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L'art de la simplicité / L'essentiel

Auteur Message

gouglou

Inscrit le :
05 juil. 2009

Posté le: 5 juillet 2009 17:24:29 EDT  
Bonjour à toutes !

Certaines d'entre vous ont elles adopté un mode de vie "anti-consommation" ?
Depuis quelques années maintenant, je m'attache à simplifier mon environnement matériel pour mieux vivre.
Depuis ce jour où j'ai lu le livre "l'art de la simplicité" de Dominique Loreau, je vis différemment. J'ai pris conscience que si trop d'objets m'entourent, je suis bien plus stressée. J'ai donc fait le vide dans ma maison, dans mes vêtements, dans tout ce qui m'appartient et je n'ai gardé que les choses qui sont essentielles à mon existence.
Bien sûr, je n'ai pas encore fait complétement le vide, cela prend du temps...
Dans mon entourage, j'ai un peu l'impression d'être un extra terrestre ! Peu de personnes partage vraiment mon art de vivre, comme si simplifier sa vie, atteindre l'essentiel...
J'ai déjà proposé ce livre à plusieurs personnes, mais j'ai l'impression d'être la seule à l'apprécier vraiment...ok ce n'est pas un chef d'oeuvre..
Et vous, êtes vous comme moi ? 

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Calipso

Inscrit le :
17 juin 2008

Posté le: 5 mai 2010 17:22:48 EDT  
Je ne suis sans doute pas rendue au niveau de simplicité de certaines, mais personnellement, je me contente de peu...Je n'achète quasiment jamais de vêtements, je n'aime pas magasiner, peu de cosmétiques, mais par contre, j'achète local et bio, donc parfois ça me coûte un peu plus cher de ce côté là. Mon chum est hélas plus dépensier pour des gugusses plus ou moins utiles, mais bon, j'essaie de limiter les folies. J'essaie tranquillement de me défaire du superflu, en vendant sur les pacs.
On a 2 autos, mais pas par choix, parce que nous travaillons tous les 2 sur Montréal dans des zones moins bien desservies, et moi je travaille aussi la nuit à l'heure ou les transports en commun sont denrée rare.
Je suis pas une grosse consommatrice, et même en réduisant mon salaire des 2 tiers, on arrive à s'en sortir, en évitant de dépenser pour le futile Wink
On pense s'installer en France dans quelques années, et on regarde du côté des maisons écologiques, avec transport en commun à distance de marche, à côté de la ville, mais au vert!

  

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Gala

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12 sept. 2007

Posté le: 5 mai 2010 09:58:02 EDT  
C'est l'fun de te lire ce matin Meb29 ! Je me suis aussi beaucoup libéré avec les années et je ne m'en porte que mieux. Je trouve ma maison facile à nettoyer désormais et nous avons l'essentiel pour être bien. J'ai un grand bungalow mais nous avons aménagés le sous-sol en bachelor et la mère de mon chum y demeure. J'ai donc l'étage du haut et cela nous suffit amplement. J'apprécie l'aide que nous apporte ma belle-mère avec la petite ou la popotte.

Plus nous nous libérons, plus nous avons de la place pour du nouveau. Moins nous avons à l'extérieur, plus notre intérieur peu devenir riche. Beaucoup de problèmes de société vient de notre esclavage à la consommation. Et je ne fais pas exception à la règle, j'ai encore du chemin à faire et je consomme encore de temps à autres des choses qu'en bout de ligne, je pourrais me passé. En fait, la vraie et seule question à se posé lorsqu'il vient le temps de faire un achat c'est " est-ce que j'en n'ai vraiment besoin ?".

La plupart du temps, la réponse est non. Je pense qu'ont s'inventent des besoins.

 

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Mistinguette

Inscrit le :
16 sept. 2009

Posté le: 5 mai 2010 08:32:12 EDT  
Voici un sujet que je trouve très intéressant moi aussi.
Je ne pratique pas la simplicité volontaire, je consomme, mais en grosse modération. Tout comme plusieurs mamans qui ont déjà répondu, mes voyages et déménagements m'ont "forcé" à me libérer de beaucoup de choses. J'ai vécu en Asie pendant quelques années et dans ma ville il y avait un camp de réfugiés tibétains. Mon copain et moi leur avons donné BEAUCOUP de vêtements. souvent ils arrivaient au camp avec simplement ce qu'ils avaient sur le dos et ça remet les choses en perspective! Vider nos armoires pour donner à des gens qui n'avaient strictement plus rien m'a fait un bien fou.
Aussi, une fois en voyage la cie aérienne a perdu tous mes bagages sans jamais les retrouver... J'étais seule pour 2 mois et je me suis très bien débrouillée! J'ai voyagé léger, j'ai fais plus de lavage et honnêtement j'ai bcp aimé l'expérience.
Finalement je ne suis pas trop folle de faire toujours du ménage et le bordel ça m'énerve. Donc d'avoir moins de gugusses, ça aide bcp! J'ai avoir une maison "épurée" où l'on peut respirer. Ma meilleure amie... c'est tout le contraire. J'adore ce qu'elle a chez elle, mais c'est un peu étourdissant! Mais elle recycle tout et garde tout... À ce niveau là on est très différentes!
Toutes ces expériences m'ont porté à me questionner sur la valeur de mes objets. Il y a certaines choses auxquelles je tiens mordicus, mes livres par exemple. Mais j'essaie de moins acheter. C'est bon pour le moral et pour le porte-feuille! Question bébé, mes amies et moi on se passe tout, alors les gros morceaux comme la soucoupe de jeu et même les vêtements, on se les passe tous!
Avoir moins, ça fait tellement du bien! 

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marion-hugo

Inscrit le :
05 mai 2010

Posté le: 5 mai 2010 05:56:17 EDT  
L'art de la simplicité
Je ne sais pas si ce lien est toujours d'actualité mais ça m'a touché qu'autant de femme est ce soucis de revenir à quelque chose d'essentiel. j'ai ouvert ce livre il y a plus de 3 ans je crois, et peu à peu je m'y suis mise avec passion. Mais après 3 déménagements et croyant vraiment être une minimaliste, je me rends bien compte qu'entre le bébé, mon mari, et les affaires achetées, je n'ai jamais un tiroir de libre ou même à moitié vide. C'est un nouvel idéal aujourd'hui. Ca parait idiot non? Comme un trou dans son agenda ou uen heure pour soi sans aucune culpabilité. Ca parait bête mais c'est dure à faire. Suis-je la seule dans ce cas? 

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Anonyme

Inscrit le :
04 déc. 2007

Posté le: 14 juillet 2009 23:29:24 EDT  
Tu as raison, le réseau social est super important. Moi aussi ma famille et mes amis sont des ressources que j'utilise et il y a beaucoup d'échange entre nous. Mon chum et ses amis par ex. qui vivent tout près de chez nous achètent la même marque d'outils comme ça c'est compatible lorsqu'ils se les échanges.

Bon, je pense qu'en général nous vivons en effet simplement sans bouder noter plaisir parfois. 

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Marie-Lili

Inscrit le :
11 mai 2004

Posté le: 10 juillet 2009 13:46:22 EDT  
Pour ce qui est des ressources communautaires et collectives, il ne s'agit pas forcément d'organismes mis sur pied dans ta localité. De mon point de vue, ça peut être aussi la famille et les amis, bref, un réseau qui nous offre de l'aide et qu'on peut nous aussi aider en retour. J'ai la chance d'avoir ma famille proche de moi, alors je fais souvent appel à eux et vice versa. Ex: si j'ai besoin d'un outil, au lieu de courir au magasin m'en acheter un, je vais demander à la ronde si quelqu'un peut m'en prêter un... 

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Marie-Lili

Inscrit le :
11 mai 2004

Posté le: 10 juillet 2009 13:43:35 EDT  
Bernie33 a écrit
Mais j'ai besoin de l'assurance d'avoir un petit coussin financier sinon je deviens anxieuse. 


T'en fais pas, je suis pareille! Il est important pour moi d'avoir toujours un peu d'argent de côté au cas où. Si je n'avais pas ça, moi aussi je me sentirais très insécure. 

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Maman Nangaï

Inscrit le :
18 févr. 2008

Posté le: 10 juillet 2009 11:51:00 EDT  
Bernie33: Eh bien voilà! Tu es exactement dans l'esprit de la simplicité! Avoir besoin d'un coussin financier ne va pas à l'encontre de l'art de la simplicité. Avoir besoin de toujours plus d'argent pour augmenter ses biens, oui. Mettre un peu d'argent de côté en prévision des mauvais jours, non.

La simplicité volontaire ne rime pas avec pauvreté ou absence de tout bien mais bien de vivre dans la simplicité, avec comme base l'essentiel pour être heureux. Maintenant, le problème c'est que l'essentiel peut varier énormément d'une personne à une autre Wink 

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Anonyme

Inscrit le :
04 déc. 2007

Posté le: 10 juillet 2009 11:12:21 EDT  
Tu as raison, c'est vrai que nous sommes gâtés au Qc. en ressources communautaires aujourd'hui. C'est sûrement que je ne les connais pas. Je suis peut-être restée avec les images de ma jeunesse.

Je trouve qu'il faut un certain revenu tout de même pour combler les besoins de base. Je ne demande pas un gros salaire mais un salaire qui permet de les combler.

J'ai vécu dans la pauvreté jeune et je suis capable de me débrouiller avec très peu. J'ai vécu une année à Paris avec moins de 10 000$. Faut le faire.

Je gagne aussi 2x moins de salaire maintenant par choix. J'aime dans une certaine mesure vivre frugalement. Nous n'avons pas d'auto, achetons des trucs usagés parfois, nous consommons peu en fait. Mais j'ai besoin de l'assurance d'avoir un petit coussin financier sinon je deviens anxieuse. 

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Maman Nangaï

Inscrit le :
18 févr. 2008

Posté le: 9 juillet 2009 19:55:04 EDT  
Bernie33 a écrit

Moi je ne peux pas me défaire de la dépendance à l'argent. Je ne veux jamais vivre l'angoisse de mes parents et je crois que l'argent est nécessaire pour combler nos besoins et que les moyens collectifs et communautaires ne sont suffisants. Alors dans une certaine mesure je trouve que ce concept est bien lorsqu'on a l'assurance que nos besoins de base sont comblés.  


En fait, être moins dépendant de l'argent ne veut pas nécessairement dire ne pas avoir d'argent... Cela veut peut-être dire diminuer son niveau de consommation, diminuer l'acquisition de matériel neuf de toute sorte, partager nos biens, etc. Ne pas toujours vivre seulement en fonction de l'argent.

Cela veut aussi dire pouvoir bien vivre même lorsque le salaire est plus petit. Adapter ses activités en fonction de ce que l'on a et pas seulement en fonction de nos besoins. Nous avons une capacité incroyable de nous créer des besoins en pensant que nous irons mieux avec plus en main. Pourtant, nous faisons faute route en pensant ainsi car à la base, tout être humain peut s'adapter à un environnement moins bien nanti si son esprit est libre et en paix.

Lorsque j'étais seule, je gagnais le double de mon salaire actuel. Pourtant, je ne me sens pas plus coincée maintenant qu'avant. Et j'ai un enfant et un conjoint à charge. Je me suis même permise d'acheter une voiture! Maintenant, j'utilise davantage les ressources collectives autour de moi, ce que je ne faisais pas avant. C'est drôle, mais contrairement à toi Bernie33, je trouve qu'il y a énormément de ressources communautaires au Québec. Je crois que nous avons su développer ce système d'entraide pour combler un peu l'insuffisance d'entraide familiale due aux familles trop peu nombreuse. 

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Marie-Lili

Inscrit le :
11 mai 2004

Posté le: 9 juillet 2009 14:24:17 EDT  
Tiens, ça me fait penser à un ami de mon chum. Il doit valoir facilement 1 million, ce gars-là, car il a beaucoup investi dans l'immobilier. Pourtant il vit très simplement, dans son habillement, dans ce qu'il possède, dans sa façon de se déplacer (sa voiture), dans ses sorties. Il est très loin de vivre dans le luxe et ça lui convient. De l'avis de mon chum, il pourrait se permettre d'arrêter de travailler et ne vivre que sur ses revenus de loyers, mais il a quand même un petit travail qu'il aime bien. De temps à autres, il part en voyage avec sa mère. Il n'est pas philanthrope, mais c'est un gars qui ressemble à n'importe quel gars, et pourtant il est riche. À mon sens, il pratique la simplicité volontaire car il n'a pas besoin de beaucoup pour être heureux.

Toutefois, qu'est-ce qu'il fait avec son argent...J'en sais trop rien. J'ai l'impression qu'il fait juste l'accumuler ou le réinvestir.   

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Marie-Lili

Inscrit le :
11 mai 2004

Posté le: 9 juillet 2009 13:48:14 EDT  
Carly a écrit
Hummm ???

Je réfléchis à voix haute là...

Et le monde qui ont de l'argent, ils font quoi avec quand ils pratiquent la «simplicité volontaire» ???

Carly 


Ils se servent de leur argent pour vivre des expériences enrichissantes, voyager, aider les autres, plutôt que d'accumuler du matériel. Ou encore, ils accumulent du matériel, mais plutôt que de s'en réserver l'usage exclusif, ils partagent avec les autres, les moins fortunés. Je me souviens avoir lu un article qui parlait d'un riche philanthrope qui adorait acheter des livres, mais qui ne les gardait jamais car il ne les relisait pas, alors il les donnait au fur et à mesure à des gens qui n'avaient pas les moyens de s'en offrir. Dans cette optique, je pense que oui, il est possible d'avoir beaucoup d'argent tout en vivant simplement. 

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Anonyme

Inscrit le :
04 déc. 2007

Posté le: 9 juillet 2009 12:36:12 EDT  
Vous commentaires me font vraiment réfléchir.

Je pensais adhérer aux principes de simplicité volontaire dans une grande mesure. La chose qui m'a toujours empêché d'adhérer totalement à ce mouvement c'est la question de l'argent.

Mes parents nous ont élevé avec très peu d'argent (la plupart de leurs amis aussi). Sauf que ce n'était pas volontaire. Avoir grandi dans la pauvreté financière et la simplicité forcée ne me laisse pas de bons souvenirs. Ma famille et moi avons beaucoup souffert.

Donc je suis allée voir sur le site. Résultat : je partage les éléments de la définition qu'il donne sauf deux :

i]Une façon de vivre qui cherche à être moins dépendante de l'argent (?);

Un recours plus grand à des moyens collectifs et communautaires pour répondre à ses besoins et donc un effort pour le développement d'une plus grande solidarité (?);

Moi je ne peux pas me défaire de la dépendance à l'argent. Je ne veux jamais vivre l'angoisse de mes parents et je crois que l'argent est nécessaire pour combler nos besoins et que les moyens collectifs et communautaires ne sont suffisants. Alors dans une certaine mesure je trouve que ce concept est bien lorsqu'on a l'assurance que nos besoins de base sont comblés.  

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Anonyme

Inscrit le :
04 déc. 2007

Posté le: 9 juillet 2009 12:28:34 EDT  
 ... 

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Carly

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 9 juillet 2009 12:03:09 EDT  
Hummm ???

Je réfléchis à voix haute là...

Et le monde qui ont de l'argent, ils font quoi avec quand ils pratiquent la «simplicité volontaire» ???

Carly 

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Marie-Lili

Inscrit le :
11 mai 2004

Posté le: 9 juillet 2009 11:35:48 EDT  
tarz a écrit
C'est juste que j'ai de la misère à dire que je suis adepte de quelque chose si je n'adhère pas à au moins 50% de ce qui est profané par un mouvement, tendance ou autre.

Pour moi, le mot adepte est fort.


Alors c'est sans doute que ce mode de vie ne t'attire pas plus que ça et c'est correct ainsi. L'important, comme le disait Gabrielle, c'est de respecter ta nature profonde dans tout cela. 

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Marie-Lili

Inscrit le :
11 mai 2004

Posté le: 9 juillet 2009 11:34:08 EDT  
tarz a écrit
Si je me fis seulement a vos propos, et bien pratiquement tout le monde sur la planète fait de la simplicité volontaire, à différent niveau bien sûr.


Peut-être que tout le monde le fait à un niveau ou un autre, mais tous ne sont pas adeptes. Tout dépend de ce qui se passe entre les deux oreilles. Je connais un gars qui vit dans un petit 4 et demi et possède un bazou, mais n'en est pas du tout heureux. Il ne rêve que du jour où il aura les moyens d'avoir sa grosse maison et son char de l'année! Donc, il vit simplement, mais il ne vise pas la simplicité comme mode de vie. De mon point de vue, il n'est donc pas adepte. À l'inverse, il existe des gens qui ont tout, mais qui progressivement sont attirés par la simplicité et décident de changer de mode de consommation. Ça ne paraît peut-être pas de l'extérieur, mais le désir d'adopter un mode de vie plus simple est présent, donc ils sont adeptes. 

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tarz

Inscrit le :
28 nov. 2007

Posté le: 9 juillet 2009 10:41:08 EDT  
Je rectifie un peu mon point.

Vous m'avez fait réfléchir et je suis allé m'informer sur des sites spécialisés en simplicité volontaire.

C'est juste que j'ai de la misère à dire que je suis adepte de quelque chose si je n'adhère pas à au moins 50% de ce qui est profané par un mouvement, tendance ou autre.

Pour moi, le mot adepte est fort.

Si je me fis seulement a vos propos, et bien pratiquement tout le monde sur la planète fait de la simplicité volontaire, à différent niveau bien sûr.

"CertainEs vont commencer par rationaliser leur utilisation de l'argent, d'autres, par réduire certaines dépenses inutiles, d'autre encore, par diminuer leur temps passé devant la télévision, par modifier l'utilisation de leur voiture ou par commencer à composter leurs restes de table." Source www.simplicitevolontaire.info  

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Maman Nangaï

Inscrit le :
18 févr. 2008

Posté le: 9 juillet 2009 09:58:32 EDT  
La simplicité c'est aussi l'art du partage. Accepter de ne pas être le propriétaire de tout ce que tu as besoin dans la vie.

C'est vrai qu'être adepte de cette philosophie nous amène inévitablement vers des valeurs écologiques. Mais (dans mon cas) même si j'y porte une attention particulière, je suis loin d'être une pro-vert professionnelle. Il y en a qui me dépasse de beaucoup dans ce domaine.

L'art de la simplicité ne veut pas non plus dire de ne jamais se faciliter la vie. Moi aussi j'opte pour la facilité de temps en temps. Ca fait du bien! Mias disons que d'une façon générale, ce n'est pas ce qui me guide dans ma vie.

Je viens d'une famille de 4 enfants, un seul salaire, ma mère à la maison. Donc, j'ai grandi dans ces valeurs et je les ai adoptées. Pourtant, ma soeur, qui a été élevée dans la même maison, n'est pas du tout une adepte de la simplicité. C'est une sur-consommatrice excentrique (excuse-moi petite soeur!!). Puis, ca nous fait tous bien rire quand on se retrouve en famille. L'éducation joue c'est vrai, mais la personnalité de chacun a aussi une influcence importante. 

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Maman Nangaï

Inscrit le :
18 févr. 2008

Posté le: 9 juillet 2009 09:44:43 EDT  
Tarz : Je renchéris sur ce que Marie-Lili t'a répondu quant à ta définition sur la simplicité volontaire. Il s'agit effectivement d'une vision de la vie, une façon d'entrevoir les choses, le quotidien. Dans sa simplicité, Marie-Lili fait probablement pleins de trucs que je ne fais pas nécessairement. Pourtant, nous sommes toutes les deux adeptes de la simplicité.

La simplicité volontaire n'a rien à voir avec le fait d'être ou non à la maison. J'adhérais à ce concept célibataire professionnelle, enceinte, en congé maternité et encore maintenant alors que je suis de retour sur le marché du travail. Elle n'a rien à voir avec l'argent que tu as dans ton compte en banque, les dettes que tu as accumulées ou encore le travail que tu fais. Elle est dans notre tête!

Des petits exemples:

Pendant toute ma vie de célibataire, où j'avais un excellent salaire, j'ai toujours opté pour la colocation. En partageant temps et espace avec quelqu'un, j'économisais beaucoup (temps, argent, etc,) en plus de vivre des moments génials avec mes colocs. À la fin de mon séjour au Burkina, j'ai fait de la colocation familiale avec une amie, son chum et sa fille. Nous n'avions pas beaucoup d'argent et c'était le seul moyen pour pouvoir rester plus longtemps.

Seule, j'avais l'agent pour m'acheter une voiture mais je préférais circuler à vélo et à pied lorsque j'habitais à Montréal (pendant 10 ans). Maintenant, j'ai un fils, j'habite en région. Je me suis achetée une voiture (vieille de 8 ans) mais j'ai un vélo et un siège pour fiston. Quand il fait beau, c'est le vélo pour les courses, la garderie et quand il pleut, c'est la voiture. Donc, limiter l'utilisation de la voiure. Pourtant j'adore conduire mais en même temps, j'aime être active et rouler mon vélo. Ce n'est donc pas un sacrifice pour moi.

J'ai toujours aimé magasiner mais j'ai appris avec le temps à contôler mes envies d'achat. A prendre le temps de réfléchir avant d'acheter. Je ne dis pas que tout est réglé. J'ai encore des impulsions mais elles sont beaucoup moins importantes qu'avant.

J'utilise le beurre de karité comme pommade. J'achete quelques crèmes à l'occasion mais c'est quand même rare. Pourtant j'aime ça! Mais souvent, je me dis que vaut mieux aller jouer dehors et faire de l'exercice pour avoir un beau teint plutôt que de se fier aux crèmes.

J'ai des dettes car j'ai dû m'endetter pour pouvoir rester au Burkina quelques mois supplémentaires afin d'être séparée moins longtemps de mon conjoint. Malgré ces dettes (qui étaient à mon avis très justifiées), je suis tout aussi simple!

Si pendant un certain temps, J'ai pas d'ouvre-boîte... pas grave, j'utilise un couteau. Pas de télé ...pas grave je vais écouter la radio. Pas d'ordi... pas grave je vais aller au cyber. J'ai toujours aimé trouver des solutions à mes problèmes. Et quand je n'ai pas la solution, je me tourne vers mes amies si chères a mes yeux qui ont toujours une idée géniale ou un coup de main à me proposer.
 

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