Les signatures forum sont temporairement désactivées.
Se connecter pour répondre
Auteur | Message |
---|---|
GalaInscrit le : |
Je suis dans les vieilles de mes cours avec mes 30 ans (ça fait tellement drôle d'écrire ça ! ) et parfois, je me demande en regardant les jeune filles ( en grande majorité en psycho ) dans mes cours et me demande si elles prennent toute la mesure des défis qui les attendent en sortant de l'école et si elle seront suffisamment outillées pour répondre à des cas de plus en plus lourds dans un système surchargé et qui à du mal à répondre à la demande...Je parle principalement d'expérience de vie mais aussi de maturité ( on s'entend pour dire que nous ne sommes pas les mêmes à 20 ans qu'à 30-35 ans et plus ).
Est-ce que l'âge est un facteur déterminants pour certaines professions selon vous ? Seriez-vous à l'aise de confier vos ennuis familiaux ou personnel avec une jeune femme de 22 ans, sans enfants et avec un bagage de vie limité ? Parfois, il m'arrive d'entendre les discussions entres elles et je me dit" wow, c'est vraiment des sujets d'ados..." Je suis tout à fait consciente que certaines d'entre elles et peu-être même la majorité sans sortiront avec de bonne note mais est-ce suffisant pour venir en aide et travailler avec l'esprit humain, des problèmes d'émotions qui sont toujours très sensibles, très délicat et dans lequel il ne faut pas, surtout pas, nuire ... Enfin...Qu'en pensez-vous ? |
|
|
AnonymeInscrit le : |
angelbears78 a écrit Je me dis que tout le monde doit commencer quelque part. Rarement les gens vont sortir de l'ecole en ayant tout de suite le gros poste. L'enseignant va commencer par du remplacement, des contrats et ainsi elles prenderont de l'experience jusqu'a elles atteingnent le haut de la liste pour pourvoir acceder a un post permanent. Et je retourne la question a l'envers, les vieux de la vieilles ne sont-ils pas des fois depassé, pas a jour??? L'experience ils l'ont surement mais si ils ne sont pas au gout du jour et n'arrive pas a combler les besoins d'aujourd'hui, ce n'est pas mieux. En enseignement malheureusement, on demande aux novices d'être aussi bons que des experts. On leur donne les classes les plus difficiles, les contrats dans lesquels plusieurs enseignants suppléants sont passés, souvent dans les milieux parmi moins attirants, car les experts prennent justement de l'expérience (qui se calcule en nombre d'année et non en expertise) et choisissent les postes les plus "faciles" auprès des clientèles les plus "dociles". C'est une tendance qui s'observe et qui contribue également au taux de décrochage élevé dans cette profession (20% dans les 5 premières années, chiffres observés dans plusieurs pays). Par contre, les enseignants débutants ont une formation initiale plus "à jour" et sur certaines questions, sont mieux outillés et plus motivés et énergiques que leurs prédécesseurs qui peuvent se sentir dépassés devant la lourdeur et la complexité de la tâche d'aujourd'hui. J'ai tendance à être critique quand j'observe un professionnel et ses compétences, qu'il soit jeune ou pas. Surtout, dans le monde d'aujourd'hui, j'ai tendance à penser que l'expérience n'est pas un gage de compétence. Mais je sais que ça influence nos choix quand la personne "a l'air" jeune. |
Mimie82Inscrit le : |
«c'est pas normal me semble madame de se mettre dans cet état là! Votre enfant va survivre y en a des pires» Ça me fait penser que 3 jours après ma fausse-couche, j'ai vu une doc qui fait des suivis de grossesse depuis au moins 20 ans. En voyant que je pleurais elle m'a dit "Tu devrais prendre des anti-dépresseurs, pleurer de même, ça n'a pas de sens. Les femmes font des fausses-couches tous les jours!". La preuve que le métier et l'expérience ne donnent pas du tact ou de l'empathie. |
CalipsoInscrit le : |
Tout dépend aussi si ce métier est le premier que l'on exerce ou non. On peut avoir bifurqué 'sur le tard' dans un autre domaine et donc l'âge ne reflètera pas l'expérience dans le dudit métier, par contre, notre bagage et expérience de vie pourra teinter la pratique sans aucun doute. Ce qui fait que malgré l'âge et l'inexpérience, on n'exercera pas tout à fait de la même façon à 25 qu'à 40 ans...
|
GalaInscrit le : |
L'empathie est un sentiment qui se développe tôt dans la vie...C'est un point important que tu apporte Marguerite...
Pour revenir sur le sujet principal, j'ai écouté un documentaire hier sur les enfants de DPJ et l'avocat qui était interviewé attribuait une partie du problème au manque d'expérience des TS ( travailleurs social ). Il est clair pour moi que certains domaines exige un suivi plus étroit des débutants(es) et ce, même après les stages... |
Marguerite123Inscrit le : |
Pour certaines professions qui mettent la personne en relation d'aide, malheureusement, il y a des aptitudes qui ne s'apprennent pas comme l'empathie. Selon moi, c'est l'empathie qui permet à une personne d'agir avec tact. Un exemple : Azaouellé? Je dirais que 75% du temps les étudiants ont manqué de tact et avait des préjugés que j'attribue à leur âge Je crois aussi qu'ils ont manqué de tact parce qu'ils n'ont pas su se mettre à votre place. Jamais il ne me serait venu à l'esprit de banaliser vos émotions ex : «c'est pas normal me semble madame de se mettre dans cet état là! Votre enfant va survivre y en a des pires» alors que la personne savait que vous veniez de recevoir de mauvaises nouvelles concernant votre enfant. |
cynthia87Inscrit le : |
Bah comme certaines l'ont dit, on commence tous à quelque part dans la vie.
Je ne vois aucun problème à faire affaire avec un ou une jeune professionnelle... Desfois même, et je parle par expérience, ils sont plus compétents/diplomates/sympathiques que les vieux.... J'ai pour mon dire aussi que les jeunes entrent dans leur métier, alors ils ont la passion toute fraiche... ils aiment ce qu'ils font et ça parait... contrairement à certains vieux blasés qui auraient dû prendre leur retraite il y a déjà 15 ans.... Moi personnellement, j'ai étudié en Intervention en délinquance... j'ai été intervenante pour la première fois à 21 ans et c'est sûr que je me faisais "rentrer dedans" par les jeunes de 16-17 ans qui me disaient que j'étais à peine plus agée qu'eux.... mais j'ai fini avec le temps, par me faire respecter parce que j'avais l'air crédible... Je ne pense pas que ça ait un lien avec l'âge, mais plutôt avec la personne que l'on est en tant que telle. |
GalaInscrit le : |
Merci beaucoup de vos réponses variées !
En fait, je ne doute pas un instant que plusieurs jeunes femmes et hommes peuvent être tout à fait compétents malgré leurs jeunes âges mais je me demandais seulement si certains domaines demandait plus d'expérience de vie que d'autres, ce que vous s'en pensiez, comment vous vous sentiez face à cela... C'était vraiment une question à la base et je réalise donc que c'est vraiment différent d'une personne à l'autre. Il ne faut pas oublier qu'il y a des domaines plus "sensibles" que d'autres. Merci. |
mariasuInscrit le : |
Je ne doute pas qu'une jeune personne puisse être autant sinon plus compétente qu'une personne plus agée et ayant plus d'expérience dans son domaine. Je dis juste que mettons pour un psychologue, moi PERSONELLEMENT, j'aurais du mal a me confier a qqun de plus jeune que moi... C'est pas correct mais j'y peux rien c'est comme ca.
Pour beaucoup d'autres métiers, je fais entièrement confiance aux jeunes. Vous savez a 19 ans enceinte de mon fils je me faisais souvent regarder croche par des femmes et ca me mettait en $%?%? parce je suis persuader d'être une aussi bonne maman sinon meilleure que plein d'autres aillant eu leurs enfants dans la trentaine. ca n,a rien a voir l'age. |
CrockPotInscrit le : |
Mimie82 a écrit On n'a pas besoin d'avoir attrapé toutes les maladies pour être un bon médecin. Pas besoin d'avoir vécu les mêmes expériences que la clientèle pour faire preuve de compétence et d'empathie! Entièrement d'accord (dans la plupart des cas). Exemple, ici, nous avons une gynécologue qui n'a jamais eu d'enfant, et pourtant, c'est une perle. Par expérience personnelle et selon les dires de toutes les personnes qui ont eu affaire avec elle, elle est vraiment excellente. |
Mimie82Inscrit le : |
Je pars aussi du principe que ce n'est pas parce que la personne devant nous n'a pas vécu la même situation que nous qu'elle sera moins compréhensive et empathique.
De toute façon, se fier à ses propres expériences de vie pour intervenir n'est pas hyper positif puisque pour une même situation, deux personnes peuvent le vivre de façon totalement différentes. Et quelqu'un qui n'a pas été "poqué" par la vie ne fera pas un moins bon intervenant. On n'a pas besoin d'avoir attrapé toutes les maladies pour être un bon médecin. Pas besoin d'avoir vécu les mêmes expériences que la clientèle pour faire preuve de compétence et d'empathie! |
Tanya23Inscrit le : |
La question que je me pose moi c'est plutot...comment vous faites pour decider qui a assez ou pas d'experiences de vies? Comment vous savez que la fille de 23 ans que vous voyez n'a pas deja deux enfants dont un qu'elle a donner en adoption? Ou qu'elle n'a pas ete une enfant du divorce avec un pere ou une mere qui a disparu du portrait? Je trouve moche de juger sur l'apparence de jeunesse d'une personne pour supposer qu'elle n'est pas competente. On ne sait jamais ce qui se passe dans la cours du voisin et on devrait laisser sa chance au coureur. Si la facon de faire de la personne ne nous plait pas, la on peut aller voir ailleurs, mais ca je le ferais meme avec une personne plus agee.
Par contre il est possible d'eprouver un malaise a l'idee de se confier a une personne plus jeune que soi et ca ce n'est pas necessairement un prejuge. |
Anna BananaInscrit le : |
Bon, ben moi j'arrive avec mes gros préjugés ! S'il s'agit de mon gynéco, mon psy, mon vétérinaire (bon ... celui de mon chien, vous aviez compris ) bref les professions que je mets dans la catégorie "si-tu-te-trompes-ça-va-être-épouvantable", c'est plus fort que moi, je me sens plus en confiance avec quelqu'un qui a les tempes grisonnantes. Après mon accouchement, c'est une jeune externe qui est venue me demander c'était pour être quoi la méthode de contraception utilisée ... ça m'a énarvé ! J'avais l'impression de devoir me confier à la petite soeur de mon amie.
J'dis pas que c'est correct, mais c'est ça pis c'est toute. |
milou09 (suerte11)Inscrit le : |
Je pense pas mal comme Mariasu et Tortue020... Pour certains métiers, ça ne fait pas tellement de différence mais pour d'autres, ça me dérange plus. Mais je pense aussi que ça dépend des personnes... En partant, il faut être à l'aise avec les gens auprès desquels on travaille et il faut arriver à se mettre à leur place, à être empathique si on veut faire correctement notre travail. Je pense que quelqu'un qui respecte ses limites saura toujours offrir un bon service!
Personnellement, j'ai étudié dans le domaine social et à ma sortie de l'université, je ne me sentais vraiment, mais vraiment pas prête à travailler auprès de tous les types de "clientèle". Je ne me serais pas vue, à 23 ans, travailler auprès de familles ou de femmes victimes de violence, par exemple. En fait, je l'ai fait lors d'un contrat et je voyais que j'apportais quelque chose aux gens auprès de qui je travaillais mais je n'étais pas à l'aise. Je me sentais un peu "usurpatrice". J'ai donc choisi de travaillé auprès des jeunes en difficulté, auprès de qui je me sentais plus crédible et utile. Mais avec les années, j'ai pris des expérience et depuis plusieurs années maintenant, je travaille auprès de jeunes parents qui ont des enfants de 0 à 5 ans et j'ai aussi travaillé avec des groupements de femmes qui luttent contre les violences faites aux femmes. J'ai le sentiment d'avoir maintenant les atouts nécessaires alors que je ne crois pas que je les avais à ma sortie de l'école. |
AnonymeInscrit le : |
Moi aussi je pense comme Mariasu, ca dépend des métiers. Dans certains métiers j'aime mieux les prendre jeunes ( plus ouverts d'esprits des fois, etc...) et dans d'autres métiers j'aime mieux l'expérience. Comme en psycho par exemple.
Moi aussi je me rappelle de mes cours a l'université, les profs étaient quasiment obligés de faire de la discipline! |
Le gros bon sensInscrit le : |
Peut-être que ça n'a pas rapport, mais dans mon cas, j'ai toujours travaillé dans l'entreprise familial en construction depuis mon jeune âge... Je me suis essayé au Cegep et j'ai arrêté de me faire des à croire et j'ai été me chercher un dep dans le domaine familial, devenant sur le coup une vrai machine ( )... j'étais a ma place !
Pour en venir au faite que, sur ±20 élèves, pour avoir trempé toute ma vie dans le domaine, je pouvais facilement dire que la moitié du groupe n'était pas à leur place du tout !!! Et au fil des ans, j'en ai croisé quelques uns à gauche à droite et en effet, y en a plusieurs qui ont fait d'autre chose !!! Qui veut dire que du haut de ma petite trentaine, qu'avoir été "bright" dans ma super vingtaine, que j'aurais s'en doute moins perdu de temps !! Mais je ne regrette e-rien ! |
mariasuInscrit le : |
ben je suis peut être pas correct là mais moi je tripperais pas tant que ca d'aller raconter mes problèmes familiaux a quelqu'un qui n'a jamais eu a dealer avec les mêmes défis que moi. C'est sure ca dépend des métiers.. je fais confiance a un médecin jeune, a une jeune avocate etc. mais un psy j'aurais de la misere.
J'ai eu mon premier enfant a 19 ans, comme j'étais jeune et je n'avais pas énormément de sous, j'étais dans les mamans olo peut etre que vous connaissez? Enfin bref, j'allais là surtout pour jaser avec d'autres mamans parce que le temps etait long seule a la maison avec bébé tout le temps. Mais il y avait une infirmière qui nous rencontrait tour a tour, elle devait avoir dans les 50 ans mais n'avait pas d'enfants. quand elle pesait bébé et voulait savoir ce que bébé mangeait et tout et tout ca allait... mais elle me conseillait souvent sur d'autres affaires que j'avais juste le gout d'y dire: qu'est ce t'en sais toi? Je disais rien et disais oui oui mais j'avais envie d'y dire en titi des fois. Le pire c'est que parfois je l'ai écouté et ca été chaque fois une gaffe de l'écouter! |
RoukinetteInscrit le : |
Et... je suis personnellement très à l'aise avec de jeunes professionnels. Je les trouve souvent moins résistants aux changements, plus ouverts d'esprit, plus souples dans leur pratique et aussi, de façon générale, plus à l'écoute.
|
RoukinetteInscrit le : |
Les jeunes filles en psycho que tu décris ne pratiqueront pas à l'âge de 22 ans. Si elles veulent devenir psychologue, c'est un doctorat qu'elles auront à faire, et elles termineront donc vers 30 ans. Avec 2300 heures de stage à faire dans la formation doctorale, croyez-moi, ces futures psychologues auront un excellent bagage pour la pratique!
|
Coccinelle06Inscrit le : Localisation : |
Ces jeunes filles qui jasent entre elle, c'est un peu normal qu'elle discute avec des sujets de leur âge, entre amis, il a pas de problême. En bureau, en tant que professionnel, Si elle est compétente, et est à l'aise avec son métier, il a pas d'âge je trouve.
Dans le fond, on peu tpas qu'une conversation entre 3 filles de 23 ans, et une discussion professionnel avec une psy de 23 ans, va être la même chose. Faut pas mêler les pommes avec les tomates. |
lola2Inscrit le : |
Je crois que le professionnalisme n'est pas nécessairement une question d'âge. Oui, avec le temps et l'expérience de travail, on gagne en compétences et on prend de l'assurance. En bout de ligne, un nouveau diplôme de 30 ans ou 40 ans ne sera pas forcément un meilleur professionnel que son collègue de classe de 20 ans qui est également fraichement diplômé.
Pour moi, affirmer qu'on gagne en sagesse avec l'âge, c'est une affirmation TRÈS générale. J'ai dans mon entourage des gens de 40, 50 ou 60 ans qui me prouvent au quotidien qu'ils ne sont pas nécessairement devenu plus sages avec le temps! J'ai des amis dans la vingtaine, mais j'en ai également dans la fin quarantaine et malgré la différence d'âge, on s'entend très bien et on connecte sur bien des points. Bref, quand je porte un jugement sur une personne, je ne me fie pas uniquement à son âge. Oui, des jeunes dans le début vingtaine qui sont encore dans leur adolescence, ça existe abondamment, mais il ne faut pas généraliser ou mettre tout le monde dans le même panier. |