbies, Dora, Hannah Montana, les p'tits gars ET les bonbons...


On dirait que depuis que tu y est finalement, chaque fois que je me retrouve bras en l'air, bout de linge rose au bout, en pleine pliure, ça a toujours été.
Dix mois et trois piles plus tard.
Un troisième bébé et des livres de plus.
Ton prénom et notre lutte.
Ton visage...

Ton visage parfait et ceux des autres.

Quelle bonne idée on a eu...

Tinker, et MiniWee XxxxxxxxxxxX
 

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