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AnonymeInscrit le : |
Lynchée-moi sur la place publique, je ne veux pas inculper l'anglais à mon enfant!
Ça ne fait tout simplement pas partie du ''programme d'éducation'' que mon chum et moi comptons offrir à notre enfant à naître. J'ai fais mon secondaire dans une école publique anglophone (droit que je peux léguer à ma descendance)et j'y ai gardé un goût amer... Il y a beaucoup de francophones dont l'instruction se fait dans le réseau anglophone depuis la maternelle, et ce, jusqu'à la fin du secondaire. Résultats: ces jeunes francophones maîtrisent mal leur langue maternelle, autant à l'oral qu'à l'écrit. Entre eux, ils parlent en anglais, bien rarement en français. Ils sont continuellement sur un mode automatique en anglais, voilà ce que j'y avais alors constaté. Pour eux, le français est la langue parlée avec leurs parents, mais en dehors de la maison, tout se passe en anglais. L'école anglaise ne forme pas de futurs citoyens bilingues, ils forment des citoyens anglophones. Voilà pourquoi mon enfant ne fréquentera pas l'école anglaise. Il est hors de question que j'en fasse un candidat à l'assimilation. Bien sûr les enfants ont la capacité d'absorber les langues de manière phénoménale et suis-je une mauvaise mère pour autant de ne pas profiter de cette faculté pour lui apprendre l'anglais? Je ne veux pas de compétition entre le français et l'anglais dans l'esprit de mon enfant, et ainsi il apprendra l'anglais quand son identité sera bien ''forgée", pas avant. Merci! |
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minounicInscrit le : |
marie-lili: je suis 100 % d'accord avec toi. Le bilinguisme existe a différentes variables et tant qu'on est à l'aise à utiliser plus d'une langue (que ce soit le francais, l'espagnol, l'anglais et le chinois!) qui peut nous etre utile, on peut se compter chanceux!
C'est vrai qu'il existe de merveilleuse façons d'apprendre d'autres langues...Moi, par exemple, après 1 an à l'école anglo, je parlais très très peu..ma mère m'a envoyé 4 semaines en ontario et je suis revenu bilingue! et mon mari a fait partie d'un programme enrichie en anglais.... rocco: je ne comprends pas ta peur, je l'admets. J'ai vu très peu d'intégration comme tu sembles avoir été témoin dans ma vie dans l'univers anglophone, j'ai même été témoin de la présence de 2 clans: les french potatoes et les square heads. Par contre, j'ai fréquenté des écoles sur la rive sud..peut-etre a tu fréquenté des écoles dans des grandes villes? Je cherche à comprendre et voir ce dont tu parles mais je le trouve pas...peut etre que la localisation de l'école a eu un impact? |
AnonymeInscrit le : |
Tipoune a écrit Rocco a écrit ''Mais de là à éviter l'anglais et dire: " Il l'apprendra quand il aura 18 ans! "? C'est très extrême et je n'en vois pas la pertinence. '' Euh... je n'ai jamais dis ça! L'anglais en temps et lieu, voilà ce qui a été dit Tipoune. Mais c'est quoi, en temps et lieu? C'est quand? Quand devient-il convenable, à tes yeux, d'apprendre une autre langue dans une vie? Tu as dis, dans ton premier message, que tes enfants apprendraient l'anglais quand leur identité sera bien forgée. C'est quoi, pour toi, une identité bien forgée? Parce que moi, j'ai passé mon adolescence à me chercher et à me définir. Pourtant, je suis née au Québec, j'y ai grandi, j'ai eu des parents québécois, une famille québécoise, des amis québécois. J'ai baigné dans le français toute ma vie. Mais je ne peux pas dire qu'à 15 ans, je me pâmais dans mon identité québécoise. J'avais bien trop de questions existentielles dans ma tête pour porter une réelle réflexion sur mon sentiment profond à l'égard de ma nation. S'il avait fallu que j'attende d'être enracinée pour élargir mon pouvoir de communication ( qui, soi dit en passant, est un besoin fondamental de l'être humain ), j'en serais encore à "yes, no, toaster"! Le pouvoir de communiquer ne devrait jamais être vu comme un obstacle à l'identité... J'ai appris l'espagnol, à l'école, pendant 2 ans, au primaire. Je n'ai aucunement le souvenir de m'être questionnée quant à ma place dans le monde. Apprendre une langue, c'est un outil pur et simple. Ça n'implique pas de tomber tête première dans une autre culture et d'adhérer à une nouvelle mentalité. On peut parler une langue sans jamais avoir mis les pieds dans un autre pays ou sans même connaître personne qui la parle. C'est purement pratique. Tu as tout-à-fait raison quand tu dis que le pouvoir de communiquer ne devrait jamais être vu comme un obstacle à l'identité. À preuve, j'ai étudié l'espagnol et l'allemand au cégep en plus de poursuivre l'allemand à l'université. J'y ai aussi étudié le russe. Ce qui fait en tout, en plus du français et de l'anglais, cinq langues dans lesquelles je peux communiquer, ce qui me fait un bon bagage. Il y a une nette différence entre l'apprentissage d'une langue pendant un laps de temps relativement court (deux ans) et l'immersion totale dès la petite enfance qui se poursuit pour des années. La première donne un outil de communication appréciable, mais la seconde intervient directement dans l'identité. Il y a un risque élevé ici que je ne suis pas prête à prendre. |
Marie-LiliInscrit le : |
Minounic, ton cas démontre bien ce que je voulais dire. Pour ton fils, il y a autre chose qui pèse dans la balance que le simple fait d'apprendre l'anglais.
Je trouve important que mes enfants soient bilingues (ou même trilingues) éventuellement. Mais je ne tiens pas mordicus à ce qu'ils soient parfaitement bilingues. S'ils le sont, tant mieux, mais à mon avis le but est avant tout qu'ils soient capables de communiquer aisément en anglais. Et selon moi, pas besoin de l'école anglaise pour cela: faire des activités parascolaires en anglais, fréquenter un camp d'été pour l'immersion anglaise, par exemple, sont de bonnes façons d'y arriver. |
minounicInscrit le : |
J'ai juste oublié de dire...
pour celles qui n'enverrait pas leurs enfants à l'école anglophone même si elles auraient le choix.. je comprends totalement votre hésitation et/ou refus. Ici, nous avons longtemps pesé les pour et les contre des 2 types d'enseignements. Pour l'anglo: culture beaucoup plus impliqué chez les parents plus petits groupes garantie de l'apprentissage d'une 2e langue voyagement beaucoup plus personnalisé (c'est des taxis qui viennent à la porte!) plus d'activités parascolaire ouverture sur les différences mes frères y sont déjà (ils ont 11 ans) intégration des élèves TED (mon fils est présentement en évaluation) contre: justement parler anglais toute la journée quand on va déménager, le voyagement sera long (environ 45 minutes) amis éloignés par le fait même (il aura des amis par exemple a marieville alors qu'on vivra a st-hyacinthe) pour le franco: francais beaucoup plus difficile a maitriser école à proximité il pourra diner à la maison tous les jours amis locaux contre: la langue anglaise devra etre appris en extra en dehors des heures de cours plus grands groupes on aimait pas l'école locale (réputé pour bien aiemr le ritalin) création de classes exclusives aux TED (mon fils en serait rallenti, il est HYPER intelligent) parents moins impliqués après discussion, nous avons trouvé que les 2 côtés de la balance s'égalisait...alors, on a fait ce que je n'approuve que justemetn en cas d'égalité dans les choix..on a demandé l'avis de notre fils..qui tient mordicus à apprendre l'anglais. même que quand on lui parle d ele transférer p-e en francais, il veut rien savoir. intelligent comme il est (son prof le dit que les travaux sont en-dessous de ses capacités), je crois qu'il s'ennuyerait à mourir sans ce challenge là précis.. Compte tenu que notre propre réflexion a été difficile, je comprends vraiment celles qui dit qu'elles ne le feraient pas. On a trouvé le compromis en disant: primaire anglo (on s'entends que les regls de francais sont pas tres difficile) et secondaire francais (on se dit que les eleves viennent de pleines d'école alors il pourra se faire son propre groupe comme tout le reste du monde)... |
Marie-LiliInscrit le : |
Comme d'autres l'ont dit, je pense que ce qui te dérange en fait est le fait que ton enfant puisse adopter la culture anglophone, et non le fait qu'il apprenne l'anglais. Je comprends donc tes réticences à lui faire fréquenter l'école anglaise (même si ça ne veut pas dire que scolarité anglaise = assimilation ou abandon de la culture francophone!). Personnellement, si j'avais le choix, je ne voudrais pas que mes enfants fréquentent l'école anglaise juste pour apprendre l'anglais. L'école occupe une grande place dans leur vie, veut veut pas, alors je tiens à ce qu'ils fassent leur scolarité dans leur langue maternelle, du moins au primaire. Je pense que pour envoyer ses enfants à l'école anglaise, il doit y avoir des raisons qui vont au-delà du simple apprentissage de la langue. Mais ça, c'est moi, je sais que toutes ne partagent pas cet avis.
Pour ce qui est d'apprendre la langue, il y a d'autres moyens d'y parvenir que de leur faire faire toute leur scolarité en anglais. En ce qui concerne mes enfants, c'est déjà commencé. J'essaie par différents moyens de susciter leur curiosité pour d'autres langues, par des livres, des films, des émissions, des chansons. Il y a beaucoup d'anglophones dans mon coin, alors juste ça leur fait réaliser qu'il existe une autre langue et leur donne le goût de l'apprendre. Je n'en fais pas une priorité, mais quand l'occasion se présente, je la saisis. Mon aîné sait déjà dire quelques mots en anglais. Mon but n'est pas d'en faire un parfait bilingue en bas âge, seulement de l'ouvrir à cette réalité anglophone et d'attiser sa curiosité pour la langue (en général, pas juste pour l'anglais). Si l'intérêt est là, l'apprentissage se fera beaucoup plus facilement. |
minounicInscrit le : |
maman3x: tu me fais un peu rire ce matin avec le combat interne du couple! lol ici, ca jamais été une question à savoir si on allait enseigner l'anglais à nos enfants...ça toujours été acquis. Je suis bilingue par ma scolarité et mon mari, via des jeux vidéos (lol j'aurais donné cher le voir avec son ti dictionnaire anglais-francais! ). Je suis d'accord de dire que le bilinguisme est extraordinaire! Je fais juste penser à quand j'ai été en ontario avant et après le début de l'école anglophone: mon fils avait peur et se sentait VRAIMENT bizarre avant et après, il était tout bien et fier de comprendre un peu (ca faisait juste 2 mois qu'il allait à l'école anglo...).
Je ne voudrait pas que mon fils hait les anglo. Ce que ceux ayant une expérience à l'école anglo (moi compris) avons négligés de mentionner, c'est qu'il y a du racisme a l'école anglo. en sec 2, g deja vu un eleve qui repondait a la question d'un prof (qu'aimez-vous le moins de notre ecole), se lever, me regarder directement et dire que ce qu'il aimait le moins, c'était de devoir fréquenter des french potatoes! (eille chose! c parce que t dans MA province franco )...alors l'identité quebecoise s'y retrouve facilement. à la récré, je parlais francais avec ma soeur et mes amis franco.pour ceux qui parlait pas vraiment francais, je parlais anglais... mais j'irai plus loin..j'aime l'anglais. J'y trouve une certaine musicalité que j'aime bien. Et j'aime le francais. C ma langue primaire. Molière était un grand homme...mais Shakespeare l'était tout autant. Sans leur richesses respectives, ca aurait été dull. Ce serait comme penser juste à étudier le soccer et négliger le hockey. Aimer juste la peinture sans reconnaitre sa beauté à la poésie ou la chanson. Je ne refuserais pas la merveille de l'anglais parce qu'il existe le francais. Comme je refuse de fermer les portes de toute beauté de la vie à mes enfants sous prétexte que celles-ci peuvent éclipser d'autres que je préférerais. Exemple final? Je susi une intellextuelle. Je valorise la diplomation. Mais si ma fille rêve d'aller en coiffure plus tard (horreur! même pas un DEC!), je ne vais pas lui refuser cela parce que moi je valorise le bacc ou le dec dans mes valeurs.... |
maman3xInscrit le : |
Voilà un débat qui existe dans mon couple! Moi je suis d'Aylmer (Gatineau) J'ai été élevé par des parents francophones mais dans un milieu bilingue où l'apprentissage de l'anglais était important et encouragé mais où le bon parler français l'était aussi! Alors que mon mari vient d'une famille où l'anglais est l'ennemis no 1 à haïr... il a grandit dans l'optique que l'anglais c'était mauvais, salle, méchant et que tous les anglais méritaient qu'ont les ignorent et les expulsent du Québec à jamais pour ne plus jamais leurs adresser la parole! Ils sont tellement remplis d'intolérance que souvent ça me fâche et c'est un sujet à ne pas aborder! Ils se fâche contre ''les canadiens'' de nous ''juger'' comme francophone et de ne pas nous respecter... mais ils ont AUCUN respect pour les canadiens non plus et avec les années j'en suis venue à faire comprendre à mon mari que c'est pas en se fermant comme ça dans l'extrèmisme qu'ont va sauver notre ''culture'' francophone! Le parfait exemple est que mon mari a un BAC en science social et un DEC en art et lettre, ce qui lui ouvrait les portes à de supers beaux postes au gouvernement fédéral, restait juste à apprendre l'anglais! Il a préféré retourner en éducation et finir sont BAC en enseignement à la place (bon il y avait quelques autres petites raisons mais celle là était une des principales!)
Alors moi je suis bilingue français et anglais et c'est une belle richesse quand ont veut voyager et être ouverte sur le monde et ça nous donne pleins de belles opportunités! Mon mari est bilingue espagnol/français et ça aussi ça lui donne une belle ouverture sur le monde Ce que je souhaite éventuellement pour mes enfants c'est de pouvoir être TRIlingue français/espagnol et anglais! La richesse pour moi passe dans le savoir de plusieurs langues et dans l'ouverture et la compréhension de celles ci! |
minounicInscrit le : |
Rocco a écrit Vous êtes allée à l'école anglaise, j'y suis allée aussi. Vous dites que ''l'instruction en anglais ne se traduit absolument pas par un automatisme dans la vie de tous les jours'', moi je prétends tout le contraire quant à ces francophones qui sont dans le système anglais depuis la maternelle. L'école ne prodigue pas que des connaissances, l'on s'y forge aussi une identité à travers elle. Le risque (élevé!) est d'en faire un petit anglophone. Je sais aussi de quoi je parle... Sans rancune! De ma propre expérience, les anglophones sont restés anglophones et les francophones, francophones. On a été 3 à faire l'école anglophone et nous sommes tous des francophones assumés. L'école a beau avoir une (grande) influence sur l'enfant, les parents en ont une encore plus..Prends l'exemple suivant ttès simple: tous mes amis sont francophones (sans eception) et ont des enfants (une exception). Mes enfahnts seront eduqués entourés de ceux-ci..forcément, le francais occupera tout son temps hors de l'école..Aussi, l'enfant passe6h30 de temps à l'école (donc le quart d'une journée) et moins de 10 mois par année (avec tous les congés..env 9 mois)..donc, calculé rapidement, l'enfant passe env 25 % de son temps, 75 % de l'année donc moins de 20 % de son temps seulement dans cet environnement... je crois donc qu'il est possible que tu sur-estime l'influence de l'école sur les enfants ou, plutot, tu sous-estime ton impact sur tes enfants.. l'école fera de mon fils un parfait petit bilingue, le secondaire renforcera sa langue primaire et l'environnement de mon fils s'assurera qu'il fait bien la distinction entre les 2...faut faire confiance et ne pas généraliser tu sembles toi aussi ne pas avoir été avalé par l'univers anglophone |
AnonymeInscrit le : |
''Mais de là à éviter l'anglais et dire: " Il l'apprendra quand il aura 18 ans! "? C'est très extrême et je n'en vois pas la pertinence. ''
Euh... je n'ai jamais dis ça! L'anglais en temps et lieu, voilà ce qui a été dit Tipoune. |
AnonymeInscrit le : |
Calipso a écrit Rocco, je crois que tu mélanges ici deux aspects par rapport à l'apprentissage de la langue: lorsqu'on apprend une langue seconde (non parlée par l'un des parents), j'estime qu'on n'embrasse pas toute la culture qui va avec. On l'aborde, on en retient les principales caractéristiques, mais on ne s'identifie pas à elle pour autant. On l'apprend, c'est tout, comme on apprend les mathématiques ou la géographie, contrairement à une langue maternelle qui vient définir nos racines, qui l'on est, d'ou l'on vient. Le parent transmet bien plus que la phonétique et la syntaxe dans l'apprentissage de sa langue à son enfant, il lui lègue aussi un bagage culturel très fort... Exactement! Pour moi il y a une différence entre apprendre la langue anglaise à sone enfant et l'immerger dans la culture anglo-saxonne. Selon moi, il y a moyen de faire le premier sans le second. |
CalipsoInscrit le : |
Rocco, je crois que tu mélanges ici deux aspects par rapport à l'apprentissage de la langue: lorsqu'on apprend une langue seconde (non parlée par l'un des parents), j'estime qu'on n'embrasse pas toute la culture qui va avec. On l'aborde, on en retient les principales caractéristiques, mais on ne s'identifie pas à elle pour autant. On l'apprend, c'est tout, comme on apprend les mathématiques ou la géographie, contrairement à une langue maternelle qui vient définir nos racines, qui l'on est, d'ou l'on vient. Le parent transmet bien plus que la phonétique et la syntaxe dans l'apprentissage de sa langue à son enfant, il lui lègue aussi un bagage culturel très fort...
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CalipsoInscrit le : |
Tipoune a écrit Je pense, entre autres, à la Suisse qui vit avec 2 langues officielles (français et allemand). La langue maternelle n'est pas négligée pour autant. Elle demeure majoritaire dans la vie de l'enfant. Petite rectification ici: la Suisse a 3 langues officielles, français, allemand et italien, et 4 langues nationales si on rajoute le romanche... Mais cela ne fait que rendre l'exemple encore plus pertinent. |
OummiInscrit le : |
Très bien dit Tipoune, je pense comme toi! Moi mes filles vont maîtriser les deux langues à l'écrit et à l'oral. Mes origines du côté de mon père sont anglaise, mais comme mon père n'est pas allé à l'école anglaise, je n'ai pas pu y aller et comme ma mère était francophone, je n'ai pas appris autant l'anglais qu'il l'aurait fallu. Voilà pourquoi mes filles ont des cours privés ici en anglais pour éviter les erreurs que je pourrais malencontreusement leur transmettre. Ici à l'école française, ils n'apprennent pas grand chose, on aurait avantage à offrir de l'immersion, mais ça a été aboli avec l'arrivée de l'anglais en 1ère année, ce qui est vraiment une erreur. Entk mes filles connaissent très bien leurs origines et sont de plus en plus à l'aise de parler les 2 langues.
Oummi |
AnonymeInscrit le : |
Et bien je ne vois aucune polémique dans le fait d'accorder LA PRIORITÉ au français, à la langue maternelle. C'est bien clair que je ne vais pas commencer à obliger ms enfants à parler anglais chez nous! Mais il y a une marge quand même en la priorité et l'exclusivité.
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AnonymeInscrit le : |
minounic a écrit L'instruction anglophone ne se traduit absolument pas par un automatisme anglophone dans la vie de tous les jours, je suis désolé. Vous êtes allée à l'école anglaise, j'y suis allée aussi. Vous dites que ''l'instruction en anglais ne se traduit absolument pas par un automatisme dans la vie de tous les jours'', moi je prétends tout le contraire quant à ces francophones qui sont dans le système anglais depuis la maternelle. L'école ne prodigue pas que des connaissances, l'on s'y forge aussi une identité à travers elle. Le risque (élevé!) est d'en faire un petit anglophone. Je sais aussi de quoi je parle... Sans rancune! |
AnonymeInscrit le : |
Comme vous vous en doutez sans doute, j'accorde une très grande importance au français (!).
Le français ne doit pas faire compétition avec l'anglais dans l'esprit de mon enfant (bis), le français étant sa langue maternelle et l'anglais sa langue seconde.Pour cela, pas question pour mon chum et moi de mettre ces deux langues sur un même pied d'égalité. Et pour cette raison (mûrement réfléchie), nous avons pris la décision de lui donner une instruction en français et non dans une école anglaise.Tant mieux pour celles qui ont fait de leurs enfants de parfaits petits bilingues en société dès la petite enfance, mais moi, j'embarque pas, voilà tout. Dans mon cas, la langue seconde plus tard, en temps et lieu. En terminant, est-ce si polémique que ça d'accorder la priorité au français? |
CharloudelidouInscrit le : |
Moi j'ai appris l'anglais toute seule avec un gros dictionnaire quand j'étais jeune, parce que dans mon école les profs d'anglais étaient nuls hors de la 'concentration anglais' et on apprenait rien. Je suis parfaitement bilingue maintenant et c'est un atout. Je n'enverrais pas nécessairement ma fille a l'école anglaise, mais il me semble que c'est important d'être capable de se débrouiller dans d'autres langues. C'est un plus dans un cv, et c'est vraiment pratique sur Internet (magasinaaaage )
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marie_86Inscrit le : |
Et bien moi mon fils iras à l'école anglaise!!!
J'y vois plein d'avantage je trouve quil sont plus structuré, plus d'activite... en tout cas dans mon coin. Mon chum est anglais et moi francaise et pourtant je ne viens pas a bout d'apprendre l'anglais sa me rentre pas dans la tete, alors je veut que mon enfant connaisse les 2 langues. |
MeteOInscrit le : |
maive a écrit Apprendre des langues étrangères, c'est beaucoup plus facile jeune.. Je ne comprends pas trop ton désir de ne pas le faire bénéficier de cet avantage, l'anglais, c'est une langue universelle.. Il sera bien content plus tard de savoir le parler.. Je ne comprends pas non plus lorsque tu mentionnes une «compétition» entre le français et l'anglais Parce que moi, je considère ça comme, au minimum, une très grande richesse.. Ici, les enfants grandissent dans 3 langues et il n'y a aucun problème.. Je suis d'accord avec toi. Si je pourrais les envoyer à école anglaise je le ferais volontier. Mon mari a "foxé" ses cours d'anglais et quand il devait aux Us pour son travail il regrettait vraiment d'avoir niensé. Ici, ça parle pas beaucoup anglais dans ma région donc pas gros de chances qu'ils apprennent l'anglais. |
AnonymeInscrit le : |
Comme tu dis, les enfants ont une plus grande facilité pour assimiler les langues (ou autre). Plus tard , si la personne a moins d'intérêt pour la langue, c'est difficile pour elle de bien la parler.
Tandis que quand ils sont jeunes, ça en est presque qu'un jeu. Lorsque c'est acquis, ils peuvent se concentrer sur autre chose. Caro |