Grossesse ectopique

Bonjour à toutes!

J'ai besoin de venir écrire mon histoire...
Depuis presque 1 mois, j'avais des douleurs aux ovaires avec saignements. Je croyais avoir un fibrome ou quelque chose du genre. Je devais voir mon médecin le 15 décembre à ce sujet.

Le 14 décembre, vers 21h30, je me mets à avoir terriblement mal au ventre. Je vomis tout le contenu de mon estomac. Je crois faire une gastro. Une grosse gastro. Pendant la nuit, je perds connaissance à 3 reprises lorsque j'essaie de me déplacer. J'ai mal partout, jusque dans les épaules. Mais je suis faite forte alors j'endure. Je reste à la maison mercredi et jeudi pour récupérer. Ça va mieux, mais j'ai mal au ventre et mon ventre est enflé. Je ne suis plus capable d'attacher mes pantalons. Jeudi soir, je décide d'aller à la clinique médicale pour urgence mineure.

Le médecin décide de me faire passer un test de grossesse. C'est positif. Je suis sous le choc. J'ai déjà deux enfants, nous n'étions pas en essaie pour un 3e. Mais bon, même si le résultat est positif, mes saignements et douleurs ne laisse rien présager de positif. Je dois aller passer des prises de sang et une écho pour voir ce qui se passe.

Vendredi pm, je vais passer mes prises de sang et mon écho. Je suis toute seule puisque mon chum est resté à la maison. Pendant l'écho, le radiologiste confirme une grossesse ectopique et m'envoie directement à l'urgence. J'arrive à l'urgence à 16h, à 16h15, je suis couchée sur une civière, à 16h30 le médecin vient me voir pour m'annoncer que je vais être opérée.

Ma trompe de fallope est rupturée. J'ai une hémorragie interne. Pendant la chirurgie, ils ont été obligé de m'enlever une trompe, elle était complètement déchirée. À mon réveil, j'étais sous le choc. En moins de 24 heures, j'ai appris que j'étais enceinte et j'ai été opérée.

Aujourd'hui 3 jours après l'opération, ça va mieux. Je suis extrêmement faible. Je suis en arrêt de travail pour 5 semaines afin de prendre soin de moi et de récupéré. Le moral va bien, mais je trouve ça difficile d'être invalide. Je ne suis pas capable de prendre mes enfants dans mes bras, je me déplace difficilement, je suis extrêmement fatiguée.

Les médecins m'ont chicané. Une journée ou deux de plus et j'aurais pu y rester. J'ai été trop toffe avec mon corps. Je crois que je vais apprendre de mes erreurs...

Marie