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Calipso

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17 juin 2008

Posté le: 14 janvier 2011 10:11:02 EST  
Des chercheurs de mauvaise foi?
Ces 2 publications ont évidemment suscité une levée de boucliers de la part des partisans de l'homéopathie, qu'ils soient médecins, praticiens ou chercheurs. En ce qui concerne l'étude du Lancet, ils ont accusé l'équipe éditoriale et la revue de parti-pris et de ne pas être objective. Ils ont fait remarquer que juger l'ensemble de l'homéopathie sur la base de 8 études allait grossièrement à l'encontre de la méthode scientifique. De plus, on ne mentionnait pas quelles étaient les études en question. Quatre mois plus tard, le Lancet a fourni la liste des études. Les tenants de l'homéopathie ont alors affirmé que 3 autres études, qui répondaient pourtant parfaitement aux critères de recherche de l'étude, avaient été omises. Et que si on les incluait, les résultats penchaient alors clairement en faveur de l'efficacité de l'homéopathie.

La méthodologie des études conventionnelles n'est pas adaptée à l'homéopathie.
Selon ses partisans, les études cliniques aléatoires ne rendent pas justice au fonctionnement particulier de l'homéopathie. En effet, en homéopathie, on ne traite pas un seul symptôme isolément, mais plutôt la personne entière. De plus, tenter d'isoler la relation patient-praticien pour ne tester que le médicament va à l'encontre de la réalité clinique d'un traitement homéopathique et pourrait perturber les résultats.

L'effet placebo n'explique pas tout.
Ils font également valoir que dans plusieurs cas, l'effet de l'homéopathie ne peut pas être expliqué seulement par l'effet placebo. Ainsi, même si elles sont relativement peu nombreuses, des études cliniques aléatoires de qualité indiquent que l'homéopathie a, dans certains cas, des effets significativement supérieurs à ceux d'un placebo (voir Applications thérapeutiques).

C'est d'ailleurs la conclusion à laquelle parvient le National Center for Complementary and Alternative Medicine des National Institutes of Health des États-Unis : « La plupart des revues d'études sur l'homéopathie concluent qu'il y a très peu de preuves de son efficacité pour traiter des affections spécifiques. De plus, beaucoup de recherches présentent d'importantes lacunes. Cependant, quelques études observationnelles, certains essais cliniques aléatoires et des recherches en laboratoire montrent que des remèdes homéopathiques ont des effets positifs réels et des propriétés physiques et chimiques bien déterminées. »

Ainsi, comme l'a fait remarquer un chercheur, il suffit que l'on découvre un seul cygne noir pour qu'il ne soit plus possible d'affirmer que TOUS les cygnes sont blancs. De même, si on découvre ne serait-ce qu'un seul effet qui ne soit pas dû au placebo, il devient impossible d'affirmer que TOUS les résultats de l'homéopathie sont dus à l'effet placebo.

Les hautes dilutions : des effets scientifiquement mesurables
De nombreux chercheurs se sont penchés sur les effets biologiques spécifiques de l'homéopathie. Ils ont constaté que des préparations hautement diluées peuvent provoquer des effets biologiques mesurables sur des plantes, des animaux ou des cellules isolées en laboratoire. Par exemple, une préparation homéopathique d'arsenic a permis d'augmenter le taux de germination de grains de blé préalablement contaminés à l'arsenic véritable, comme s'ils avaient été « guéris » de leur contamination. Cela respecterait à la fois le principe de similitude et de hautes dilutions. Autre exemple, des chercheurs, dans le cadre d'une expérience à double insu, ont mesuré des différences significatives entre les électroencéphalogrammes de patients atteints de fibromyalgie ayant pris un produit homéopathique ou un placebo.

Deux numéros spéciaux de la revue Homeopathy, publiés en 2009 et en 2010, ont été consacrés à ce thème et font état de nombreuses recherches sur les effets biologiques de l'homéopathie. (Le contenu intégral du second numéro est disponible en ligne gratuitement.

D'autre part, plusieurs expériences en laboratoire utilisant la calorimétrie, la thermoluminescence ou les émissions optiques ont démontré qu'il est possible de différencier l'eau pure et les solutions ultra-diluées (qui, selon la chimie classique, ne devraient plus contenir que de l'eau). D'autres expériences ont permis de différencier deux solutions homéopathiques ultra-diluées (Nux vomica et Natrum muriaticum) ou de distinguer les différents degrés de dilution (6C, 12C et 30C) d'un même produit.

http://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=homeopathie_th 

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La louve

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13 avr. 2005

Posté le: 14 janvier 2011 10:10:04 EST  
Les ingrédients du Camilia sont effectivement la belladona, camomilla vulgaris et ferrum phosphoricum. En dilution homéopathique: 5CH et 9CH. Selon les analyses scientifiques, il ne reste donc plus de molécule de ces ingrédients dans le médicament; que la mémoire de l'eau de ces molécules. On ne peut donc dire que c'est la présence des plantes qui soulage les enfants. Wink


Dans l'autre discussion, quelqu'un a mis le lien vers l'étude in-vitro de l'homéopathie sur des cellules cancéreuses. J'avais aussi lancé uns discussion sur le sujet lors de la parution des résultats de cette étude. Difficile d'invoquer l'effet placebo dans cette situation, non?

 

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Calipso

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17 juin 2008

Posté le: 14 janvier 2011 10:06:31 EST  
Un certain nombre de bonnes études sans contrôle portant sur les conséquences de l'homéopathie a suggéré que l'homéopathie est efficace dans différents cas cliniques. Parmi ces études, certaines réalisées à la Clinique Pédiatrique de l'Université de Berne, en Suisse, ont considéré que l'homéopathie évite la prise d'autres traitements apportant des effets secondaires. Dans une série de cas, 230 enfants atteints d'otites moyennes aiguës ont reçu un traitement homéopathique. Les enfants pour lesquels la douleur persistait au bout de 6 heures se virent administrer une seconde prescription et, en cas de douleur persistante après 12 heures, un traitement antibiotique fut prescrit. 39% des enfants ne ressentaient plus de douleur au bout de 6 heures, 33% de plus au bout de 12h. Les 28% restants reçurent des antibiotiques. La guérison fut 2,5 fois plus rapide que dans les séries de cas rapportés et les économies réalisées se montèrent à 14% (15). De nombreux parents sont également réticents à ce que leurs enfants reçoivent du méthylphenidate (Ritalin®) pour traiter le Trouble d'Inattention dû à l'Hyperactivité (Attention Deficit Hyperactivity Disorder (ADHD). Une étude réalisée dans le même centre examina la possibilité que l'homéopathie puisse éviter l'utilisation du méthylphenidate : 115 enfants âgés de 3 à 17 ans présentant les signes habituels d'ADHD participèrentà cette étude. L'état de 86 (75%) d'entre eux s'améliora suffisamment pour ne pas avoir recours au méthylphenidate, après une période de traitement moyenne de 3,5 mois. Les 25 autres enfants (22%) durent recourir au méthylphenidate après une période de traitement moyenne de 22 mois (16).

Une étude internationale recueillit des informations sur 500 cas consécutifs d'affections ORL ou respiratoires auprès de 6 centres de soins dans 4 pays différents. Le choix du traitement (conventionnel ou homéopathique) revenait au médecin traitant, mais la gravité des affectionsé tait équivalente en termes de valeurs du Questionnaire de Santé. 281 traitements homéopathiques et 175 traitements conventionnels furent prescrits. Le critère majeur de résultat obtenu fut la guérison ou une amélioration importante de l'état au bout de 14 jours. Le taux de réponse au traitement fut de 83% pour l'homéopathie contre 68% pour le traitement conventionnel.

L'homéopathie ne produisit que peu d'effets indésirables (22% vs 8%) et suscita une vive satisfaction (79% vs 65%) (17).


Références diverses:
(1) Linde K, Clausius N, Ramirez G,Melchart D, Eitel F, Hedges L, Jonas W., "Are the clinical effects of homeopathy placebo effects? A metaanalysis of placebo controlled trials", Lancet 1997;350:834-43

(2) Cucherat M, Haugh MC, Gooch M, Boissel J-P., "Evidence of clinical efficacy of homeopathy. A metaanalysis of clinical trials", Eur J Clin Pharmacol 2000;56:27-33

(3) Vandenbroucke JP., "Homoeopathy trials : going nowhere", Lancet 1997:351;324

(4) Kahn M, "Meta-analysis of homeopathy trials", Lancet 1997: 351;365

(5) Linde K, Scholz M, Ramirez G, Clausius N, Melchart D, Jonas W, "Impact of study quality on outcome in placebo-controlled trials of homeopathy", J Clin Epidem 1999;52;631-636

(6) Barnes J, Resch KL, Ernst E, "Homeopathy for postoperative ileus? A metaanalysis", J Clin Gastroenterol 1998; 25: 628-33

(7) Long L, Ernst E, "Homeopathic remedies for the treatment of osteoarthritis: a systematic review", Br Hom J 2001; 90: 37-43.43

(Cool Jonas WB, Linde K, Ramirez G, "Homeopathy and rheumatic disease", Rheum Dis Clin North Am 2000; 26: 117-23

(9) Linde K, Jobst KA, "Homeopathy for chronic asthma", Cochrane Database, Syst Rev 2000; 2:

(10) Ernst E, "Homeopathic prophylaxis of headache and migraine", J Pain Symp Manag 1999: 18: 353-7

(11) Ernst E, Barnes J, "Are homoeopathic remedies effective for delayed-onset muscle soreness? A systematic review of placebo-controlled trials", Perfusion 1998; 11: 4-8

(12) Vickers A, Smith C, "Homoeopathic Oscillococcinum for preventing and treating influenza and influenza-like syndromes (Cochrane review)", Cochrane Library 2001:1

(13) Lewith G T, Watkins A D, Hyland M E, Shaw S, Broomfield J A, Dolan G, Holgate S T, "Use of ultramolecular potencies of allergen to treat asthmatic people allergic to house dust mite: double blind randomised controlled
clinical trial. BMJ 2002; 324:520

(14) Dantas F, Rampes H, "Do homeopathic medicines provoke adverse effects? A systematic review", Br Hom J 2000; 89: S35-8

(15) Frei H, Thurneysen A, "Homeopathy in acute otitis media in children: treatment effect or spontaneous resolution?", Br Hom J, 2001;90:180-182

(16) Frei H, Thurneysen A, "Treatment for hyperactive children: homeopathy and methylphenidate compared in a family setting", Br Hom J 2001;90:183-188

(17) Riley D, "Open label trial of homeopathy vs conventional medicine for respiratory and ear complaints seen in primary carte settings", J Altern Complement Med, 2001;7:149-159

(1Cool Chaufferin G et al, "Medicoeconomic assessment of treatment of recurrent acute rhinopharyngitis in 18-month-old to 4-year-old children by general practitioners", Proc 5eme Journees de l'Insitut Boiron, 2002 87-88

(19) Campbell ACH Lycopodium from provings Br Hom J 1981 70 94-9

(20) Campbell ACH Rhus from provings Br Hom J 1981 70 179-182

(21) Dantas F, Fisher P, "A systematic review of homoeopathic pathogenetic trials (?provings') published in the United Kingdom from 1945 to 1995", In Ernst E ed. "Homoeopathy: a critical appraisal", p69-97, Butterworth Heinemann, London 1998

(22) Vickers A, McCarney C, Fisher P, van Haselen R, "Can homeopaths detect homeopathic medicines? A pilot study for a randomised controlled trial", Br Hom J 2001;90:126-130

http://www.entretiens-du-carla.com/publication.php?pub=homeo&pg=preuves  

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Anonyme

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12 déc. 2010

Posté le: 14 janvier 2011 10:05:37 EST  
Aaah c'est bien possible....  

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Gala

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 14 janvier 2011 09:48:27 EST  
Merci Oursonne ! Wink

En granule toutefois, elles ont un goût sucré. 

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Gala

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 14 janvier 2011 09:47:55 EST  
Si je regarde sur le site de Boiron, le produit pour les dents Camilia contient de la belladonne et de la camomille...

Deux plantes reconnues pour leurs effets calmants.

 

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Anonyme

Inscrit le :
12 déc. 2010

Posté le: 14 janvier 2011 09:43:06 EST  
Pas ceux que j'ai utilisé pour mes enfants... c'était plutôt comme de l'eau au niveau du goût. 

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Gala

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 14 janvier 2011 09:41:08 EST  
Il ne faut pas oublier que les produits homéopathique contiennent parfois aussi des extraits de plantes dont l'efficacité est reconnu...

Selon moi, c'est plus ça qui agit qu'autre chose...

Quelqu'un peut me dire si les préparation homéopathiques ont un petit goût sucré ?  

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Anonyme

Inscrit le :
12 déc. 2010

Posté le: 14 janvier 2011 09:32:08 EST  
Vive les placebos alors !!!

Sans ces produits mes deux enfants ne l'auraient pas eu facile et par le fait même les parents non plus Wink

Ce que ça prend c'est un BON contrôle... Car il est évident que dans ce domaine, comme partout ailleurs, il y a des failles.... Si ça serait bien régis, je suis certaine que plusieurs produits resteraient sur le marché vu leur efficacité...  

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Lady_Vanessa

Inscrit le :
10 août 2010

Posté le: 14 janvier 2011 09:23:39 EST  
C'est difficile à dire, mais quand je regarde un bébé d'un mois qui a des coliques calmer en une minute avec un produit homéopathique et un de 5 mois qui fait ces dents calmer aussi vite avec une petite fiole homéopathique, je me pose plusieurs questions. Je veux dire, ils ne peuvent pas connaître l'effet placébo eux...

Par contre, ce que je trouve étrange dans les petites fioles homéopathiques pour les maux de dents, c'est que quand je lis sur l'homéopathie on parle de prendre une petite quantité de maladie et l'intégré à la solution. On peut difficilement prendre une petite quantité de mal de dent non?! J'ai l'impression que les étiquettes mélangent homéopathie et naturopathie, est-ce possible?  

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Gala

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 14 janvier 2011 08:52:01 EST  
De wikipedia

En France[modifier]

L'exercice de l'homéopathie sous le titre d'homéopathe relève de la médecine. Un homéopathe est donc nécessairement un médecin. Il peut avoir un diplôme universitaire d'homéopathie délivré par les facultés de pharmacie, mais ce n'est pas une obligation légale. L'exercice médical de l'homéopathie, auparavant toléré, est reconnu depuis 1997 par le conseil de l'ordre des médecins[35].

Comme certains autres médicaments, les remèdes homéopathiques peuvent également être prescrits par des professionnels de santé non-médecins comme les dentistes, les sages-femmes ou les kinésithérapeutes[réf. nécessaire].

La plupart des remèdes homéopathiques sont en vente libre en pharmacie sans ordonnance. Suite à la transposition de la directive européenne en droit français, les préparations homéopathiques sont soumises à une autorisation de mise sur le marché (AMM), mais contrairement aux autres médicaments, ils sont dispensés d'étude clinique[36]

En France, les médicaments homéopathiques ont subi les restrictions des dépenses de santé et leur taux de remboursement a été abaissé à 35 %.
Au Canada[modifier]


En 2003, le contexte réglementaire fédéral a changé : l'homéopathie entre dans la catégorie des produits de santé naturels tout en gardant un numéro d'enregistrement (DIN).
Efficacité de l'homéopathie[modifier]

Selon une méta-analyse citée par la revue The Lancet[37], l'effet des médicaments homéopathiques ne serait autre que celui d'un placebo. Selon une autre méta-analyse, l'homéopathie (individualisée) serait plus efficace qu'un placebo, pour combattre la diarrhée infantile.[38].

Il se détache deux tendances dans la communauté scientifique: ceux qui, avec le Lancet, souhaitent que cesse la recherche sur l'homéopathie[39] et ceux qui estiment que les résultats ne justifient pas l'arrêt des recherches[40].

La controverse de la mémoire de l'eau a été relancée par les travaux du Prix Nobel Luc Montagnier sur les empreintes électromagnétiques laissées par certains microbes dans leur milieu aqueux, résultats compatibles, selon lui, avec l'hypothèse de Benveniste. L'opinion qui prévaut actuellement est cependant que l'homéopathie a été invalidée par la communauté scientifique[ 41].

En France, en 2004, l'Académie nationale de médecine a demandé le déremboursement des préparations homéopathiques en présentant l'homéopathie comme une « méthode obsolète » fondées « à partir d'a priori conceptuels dénués de fondement scientifique » et « comme une doctrine à l'écart de tout progrès »[42] .

Cette demande de déremboursement a été refusée, après avis du Ministère de la Santé, au motif que l'usage de l'homéopathie était très répandu en France, et qu'un déremboursement grèverait au final les finances de la Sécurité sociale, les patients se tournant alors vers des produits plus coûteux et remboursés à 100%, avec une augmentation des risques d'interactions médicamenteuses[43].

Au Québec, en 2009, le Collège des médecins, par l'intermédiaire de son secrétaire, Yves Robert, indique ne pouvoir scientifiquement approuver l'homéopathie[44]. En 2010, aucune étude clinique n'a encore établi un effet thérapeutique de l'homéopathie différent de l'effet placebo . Certains homéopathes se défendent en soulignant que l'importante part de prise en charge psychologique du patient par le praticien homéopathe rend difficile son évaluation par les essais cliniques habituels. 

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Gala

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 14 janvier 2011 08:21:08 EST  
Bon...Ou se trouve le reste de mon message !? Rolling Eyes

ALORS...

J'aimerais des liens d'études prouvant l'efficacité de l'homéopathie pour en débattre un peu. Merci. Smile  

Je tient toutefois à dire que je ne suis pas au préalable en faveur de cette approche mais j'aimerais quand même voir des liens en faveur de l'homéopathie.

Un passage tiré de ce lien: http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/science_actualites/sitesactu/question_actu.php?langue=fr&id_article=4643

"Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs ont analysé plus de 200 essais cliniques évaluant toutes sortes de médicaments homéopathiques, qui ciblent des pathologies diverses allant des allergies aux troubles intestinaux.

Tous ces essais ont été effectués selon la méthode dite du « double aveugle contre placebo », désormais incontournable, qui exige que seule la moitié des malades testés reçoivent le médicament étudié, les autres recevant une préparation inactive, le placebo. En outre, les malades comme les expérimentateurs doivent ignorer quels sujets reçoivent quelle préparation. Un nombre équivalent d'études allopathiques, portant sur des pathologies analogues, a également été sélectionné pour servir de témoin.

Les expérimentateurs ont ensuite épluché ces publications, en traquant les biais méthodologiques (mauvaise sélection de l'échantillon de patients, mauvais traitement statistique des résultats, etc.). Après en avoir éliminé près de la moitié comme étant « de faible qualité » (tout en reconnaissant que les allopathes dans leur ensemble ne font pas de meilleurs essais que les homéopathes), les chercheurs se sont aperçus que, certes, la majorité des études indiquait un effet plus important du traitement que du placebo. Mais c'étaient les protocoles à plus faible effectif (une soixantaine de patients) qui montraient les effets les plus forts (en homéopathie comme en allopathie, d'ailleurs).

Cet effet allait s'affaiblissant à mesure que l'effectif montait (1500 patients pour les plus grosses études). Mais la différence est qu'avec l'homéopathie, les essais à fort effectif avaient un effet tendant vers zéro , alors que cet effet restait bien perceptible pour les médicaments allopathiques. Ce qui prouve, selon les signataires , l'absence d'efficacité clinique des médicaments homéopathiques."
 

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